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4,22

sur 2975 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Livre bien écrit, avec des longueurs malheureusement. C'est un livre intéressant qui m'a appris beaucoup de choses et m'a permis de me positionner du point de vue d'une étrangère. Malheureusement je n'étais pas vraiment prise par l'histoire. J'ai malgré tout pris plaisir à Lure certaines parties. J'ai juste été un peu dessus de savoir que cette histoire était de la pure fiction et n'avais rien de réelle.
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Si le livre m'a paru en premier abord, assez simple à lire et intéressant, plus j'avançais dans sa lecture et plus je le trouvais lent et long.
Le sujet aurait pu être traité avec plus de légèreté, et j'avoue que cela a finit par me lasser.
Je ne pense pas que j'en reprendrais sa lecture malgré que son écriture fut précise.
J'ai besoin en ce moment de livres qui permettent l'évasion sans avoir à me poser trop de questions.
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Un roman « intelligent » que j'ai eu plaisir à lire.

Indéniablement talent de conteuse ! Chimamanda n'est certainement plus à présenter et il me tarde de lire l'ensemble de ses oeuvres.

Une histoire d'amour non romancée mais à laquelle on ne saurait pas faire autrement que s'y attacher. Ifemelu et Obinze dans un amour qui vacille entre le Nigeria, l'Amérique et l'Angleterre.

On pourrait même croire que cette histoire d'amour n'est qu'un prétexte à l'exposé des questions plus existentielles : l'identité culturelle dans les relations, la séparation qui découle de l'immigration, les racines et le racisme…

Ces sujets sont abordés principalement d'un point de vue d'une « noire non américaine » en Amérique. Mais aisément en peuple immigré en France, on s'y retrouve.

Coup de ♥ pour le caractère bien trompé de notre protagoniste Ifemulu alias Ifem… je trouve qu'elle a particulièrement la force de se choisir elle dans les situations complexes qu'elle rencontre. Dieu sait comme ce n'est pas facile dans la vraie vie.
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Dans le même style long voire lent que l'autre moitié du soleil, Adichie nous emmène sur ses traces. Celle du racisme, du déracinement et surtout du rapport a l'enfance, aux racines et à l'Amour. Cette histoire qui pourrait presque être une fresque americano africaine éblouit son lecteur dans ses cinquante dernières pages. Un dénouement mérité donc pour le lecteur pressé que je suis.
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Deux jeunes nigérians, d'un milieu assez aisé, sont amenés à quitter leur pays pour continuer leurs études. Ifemelu part la première, aux Etats-Unis. Obinze, son amoureux, pense la rejoindre l'année suivante.
Il n'en sera pas ainsi. Ifemulu se heurte sur place à de nombreuses difficultés pour survivre d'abord en tant que femme noire, puis pour s'adapter aux habitudes des noirs américains. Il fait adopter leur langue, leur accent, leur coiffure (la nature du cheveu - crépu, frisé, ondulé- fait toute la différence!), en un mot rayer ce qui fait son africanité. Elle tiendra 15 ans avant de retourner au pays. Pendant ce temps Obinze après un exil en Angleterre est bien installé au Nigéria.
Lecture un peu longue mais intéressante qui montre comment les comportements racistes font inconsciemment partie de la culture occidentale blanche.
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je m'attendais à un chef-d'oeuvre et j'ai été un peu déçue, même si j'ai bien aimé le livre, vraiment, j'avais mis la barre trop haut visiblement ^^
Il est top et on y apprend beaucoup de choses, c'est aussi un livre qui fait réfléchir en plus de passer de bons moments, mais Ifemelu, le personnage principal, n'est pas toujours attachante ; elle a un côté "je sais mieux que les autres" un peu agaçant qui m'a fait un peu moins aimé le livre. L'histoire d'amour fabuleuse avec Obinze m'a aussi fait grincer des dents, heureusement c'était surtout un préambule et n'a pas pas pris tout le roman.
Sinon, effectivement c'est un très bon livre que je recommande

Pour le pitch, c'est donc une africaine qui part aux Etats-Unis faire ses études puis une partie de sa vie et qui se retrouve de fait confrontée à la "race" ; et d'Obinze un africain qui lui tente sa chance en Angleterre et qui va souffrir lui aussi de ne pas être blanc... L'auteur décrit le racisme ordinaire, les difficultés pour un africain d'aller dans les pays occidentaux même pour quelques mois, mais également les travers de l'Afrique, avec la corruption ou les personnes faisant fortune avec des arnaques...
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J'étais vraiment impatiente de lire ce livre et que dire à par beaucoup de longueurs j'ai cru au début que j'allais l'abandonner, pour finir je me suis fait à la plume de l'auteure mais ca n'a pas empêché que je n'ai eu aucune affections pour les personnages. Aucuns rebondissements et que dire de la fin ben pas grand chose malheureusement.

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"En descendant de l'avion à Lagos, j'ai eu l'impression d'avoir cessé d'être noire."
Cette phrase concise illustre le thème profond et récurrent du roman.

Après un séjour de quinze ans aux USA, Ifemelu, de retour au Nigéria son pays d'origine, décrit ainsi le gouffre, à ses yeux essentiel, qui différencie les deux pays.
Et, ce qui est pleine réalité pour l'Amérique, est aussi valable pour l'Angleterre, d'où l'un de ses amis, Obinze, sera expulsé en à peine cinq ans.

le roman s'attache à décrire leur vie au Nigéria; puis celle d'exilé, leurs incessants efforts d'intégration; leurs échecs, leurs moments de gloire, leurs réussites sociales, intellectuelles, financières.
Nonobstant, ces dernières, bien qu'ascensions évidentes, durables, se révèlent impuissantes à compenser, voire effacer, la couleur de leur peau.
Le racisme et la discrimination, en dépit de l'espoir apporté par Barak Obama alors en pleine période électorale, restent profondément ancrés; et aucune classe sociale n'est épargnée.

Promesses et réalités, espérance et désenchantement, lumière et ombre, légèreté et gravité, tissent une trame d'autant plus solide qu'aucun jugement de valeur n'y prend place, seules des observations de terrain prises sur le vif.

Ne pas oublier la place de l'amour; celui des êtres, des autres; mais aussi une très belle et émouvante histoire d'amour.

Un bémol cependant :
le roman est parfois inégal; et certains délayages verbaux (le fait d'amis et non des personnages principaux), n'apportant rien, n'en paraissent que plus longuets.
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J'ai découvert ce roman avec le podcast Dspoils et je pensais adorer. J'imaginais déjà la vision de l'Amérique d'une personne étrangère, quelqu'un qui remarquerait les trucs bizarres des américains. Mais aussi un livre qui met en scène tout un tas de sujets intéressants, liés à la discrimination et à la difficulté de s'intégrer dans un autre pays. Alors autant les sujets étaient passionnants, autant ce livre n'était pas l'histoire que j'attendais en lisant le résumé...
Lien : https://monmondedepapier.wor..
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Ifemelu est une jeune femme nigériane vivant aux États-Unis, de nos jours. Elle a fini ses études et s'occupait d'un blog narrant ses observations du point de vue d'une Africaine sur son pays d'accueil, et principalement ce qui différencie les Africains des Afro-américains. Une sensation de malêtre impalpable la pousse à faire le choix difficile et contre-indiqué de retourner dans son pays natal, le Nigeria. Lors d'une longue séance de tressage de cheveux dans un petit salon tenu par des Sénégalaises, elle se remémore son parcours, pourquoi et comment elle est arrivée ici ; ses amours avec Obinze, un jeune homme discret et charismatique surnommé le Zed, qu'elle n'a jamais retrouvé chez aucun autre homme ; sa famille restée au pays ; la politique et le concept de "race", éminemment important, mais qu'elle a seulement découvert en foulant pour la première fois les terres du Nouveau-Continent.

En nouvelle Américaine, elle devra apprendre à se fondre dans le paysage et cette nouvelle culture, parfois proche mais souvent éloignée des conceptions qu'elle a apprise dans son enfance. Ici, il est bien vu d'être Noir, mais seulement lorsqu'on coiffe ses cheveux comme une Blanche, c'est-à-dire en les enduisant de produits dangereux, toxiques et répugnants pour défaire cette boule de poil indomptable propre à tous les Noirs. Ou comment ses compatriotes émigrées, parmi elles sa tante adorée, cherchent à tout prix à se marier à un riche Américain dans l'espoir de vivre une vie tranquille, sans se soucier de se faire déporter du jour au lendemain ; en laissant, évidemment, derrière soit, tous ces préceptes moraux et même son désir de bonheur. Ou comment être noir de peau signifie aux États-Unis qu'on est forcément la femme de ménage, l'aide d'une famille blanche mais jamais la propriétaire d'une belle demeure ni un symbole de réussite, même dans les communautés Afro-américaines.

Le roman commence avec le projet de retour au pays, pour digresser allégrement vers la Nigeria, pour débuter, puis sur Obinze et son parcours en Angleterre pour enfin revenir à Ifemelu et sa ré-intégration pas tout le temps facile dans son pays d'origine. Lorsqu'on prévoit de lire le récit d'un retour au pays après quinze années passées sur un autre continent, on ne s'attend pas forcément à devoir attendre quelques quatre centre pages pour que cet événement soit enfin narré. La lecture, toute en longs flashbacks, perdant parfois le fil de sa narration première est un peu déroutante et le style choisi par l'auteur n'est pas forcément celui qui sied le mieux à son récit. Mais ce n'est pas ça qui prime, dans Americanah: Ifemelu nous raconte comment elle s'intègre dans son état américain, les chocs culturels, ce qu'elle arrive à surmonter et ce qui lui semble tout bonnement absurde voire destructeur. Son expérience est très capillaire, et le cheveux, son symbolisme dans la société américaine, est un facteur très marquant de la ségrégation que subissent au quotidien les Noirs, de nos jours encore.

Parce que c'est grâce à l'expérience de sa routine quotidienne, dans sa relation avec un "aventurier" Blanc, ou chez la coiffeuse Sénégalaise, ou en rencontrant d'autres émigrés Africains qu'Adichie va nous faire comprendre l'expérience qu'elle-même à vécue. Dans le récit d'Obinze, plus universel encore que celui d'Ifemelu, on peut voir l'enfer du décor, et comment un jeune homme intelligent, sage et brillant se voit presque détruit par une administration, par des profiteurs et par tout un système qui ne puni ni la première ni les seconds. Les détails de la vie quotidienne et des petites souffrances des Afro-américains sont très bien racontés dans Americanah, le mépris dont ils souffrent, comment ils se contraignent à rentrer dans des cases définies par un racisme latent. Mais le roman d'Adichie souffre d'en faire bien trop, et de se perdre dans l'expérience intime qui sort du cadre de ce qu'elle aimera raconter. L'amour et son expérience prend un temps fou à être raconté sans jamais ne faire ressentir la moindre émotion à ses lecteurs. Obinze, "Ciel" et Ifemelu ont eu peut-être quelque chose de très poétique à lire au début du roman, mais tout ce qui suit, et particulièrement la fin du livre paraissent forcés et très peu naturels.

Dans ce livre, il faut apprécier l'expérience dont nous fait part Adichie, ce qu'elle a vécu en apprenant à vivre dans un nouveau pays, à des milliers de kilomètres de là d'où elle vient. Hélas, ces bribes de sagesses sont disséminées dans un flot de passages souvent trop ennuyeux. Gardons le meilleur et apprenons grâce à la jeune auteur à avoir plus d'empathie, à changer notre regard, à apprendre ce qui nous est étranger mais est le quotidien de millions d'individus. L'histoire d'amour, elle, est superflue au récit et aux propos de la Nigériane.
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