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sur 1454 notes
Très prenant, on attend malheureusement comme le père et les enfants la fin de cette attente. L'attente de savoir ce qui a poussé la mère à ne plus donner aucune nouvelle. Et pourquoi ce jour ? Est-ce leur dispute, cet état de "je ne peux plus" qui l'a poussé à disparaitre. Il ne se reconnait plus maintenant qu'elle est partie. Sans elle les activités quotidiennes deviennent une galère, même si pour les enfants il essaie de sortir de ce gouffre dans lequel il tombe.
Son frère mais aussi beaucoup de personnes de son entourage, volontairement ou pas l'aident à s'en sortir à leur manière en lui redonnant un objectif, une sortie. Et lui aussi va petit à petit s'attacher à ces personnes qui ont su sentir en lui son déchirement. Elles ont en commun la particularité d'avoir connu une souffrance.
Un livre très prenant. Mon second livre d'Olivier Adam, je veux maintenant lire les autres.
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Ce que je retiendrai de cette lecture : les descriptions de la côte autour de St Malo. C'était juste magique à lire : j'y étais... et j'ai très envie de sauter dans ma voiture pour aller y passer un Week end... je vais juste attendre quelques jours que la foule venue pour le départ de la route du Rhum aie évacuée le lieu.
Ce que je retient de l'histoire : uniquement le l'alcoolémie excessivement élevé du personnage principal, du début à la fin. C'est à se demander comment il tient debout. Et ne pas comprendre que les gens qui tentent de l'aider ne se rendent pas compte de son état. J'étais saoûle de lire ces descriptions, ces litres d'alcool plus ou moins forts avalés... J'ai presque la gueule de bois en finissant cette lecture.
C'est tout ce qu'il me restera de ce livre, car malheureusement je n'ai pas du tout accroché au reste de l'histoire. Ce fut donc un peu long parfois.
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De cet auteur, je connaissais déjà "Les lisières", et" Je vais bien, ne t'en fais pas". Entre ces deux publications, figure "Des vents contraires". Je peux dire que ce livre est le prolongement du deuxième cité, dans la mesure où l'absence, ses non-dits, les douleurs qu'elle engendre, constituent la trame émotionnelle de "Je vais bien, ne t'en fais pas", comme de "Des vents contraires".
La difficulté à accepter le départ d'un être cher, à entrer en relation avec ceux que cette absence touche, l'impossibilité de verbaliser cette absence, la pudeur bien sûr, tout cela se retrouve dans "Je vais bien , ne t'en fais pas", comme dans "Des vents contraires" : Olivier Adam a ses fondamentaux.
"Les lisières" me paraît un roman plus abouti dans la mesure où le vrai sujet est sociologique : les frontières d'aujourd'hui ne sont pas seulement internationales, elles concernent aussi nos banlieues face aux quartiers huppés, elles sont intra-nationales et c'est bien là le problème.
Mais revenons à "Des vents contraires" : Olivier Adam aime la Bretagne, son vent fou, ses habitants, forcément nourris par la passion et par l'excès. C'est là qu'il a souhaité voir aboutir l'histoire qu'il raconte. Nous sommes donc obligés de nous plier à ces "vents contraires" qui aiguisent nos passions, blessent, mais peuvent aussi panser les plaies.
Olivier Adam au physique de baroudeur me semble aussi un prodige de la plume.
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Depuis près d'un an, Sarah, la femme de Paul Anderen, a disparu. Il élève seul, comme il peut, ses deux enfants, Clément et Manon. La maison dans laquelle ils habitaient en région parisienne renfermant trop de souvenirs (heureux) qui lui font mal, il décide de déménager vers sa ville natale : Saint-Malo.
Retour aux sources au bord de la Manche, nouveau départ, en l'absence de certitude sur ce qui est arrivé à Sarah, Paul les enfants doivent renouer avec un semblant de vie quotidienne : ne pas se coucher trop tard, essayer de dormir, se lever chaque matin pour aller à l'école, aller travailler à des heures fixes.
Mais Paul est abimé, Clément est en colère et Manon inconsolable. Heureusement, le frère de Paul, et sa femme les entourent, et ils nouent des liens avec des voisins et autres connaissances.

Je l'avoue, c'est le premier roman d'Olivier Adam que je lis. Mais certainement pas le dernier !
La sensibilité avec laquelle écrit l'auteur est incroyable. Les paysages sont décrits avec finesse, les personnages affutés, et les relations humaines si émouvantes qu'on vibre avec les protagonistes.
La mer, omniprésente, est l'un des gros points forts de ce roman. Inconditionnelle de la mer et de l'infini à perte de vue, j'ai été particulièrement touchée par toutes les séquences parlant de la grande bleue. Je me suis retrouvée dans de nombreux instants volés lors desquels la mer apaise, ressource et revigore. Saint-Malo et ses alentours offrent un décor idyllique à l'histoire de Paul.
Paul, parlons-en, quel homme, quel père, et quel mari esseulé... Des pères qui élèvent seuls leurs enfants, ça existe bien sûr, mais ce que Paul a d'attachant c'est qu'au-delà de porter ses enfants à bout de bras, il est dans l'inconnu : sa femme l'a-t-elle quitté pour un autre ? S'est-elle enfuie pour vivre une autre vie ? A-t-elle trouvé la mort ?... Autant de questions sans réponses qui n'aident pas Paul à se reconstruire. Et impossible de répondre aux questions de ses enfants…
L'importance de la famille (quoi qu'il arrive en soutien infaillible), la solidarité, l'entraide, la générosité, tout y passe. Au travers de ce roman, c'est l'histoire de la vie d'un homme qui avance malgré tout, avec ses désirs et ses faiblesses, sans autre volonté que faire de son mieux, ne pas rester passif. C'est d'une certaine façon l'amour de la Vie, envers et contre tout. A lire absolument !
Lien : http://carobookine.com/des-v..
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L'écriture d'olivier Adam est fluide, il n'entre jamais dans le pathos. J'avais adoré "Je vais bien, ne t'en fais pas". Un livre magnifique où l'auteur traite de l'absence, de l'amour filiale ou des relations parents/enfants.
Paul, père de 2 enfants dont la femme a disparu est celui qui relie les autres personnages qui ont aussi des histoires compliquées...
Le départ de Paul et de ses enfants pour Saint Malo est un besoin de prendre du recul et un nouveau départ mais difficile de se reconstruire quand on ne sait pas si la disparition de sa femme est voulue ou non....
C'est peut-être cette souffrance qu'il a en lui qui concentre autour de lui des personnages blessés par la vie.
Pas de pathos dans ce livre mais l'espoir de vivre sans jugement, avec l'amitié et l'amour plus frot que la mort et l'absence
Un beau livre à découvrir....
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Depuis la disparition de sa femme, Paul lutte contre la douleur et l'accablement cauchemardesques. Car il y a Manon et Clément, ses enfants adorés. Pour eux, il veut revivre et illuminer leur vie, comme avant.
L'auteur orchestre ce roman avec une grande délicatesse, presque avec discrétion, et sait nous émouvoir d'autant plus.
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Ce que j'aime particulièrement dans les romans d'Olivier Adam, ce sont les ambiances qui s'en dégagent dès les premières pages. Ici, l'auteur nous plonge dans le quotidien d'une famille en doute, une famille en deuil, une famille en peur d'une mère disparue depuis trop longtemps. Après un exil dans les Côtes d'Armor, un père et ses deux enfants tentent de trouver un sens à leur quotidien.
Autour d'eux se greffent de nouveaux personnages et autant d'histoires de vie qui s'entremêlent autour de ce drame.
Cette tranche de vie traite de plusieurs sujets avec brio, comme l'amour, l'enfance, le deuil (d'une personne, d'une vie, des rêves, d'avenir). Malgré quelques longueurs, cette lecture reste agréable et pleine d'émotions. Plusieurs fois, j'ai eu la gorge serrée face aux tentatives de ce père de retrouver un semblant de normalité dans un quotidien qui n'en a que l'air, pas la chanson.
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Pendant la lecture de ce roman, j'ai eu l'impression d'une oeuvre faîte en matériaux composites ou d'une sorte de recette faîte d'ingrédients qui fonctionnent dans un roman, bref, une commande de maison d'édition. Des vies brisées, des personnages caricaturés, de l'alcool, des cigarettes, des placements de produits, des références culturelles et musicales qui donnent un genre (comme dans Vernon Subutex)... J'ai parfois eu l'impression de lire du Michel Houellebecq tellement c'était exagéré. le tout sur fond de paysage marin breton, en mode mélancolique et parfois un peu dépressif. L'intrigue n'est pas mal, mais ce qui tient le roman, c'est plus les rapports entre un père et ses enfants alors qu'ils traversent une passe difficile. On s'attache malgré tout un peu aux personnages principaux mais on peut lire le livre en diagonale sans perdre l'essentiel.
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Une femme, disparue du jour au lendemain depuis plus d'un an, laisse derrière elle un homme abruti de douleur et d'alcool, et leurs deux enfants, 4 et 9 ans. Ce trio boiteux quitte la région parisienne avec une charrette d'angoisses, de non-dits et d'amour pour tenter de retrouver pied dans un nouveau décor : la ville qui a vu grandir le père, Saint-Malo. Saint-Malo et sa région, sa mer, ses gens… le vent qui malmène les paysages, les maisons et les hommes, mais dont le caractère si changeant raccroche en même temps à la vie. Olivier Adam nous livre un roman plein d'une douce mélancolie et de douleurs tenaces, mais aussi et surtout plein de bonheurs fugaces mais nombreux, que ce père à la dérive perçoit malgré la sensation d'être au fond du trou, s'y cramponnant comme à une bouée de sauvetage. Il semble nous enjoindre au passage à faire de même : rester debout malgré les coups qui font tanguer, se focaliser sur les belles choses ; les liens qu'on tisse, les sensations cherchées ou inattendues qui font qu'on se sent vivant. Un rayon de soleil qui réchauffe ou illumine un coin de ciel, un rire, le sable qui coule entre les doigts, un regard complice… le fond de l'histoire a beau être sombre, il se dégage de ce récit une tendresse immense pour le genre humain et la vie : ça cogne et ça ranime à la fois.
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C'est la première fois que je lis un roman d'Olivier Adam. de bonnes critiques, une émotion palpable, un art de saisir la souffrance des êtres séparés, je m'attendais à tout cela. Mais la tristesse a fini par souffler des vents contraires. Je n'ai pas su m'attacher à la noirceur des jours de cette petite famille orpheline d'une maman disparue. Pourtant l'écriture est belle. Les descriptions savent donner la tonalité de fond. Je reste mitigée au terme de ma lecture. Qu'a-t-il manqué ?
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