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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Avec ce titre, l'un de ses premiers, Joe Abercrombie frappe fort en terme d'intensité, il s'agit de plus d'un "one shot", une histoire complète et indépendante bien que située dans l'univers de "La Première Loi" que les fans connaissent bien.
Ce roman se démarque par une certaine originalité en terme de contexte, car si les batailles ne sont pas rares dans le monde de l'héroïc fantasy, un roman qui nous fait vivre intégralement trois jours d'une bataille, ça, ce n'est pas fréquent.
Le titre peut s'avérer trompeur, car les seuls héros que vous trouverez dans cette histoire ne sont pas faits de chair mais de terre, "les héros" est en fait le nom de la colline qui sera l'objectif stratégique principal des combats pendant ces trois jours.
Bon, réduit à cela, ça ne paraît pas particulièrement passionnant, mais c'est là que le talent de l'auteur va s'exprimer pleinement, car l'intérêt va se situer autour de la bataille avec une belle évocation de tous les protagonistes des deux camps.
Je cite ici une partie du résumé :
"Trois hommes. Une bataille. Pas de héros. Selon la légende, Dow le Sombre aurait tué plus d'hommes que le pire des hivers et conquis le trône du Nord en semant le chaos derrière lui. Jaloux, son voisin le roi de l'Union lui envoie ses armées : des milliers d'hommes bardés de fer se dirigent ainsi vers un cercle de pierres oublié, sur une colline sans intérêt, dans une vallée sans importance. Bremer dan Gorst, fine lame disgraciée, Calder, prince sans couronne, et Curnden Craw, dernier honnête homme du Nord, se retrouvent inexorablement entraînés dans une guerre sans honneur".
A ces personnages, il convient d'en ajouter beaucoup, ces gens du Nord qui ressemblent à des vikings d'une part, et ces gens de l'Union qui semblent incarner la noblesse de notre Moyen-âge.
J'ai particulièrement apprécié de suivre Curnden Craw et son escouade de douze hommes dont Whirrun le Cinglé, un personnage hors norme qui m'a régalé de sa prose.
Car l'autre intérêt de ce roman, ce sont des dialogues extra, des scènes d'une belle intensité issues d'un contexte très travaillé, y compris au niveau politique, une intrigue assez complexe finalement et qui est pour beaucoup dans la qualité de l'ensemble, pour ma part, j'ai adoré.
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Un récit guerrier de 670 pages qui nous livre un plaidoyer pour le pacifisme…
L'humanisme d'Akira Kurosawa, l'humour de Sergio Leone, le grimm & gritty de Quentin Tarentino. Et les cinéphiles vont se régaler car c'est un festival de clins d'oeil à vraiment tout plein de films, genre quand le Colonel Vinkler rejoue le baroud d'honneur de Kevin Costner dans la scène introductive de "Danse avec les Loups".
Que voulez-vous que je vous dise ? C'est un excellent livre pour les amateurs du genre ! Encore une oeuvre magistrale du meilleur écrivain fantasy de sa génération, malgré ici une mise en place un peu ardue avec tous ces personnages qui déboulent sans que les enjeux soient clairement explicités d'entrée de jeu.


7 ans se sont écoulés depuis "Dernières querelles" et 5 ans depuis "Servir Froid".
Commençons par le commencement : Les Héros ce n'est pas des personnages mais un cercle de pierre en haut d'une colline au centre d'un champ de bataille entre les Nordiques de Dow le Sombre et les Sudistes du Maréchal Kroy.
Tous les personnages du roman ne sont que les acteurs d'une vaste tragédie humaine dont les Héros sont le centre :
- Dow le Sombre n'affronte les Sudistes que parce qu'Ishri qui incarne l'idéologie théocratique lui force la main
- Kroy n'affronte les Nordiques que parce que Bayaz qui incarne l'idéologie ploutocratique lui force la main
A chaque fois qu'ils veulent mettre fin au massacre, Ishri ou Bayaz mettent de l'huile sur le feu (d'ailleurs ce n'est pas évident de suivre l'écheveau de leurs manigances et le pourquoi du comment). On se croirait revenu au temps de la Guerre Froide et des games of thrones de la CIA et du KGB. Chacun place ses pions sur l'échiquier du monde, et quand l'un d'entre eux refuse de jouer le jeu on l'élimine !

Sinon Nord et Sud… Cela ne vous rappelle rien ? blink
Se plaçant dans une longue tradition de westerns humanistes, Joe Abercrombie continue de poursuivre dans la voie de la Fantasy spaghetti. Ici on est encore une fois dans un "Le Bon, la brute et le Truand" avec des épées ! (souvenez-vous de ses 2 camps qui s'entretuent pour un pont dont le monde entier se foutait en dehors des carriéristes de l'Etat-major qui voulaient montent en garde quelque que soit le nombre de morts pour y parvenir…)
Nous suivons les événements à travers 3 POVs principaux :
- Le Bon ? Craw, un homme droit comme un « i » qui essaye « d'agir comme il faut » à la tête d'une faction de 12 hommes (clin d'oeil aux "Dirty Dozens" ?) au service du nouveau Roi du Nord Dow le Sombre.
- la Brute ? Gorst, désavoué depuis le désastre de la Maison des plaisirs de Cardotti (voir Servir Froid), remplace ici le cynique Glotka dans le rôle du sociopathe qui s'ignore. Nihiliste voire suicidaire, il ne s'épanouit que dans le carnage de la guerre. Sa doublé-pensée est un régal parce que super bien retranscrite à l'écrit (et ce n'était pas un mince affaire, donc bravo à la traductrice Juliette Parichet, malgré encore quelques confusions arcs/arbalètes).
- le Truand ? le prince Calder, fils de l'ancien Roi du Nord Bethod. Antipathique à souhait dans "La Première Loi", il est au contraire ici très sympathique car passé en mode survie : tout le monde ou presque veut sa peau (on nous propose d'ailleurs un chouette whondunit : quel est le personnage du roman qui a engagé 3 assassins pour s'en débarrasser discrètement ?).
On a ensuite des POVs secondaires inégaux :
Finree, l'épouse ambitieuse de l'héroïque mais naïf colonel Harod dan Brock, qui va découvrir l'horreur de la guerre.
Beck, le fils de Shama Sans-Coeur, venir chercher un nom à la guerre, mais qui va être confronté à l'horreur de la guerre.
Le caporal Tunny, le sous-off planqué et profiteur (qui je dois l'avouer a été pour moi carrément le maillon faible du livre…)

La manière dont la narration nous fait glisser d'un camp à l'autre sans prendre parti fait immédiatement penser pour amateurs de Fantasy au légendaire Légende de feu David Gemmell. Mais là ou David nous faisait le remake de Fort Alamo, Joe nous offre le remake de Gettysburg ! D'ailleurs, ce n'est absolument pas un hasard si la Bataille d'Osrung dure 3 jours. Ici point d'héroïsme, mais une série de petits zooms humaniste qui nous montre une vraie guerre sale, sinon boue use et glauque, où tout le monde meurt totalement inutilement...
Difficile dans cette optique ne pas penser, à autre auteur anglais qui ne ménage pas ses efforts pour dénoncer l'absurdité de la guerre et les dégâts occasionnés par les carriéristes sans foi ni loi : Dan Abnett (qui lui par contre officie en SF).
Calder et Finree ont exactement la même opinion sur la guerre : un enfer rempli d'opportunités pour les égoïstes.
Whirrun le Cinglé et sa célèbre épée sont quasiment un hommage déguisé à Druss la Légende et sa célèbre hache. Oui "Les Héros" c'est quelque part un anti "Légende", mais derrière le grimm & gritty de Joe Abercrombie que trouve-t-on ?
Des valeurs humanistes tirées des oeuvres d'Akira Kurosawa et de Sergio Leone, comme chez David Gemmell finalement (voir ma critique de "La Quête des Héros perdus"). D'ailleurs plusieurs citations / déclarations / réflexions du roman pourraient être dénichées sous un forme ou une forme dans les romans de David Gemmell, et inversement.
Pas de bons. Pas de méchants. Juste des gens qui essayent de survivre à la volonté des puissants de le rester.
Et chacun cherche consciemment ou inconsciemment une forme de rédemption ou à défaut de paix intérieure, que bien peu trouveront finalement car on désire toujours ce qu'on ne peut pas obtenir…


Néanmoins Joe Abercrombie ne sacrifie en rien son humour noir habituel, qui ici navigue entre l'absurdité des situations et passages presque astérixiens avec par exemple Qui-Frappe-Là, le géant barbare féru de civilisation (que je soupçonne presque avec son surnom de Pip d'être un clin d'oeil au LDVELEH de la série "Quête du Graal") ou la guerre psychologique initiée par Renifleur (« le Neuf-Sanglant ! OMG le Neuf-Sanglant est de retour ! »)…

Sinon le premier des mages Bayaz continue de sévir. Ses remarques sur les petites gens sont détestables à souhait. Il incarne à la perfection tous les maux de la ploutocratie occidentale : égoïsme, ambition, cupidité (toutes les oeuvres de l'auteur ne cessent de les dénoncer et celle-ci ne fait pas exception à la règle). On reconnaît très facilement ses équivalents IRL. On a hâte qu'il crève définitivement, salement si possible !
Car à la vitesse où il se fait des ennemis, il n'est pas impossible qu'un Grand Soir arrive plus vite que prévu… Qui sait, l'auteur nous prépare peut-être une version fantasy d'"Il était une fois la Révolution" ?

Et puis l'ami Caul Shivers regarde d'une bien étrange façon le rubis offert par Monza…
Visiblement, il est loin d'avoir tourné la page !
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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Juste un moment ENORME !
Impossible de lâcher le bouquin à partir de la page... Ben 1, en fait... Non, la 17, puisque c'est là que ça commence vraiment. Même si j'ai eu du mal à me rappeler tout le monde, ayant lu "La première Loi" il y a trop longtemps...

Heureusement qu'on nous re-raconte l'histoire au fil des pages, comme ça ça remonte les souvenirs du fond du puits où ils se trouvaient, dans mon cas, lol. Et du coup, on retrouve des personnages qui évoluent, en mal ou en bien, qui sont d'une cohérence extrême d'un livre à l'autre et où on ne peut que saluer le talent d'Abercrombie à les rendre si humains. Et si morts, souvent. Dans une guerre, on peut difficilement faire autrement.

Abercrombie a fait un pari. Il a parié qu'il pourrait nous faire un bouquin entier sur une bataille de trois jours. Et il l'a fait ! Nom de Zeus, il a réussi son pari, et haut la main.
Une boucherie à en donner la nausée. La force d'Abercrombie, ce sont ses personnages. Ils sont magnifiques, grandioses (sisi, même les plus glauques, les plus affreux, les fous, les tire-au-flancs).
J'ai adoré les pensées de certains personnages en italiques (Gorst, Finree, Calder, Craw pour ne citer qu'eux), qui nous mettent en rapport direct avec leur réalité et leur vérité intérieure, au delà de ce que leur entourage voit d'eux.

C'est magnifiquement bien écrit (et bien traduit). Dire que c'est un "bon moment" ça peut paraître bizarre tant certaines scènes sont insoutenables. C'est un dur moment incroyablement bon à lire.

Waow, quoi... Waow. Encore un 5 étoiles... Mais à ne lire qu'après la trilogie "la première loi" et "Servir froid"... Sous peine de rater l'évolution des personnages (qui changent de noms dans Servir froid, et ça, par contre, c'est un gros 0 pour la traduction).
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Un régal ce roman ! Ce que je ne savais pas ,c'est que j'allais retrouver une petite partie des protagonistes de sa trilogie "la première loi" . Quelle bonne surprise !! Bon par contre ,lire "servir froid" avant aurait été pas mal puisque je ne sais pas vraiment ce qu'à pu faire Bremer dan Gorst pour être désavoué,une seule ligne en fait référence mais c'est pas grave ,je vais me rattraper ;)
Sinon c'est toujours la guerre entre l'Union et les nordistes (sous la coupe de Dow le sombre) ,qui se battent pour prendre un bout de terrain pendant 3 jours . Personne se semble vraiment savoir pourquoi il se bat et toute les réalités de la guerre sont bien décrites (l'attente surtout !!). Les dialogues sont toujours savoureux ,comme la galerie de personnages . Vraiment il n'y a rien que du bon à dire sur ce roman qui m'a fait passer un excellent moment ,une fois de plus !
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Après avoir découvert la trilogie de la Première Loi, j'ai été ravie de cette nouvelle incursion dans cet univers créé par Abercrombie et dont la lecture m'a été vivement encouragé.
Il est vrai que ce "one shot" n'a rien à envier à la trilogie. L'auteur la qualifie de ces oeuvres la plus aboutie.

L'Union fait la guerre au Nord. La bataille aura lieu sur une colline, celle des Héros. Dans ce roman, pas de parti-pris possible puisque l'on est d'un côté comme de l'autre, suivant de nombreux personnages. Concentrée sur trois jours, l'action ne s'essouffle pas, nous présente la guerre, son inutilité, ses horreurs, et au centre les ambitions des personnages, que l'on apprend à connaître, voire même à apprécier et pourtant, c'est peu dire, Abercrombie n'en fait pas des héros purs. Loin de là! La fin en elle-même, à l'instar de la trilogie, permet à tout à chacun d'avoir la fin qu'il mérite... ou pas. Fais tomber les masques. Nous surprend même par endroits.

#BlossomSpringChallenge
#ZodiacLectureChallenge
Challenge Trivial Reading VI
Challenge Bragelonne
Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge Pavés 2020
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Quel coup de coeur !

Et oui, je fût transportée par ma lecture. Cela faisait un moment que je n'étais pas revenue dans l'univers de l'Union et des Nordiques. Après avoir beaucoup aimé la trilogie "La première loi", j'étais ressortie déçue de "Servir froid", mais définitivement "Les héros" m'ont réconciliée avec l'univers.

J'ai adoré retrouver les personnages venant de "La première loi".
Ici l'histoire relate la guerre entre l'Union et les Nordiques dirigés par Dow le Sombre.
J'adore la fantasy militaire, donc forcément là j'ai été ravie.
J'ai retrouvé ce ton si particulier de Joe Abercrombie, le cynisme et l'humour noir des combattants. L'écriture est fluide et j'ai parcouru les pages s'en m'en rendre compte malgré l'épaisseur du tome.
Les dialogues sont vraiment truculents, et on ne peut que s'attacher aux personnages même s'ils sont froussards, roublards, immoraux pour beaucoup (je pense à Calder bien évidemment ou encore au Caporal Tunny).

Comme d'habitude, c'est une fantasy crue, sale, pleine de sang qui gicle, de tripes à l'air, où les soldats combattent dans la boue, pillent les cadavres... Bref, une fantasy ultra réaliste sans manichéisme, où il n'y a ni vraiment de gagnants ni de perdants.

Je vous conseille ce livre:
- si vous avez lu et aimé la trilogie "Première Loi" (sinon vous louperez de nombreux pans de l'histoire des Nordiques par exemple: Calder, Neuf-sanglant, et Dow le sombre et de l'Union: Bayaz, Bremer dan Gorst).
- si vous aimez la dark fantasy militaire bien sombre, sale et sanglante.
- si vous voulez des personnages très bien campés et développés, à l'humour noir et au cynisme chevillés au corps.
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Toujours aussi jouissif de lire un roman d'Abercrombie. Je suis vraiment un grand fan de ce mec. de ses histoires, ses personnages, son humour. Un fois de plus il nous livre une pépite. le pitch: une bataille dans le nord contre l'Union. Des héros, des lâches, des vieux et des jeunes.
Les lecteurs assidu de l'auteur pourront avoir des nouvelles de pas mal de personnages de ses précédents roman.
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Les Heros, ce roman porte bien son nom, la colline est magnifique.
En dehors de ça, pas de héros, juste deux clans qui s'affrontent dans une guerre violente et remplie de traîtrise.
J'ai adoré suivre les différents protagonistes et je me suis surpris à vouloir la victoire du nord alors qu'ils sont représentés comme "les méchants" dans la première loi. Ce sentiment est dû à une galerie de personnages travaillée et agréable à suivre.
Jusqu'à la dernière page, ce roman est une réussite qui m'a été dur de lâcher.
Attention à ceux qui veulent commencer Abercrombie par ce roman, c'est bourré de référence a la trilogie de la première loi et du roman servir froid, je conseille fortement de les lire dans l'ordre.
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En tout premier, la force d'Abercrombie va être d'arriver à nous tenir en haleine sur une seule bataille pendant 850 pages ! Véritable page-turner, on reste scotché au bouquin quitte à ne pas dormir ou sortir acheter le pain.
Au niveau macro, ce récit est un texte férocement satirique sur le concept de la guerre et sa futilité. L'auteur nous décrit au travers de ses personnages tous les stéréotypes de combattants entre va-t-en-guerre, carriériste, vétéran, magouilleur, politicien, pilleur ou simple "mais qu'est-ce que je fous là ?".

Au niveau micro, on suit de multiples destins de part et d'autre des factions et à tous les niveaux de commandement, du simple soldat au général avec leurs points de vue et leurs aventures respectifs.
L'autre force du roman est d'arriver à mélanger parfaitement ces 2 niveaux de lecture sans que ça ne soit forcé ou lassant.
Comme le roman se déroule dans le même univers et 4 ans après Servir Froid, on a droit à quelques caméos et name-drops de certains précédents protagonistes.

Mention spéciale aussi à certains passages quasi cinématographiques avec des sortes de plans-séquences littéraires de haute volée !

2e roman que je lis de cet auteur, je n'hésiterai pas à dire que pour moi Abercrombie est le digne héritier de David Gemmell : rythme emballant et plume dynamique à souhait, on dévore ses romans avec une seule envie quand on les termine, lire le suivant !

"Gemmell c'est la vie" mais Abercrombie aussi !
Lien : https://www.instagram.com/my..
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Passionnant ! Je n'ai pas pu m'en décrocher.
Dire que près de 800 pages ne contiennent que quelques jours d'une bataille épique. Ainsi décrit, cela n'a rien de passionnant. Commencer, c'est se laisser prendre à l'envie d'en savoir toujours plus.
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