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4

sur 2420 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ah les voisins, ça commence par vous emprunter du sel puis ça finit par ouvrir votre frigo et bouffer toutes vos victuailles si vous faites pas gaffe. Comme disait de Gaulle "Les voisins, c'est la chienlit" et de toutes façons j'ai toujours préféré aux voisins les voisines.

Barbara Abel nous concocte ici une comptine malicieuse et perverse à base d'amitiés frelatées et aussi stables que des sables mouvants.

Barbara est capable de nous décrire des arcs-en-ciel lumineux, de distiller du bonheur de vie et ensuite, la vilaine, d'instaurer un malaise permanent, de créer de petites boules d'angoisse dans votre joli ventre. Petites boules qui vont s'empiler les unes aux autres pour vous faire rendre gorge.

Inspirez, expirez, inspirez, expirez...

Ce malaise diffus va donc s'insinuer insidieusement en vous au fur et à mesure que nos deux couples de voisins vont s'aimer puis se déchirer. Barbara s'y entend pour faire grimper la tension.
Ce qui est effrayant ici, c'est la montée pernicieuse de l'angoisse, marche glissante après marche glissante. Si on n'y prend garde, on a vite fait de les dégringoler la tête en arrière et de s'y fracasser le crâne à l'aune des incertitudes, peaux de bananes jetées sous vos pieds par l'auteur elle-même tandis qu'elle vous regarde de ses grands yeux bleus emplis d'une délicieuse candeur.

Barbara use d'une écriture faussement naïve pour mieux vous ensorceler. Vous faire perdre raison.

Vous l'avez deviné, ce thriller sera psychologique. Travaillé avec précision et passion.

Dommage que pour arriver à ses fins et retomber sur ses pattes, Barbara use d'artifices et de ficelles un peu faciles. La mécanique est bien huilée certes mais on en voit les coutures.

Ce qui fait qu'aux trois quarts du roman, on devine la fin, implacable, tombant comme un couperet. Logique même.
Mais du coup, on regrettera le manque d'ampleur dans les enjeux...

Une première incursion en demi-teinte dans l'univers de Barbara Abel. Une très jolie découverte avec un goût de trop peu, il va donc falloir se plonger rapidement dans la suite de ce roman : "Après la fin".
Lien : http://cestcontagieux.com/20..
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Une pensée assez répandue nous dit que la haine est l'antichambre de l'amour. Pour l'auteure, non: la haine mène à l'horreur.
Cette haine nous est montrée dés le prologue où deux voisines se disputent et l'une gifle l'autre.
Puis le roman remonte 7 ans auparavant où l'on assiste à la naisssance puis l'épanouissement d'une amitié forte entre deux couples mitoyens. Dans chaque foyer un garçon naît à trois mois d'intervalle et l'amitié devient fusionnelle.
Puis un drame.
Et l'amitié devient haine.

Heureusement que le prologue existe. Il place le lecteur dans un trouble et un désir de connaitre le drame qui lui permet d'avaler 150 pages d'amitié gnangnan à base d'apéro et de couches culottes. Aprés le drame toute l'intrigue repose sur " qui va péter un cable en premier?"

J'ai bien aimé ce thème de la dérive d'une amitié très fusionnelle , je ne sais plus quel auteur a dit que " les choses de l'amitié sont plus fragiles que celles de l'amour".
Mais j'ai été deçu par un style quelconque, des dialogues plats et une fin trop abrupte.

Mais je lirai la suite " aprés la fin".
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Ma critique sera un peu à contre courant des autres critiques.
Je suis passée sans doute à côté de l'histoire , je ne l'ai pas trouvée passionnante...un honnête polar tout au plus...
Comme je l'ai écrit plus haut, je m'attendais à un livre plus intense, plus surprenant. L'histoire est intéressante mais je trouve qu'elle est traitée de manière trop simple. On devine sans grandes difficultés les rouages de l'intrigue : les couples qui se ressemblent, les maisons identiques tel un reflet de miroir ...comme un air de déjà -vu...
Quant au dénouement, je l'ai trouvé un peu bâclé ;".je me suis dis tout ça pour ça ? c'est trop facile".
Décevant.
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De Barbara Abel, j'ai beaucoup aimé "Je t'aime" et "Un bel âge pour mourir".
J'attendais donc beaucoup de "Derrière la haine".
J'avoue que j'ai été déçue. Je ne me suis pas sentie concernée par cette histoire, ni par ses protagonistes. Question de tempo, peut-être.
Seules les dernières pages m'ont scotchées car je ne m'attendais pas à une telle fin.
Rien que pour le final, il vaut la peine d'être lu.
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Je voulais découvrir Barbara Abel depuis un petit moment déjà, voilà qui est fait!
Je l'avais cataloguée un peu vite "auteur de polar", mais "derrière la haine", n'est pas un roman policier, du moins pas au sens classique du terme.
Ce livre m'a fait penser à la plume de Patricia Highsmith, un thriller psychologique, le malaise qui prend toute la place, à tel point qu'on ne sait plus qui croire, quoi croire…

Deux couples de voisins, super potes, super proches, qui deviennent parents au même moment. Ça ressemble à un bon plan, on s'entraide, on s'invite, on s'engueule un peu aussi, mais rien de bien grave.
Et puis arrive le drame. Quand le pire arrive à l'un des deux couples en question, les relations se détériorent dans une spirale infernale, jusqu'au point de non retour.

Plutôt efficace.
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Contrairement à la plupart des lecteurs de "Derrière la haine" qui pourrait aussi se lire "Derrière la hai(n)e", je n'ai pas étais conquise.

Tout avait pourtant si bien commencer. En lisant les bons commentaires sur le livre et sur recommandation de Babelio, j'ai foncé tête baissée.

Ici se déroule l'histoire de deux familles voisines qui l'une d'entre elles va connaître un drame. Et là, l'histoire peut commencer.
Les chapitres sont courts, l'écriture est fluide et agréable, c'est le genre de livre qu'on peut lire d'une seule traite et c'est vraiment agréable.
Seulement, l'intrigue est prometteuse mais ne décolle pas. L'histoire se passe sans trop de rebondissements. Pourtant l'auteure aurait pu rebondir sur plusieurs petites choses qui auraient sans doute rendues la lecture haletante.

Au final, j'en ressors assez déçue et plutôt frustrée. J'avais espéré qu'au dernier chapitre où même qu'à la dernière pages il y ai un "wow". Mais non. Dommage.
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Ca commence d'une manière sirupeuse : deux couples de voisins et leurs fils respectifs âgés du même âge deviennent amis. Les adultes ainsi que les enfants sont toujours fourrés l'un chez l'autre et s'entendent comme larrons en foire.

Un drame vient tout faire déraper, nous plonge au plus profond du désespoir et les voisins amis ne se parlent plus ou juste pour s'insulter. Un rapprochement se fait jour au fil des pages mais la confiance n'est plus pareille qu'auparavant entachée par le drame, le désespoir, la culpabilité, les soupçons et les reproches.

La folie se met alors en marche pour les différents protagonistes. La paranoïa et la haine se disputent la première place.

Sous couvert de la détresse extrême, l'auteure nous entraîne pas à pas vers une énorme toile d'araignée où vont venir s'engluer les personnages.

J'ai modérément apprécié ce livre qui exagère les ravages de la douleur en les transformant en folie meurtrière. D'autre part, le suspense n'est pas trop présent car très tôt après le drame, la conclusion finale se laisse deviner et on n'est pas du tout surpris de la fin.

Un livre qui se laisse lire mais qui manque de punch, voire de conviction.
Je lirai pourtant la suite car il a éveillé en moi une certaine curiosité.
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Cela faisait un moment que le pitch de ce petit thriller m'intriguait. L'amitié, les plaisirs qu'elle procure, mais aussi ses effets pervers, voire dévastateurs... Un thème plein de promesses!

Ma lecture s'est avérée aussi agréable qu'expéditive : j'avais très envie de connaître le dénouement, même si je le devinais plus ou moins. La plume de Barbara Abel est efficace, assez riche en détails. Rien à redire, donc, sur l'écriture elle-même, de facture classique mais dont il n'y a pas à rougir.

Cependant, je n'ai éprouvé que bien peu de compassion pour les personnages, que j'ai trouvés caricaturaux et antipathiques. Même les enfants me sortaient par les yeux. Les dialogues m'ont souvent semblé creux, les situations peu crédibles, les personnalités stéréotypées. L'amitié des deux couples m'a immédiatement paru factice, aussi le basculement vers la haine n'avait rien d'un challenge. Certaines incohérences ternissent le récit selon moi.

La fin est d'une cruauté implacable, mais d'autant plus frustrante. Pas de demi-teinte, un manichéisme un peu agaçant à la place... Elle m'a laissé un goût de trop peu. Mais ça tombe bien, il y a une suite. J'y jetterai peut-être un oeil par curiosité, mais sur ce premier tome, mon opinion reste un peu mitigée.
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Tiphaine et Sylvain, Laetitia et David. Occupants de maisons mitoyennes, les deux couples nouent une amitié que vient encore consolider la naissance, à quelques mois d'intervalle, de deux petits garçons, Maxime et Milo.
Mais le décès accidentel de Maxime redistribue les cartes. Complicité et insouciance disparaissent, cédant le pas au chagrin, à la jalousie et à la rancoeur. Derrière la haie, la haine remplace l'harmonie. Comment les parents de Maxime parviendront-ils à surmonter l'horreur du drame ? L'amour et l'amitié survivront-ils à cette terrible épreuve ?
L'écriture est agréable, le suspense habilement construit, le roman se lit vite et facilement.
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Au détour d'une rue, dans un quartier sans problème, une grande maison mitoyenne se dresse fièrement ; deux couples de jeunes gens, s'appréciant beaucoup, y résident. Mais, être l'ami de son voisin est-il si aisé ? Car celui-ci finalement est toujours là, juste à côté. Un savant dosage est nécessaire pour que chacun ait une existence plaisante : conserver son intimité, partager des moments agréables, se soutenir dans des instants difficiles, savoir s'effacer... Un proverbe chinois dit : « Aimez votre voisin mais ne supprimez pas votre clôture. » Nous voici en plein dans le sujet de ce roman.
Seule une haie sépare Laetitia et David Brunelle de Tiphaine et Sylvain Geniot. Les jeunes couples se ressemblent, ont des idées identiques, rêvent de fonder une famille... et c'est naturellement qu'ils deviennent amis. Deux petits garçons voient le jour presque simultanément : Max Geniot et Milo Brunelle. Evidemment, ces naissances amplifient l'amitié des parents et les enfants grandissent ensemble dans une apparente harmonie.
La petite vie plutôt lisse et tranquille de ces deux familles va pourtant être tragiquement bousculée par un accident, un drame effroyable. Les vrais personnalités de chacun, leur passé, leurs travers vont alors se révéler. L'amitié laisse place à la suspicion. Ils observent et guettent le moindre faux pas de l'autre. La légère cloison qui séparait jadis les voisins-amis est devenue bien lourde.
Difficile d'en dire davantage, un thriller sans mystère n'a pas lieu d'être. Disons seulement qu'il s'agit d'un roman où l'aspect psychologique tient une place importante, que l'angoisse monte crescendo au fil des pages, que le doute plane sur chaque protagoniste, et que le lecteur est savamment enveloppé par l'intrigue nageant dans une confusion de sentiments... seul bémol, la fin, trop prévisible.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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