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Ce matin, j'ai fait une petite pause pour regarder le film H2G2 : le Guide du voyageur galactique (Garth Jennins, 2005). Ce fût pour moi une énorme déception mais je ne suis pas ici pour vous parler du film – il n'y a de toute façon pas grand-chose à en dire sinon que le bouquin est tellement mieux.

Après avoir passé 5 années sur la Terre préhistorique, Arthur et Ford réussissent à retourner dans le présent. Ils tombent sur Slartibartfast avec qui ils vont affronter « un antique cauchemar de l'Univers » et son armée de robots krikkets (de la planète Krikket).

La narration est toujours aussi déjantée, avec un cours sur la bistromathique, une conversation glapitonnante entre un matelas et Marvin, la rencontre glaçante d'Arthur avec Agrajag, Thor qui s'invite en guest star avec son marteau, j'en passe et des meilleures.

J'en suis à la page 661 de l'intégrale, pourquoi m'arrêter en si bon chemin ? Que sont 450 pages de plus ?

Je vous laisse sur la berceuse que ronronne Marvin :

« Le monde est allé se coucher
Tout repose, rien de bouge
Mais pour moi, pas d'obscurité
Rapport à mon oeil infrarouge.
Oh ! que je déteste la nuit !

Ainsi couché jusqu'aux aurores
Je compte les moutons électriques
Jamais ne rêve l'androïde
Car dès qu'il entre en transe y's tord.
Oh ! que je déteste la nuit ! »


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« La vie, l'univers et le reste » est le 3ème volet de la série « H2G2 ». J'avais adoré les deux premiers tomes. Pour moi, « le guide du voyageur galactique » et « le dernier restaurant avant la fin du monde » sont l'équivalent en SF des annales du disque-monde de Pratchett. Oui, j'ose aller aussi loin. Ce 3ème tome est un peu moins excellent que les précédents mais ça reste du très haut niveau.
Les amateurs d'absurde seront encore une fois à la fête, le roman offrant des passages parmi les plus loufoques et dingues que j'ai pu lire. Je ne me suis pas remise du dialogue entre Marvin et un matelas, un moment d'anthologie. D'ailleurs, il faut saluer le travail de traduction de jean Bonnefoy qui est remarquable.
Si dans ce volet, il y a une trame narrative, un fil rouge, l'ensemble reste joyeusement foutraque. Et c'est tant mieux, c'est ce qui va le mieux à ce registre d'humour.

Même si ce tome est très légèrement en dessous des précédents (il faut dire que « le dernier restaurant… » plaçait la barre très, très haut) je ne ressens aucune lassitude et c'est donc avec plaisir que je vais poursuivre la série.
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Arthur et Ford sont toujours coincés sur la Terre préhistorique et se dirigent lentement mais sûrement vers la folie pure et simple. Leur seule compagnie n'a été qu'un extra-terrestre immortel, qui vit d'ailleurs très mal ce fait, décidé à insulter en tête-à-tête l'univers tout entier.

Les deux héros vont finalement être secourus, et ramené sur la Terre d'origine... deux jours avant sa destruction. de plus, le sauvetage n'est pas gratuit : on les a enrôlés pour sauver l'univers. En effet, les habitants de la planète Krikket viennent de découvrir qu'il existe d'autres formes de vie et ont décidé de les éradiquer toutes pour régler le problème.

Le début de ma lecture a été un peu gâché par un changement de traduction, et donc entre autre par le changement des noms des héros : Ardent Dent devient Arthur Accroc, Ford Prefect devient Ford Escort et Zaphod Beeblebrox devient Zappy Bibicy. Ce qui fait que j'ai passé pas mal de temps à me demander s'il s'agissait des mêmes personnes ou un « univers miroir ».

Contrairement aux deux volumes précédents, ce troisième opus a un scénario, mais m'a semblé assez confus. C'est sans doute paradoxal de se plaindre de la confusion dans une série entièrement dédiée à l'absurde, mais je préfère nettement quand l'auteur se met « en roue libre » plutôt que de devoir suivre une trame.

Un tome en dessous des deux premiers, même s'il contient toujours d'excellentes trouvailles, et que je n'hésiterai pas à découvrir la suite.
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Cette fois, notre équipe d'aventuriers de l'espace a pour mission (qu'elle le veuille ou non) de sauver l'univers des agissements d'un super ordinateur qui a quelques griefs contre ses occupants. Ils se déplacent cette fois dans un "vaisseau-restaurant-italien" qui fonctionne à l'aide des interactions qui ont lieu dans la salle de restaurant avec toutes les incertitudes permises par les additions et les interactions entre les clients (robots et créatures variées).
L'imagination est toujours là, la loufoquerie aussi, mais je ne me suis encore pas lassé, j'ai lu cet épisode encore plus vite que les précédents.
Un tout petit bémol toutefois, il est absolument nécessaire de goûter l'humour anglais pour apprécier et il se trouve que c'est mon cas.
Chapeau M. Douglas !
Chouette, il reste encore deux tomes !

Lien : http://allectures.blogspot.f..
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J'ai eu du mal à terminer le troisième volume du Guide du voyageur galactique, seule trilogie en cinq volumes (selon l'auteur), mais je n'ai pas connaissance de tous les livres de l'univers, loin de là (même uniquement de l'univers Babelio).

Arthur Dent, devenu le dernier Terrien suite à la destruction de la Terre (cfr volume I et II) se retrouve au début du volume III le premier homme sur la Terre, un million d'année avant sa destruction. Il a réussi à se brouiller avec Ford Perfect et les autres protagonistes des volumes précédents sont éparpillés un peu partout dans la galaxie.
Arthur et Ford vont se retrouver en plein coeur d'un match de cricket à Londres deux jours seulement avant sa destruction. Ils sont engagés pour anéantir la menace que font peser les habitants de la planète Krikket qui veulent détruire toute vie dans L Univers.
C'est déjanté, mais pour moi (sans doute par manque de connaissance du criquet) aussi ennuyeux qu'un match de criquet.
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Le Guide du Voyageur Galactique est connu par la quasi-intégralité de l'Univers. Arthur, représentant de l'humanité, a pourtant dû attendre la destruction de sa planète pour en découvrir l'existence. Est-ce à dire que nous, pauvres terriens, sommes un peu paumés au milieu de cet infini Univers ?
Peut-être, mais nous ne sommes certainement pas les pires puisque nous avons au moins conscience qu'il existe autre chose dans l'univers. Une évidence ? Pas pour les habitants de la planète Krikket en tout cas... Leur monde est entouré d'un nuage opaque qui les empêche d'imaginer qu'il puisse exister un au-delà galactique. Lorsqu'un vaisseau vient s'écraser sur le sol de leur planète, la stupéfaction les saisit. Ni une, ni deux, comme s'ils n'attendaient que cette distraction pour s'ouvrir à l'inconnu, ils rattrapent en quelques mois tout le retard scientifique dû à leur ignorance. Leur instinct d'imitation leur permet de rafistoler un vaisseau à la ressemblance du premier et de s'aventurer du côté de leur grand ciel gris… qu'ils s'empressent aussitôt de traverser, découvrant avec stupéfaction l'existence de tout un Univers qu'ils ne parviennent pas immédiatement à nommer faute de terme approprié. Eblouis par tant d'infini, étourdis devant la perspective de tant de nouveaux mondes se présentant à eux, les habitants de la planète Krikket n'ont désormais plus qu'une idée : détruire le reste de l'univers !

Les Krikket menacent la vie. Qui appelle-t-on à la rescousse ? Arthur, Ford et Slartibartfast chevauchent leur vaisseau écologique (il est propulsé à l'aide d'un générateur d'improbabilité qui use de la relativité des nombres inscrits sur les additions des tickets de restaurant) pour se lancer dans une grande contre-attaque qui permettra de rendre inoffensifs les habitants de la planète Krikket.

Ouf. Ce n'est pas de tout repos, et après deux premiers tomes plutôt reposants, Douglas Adams accélère la cadence en nous proposant une intrigue ficelée comme un gigot d'agneau –tellement ficelée qu'on s'y laisse parfois embobiner, et un sursaut d'inattention nous obligera à retourner quelques dix pages en arrière pour mieux comprendre les détours retors empruntés par l'intrigue (une redite du voyage spatio-temporel ?). du coup, le rire disparaît derrière ces dégringolades d'actions en tous genres –sauf un sursaut surgi après la lecture d'un calembour que Douglas Adams n'oublie pas de parsemer au fil de ses pages. Il n'empêche, la place accordée aux conseils absurdes du Guide du Voyageur Galactique se fait pâlotte. le burlesque s'efface au profit de l'aventure et l'aventure –même déjantée- ne permet pas les spéculations dingues que Douglas Adams s'accordait dans les épisodes précédents.

Lorsqu'on fait trop bien, il est difficile, ensuite, de faire mieux. L'ascension de Douglas Adams sur l'échelle du rire et de l'absurde ne pouvait pas être infinie –n'est pas l'Univers qui veut. Cette légère baisse de régime du troisième volume ne le rend toutefois pas contournable. Toujours excellent dans le domaine du loufoque, il est seulement moins bon que les précédents livres auxquels Douglas Adams nous avait habitués. Une légère déception, de temps en temps, ne fait pas de mal : un petit coup de baisse de régime et c'est reparti, à qui mieux-mieux pour le quatrième épisode !
Lien : http://colimasson.over-blog...
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Ouh là.
J'avoue, j'ai eu du mal.
Pourtant, ce qui fait le charme de cette sage, on est d'accord, c'est d'abord les digressions variées et saugrenues, et l'improbabilité des aventures de nos héros...

Mais là, ça n'a pas fonctionné pour moi. du tout. Parce que je ne connais rien au cricket, peut-être, je ne sais mais sincèrement, je suis très déçue par ce troisième volet.

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Ca m'avait manqué ! le taux d'improbabilité dans le roman vous ferait gagner n'importe quelle partie de Kamoulox.
Ce troisième roman de la trilogie en cinq…enfin six volumes marque donc la moitié des aventures d'Arthur et Ford, il va encore plus loin dans l'absurde. J'adore l'humour anglais, j'adore l'absurde donc c'est assez ironique de savoir que je n'ai pas tout compris. L'histoire est parfois trop confuse, voilà le seul reproche que j'ai à lui faire.
L'humour rattrape ce défaut, les règles de l'ultra-cricket pèlerin, Sam Ghônfl l'indéfiniment, les noms des personnages, rien que ça suffit à provoquer un rire. La lecture reste plaisante, je continuerais le guide routard galactique avec joie.
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Comme tous les matins depuis quatre ans, Arthur Dent se réveille en poussant un cri d'horreur dans sa caverne, sise au beau milieu d'Islington. Il a perdu de vue son ami et complice Ford Perfect. Et voilà qu'apparait un long vaisseau spatial argenté d'où descend un être étrange appelé Wowbagger l'Infiniment Prolongé, qui s'approche de lui juste pour lui lancer : « Vous êtes un ringard ! Un vrai trou du cul ! » avant de tourner casaque, de remonter dans son vaisseau et de repartir dans l'espace laissant un Arthur Dent complètement abasourdi d'une telle apparition. Peu après, c'est au tour de Ford Perfect de réapparaitre. Il explique que pendant quinze jours, il a décidé d'être un citron et de s'amuser à faire des plongeons dans un lac qui s'imaginait être rempli de gin-tonic…
On l'aura compris avec ce résumé, « La vie, l'univers et le reste » est un roman humoristique tout aussi dingue et barré que tous les autres de la trilogie en cinq volumes H2G2. Même si cette pochade se lit avec un certain plaisir, au fil des volumes, une légère lassitude commence à s'installer sournoisement. Douglas Adams est bien un maître de l'humour british, constitué d'une accumulation d'absurdités, de « nonsense » et de dérision vaguement philosophique. L'ennui, c'est qu'il recourt toujours aux mêmes procédés et que les intrigues manquent de consistance. Après tout, le but n'est pas de raconter une histoire, mais de divaguer au fil de la plume et des délires de l'auteur. le lecteur suit ou ne suit pas, s'en amuse ou pas. On sourit parfois, mais on commence à rire de moins en moins. Dommage.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Arthur Dent s'est retrouvé isolée pendant 5 longues années sur la Terre des millions d'années dans le passé. Il s'ennuie, devient un peu loufoque jusqu'à ... ce qu'il retrouve son ami Ford. Les volià tous les deux embarqués dans une nouvelle aventure : ils doivent sauver l'Univers d'une menace ultime : sa destruction.

Ce tome se centre un peu plus sur Arthur Dent (alors que pour les autres tomes on ne savait pas trop). Il y a vraiment un fil conducteur, une énigme dans ce tome là. Malheureusement je l'ai trouvé trop "brouillon", à tel point qu'à certain moment j'ai été obligé de relire des passages.

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