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sur 937 notes
Après « Miséricorde », « Profanation », « Délivrance », « Dossier 64 », « L'effet Papillon », « Promesse », « Selfies » et « Victime 2117 », le Département V de la police criminelle de Copenhague reprend du service avec le suicide d'une femme le jour de son soixantième anniversaire. Si ce genre dossier n'est généralement pas réservé au fameux service de police chargé d'élucider les vieilles affaires non résolues, ce décès semble toutefois lié à une ancienne enquête datant des années 80, ainsi qu'à un tueur en série particulièrement méticuleux qui sévit en toute impunité depuis plusieurs décennies sans qu'aucune piste ne mène à lui… sauf qu'il laisse à chaque fois un peu de sel de cuisine sur les différentes scènes de crime déguisées en accident ou en suicide.

Après s'être brillamment frotté au passé d'Hafez el Assad, le personnage le plus attachant et le plus mystérieux de cette saga, lors du tome précédent, Jussi Adler-Olsen semble éprouver un peu de mal à démarrer cette neuvième enquête du Département V. Ce n'est qu'au moment où tout semble indiquer qu'il ne reste que quelques jours pour sauver la prochaine victime du fameux meurtrier que l'intrigue devient vraiment prenante. Ce compte à rebours met cependant trop de temps à se mettre en place, surtout que même les différents personnages semblent un peu plus insipides que d'habitude. La pandémie de COVID-19 et les restrictions sanitaires qui obligent Carl Mørck, Hafez el Assad, Rose et Gordon à plus enquêter par téléphone que sur le terrain y sont peut-être pour quelque chose ou alors c'est l'auteur qui s'essouffle un peu après avoir livré un excellent huitième tome ?

Si le neuvième dossier de ce « Cold Case » à la danoise s'avère donc légèrement moins emballant, l'intrigue de fond qui se rapprochait de Carl Mørck et de ses anciens collègues au fil des tomes prend ici une tournure pour le moins surprenante lors du cliffhanger final, annonçant un dixième volet que l'on espère explosif pour conclure cette excellente série !
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Haaaa que dire ? Déjà après Victme 2117 je me demandais bien comment Jussi Adler Olsen allait redonner vie à ses personnages du Département V et bien et bien c'est en plein confinement Covid que cela se fait. Sachez que la police a maintenant de nouveaux locaux et que Carl et ses comparses du Département V ne sont plus cachés au sous-sol qui se refait un décor mais à l'étage avec les autres collègues de la police. Et bien, malgré ce que j'aurais cru, ce réaménagement ne semble pas trop les déranger...Voici que le suicide d'une femme fait ressortir des liens avec d'autres affaires et on mobilisera le Département V là-dessus. Et c'est là qu'on s'apercevra que certaines morts, suicides ou accidents, ayant eu lieu des années auparavant, ne sont peut-être pas ce que l'on croit être. Mais mais mais, ça traine. Disons donc que le poussif, la lenteur non les longueurs, l'ennui sont dûs à la pandémie qui a le dos bien large et qui excuse mon agacement.
Oui je me suis attachée aux personnages de Rose, Gordon, Assad et Carl. Oui je prenais plaisir à les retrouver. Oui j'appréciais leur humour, leur amitié, leur loyauté mais ce neuvième titre des enquêtes du département V m'a laissé sur ma faim. Un pavé de 550 pages pour persister à nous dire ce que l'on sait déjà à la moitié du livre où tout est livré très clairement. Honnêtement, j'ai pris beaucoup moins de plaisir à retrouver mes amis des dossiers non résolus de la police danoise. Il me manquait ce petit quelque chose chez chacun d'eux qui faisait leur charme, petit quelque chose probablement détruit par le sani gel, les gestes barrières, le masque, la distanciation physique et le virus. Carl est papa/gaga d'une petite fille; Assad a des problèmes familiaux, Rose est toujours aussi cinglante et Gordon prend la place qui lui revient mais , à mon humble avis, il manquait justement de Sel à la sauce.
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Me revoilà immergée dans les enquêtes du Département V, après un arrêt de quelques années. Et si je n'ai pas été capable de suivre la vie privée des personnages pour cause de gros trous , j'ai néamoins pris beaucoup de plaisir à les retrouver. Et quelle ne fut pas ma surprise de les voir sortir du Département V, de les voir un peu "à l'air libre", j'ai été rassurée sur la fin, Adler Olsen réservant un croche-pied à l'un des inspecteurs, histoire de bien nous inviter à voir comment il se sort de ce guêpier dans le tome prochain !
Et quelle ne fut pas ma surprise de voir le Covid et un confinement débarquer dans la vie de nos héros...

Comme d'hhhhaaaabitude, le Département V va devoir résoudre une cold case. Comme d'habitude, rapidement ils vont extraire de tous ces dossiers , un élèment troublant et récurrent : la présence d'un petit tas de sel sur le lieu d'accidents ou de suicides qui n'en sont pas vraiment .
Et si au début , on se prend (non, pas d'affection, mais) de compréhension, pour la cause défendue par "le" meurtrier qu'on comprend un peu, très vite , on se dit " Mais quel(le-s) cinglé(e-s) !

Entre bonhomie (au début), et intensité dans les derniers chapitres, je me suis surprise à dévorer les lignes, à sauter des mots pour savoir si...
Les jeux de mots (involontaires) d'Assad sont toujours aussi savoureux, l'entraide entre cette équipe est sympathique, mais le fait que l'auteur mette des (énormes) battons dans les roues du Département en visant un de ces équipiers, sent un peu trop la recette pour faire sortir le lecteur de ses gonds, et le précipiter dans une fin en forme de feux d'artifice. (Et dans le mot feux d'artfice, il y a " artifice" ). Ça m'a un peu génée , tout en étant, je le reconnais, hyper efficace pour faire accélérer mon petit coeur bien malmené dans ce thriller...

Efficace !
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Une nouvelle enquête du Département V ! Super, je me jette dessus.
C'est un vrai plaisir de retrouver toute l'équipe. J'ai de l'empathie pour chacun d'eux. Ils ont tous réussi à me charmer.
Certains vont trouver que l'histoire est lente et qu'il ne se passe pas grand chose. Moi, je trouve au contraire que l'auteur a bien su rendre l'immobilisme engendré par la COVID et les confinements.
Et petit plus dans ce tome, Carl a de gros problèmes insoupçonnés et Gordon est mis à l'honneur au cours de l'enquête.
En bref, j'ai beaucoup aimé ce volume, même si je n'ai pas ressenti les trépidations que m'avait provoquée la lecture des tomes précédents. C'est toujours agréable de retrouver les personnages auxquels on est attachés.
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Pour ne pas déroger à mes mauvaises habitudes, voici encore un ouvrage dans lequel je me suis plongée sans avoir lu les précédents... Finalement ce vilain défaut a eu pour conséquence de me faire acheter "miséricorde" car j'ai tellement aimé ce livre que j'ai envie de dévorer toute la série dans l'ordre cette fois-ci!

Dans "Sel", on retrouve nos personnages en décembre 2020, en pleine deuxième vague du covid. Alors que tout le monde se prépare à ce que le pays soit reconfiné, un décès brutal va amener Carl Mørk et le reste du Département V à rouvrir de vieilles enquêtes non résolues où le dénominateur commun est un tas de sel de table retrouvé sur chaque scène de crime.

Ouvrage addictif, une véritable course contre la montre va alors se jouer pour les membres de l'Unité habitués à résoudre des affaires classées. Dès les premiers chapitres, nous sommes plongés dans plusieurs histoires se déroulant à plusieurs époque. Il va en naître des enquêtes passionnantes que l'on va rapidement chercher à rattacher les unes aux autres.
Je me suis rapidement attachée aux membres de l'équipe qui, même s'ils sont très différents, sont vraiment complémentaires. J'ai notamment beaucoup aimé les expressions d'Assad surtout celle où il est question de chameaux!

Même si "Sel" nous rappelle les heures assez sombres de la covid 19, je me suis régalée à écouter cet ouvrage dont la voix de Julien Chatelet se prête parfaitement au texte. Je suis contente de savoir que je vais pouvoir la retrouver lors de mon écoute des précédents tomes prévue prochainement.

Je tiens vraiment à remercier Audiolib et Netgalley France pour toujours proposer de très bons ouvrages policiers que l'on ne se lasse pas d'écouter...
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J'ai pris plaisir à refaire un tour du côté du département V.
J'avais suivi "victime 2117", livre que j'avais dévoré mais pas autant apprécié que les précédents. Il me manquait l'image du Danemark, c'est sans doute aussi le défaut de ce livre-ci. J'aime quand un polar me fait découvrir une culture, l'histoire d'un pays etc.... Ce n'est pas le cas ici.
Mais à côté de ça je reconnais le talent pour mener un bon thriller, le type même de bouquin que vous avez du mal à lâcher.
Pas le meilleur de la série, mais un bon moment de lecture...
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Lorsque l'équipe du département V découvre un, puis deux « accidents », classés par la police, mais peu crédibles quand on pousse l'analyse, un lien est fait par un petit tas de sel déposé sur les lieux comme une signature. Début d'une série de découvertes étranges – les victimes n'ayant pas de lien apparent – qui va impliquer un ou des tueurs en série encore actifs aujourd'hui.

Ce neuvième épisode des enquêtes du département V est loin d'être le plus réussi. de livres en livres, le lecteur a pu s'attacher à la petite bande constituée autour de Carl Mork, flic râleur et un peu fainéant, qui a su se renouveler en chasseur de cold cases. Pour autant, aujourd'hui casé avec Mona, sa psychologue, qui lui a semble t-il fait le plus grand bien, il est devenu un chef quasiment comme les autres. Assad, le personnage le plus énigmatique et le plus brillant, n'est lui plus là que pour raconter une ou deux histoires de chameaux. Rose est toujours surexcitée, mais pas plus que d'habitude, et Gordon reste ce grand gars timide, effacé mais efficace. Cette enquête est un travail d'équipe, où aucun des quatre n'est vraiment mis en valeur (contrairement aux premiers épisodes). Sur le fond, l'intrigue m'a évoqué Profanation (le tome 2), dans la logique complètement folle qui agite le(s) meurtrier(s).

Et c'est là que le bât blesse, ou que le chameau secoue sa tête dirait Assad : ce qui anime le(s) tueur(s) est vite compris, chaque nouveau crime découvert n'est qu'une redite, les mobiles ne changeant pas. Pas vraiment de suspens, avec en plus l'adjonction de faits qui concernent Carl, mais dont on sent vite qu'ils ne seront pas développés dans ce livre, mais serviront de trame au prochain épisode. Je n'ai pas tardé à m'ennuyer ferme. C'est bien la première fois qu'Adler Olsen parvient à paraître insipide et long. Une franche déception.
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9ème et à priori dernier épisode des enquêtes du Département V. Covid oblige le confinement est de mise, ainsi que son amie la distanciation ! Tous les services ont déménagé dans des nouveaux locaux et le quatuor est obligé de cohabiter avec les autres enquêteurs, ou l'inverse c'est selon les interlocuteurs !

J'avais été formidablement déçue par le précédent opus, Victime 2117 qui, sous prétexte de nous expliquer le passé d'Assad, est parti dans des excès scénaristiques, du gros n'importe quoi où il n'a plus été possible de retrouver les enquêteurs que j'avais appréciés jusque-là !

Cette fois-ci, pas de super héros, pas d'humour, peu d'action, un chef de la Police à vomir, Assad noyé par des soucis familiaux, Carl en père attendri et presque fic ripou !!! Que du mou du genou !

Première fois que je soupire en me disant “encore 100 pages” ! Sérieusement c'est très nul, très lent, très long, très dilué ! J'ai prévu de lire prochain rien que pour avoir le fin mot de l'histoire du pistolet à clous.

Challenge Pavés 2022
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Alors, comment dire, "lu" est un bien grand mot...
J'étais tellement contente de lire le dernier Adler Olsen... mais quelle déception.
Lu en diagonale les derniers chapitres.
Ç'aurait pu être bien meilleur, mais l'auteur a perdu de sa fougue et de son talent de conteur.
Déjà, vers le milieu, on nous dit carrément quels sont les meurtriers et les pistes sont tracées.
Et puis, je me connais, quand je traîne à terminer, c'est plutot mauvais signe.
J'ai retrouvé Rose et Assad, mais en moins bien.
Non, franchement déçue.
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AU MOINS LA FIN EST INTERESSANTE
Sel, c'est ce qui me manque dans ce bouquin, un auteur qui s'essouffle sérieux depuis le succédané lyophilisé que fut son précédent.
Je ne vais pas raconter et le résumer. Ce que feront assurement d'autres lecteurs qui auront pu aimer.

Abracadabrantesque, trop de retours en arrière, pas assez opportuns, raccourcis faciles aidant une intrigue insuffisante, personnages devenant inconsistants, écriture banale ...
Tout y est pour faire qu'une série si bien commencée s'achève dans le banal.
Il a dit qu'il s'arrêterait au 10e, je pourrais presque vous le dire ce dernier.
Tellement je suis certain qu'il ratera sa sortie Jussi Adler-Olsen.
Que je suis déçu !

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