À l'ouest

Peu d'intringue, mais un roman qui tient beaucoup sur le style de l'auteur, sur ces petites choses qui font les grandes histoires. Ici les histoires de 3 personnages, leurs vies de famille et les émois qui accompagnent leurs quotidiens. Ça se lit presque comme un recueil de nouvelles, c'est délicat et agréable à la lecture.

Voilà un auteur qui n'est vraiment pas pour moi.

Je l'ai découvert en 2011 avec "Passer l'hiver" que je n'ai pas aimé.

Je l'ai retrouvé en 2017 avec "Des vents contraires", un gros succès que j'ai aimé, mais sans plus.

J'ai récidivé en mai 2021 avec "La tête sous l'eau" et celui-là, je l'ai beaucoup aimé.

Et voici une nouvelle déception, la plus grosse sans doute.

Je n'ai rien aimé dans ce bouquin ni le style ni l'histoire s'il y en a une. Les phrases sont courtes, trop à mon goût, parfois insensées du style "Tu prends sa main, la glisses. Là où." La ponctuation dans les dialogues est parfois inexistante et le récit est tantôt écrit à la 1ère personne, tantôt à la 3e en passant même par la 2e !

Quand à l'histoire, elle n'a, pour moi, aucun intérêt et est d'ailleurs quasi inexistante !

Allez, j'oublie vite ce livre.

Lien : http://phildes.canalblog.com..

Sur la toile cirée bleue, Marie, Antoine et Camille dessinent des arabesques de leur vie, que va nous faire défiler Olivier Adam avec talent.

Antoine,
la vie, tu regardes toute cette effervescence autour de toi,
tu te sens spectateur et traîne ta dégaine et ta nostalgie dans la grisaille et la monotonie.
- joint du matin chagrin,
joint du soir espoir -
Tu t'endors sur ce mal être d'une jeunesse qui se cherche encore.

L'auteur déroule des vies en images qui se succèdent sans interruption comme au cinéma.
Fascinant !

"A l'Ouest" peut paraître complètement "barré", mais à bien y regarder, c'est un complet déboulonnage où plus rien n'a d'importance et chacun de laisser faire la Vie.

Premier livre de cet auteur lu d'une traite, et j'ai adoré.

"Je me suis endormi doucement, comme on meurt en plein sommeil".(p.113)

Presqu'un coup de coeur ...

J'ai déjà lu des livres d'Olivier Adam, Je vais bien, ne t'en fais pas, son plus connu, ainsi que Falaises, moins médiatisé. Malheureusement, ces deux lectures ont été d'amères déceptions, qui ne m'avaient apportés qu'ennui et bâillements. Comme je n'aime pas rester sur des échecs, je me suis dis : jamais deux sans trois, tente-en un dernier ! Et j'ai acheté (par très cher, chez Emmaüs) À l'ouest, doté d'une jolie couverture. La sentence est sans égale : je n'aime pas l'écriture ni le style d'Olivier Adam et je n'en relirai plus jamais.

Il y a tout d'abord un énorme flou narratif, qui m'a empêché de comprendre le sens de l'histoire. Je n'ai pas compris ce que voulait dire l'auteur, où il nous emmenait ou qui étaient les personnages. Je n'ai absolument rien compris, mais j'ai persévéré en tentant de lire plusieurs pages, dans l'espoir que l'histoire s'éclaircissait : que nenni ! C'est un vide abyssal, une succession de mots sans sens commun ni intrigue. Comme les précédentes histoires que j'ai pu lire de l'auteur, je suis restée hermétique, presque abasourdie face aux pages qui défilaient, me demandant si c'était moi qui n'y comprenait rien ou si c'était un fait exprès voulu par l'auteur. Après lecture de plusieurs critiques vindicatives, je suis rassurée de découvrir que beaucoup partagent mon avis : ce roman ne sert à rien, heureusement, il n'est pas long !

Un roman totalement décousu, qui ne raconte rien et forme un flou narratif impossible à démêler. C'est le troisième livre d'Olivier Adam que je lis et certainement le dernier : je n'adhère pas à son style littéraire et n'y comprend fichtrement rien !
Lien : https://analire.wordpress.co..

La lecture est difficile par le style pris par l'auteur ; les phrases sont très courtes, parfois justes des mots. L'histoire est plate et on ressent toute la misère de cette famille complètement à l'agonie dans son malheur. On a l'impression de sombrer avec et qu'on ne peut aller plus loin dans cette « mornitude ». Heureusement que le roman ne fait que 140 pages car il est vraiment plat et sans grand intérêt. Il fait partie des rares livres où je n'ai pas du tout accroché et sur lesquels je me suis ennuyée en me demandant quel était son intérêt car il commence et finit juste comme ça sans suite.

La plume de l'auteur est vraiment puissante. Une plume à la fois poétique et ayant une puissance de mots dans le récit. C'est une plume pour laquelle j'accroche énormément.

Cependant, pour ce roman, je suis assez mitigée. J'ai trouvé l'histoire assez confuse finalement. J'ai eu du mal à me plonger dans ce roman. Pourtant, j'ai lu plusieurs romans de l'auteur mais celui-ci je n'ai pas réussi à me laisser transporter.

En revanche, les paysages décrits et l'univers est toujours aussi transperçant et me laisse partir en voyage en Normandie pendant quelques pages...

Quelle joie de retrouver la plume fluide et épurée, presque poétique, et pourtant si simple d'Olivier Adam !
Il ne livre le récit du quotidien d'une famille brisée, en perte de sens. Entre Marie, la mère qui disparaît du jour au lendemain, Antoine qui se cherche encore alors que la vie fait peser trop de poids sur ses jeunes épaules, et Camille, collégienne qui se réfugie dans la prière pour ne pas voir les horreurs qui l'entoure, ce roman court nous plonge dans une atmosphère mélancolique.
On s'attache facilement aux personnages qui sont extrêmement proches de nous. L'auteur dépeint une France que tout le monde connaît.
La fin m'a surprise, surtout qu'il restait un certain nombre de pages (vierges !) dans mon édition, me faisant croire à un dénouement moins abrupt. Mais, avec un peu de recul, cela aurait-il pu se terminer autrement pour ces trois personnages ? Je vous laisse vous faire votre propre idée et vous recommande vivement cet ouvrage !

Vide abyssal.

Je suis restée totalement hermétique à ce roman. Il n'y a pas d'intrigue, pas d'intérêt.
Je n'ai ressenti aucune forme d'empathie pour les personnages et leurs histoires personnelles.
Pour moi, c'est l'archétype du roman qui ne sert à rien.
Heureusement, ce n'est pas long.

Alors je dois dire que je n'ai pas du tout accroché avec ce livre. En effet, je n'ai pas aimé le style d'écriture constitué de phrases courtes, de successions de phrases sans dialogue. Et généralement ce sont des phrases qui commencent par "je" ou encore "elle".

Le résumé m'avait donné envie mais je ne saurais même pas vous dire ce que j'en ai lu et compris car j'étais comme absente lors de ma lecture.

Je ne sais pas si vous avez déjà lu ce livre et si je suis la seule à n'avoir rien compris. Mais je ne le vous conseille pas vraiment à moins que vous aimez ce style d'écriture....

Le livre porte du coup bien son nom puisque je me suis sentie comme à l'ouest pendant toute ma lecture....

Un magnifique court texte sur le sens de la vie. À travers ces quelques pages, on rencontre Antoine, Camille et leur mère Marie, une famille brisée qui tente du mieux possible de vivre. Entre souvenirs du passé et impossibilité d'entrevoir le futur, l'auteur nous offre un récit poignant, rempli d'émotions fortes.

Avec des mots puissants et des phrases courtes mais efficaces, Olivier Adam frappe, nous frappe. Ce qui est sûr, c'est que je ne sors pas indemne de cette lecture ! J'ai beaucoup apprécié le personnage de Camille, petite soeur qui veille sur son frère alors qu'elle même est submergée. Même en très peu de pages, on s'attache aux personnages !

Premier livre que je lis de l'auteur, et j'adore déjà. J'ai lu quelques avis mitigés, mais pour ma part, j'ai vraiment accroché !