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L'analogie faite vers la fin entre la vie de yakuza et fumer des cigarettes est amusante, probablement juste, bien vue, et résumerait presque ce livre. Stimulant par moment, quelques pics de nervosités (pluriel) dans la brume de nervosités (pluriel) permanente et répétitive, du trop long, qui en devient trop banal. Ce livre aurait gagné à être plus court, manque de travail de l'éditeur... 
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Une immersion totale dans le monde des yakuzas. Sans filtre et très addictif. Jake Adelstein nous montre les rouages de ces organisations par les yeux de son nouveau protecteur Saigo. Je conseille fortement de le lire juste après Tokyo Vice pour garder le contexte.
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L'auteur en écrivant cette biographie retrace l'histoire de la mafia japonaise en donnant à son lectorat des clés pour comprendre l'émergence de cette société, son apogée avec ses codes valeurs et business, mais aussi son déclin.
Il ne cherche pas à idéaliser ce milieu. Il en donne dans cet essai, un portrait factuel, en écrivant l'histoire de Saigo, ex-yakusa, qu'il n'hésite pas à étayer quand c'est nécessaire pour nous donner un peu de contexte, ou tout simplement pour soulever des zones d'ombres.
Même si l'auteur vulgarise son propos il faut tout de même s'accrocher pour assimiler les différents termes/noms employés, ou encore les valeurs propres à la coutume japonaise ou aux yakuzas. J'ai personnellement, à la lecture de certains chapitres, eu du mal à bien comprendre le récit de cet ex-yakusa. Pour autant avec ce livre j'ai pu découvrir une facette de la société japonaise que je connaissais que vaguement.
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Une lecture plus agréable que « Tokyo Vice », car romancée avec un certain panache. Alors que « Toyko Vice » mettait à nu son auteur, le voici qui rend hommage à son protecteur, et le résultat est très beau. Ce qu'il y a de plus admirable dans ce récit, c'est la simplicité avec laquelle les faits sont avancés : sans chercher à se justifier, sans fard ni jugement, mais simplement comme ils sont.
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On apprend plein de choses ! A lire.
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Deuxième volet du diptyque de Jake Adelstein sur les yakuzas. Adelstein y raconte la vie de Saigo, son garde du corps et ex-Yakuza. On suit son ascension au sein de l'organisation tout en découvrant les rouages et les préceptes en vigueur dans la mafia.

Ce livre a les mêmes qualités et les mêmes défauts que Tokyo Vice. C'est très instructif, certains passages sont excellents (la conclusion, le coupage de doigts) mais d'autres sont carrément brouillons. On se retrouve un peu perdu entre les noms de clans, de chefs et d'intervenants. le style d'écriture est toujours très journalistique, ça saoule quand même sur la durée.

C'est détaillé, complet et lucide, mais c'est pas forcément hyper agréable à la lecture.

(L'édition Points est très belle)
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Les yakuza. On aurait pu penser que Jake Adelstein avait épuisé le sujet avec son précédent livre, « Tokyo Vice ». Son enquête dans ce monde de l'ombre lui avait donné une mauvaise réputation dans le milieu rendant compliqué un nouveau travail d'investigation de ce genre. Sa vie en danger, l'auteur fit appel à un ancien yakuza pour assurer sa protection : Saigo. En contrepartie, Adelstein s'engageait à écrire sa biographie. Il en résulte « le dernier des yakuzas ».


Saigo a suivi le cheminement classique du yakuza de base. Gravissant les échelons petit à petit et faisant face aux avantages et inconvénients de sa « profession » et, en tant que boss, de sa position. Evidemment, sa vie est riche et palpitante qu'elle soit romancée ou non par l'auteur et/ou son interlocuteur. le parcours de Saigo est aussi l'occasion pour Jake Adelstein de retracer les grandes lignes de l'histoire des yakuzas, de leurs coutumes,... On peut aussi remarquer que l'ouvrage suit une sorte de fil rouge, à savoir la dégradation du statut de yakuza, de leur image et de leur rôle dans la société japonaise. Les lois anti-gangs, le changement des mentalités tant dans la population que chez les mafieux a bouleversé ce monde criminel aux spécificités culturelles certaines. Cela transparaît bien dans le livre comme l'indique d'ailleurs le titre.


Une biographie passionnante qui plaira tant aux connaisseurs qu'aux simples curieux.
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Après Tokyo vice, Jake Adelstein récidive avec le dernier des yakusas.
En fait moi qui ai tendance à avoir une vision idyllique du Japon, peuple délicat, bien élevé, très poli, discipliné, ces deux livres m'ont remis les idées à l'endroit.
Là on découvre le Japon de la délinquance, de la prostitution, du racket, mais avec des codes d'honneur très forts !
Dans Tokyo vice il racontait le fonctionnement des yakusas. Pour avoir dénoncé une énorme magouille de ceux-ci avec les États-unis, il a été condamné à mort par la mafia japonaise.
Jake Adelstein qui parle couramment japonais a été le premier occidental à être embauché dans un journal tokyoïte.
Ce deuxième opus est tout aussi passionnant et instructif que le précédent même si les noms japonais compliquent un peu la compréhension.
J'ai beaucoup aimé la scène de l'auto-amputation du petit doigt, qui m'a fait rire autant qu'elle m'a fait dresser les cheveux sur la tête.
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Parce qu'il s'est mis en fâcheuse posture après avoir "mis en rogne" un chef du Yamaguchi Gumi, la plus grande organisation de yakuzas du Japon, Jake Adelstein doit se trouver rapidement un garde du corps ; son choix se porte sur Saigo, dit "Tsunami", un colosse de cinquante ans qui a fait partie d'une bande rivale, l'Inagawa kai, avant de sortir de l'engrenage de la mafia japonaise. le problème, c'est que yakuza un jour, yakuza toujours : avant d'accepter la mission, Saigo précise bien au journaliste qu'il prend des risques énormes en le couvrant, car il redevient par extension un "ennemi" du Yamaguchi Gumi. Et donc un homme à abattre. Jake Adelstein lui demande ce qu'il peut faire pour lui, en échange de ses services ; Saigo lui demande d'écrire sa biographie, une biographie authentique qui ne fera pas l'impasse sur les aspects négatifs de l'organisation yakuza, crainte mais respectée. le dernier des yakuzas raconte donc la vie de Saigo, depuis son enfance jusqu'à son accès aux plus hautes cimes de l'Inagawa-kai, en passant par sa jeunesse délinquante entre gangs de motards, groupes de rock, problèmes d'addiction à la méthamphétamine et aux soaplands. Sur son chemin, il croisera plusieurs grandes figures de la criminalité et se fera une place parmi eux _ou pas. le livre suit un ordre chronologique, année par année, ou décennies par décennies, en fonction du parcours du "héros", mais quelques grands principes reviendront régulièrement avant d'être mis à mal dans les tous derniers chapitres, marquant ainsi la fin d'une époque : un yakuza ne s'en prend pas au peuple, vole les riches, fait discrètement le business qui lui chante, mais garde toujours une ligne de conduite.


Lien : https://pulco-suivezlepapill..
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Journaliste d'investigation américain, l'auteur est en mauvaise posture, son précédent livre sur la mafia japonaise ayant profondément offensé l'un de ses boss. Pour le protéger, il fait appel à un ancien yakuza haut placé, déchu, qui lui demande d'écrire sa biographie en échange de ses services, pour son fils. S'ensuit une étonnante plongée dans ce monde de malfrats, régi par des lois strictes, où, à grands renforts de témoignages, on suit l'ascension et la chute de Saigo, mais aussi celui des yakuzas. Un formidable travail d'enquête qui permet d'appréhender un peu mieux la société japonaise et ses moeurs.
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