AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La mer éclatée, tome 1 : La moitié d'un roi (73)

Un roman léger, pétillant et frais comme un verre de limonade (la comparaison tiendrait sans doute aussi avec un verre de bière, mais là, je serais en terrain moins connu).

L'intrigue est assez classique, linéaire, voire rectiligne : le jeune Yarvi, handicapé par une main atrophiée de naissance s'apprête à abandonner son statut de prince et une famille qu'il déçoit pour entrer dans la prêtrise. Mais son père et son frère sont assassinés. Le voilà roi, ou du moins moitié de roi, puisqu'il lui manque la moitié de ses mains. Et embarqué à contre-coeur dans une guerre pour venger son père. De complot en trahison, il se retrouve esclave et rameur, à préparer sa fuite et la reconquête de son trône... Derrière cette simplicité, et une grande facilité de lecture, plusieurs développements inattendus viennent pimenter l'histoire et lui donnent une tonalité plus sombre et ambigue qu'on ne pourrait s'y attendre dans les premiers chapitres.

L'auteur développe également un véritable talent pour camper ses personnages, non pas par de longues descriptions, mais par petites touches, dialogues pleins d'autodérisions, traits d'humour... qui, sans alourdir l'intrigue viennent l'enrichir de héros attachants : Yarvi, hésitant entre remarques vachardes et autocomplaisance ; le mystérieux Personne, si attaché à son épée ; la belle esclave navigatrice, apparemment prête à laisser tomber un masque de cynisme dont on se demande toujours s'il est vraiment feint, les deux "méchants" dépeints comme de formidables ogres...

Un roman tout à la fois facile et dense, qui ravira sans difficultés tous les amateurs de fantasy.
Commenter  J’apprécie          40
Un roman léger, pétillant et frais comme un verre de limonade (la comparaison tiendrait sans doute aussi avec un verre de bière, mais là, je serais en terrain moins connu).

L'intrigue est assez classique, linéaire, voire rectiligne : le jeune Yarvi, handicapé par une main atrophiée de naissance s'apprête à abandonner son statut de prince et une famille qu'il déçoit pour entrer dans la prêtrise. Mais son père et son frère sont assassinés. Le voilà roi, ou du moins moitié de roi, puisqu'il lui manque la moitié de ses mains. Et embarqué à contre-coeur dans une guerre pour venger son père. De complot en trahison, il se retrouve esclave et rameur, à préparer sa fuite et la reconquête de son trône... Derrière cette simplicité, et une grande facilité de lecture, plusieurs développements inattendus viennent pimenter l'histoire et lui donnent une tonalité plus sombre et ambigue qu'on ne pourrait s'y attendre dans les premiers chapitres.

L'auteur développe également un véritable talent pour camper ses personnages, non pas par de longues descriptions, mais par petites touches, dialogues pleins d'autodérisions, traits d'humour... qui, sans alourdir l'intrigue viennent l'enrichir de héros attachants : Yarvi, hésitant entre remarques vachardes et autocomplaisance ; le mystérieux Personne, si attaché à son épée ; la belle esclave navigatrice, apparemment prête à laisser tomber un masque de cynisme dont on se demande toujours s'il est vraiment feint, les deux "méchants" dépeints comme de formidables ogres...

Un roman tout à la fois facile et dense, qui ravira sans difficultés tous les amateurs de fantasy.

Commenter  J’apprécie          40
- A mon avis, avec une belle fin sanglante, ce voyage inspirera une bonne chanson, déclara Personne en tendant le bras vers l’arche que Shadikshirram et ses Banyas franchiraient bientôt dans l’optique de les tuer. Une bande de valeureux compagnons escortant le roi du Gettland jusqu’à son trône usurpé ! Une dernière embuscade au cœur d’anciennes ruines elfiques… Les héros ne peuvent pas tous survivre dans une bonne chanson, vous savez.
- C’est un diable, murmura Sumaelle, la mâchoire crispée, jouant avec sa hachette.
- En enfer, répliqua Yarvi sur le même ton, seul un diable peut indiquer le chemin.
Commenter  J’apprécie          40
-Un roi se prosternant devant son pire ennemi? Que pensera notre peuple de ce marché du diable?
-Qu'ils pensent ce qui leur chante, tant que j'en finis avec Odem. Je préfère être un roi à genoux qu'un mendiant debout. Je pourrai toujours me relever ensuite.
Commenter  J’apprécie          40
Il avait ouvert grand la porte et invité mère Guerre à entrer. Il ne pouvait plus arrêter le massacre. Nul ne le pouvait. Y survivre constituait déjà un défi suffisant.
Commenter  J’apprécie          30
" Oh, je prête sans cesse des serments, j'ai du mal à savoir lesquels honorer. "
Commenter  J’apprécie          30
L’imbécile frappe. Le sage sourit, observe et apprend. Ensuite, il frappe.
Commenter  J’apprécie          30
- Que veut cette ordure avec tout cet argent ? demanda-t-il une fois.
- Certains hommes aiment l'argent pour l'argent, souffla Jaud.
- Même les esclaves ?
- Les esclaves ont le même appétit que les autres. Seules les occasions de le satisfaire leur font défaut.
- Tu dis vrai, rétorqua Rulf en regardant tristement Sumaelle.
Commenter  J’apprécie          30
- Sur le champ de bataille, on oublie les règles, ajouta Yarvi.
Son père lui avait vociféré ces mots, un soir qu'il avait passé, ivre, à crier sur les chiens.
- Exactement.
- Odem posa une main sur l'épaule de Yarvi et celui-ci se demanda à quel point sa vie aurait été plus heureuse si son oncle avait été son père.
- Un roi doit gagner. Le reste n'est que poussière.
Commenter  J’apprécie          30
"L'imbécile frappe" avait-elle dit. "Le sage sourit, observe et apprend.
Ensuite il frappe."
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (687) Voir plus



    Quiz Voir plus

    La fantasy pour les nuls

    Tolkien, le seigneur des ....

    anneaux
    agneaux
    mouches

    9 questions
    2488 lecteurs ont répondu
    Thèmes : fantasy , sfff , heroic fantasyCréer un quiz sur ce livre

    {* *}