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sur 1375 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Originaire de la banlieue qu'il a fuie, Paul Steiner pensait pouvoir se reconstruire dans la capitale, s'y faire de nouveaux amis et avoir tout le loisir d'écrire. Mais, là encore, il ne trouvait pas sa place. Il a donc quitté la grisaille parisienne pour s'installer en Bretagne. Il espérait prendre un nouveau départ, avec sa femme Sarah et leurs deux enfants, Manon et Clément. Admirer cet horizon sans fin, se ressourcer dans cette mer glacée, sentir le vent vous fouetter le visage... Mais, cela n'aura été que de courte durée. Sa femme l'a quitté, il s'est installé dans un petit appartement près de chez sa famille et ne voit ses enfants qu'un week-end sur deux. Sa famille lui manque, viscéralement. Pourtant, il va devoir la quitter pour quelques jours. En effet, sa maman, hospitalisée, son frère lui demande de venir soutenir leur père pour quelques jours. C'est dans cette ville de la banlieue parisienne qui fourmille de mille souvenirs et qu'il a voulu fuir à tout jamais que Paul va retrouver les siens, ce père si froid et rustre, ce frère qui ne lui ressemble en aucun point et ces amis avec qui il avait coupé tout contact et qu'il rencontrera par hasard comme autant de souvenirs ou de moments passés qu'il aura enfouis...

Olivier Adam nous plonge la tête la première dans cette eau qui vous happe et vous saisit. L'auteur décrit sans concession le parcours de Paul, écrivain en mal de vivre, timide, rongé par la Maladie et excentré. Maintes fois exilé, ayant fui Paris et coupé tout contact avec ses anciens amis, le monde de l'édition et le strass qui l'entoure, Paul se réfugie dans ce finistère pour se retrouver, lui et un semblant de vie, et écrire pour pouvoir habiter ce monde. Mais les rencontres du passé auront vite fait de le rattraper. L'auteur interpelle par ses propos et son ancrage dans la réalité, décrit sans concession une France écartelée, éblouit et émeut par son écriture si juste, à la fois engagée et poétique. D'une grande précision et d'une incroyable sensibilité, ce roman dense, bouleversant et fascinant est une véritable réussite.

Les lisières, un effleurement, une caresse...
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« Je dormais parmi les oyats, dans le sable chauffé par les rayons du soleil. Au-dessus de la mer argent, piqué par les sternes, se déployait un ciel acide. Au milieu du sommeil j’ai entendu gueuler les goélands, j’ai ouvert un œil, un cormoran plongeait avant de ressortir quelques mètres plus loin, le bec tendu vers la lumière, où scintillait un minuscule poisson. À ma droite, la plage filait vers la pointe, long trait de sable blanc butant sur la falaise, déjà jaunie par les ajoncs. L’aubépine aussi y fleurissait, parmi les liserons, les arméries et les queues- de- lièvre. À gauche la presqu’île s’enfonçait dans la mer. »

On pourrait croire que Paul est en vacances. Mais non, c’est un romancier qui cherche l’inspiration dans ce Finistère balayé par les vents et les marées. Ce coin de paradis est aussi son refuge. Paul est un « périphérique », il vit en lisières de sa vie, en spectateur.

Ce roman n’est pas seulement centré sur la détresse de Paul. Il est aussi une image de la société dans laquelle nous vivons. Les plus pauvres, le prolétariat, qui luttent pour avoir une vie décente. Victimes du système économique, des décisions prises dans les hautes sphères, de l’hypocrisie et des magouilles des grands de ce monde. Ils sont résignés car c’est la seule réalité qu’ils connaissent, le seul horizon tangible.

Les politiques jouent avec leurs vies, font des promesses, des expériences. Ils sont un peu comme ces footballeurs qui jouent à la baballe, mais qui ne sont que « de grands gamins couverts de pognon ».

Leurs enfants se débattent comme ils peuvent avec l’orientation scolaire. Ils suivent souvent les traces de leurs parents, ils quittent difficilement leurs lieux de naissance, leur environnement. Ensuite ils triment avec leurs petits boulots, leurs CDI, leur chômage. Parfois, ils arrivent à se payer des loisirs, de quoi avoir l’impression d’avoir réussi. Ils font de leur mieux, ils font ce qu’ils peuvent.

Certains s’en sortent. Paul en fait partie. Pourtant il n’arrive pas à trouver sa place. Il trahit les siens en sortant de sa classe sociale, une barrière se crée. C’est une réussite, mais elle a un goût amer, elle a le goût du sacrifice de ses parents. Il ne se sent pas non plus d’appartenance à son nouveau milieu. Il sera toujours l’écrivain issu d’un milieu modeste.

Son métier, qui peut donner l’impression de brasser du vide, dont la lenteur s’oppose à ce monde en pleine vitesse, ne l’aide pas toujours à s’affirmer. On le croit toujours en vacances, libre et inconscient des réalités de la vie, se plaignant sur son propre sort. Il écrit les misères de la vie, alors qu’il semble être à l’abri de ces tourments, de par son statut social. Pour son entourage familial, ses amis d’enfance, il n’est pas crédible. Il est passé de l’autre côté.

Malgré tout, cela n’explique pas sa détresse, la Maladie qui le ronge depuis son enfance.

Quel secret fait que sa vie s’est fondée sur des sables mouvants, faisant de lui un homme suspendu dans le vide, n’appartenant ni aux gens, ni aux lieux, pouvant flancher au moindre coup de vent ?
Peut-on se réinventer une vie en posant ses valises dans un lieu neuf et sans mémoire ?
Faire de sa vie de de « l’esthétique » et non du « pratique » ? S’affranchir de son passé et vivre ses rêves ?

C’est un beau roman sur le manque d’amour ou sur l’incapacité à le communiquer, cette blessure ouverte chez l’enfant, qui peinera à se refermer. C’est aussi une histoire d’une classe sociale, pudique, habituée au labeur, au mutisme et à la résignation.
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Plongé dans le désarroi à cause du départ de sa femme, Paul écrivain dépressif et alcoolique vit dans le Finistère, là où la terre finie, face à la mer. C'est la vieillesse et la maladie de ses parents qui l'obligent à retourner sur les traces de son enfance. A partir de l'histoire d'un couple qui se sépare, Olivier Adam dessine avec justesse la société française. En retournant vers ses sources, cet homme qui a grimpé les échelons de la société va se replonger dans son histoire familiale ses zones d'ombres et ses silences. En errant dans les rues de sa jeunesse, il croisera quelques anciens amis perdus de vue et ce sera l'occasion pour Olivier Adam( qui ressemble beaucoup à son héros) de brosser le portrait d'ouvriers, d'employés, de cadres moyens en proie à la crise économique mais aussi à celle de la perte de repères. Oppressés par cette banlieue triste et cette absence de perspectives, ces hommes et ses femmes vivent une vie difficile faite de frustrations et de regrets. Derrière la fiction, l'analyse sociale sonne avec une telle justesse qu'on a l'impression de découvrir ce qui est pourtant sous nos yeux depuis quelques années. Les lignes de faille de notre société qui sont aussi celle du héros se précisent : les ruptures urbaines entre les cités HLM et les habitats pavillonnaires qui les jouxtent, les racismes socio-professionnels et raciaux, les petits chefs, la dérive des sentiments, les clivages, le radicalisme, l'intolérance, la tristesse des villes et des hommes et le trop peu de nature. Paul fut un gamin comme des milliers vivant dans ces petites communes aux "lisières" des grandes villes dont le coeur est un centre commercial et l'exclusion un état d'esprit. Mais loin de se laisser entraîner vers le fond, Paul nage à la surface, en regardant loin. Il ne craint pas le froid, lui qui dans son Finistère venteux aime affronter dans l'eau glaciale. Et pour sortir de tous les conformismes ceux du monde littéraire, ceux des banlieue, de tous les non-dits ceux de la famille, du couple ... il s'accroche à ses souvenirs, aux images d'un Japon dont la lumière comme un fil conducteur, émaille tout le roman et va finir par se libérer et se recréer. Un très bon livre.
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Je n'ai tenu compte ni de l'avis de mon amie qui m'a déconseillé ce titre pour une première rencontre avec le beau blond, ni des moqueries des inrocks qui affirment qu'Olivier Adam donne ici dans le “Pierre Bourdieu pour les nuls”. C'est sans aucun a priori, positif ou négatif, que j'ai fait la connaissance du bonhomme et de son écriture. En ce qui concerne l'homme, on ne peut pas faire mieux en matière de découverte: il se livre en long, en large et en travers. Toute son intimité est dévoilée dans ce roman. J'ai été séduite par son écriture teintée d'une mélancolie douce amère, cette tristesse venue du fin fond de son enfance. Sa simplicité et sa fluidité m'ont entraînée plaisamment aux lisières de son univers
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Comment parvenir à un équilibre personnel quand le cerveau est en perpétuel réflexion, doute, interrogation ? Olivier Adam nous sort un récit poignant en évoquant le cheminement intérieur de Paul, écrivain dépressif, éternel rêveur, issu d'un milieu modeste.
Ce livre décrit avec brio la difficulté à s'émanciper de son milieu social d'origine et même lorsqu'on y parvient l'affaire n'est pas gagnée pour autant. Ainsi Paul bien qu'évoluant dans le milieu intellectuel parisien ne se considère pas appartenir à ce monde mais revenant sur les traces de son passé, son entourage lui fait comprendre qu'il n'est plus vraiment l'un des leurs...

La première partie du livre est la plus aboutie, l'auteur frôle la perfection.
J'ai adoré son retour vers l'enfance avec les retrouvailles de ses anciens amis et de sa banlieue. Je me retrouve dans son évocation de blocs successifs indépendants pour évoquer sa vie, le nombre de personne qu'on croise dans une vie puis sans plus avoir aucune nouvelle est finalement assez conséquente !
La seconde partie davantage axée sur ses problèmes de couple, avec toute la mesquinerie que peut engendrer un divorce m'a moins emballée, les péripéties sont plus banals, forcement il va détester le nouveau mec de son ancienne femme, c'est du grand classique vu et revu dans la littérature. Et il est vrai que le livre commence aussi à s'étirer un peu en longueur, à devenir un brin redondant.
Dommage également que l'auteur nous colle cette histoire de jumeau mort à la naissance. Il faut toujours pour expliquer un caractère dépressif que les auteurs nous présente un traumatisme lié à l'enfance !





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Je me suis retrouvée en partie dans ce livre. du moins pour le retour au bercail et tous les sentiments qui en ressortent. le regard de l'auteur sur sa famille, ses amis d'enfance, sa banlieue est affectueux et tendre mais incompris. IL pose dans ce livre ce mal être qu'il se traîne depuis son enfance, cette douleur. Comme lui je vis dans des endroits où les gens viennent en vacances, comme lui j'ai fui, je ne veux plus m'attacher et souffrir. Il lui manque dix ans de souvenirs, il m'en manque cinq. La comparaison s'arrête là. le narrateur-auteur s'autodétruit au lieu de transformer sa souffrance en force. Il lui manque la niaque et le sait. Il perd tout et sombre lentement, très lentement et depuis longtemps. Malgré les longueurs, j'ai aimé son regard juste même s'il en fait hurler plus d'un ! Quand on grandit en banlieue on est toujours en lisière de…. A chacun de choisir la sienne.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Paul Steiner est un écrivain en déroute. Autant sur le plan professionnel que familial. Sa femme l'a quitté alors qu'il était en panne au niveau succès littéraire et aussi car elle ne pouvait plus le supporter alors que lui est toujours amoureux d'elle.
Il fait le bilan de sa vie, car il n'est heureux que lorsque ses enfants sont avec lui, mais il ne joue pas son rôle de père : ce sont trois enfants qui s'amusent car il ne perçoit pas que se baigner dans la mer froide peut avoir des conséquences sur la santé des enfants et engendrer une colère de sa femme qu'il ne comprend pas : qu'a-t-il fait de mal ?
Un jour son frère l'appelle pour qu'il vienne s'occuper, pour une fois, de ses parents car sa mère vient d'être hospitalisée et son père veut à tout prix quitter la maison familiale pour aller finir leur vie dans un petit appartement. Paul refuse cette décision, car cela signifie qu'une partie de sa vie s'écroule. Il découvre avec effarement que son père s'apprête à voter pour « la grande blonde » et que dans les cités règne la violence, l'insécurité qui poussent les habitants vers le front national.
Paul est dans sa bulle et comme d'habitude il a un déni de la réalité et cherche à fuir comme il l'a toujours fait. Ce n'est pas un hasard, s'il est parti s'exiler dans le Finistère (au bout de la terre, loin de la famille et de l'enfance). La Bretagne est magique avec ses vagues, sa démesure ‘qui nous rappelle « falaises » par la même occasion).
Durant son séjour en banlieue il va rencontrer des copains d'enfance dont il est toujours aussi différent et éloigné. En triant des cartons dans le grenier il tombe sur une photo remontant à l'enfance et qui lui faire comprendre pourquoi il a une amnésie concernant les dix premières années de sa vie, et qu'il y a un secret de famille important qui explique en partie sa pathologie.
Paul est en fait atteint de troubles bipolaires avec cette dépression profonde qu'il traîne partout avec lui. Il est en lisière de tout : sa vie de tous les jours, sa nature profonde qu'il cherche tout le temps avec comme un leitmotiv le Japon qu'il a tant aimé et qui est en plein tsunami. Ce Japon où il voudrait fuir encore une fois comme si la solution était ailleurs.
Un très beau roman qui décrit l'univers de la dépression, des deuils que l'on ne veut pas toujours faire, c'est tellement tentant de fuir. On pense évidemment que Paul et Olivier se ressemblent beaucoup, et que sa dérive est aussi celle de la France où les cités sont à la lisière de la vie en province.
Un beau roman donc, mais tellement percutant qu'on a besoin ensuite de lire un ouvrage léger pour pouvoir le digérer.
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️

petit résumé succinct/

C'est l'histoire difficile d'une famille . Paul Steiner, (à mon avis une auto biographie de Olivier Adam), est séparé de sa femme, Sarah, ne voit ses deux enfants que les week-ends.
Il vit en bord de mer(en Bretagne )pour fuir Paris ,
se sent étranger dans sa propre famille, apprécie plus que de raison le whisky, écoute une musique un peu triste , roule en Renault Scénic, vote à gauche, mange bio, il écrit des romans torturés à succès, éternel insatisfait, abonné au mal-être, est le parfait opposé de son frère aîné, mais fait la fierté de son père qui se cache bien de le lui dire.
Ce livre est bourré de références musicales plus intéressantes les unes que les autres,
notamment "Other Lives" groupe de rock doucereux ,rétro,
dont je n'avais jamais entendu parler. Leur titre "Old statues" fait fondre en larmes en quelques secondes cet écrivain écorché vif. Pourquoi ? ma curiosité l'a emporté et je l'ai lu.
D'ailleurs aussi j'ai ressenti dans ce livre , que certains passages
font penser à la chanson de Francis Cabrel "hors saison"

Olivier Adam dépeint très bien notre société avec ses familles de français moyens .
Le père ouvrier ,fatigué, rebelle à tout, restant à la lisière de tout .
La mère que la comptabilité familiale rend dépressive?
Des enfants qui ne comprennent pas pourquoi certaines choses ne leurs
sont pas accordées.
Dans ce roman ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin d 'un homme ,en lisière de la société où son travail lui donne un statut à part, en lisière géographique de la capitale depuis qu'il habite en Bretagne, en lisière de sa famille…et le portrait d 'une certaine France, à la périphérie d 'elle-même.


L'auto-analyse sauvage à laquelle se livre son narrateur Paul Steiner
est assez riche en découvertes intimes pour mériter d'être suivie jusqu'au bout.
Ne le bouder pas . Même si l'on sait que le Goncourt ne l'a pas couronné!
Les lisières, c'est le roman de la classe moyenne complaisante et Olivier Adam semble y dévoiler une grande part de lui-même : amour, amitié, rage. Coups de gueule.
Voila le mot : Coup de gueule de l'auteur.
Perturbant et prenant à la fois.
Une belle réussite ! j'ai bien aimé , des vérités exprimées à cru!!!
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Un livre social, intime et intense qui décrit l'effondrement d'un homme, miné par l'alcool, lâché par sa femme. Ses enfants lui manquent. Il quitte le Finistère pour un retour en banlieue parisienne voir ses parents qu'il n'a jamais vraiment compris. Il va découvrir un secret de famille, revoir ses copains d'enfance dont certains végètent et pour lesquels il ne se sent plus vraiment en affinités. Il finit par s'embourber dans une pseudo histoire d'amour désastreuse.
L'auteur nous livre un portrait sans concession de la société dans laquelle les lisières sont partout.
Un roman qui plombe parfois le moral mais tellement beau !
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[...Je suis un poids mort...]

Sensitif à fleur de peau, introspectif douloureux, sans racines revendiquées, sans attaches, Paul est un déserteur de sa vie, un observateur distant de son entourage, au quotidien cabossé par une dépression chronique récurante. C'est un personnage, somme toute peu sympathique mais attachant par ses fêlures complexes.
Echappant à tous, mais retenu par personne, son errance revendiquée à la lisière des choses est une souffrance solitaire, analysée, décortiquée, et mal assumée. A la recherche de l'élément fondateur de l'adulte meurtri, taciturne et solitaire, qu'il est devenu, il ouvre au lecteur le livre de souvenirs et d'images sensorielles de notre propre enfance.

Entre le vrai et le faux empruntés à son propre parcours, Olivier Adam s'interroge sur la notion d'appartenance et de fidélité à une famille, à un milieu social, à un métier, à des amis, à une ville où on a grandi. Une incommutabilité sociale difficile et vécue en souffrance, avec l'écriture en thérapie, et au résultat un livre pas très gai, pessimiste, un peu étouffant, mais qui n'exclut pas l'humour, le sarcasme irrévérencieux pour brocarder politique et société, avec un brin de condescendance.

Livre mélancolique, d'introspection nihiliste mais aussi talent et poésie pour parler de la beauté des choses, la plage en hiver, les feuilles translucides par l'éclat du soleil, l'amour pour une compagne et des enfants.

J'aime décidément les livres d' Olivier Adam, leur mélancolie, l' écriture qui coule avec aisance, la sensibilité et l'acuité sur les gens et les choses.
Le style en coups de griffe est assez nouveau et jubilatoire.

Sombre mais magnifique.
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