Un matin Sarah est partie travailler, mais n'est jamais rentrée.
Que
lui est-il arrivé? A-t-elle été enlevée? Est-elle encore en vie? A-t-elle abandonné Paul et les enfants pour un autre? Avait-elle juste besoin de souffler un peu?
Autant de questions qui restent sans réponses.
Comment continuer à vivre avec autant d'incertitude et le vide laissé par la disparition de Sarah?
Paul et les enfants quittent Paris, pour la Bretagne où
lui même a grandi.
La mer est une bouffée d'oxygène.
Clément, 9 ans, qui était un enfant si éveillé et rieur n'est plus que l'ombre de
lui même.
Manon, 4 ans, ne cesse de pleurnicher, réclamant sa maman.
Les nuits sont longues mais Paul se doit de tenir le coup par amour pour ses enfants.
Le trio se serre les coudes. Paul donne des leçons de conduite dans l'auto école familiale.Ces leçons vont mettre sur sa route Elise, Brehel, Justine comme autant d'âme en peine.
Paul sera là pour chacun d'entre eux.
Le roman commence par une citation de
Philippe Djian, auteur et parolier de
Stephan Eicher, assurément tout pour me plaire. « On ne refait pas sa vie, on continue seulement, on dort moins bien la nuit, on écoute patiemment, de la maison les bruits de dehors l'effondrement ».
La mer est omniprésente comme souvent chez
Olivier Adam.
Très beau roman, triste, avec toujours cette même empathie pour ces vies ordinaires dévastées.