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4,11

sur 1307 notes
Lors de la première lecture, j'ai été moyennement emballée par cette histoire. Ensuite, j'ai regardé le film d'animation et j'ai relu la BD et cette fois, j'ai vraiment apprécié le récit à sa juste valeur.
En Côte d'Ivoire, on suit le quotidien d'Aya, de ses amies Bintou et Adjoua et de sa famille. Aya rêve de faire de longues études contrairement à son père qui espère la marier à Moussa, l'héritier de son patron.
Le dessin et les couleurs chaudes de Clément Oubrerie nous font voyager en Afrique noire et nous un dépaysement total. Marguerite Abouet nous raconte le quotidien avec simplicité et sans tabou. Et cette fois-ci j'ai vraiment hâte de connaitre la suite des aventures d'Aya !
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Dans les années 70, à Yopougon (Yop-City !), quartier chaud d'Abidjan (Côte d'Ivoire), on découvre la vie d'Aya et de ses amies, Bintou et Adjoua. Ces deux dernières aiment beaucoup sortir en soirée alors qu'Aya, sérieuse, préfère étudier. Mais derrière ces trois-là, c'est tout un village qui nous est présenté !
Une merveille, loin des clichés de l'Afrique en guerre et miséreuse, c'est une Afrique toute en couleurs qui nous est montrée. Une histoire pleine d'humour, de vie. On s'attache très vite aux personnages, on se retrouve rapidement dans l'ambiance « du pays », le parler est savoureux et très drôle ! Un peu perdue au début par les têtes des filles mais finalement on s'y retrouve et les dessins sont assez agréables. (Plus un petit supplément sympathique à la fin)
J'ai été conquise par ces deux premiers tomes et j'attends avec impatience de pouvoir lire les prochains !
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Dans cette bande dessinée, Marguerite Abouet et Clément Oubrerie nous emmènent sur les traces d'Aya, une jeune fille de 19 ans, qui vit à Yopougon, quartier chaud d'Abidjan, à la découverte de la vie de jeunes gens à la fin des années 70.

« En 1978, la Côte d'Ivoire, mon beau pays, connut sa première campagne publicitaire télévisée. Elle vantait les mérites de la Solibra, notre bière reconnue dans toute l'Afrique de l'Ouest. Dago, un comédien à la mode, en buvait une gorgée, ce qui lui donnait la force de dépasser les bus à vélo. »

Au fil des images et des textes, on découvre une Afrique très différente de celle qu'on attendait. Les jeunes filles y flirtent, sortent et dansent. Certes, ce n'est qu'une partie de la jeunesse d'Abidjan, plutôt aisée, mais pourtant ils sont très proches de notre culture. Malgré le massacre d'un français mêlé d'argot ivoirien, à part par Aya qui est une jeune fille sérieuse (« Arrête de m'embrouiller avec ton français ! Tu crois quoi ? que c'est toi seule qui as la cervelle de tout le quartier pour parler gros français compliqué ? « ), les mêmes mentalités se retrouvent, de l'adolescent pataud au beau gosse aux dents qui brillent. Mais il ne s'agit pas d'oublier que c'est encore une société traditionnelle – comme en France il n'y a pas si longtemps – et que l'on peut s'amuser jusqu'à une certaine limite. Quand une des amies d'Aya tombe enceinte, c'est le drame.

La qualité des illustrations a contribué au plaisir de ma lecture, déployant une gamme de couleurs séduisantes, par la création d'une atmosphère très particulière. Une ambiance certifiée 100% conforme grâce à la nationalité de l'auteur (enfin j'espère …).

Les personnages y sont gais, pétillants. Les jeunes filles ne mâchent pas leurs mots et savent ce qu'elles veulent ! Les gars sont plus mous, se laissent berner dans un chassé-croisé nocturne qui en perdra plus d'un.

Enfin, cette série ne manque pas d'humour (« Regardez-moi ces fesses plates, on dirait une raie ! ». Une remarque que j'avais déjà retrouvé dans Des Fourmis dans la bouche, où l'héroïne est considérée comme laide parce qu'elle est maigre et peu confortable pour son homme …), ce qui la rend agréable à lire.

Mais j'ai eu l'impression de louper une partie des blagues et du message, car la BD est tout de même très ancrée dans la réalité ivoirienne. Ce qui fait que mon avis n'est pas complétement positif. J'espère parvenir à le changer ou du moins l'approfondir en lisant les tomes suivants de la série, ne serait-ce que parce que dans ce premier tome, Aya s'est trouvée plutôt en retrait …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Dans un quartier populaire d'Abidjan, au début des années 80, Aya, Bintou et Adjoua sont trois jeunes filles. Si Aya est sérieuse et aimerait continuer les études, Bintou ne pense qu'à danser et Adjoua à trouver un mari.

Tres attendrissante fresque de vie en Cote d'Ivoire qui permet d'aborder la question de l'école, des familles nombreuses, et de la place des femmes en Afrique.
Aya est une fille intelligente, qui fait ses devoirs avec application et décourage les garçons de lui tourner autour. Elle n'est pas comme la plupart de filles de Yopougon pour qui l'avenir se résume à être mère au foyer. A l'instar de ses copines Bintou et Adjoua qui délaissent les cours pour courir après les garçons espérant dénicher un bon parti.
L'immersion est totale dans ce coin rural d'Abidjan. le phrasé n'est pas français mais en patois local. Mais rassurez vous la plupart tu temps c'est tout à fait compréhensible et un lexique en fin d'album permet d'être sur de la signification de certains mots.
Le dessin se cherche un peu, le trait est parfois approximatif, les hachures servant à ombrer pas toujours élégant. Mais il a un côté frais et naïf qui colle bien à l'histoire, et l'expressivité un peu caricaturale est rigolote.
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Petite BD de six tomes faciles à lire, drôle et pleine de joie, des petits riens de la vie... Livre que je conseillerais à tout le monde rien que pour découvrir un autre style de vie...
Je terminerais cette critique avec : laissez vous tenter, parce qu'au final, quoi de plus beau que de s'évader ?
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BD lu en 2011

Si au départ je n'étais pas forcément attirée par le graphisme j'ai finalement trouvé que les traits et les décors servaient très bien cette histoire.

J'ai aimé les tons chauds employés, les décors et j'ai apprécié quand les cases s'agrandissaient pour réaliser de beaux tableaux avec parfois des inventions comme la maison des parents de Moussa par exemple.

A ma première lecture j'avoue avoir eu du mal à parfois dissocier les différents personnages ... Surtout les deux filles : Adjoua et Bitou et puis après j'ai capté suffisait de bien regarder les coiffures bien sur.
Quant aux mimiques c'est très marrant ces yeux blancs qui tranchent sur le noir de la peau et ils sont très parleurs ;-)
Pour l'histoire c'est pour l'instant celle d'adolescents qui apprennent à grandir et qui pour l'instant s'amusent beaucoup ... enfin pour l'instant car déjà Adjoua devra grandir en devenant maman jeune !

Les garçons adolescents ne sont pas à leur avantage et on sent bien là que les femmes mènent par le bout du nez (expression non Ivoirienne...) les hommes.

C'est le portrait d'une Afrique à la fin des années 70 et je ne pense pas qu'en ce moment cela soit si facile de vivre là bas... Mais c'est une autre histoire et là j'ai hâte de voir ce que vont devenir ces filles en grandissant ! Dêh !

Petites remarques :
Ce premier tome a été préfacé par Anna Gavalda qui est très enjouée et on trouve à la fin non seulement un petit lexique ( Dêh = exclamation) mais aussi des conseils de beauté, une recette aphrodisiaque le Gnaman Koudji et une leçon de roulement de Tassaba que je vous laisse découvrir en lisant ce tome 1 qui m'a bien fait gazer !
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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Entre sorties aux maquis et fréquentation à "L'hôtel aux mille étoiles", je n'ai pas vu le temps passer dans ce premier tome.

Les évènements s'enchaînent et les personnages évoluent à toute vitesse.
Les trois filles sont chacune très attachantes. Malgré leurs différences, on peut très bien comprendre leurs motivations même si je ne les partage pas toutes.

Le graphisme est charmant et les couleurs très jolies.
J'ai eu un peu de mal au début à différencier les multiples personnages (les familles ont tendance à héberger de nombreux cousins en plus de leurs enfants) mais, une fois que j'ai eu compris qu'Aya avait un chignon, Bintou des tresses et Adjoua un joli carré, je n'ai plus eu de problèmes.

A travers un scénario qui pourrait presque paraître futile, j'ai appris énormément sur la jeunesse ivoirienne de ces années là.


Les petits bonus à la fin du tome sont en plus très agréables si vous souhaitez apprendre à confectionner la sauce arachide.
Lien : http://yodabor.canalblog.com..
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Cette magnifique BD est dessinée par Clément Oubrerie et vous emmène dans le quotidien des jeunes filles de Côtes d'ivoire. Beaucoup de fous rire en perspective. le langage est truffé d'argot et c'est un plaisir de découvrir la culture du pays dans son vocabulaire même. A déguster !
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Marguerite Abouet nous emmène avec ce premier tome d'Aya de Yopougon, dans une Côte d'Ivoire des années 1970, bien loin des clichés de l'Afrique en proie à la famine et à la guerre.
En 2007, je n'ai pas pu visiter Yopougon, mais les aventures d'Aya et de ses amies sont des livres qui circulent en Afrique de l'ouest comme en Europe.
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Aya de Yopougon – Tome 1 - Marguerite Abouet - Clément Oubrerie

Chronique de la vie des adolescents, surtout des adolescente, de Yopougon, quartier populaire d'Abidjan.
Comme partout la préoccupation principale des ados, les filles courent après les garçons et les garçons courent après les filles et puis il y a Aya qui elle préfère les études et veut devenir médecin. Mais il y a les parents qui veulent trouver un bon « parti » pour leur fille et qui surveille plus ou moins bien leur petit monde.

C'est très rafraîchissant, les dialogues sont savoureux, les expressions et le mots d'argot sont expliqués dans un petit lexique à la fin de l'ouvrage.
J'ai découvert avec plaisir les coutumes de ce quartier d'Abidjan, la vie de ces jeunes filles et leur relations avec leurs parents, avec les garçons, leurs espoirs et leurs attentes.
Beaucoup de sujets sont abordés dans cette histoire, les relations avec les parents, la sexualité des jeunes, la condition de la femme, même si ce sont des sujets sérieux l'humour ne manque pas.
Quand aux dessins,ce n'est pas le genre de dessin que je préfère mais ils sont colorés et très sympa.

BD à lire sans hésitation.
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