Après la fin

Ce titre se trouve être la suite du titre Derrière la haine qu'il vaut mieux avoir lu auparavant pour une meilleure compréhension du contexte.
Huit ans après, le lecteur retrouve le couple Tiphaine et Sylvain devenus les tuteurs de Milo, adolescent de 15 ans, résidant dans l'ancienne maison de Milo où, dans le premier volume, les parents décèdent. Cette situation traduit déjà un certain malaise qui va grandissant tout au long de l'histoire.
Alors que Tiphaine fait tout pour s'attirer les bonnes grâces de Milo qu'elle considère comme son fils puisque dans son esprit malade celui-ci le remplace, Milo la rejette car il ne la considère pas comme sa mère. de plus, il est convaincu que l'amour porté à une personne va conduire cette dernière à son décès puisque ses parents en sont le bon exemple.
Le quotidien de cette famille dont les parents vivent dans le mensonge, la culpabilité, la méfiance de l'autre et instaurant entre eux une relation malveillante ne laissant pas la place à des sentiments amoureux, va être perturbé par l'arrivée d'une nouvelle voisine Nora, séparée et mère de deux enfants dont elle a la garde toute la semaine. Cette dernière va résider dans l'ancienne maison de Sylvain et Tiphaine où leur fils Maxime a trouvé la mort en tombant de la fenêtre de sa chambre pour cause de non-surveillance de la part de sa mère. Cette nouvelle situation va faire ressurgir cet incident, qui a marqué à vie le couple, mettant au jour l'esprit machiavélique et retors de Tiphaine.
J'avais bien aimé le premier volume m'incitant à lire la suite afin de savoir ce qu'il en retournait mais finalement je trouve que le lecteur peut s'en tenir au premier volume sans être décontenancé de ne pas connaître la suite. Je n'ai pas trop apprécié dans le second volume le manque de relations entre Tiphaine et Sylvain, la noirceur de l'état d'esprit de Tiphaine encore plus prononcée. le lecteur y retrouve le même environnement, les mêmes maisons mitoyennes.
J'ai lu ce titre car je souhaitai connaître la suite mais je n'ai pas adoré car cela manquait de chaleur humaine.