Derrière la haie, il y a la haine... Mais il n'en fut pas toujours ainsi... Il fut une époque, pas si lointaine, où les Brunelle et les Geniot étaient les meilleurs amis du monde. Deux couples, deux enfants nés à trois mois d'intervalles. Presque une famille.
Pour peu, on se croirait au Pays Enchanté... Si ce n'était que l'auteure, dans son prologue, nous donne un aperçu de ce que deviendront les relations amicales des deux couples, 7 ans après.
Au moins, ça rassure le lecteur en recherche de frissons, parce que ensuite, ça pétille de gentillesse et de joie de vivre. Quoique... de temps en temps, on sent des tensions, des frictions, des secrets honteux confiés un soir de beuverie. Il y a aussi les petits reproches fait à l'un ou à l'autre sur l'éducation des enfants.
Bref, tout baigne dans leurs vies jusqu'à ce que, un jour : "bardaf, c'est l'embardée !". le jour du drame, tout s'effrite et commence à partir en coui****.
Ceci n'est pas un thriller où on court dans tous les sens, mais une sorte de huis-clos entre deux couples, avec juste quelques intervenants.
Pour ce qui est des frissons et des angoisses, l'auteure joue avec nos nerfs, dissimule des indices dans ses pages, nous fait pencher pour un couple, avant que nous ne fassions machine arrière en se disant que, décidément, l'autre couple a plus la tête sur les épaules...
Vous l'avez compris, entre les deux couples, notre raison balancera jusqu'à ce que nous ne sachions plus très bien à quels saints nous vouer tant l'auteur aura joué avec nous.
Parlons-en, de nos deux couples : ce sont des gens ordinaires, simples, avec leurs soucis, leurs secrets, leurs faiblesses, leurs forces, leurs passé, pas toujours très joyeux. Des gens crédibles, quoi !
J'avais pensé à une fin... me suis plantée parce que l'auteure fut encore plus vicieuse et sadique que je ne le pensais. Une vraie peau de vache ! Et ceci ne sont pas des insultes, mais des éloges !
Vlan dans mes dents... Une chose est sûre, si je croise
Barbara Abel au détour d'une allée d'un salon du livre, je fuirai, parce qu'on est jamais trop prudente !
Lien :
http://the-cannibal-lecteur...