Me revoilà immergée dans les enquêtes du Département V, après un arrêt de quelques années. Et si je n'ai pas été capable de suivre la vie privée des personnages pour cause de gros trous , j'ai néamoins pris beaucoup de plaisir à les retrouver. Et quelle ne fut pas ma surprise de les voir sortir du Département V, de les voir un peu "à l'air libre", j'ai été rassurée sur la fin,
Adler Olsen réservant un croche-pied à l'un des inspecteurs, histoire de bien nous inviter à voir comment il se sort de ce guêpier dans le tome prochain !
Et quelle ne fut pas ma surprise de voir le Covid et un confinement débarquer dans la vie de nos héros...
Comme d'hhhhaaaabitude, le Département V va devoir résoudre une cold case. Comme d'habitude, rapidement ils vont extraire de tous ces dossiers , un élèment troublant et récurrent : la présence d'un petit tas de
sel sur le lieu d'accidents ou de suicides qui n'en sont pas vraiment .
Et si au début , on se prend (non, pas d'affection, mais) de compréhension, pour la cause défendue par "le" meurtrier qu'on comprend un peu, très vite , on se dit " Mais quel(le-s) cinglé(e-s) !
Entre bonhomie (au début), et intensité dans les derniers chapitres, je me suis surprise à dévorer les lignes, à sauter des mots pour savoir si...
Les jeux de mots (involontaires) d'Assad sont toujours aussi savoureux, l'entraide entre cette équipe est sympathique, mais le fait que l'auteur mette des (énormes) battons dans les roues du Département en visant un de ces équipiers, sent un peu trop la recette pour faire sortir le lecteur de ses gonds, et le précipiter dans une fin en forme de feux d'artifice. (Et dans le mot feux d'artfice, il y a " artifice" ). Ça m'a un peu génée , tout en étant, je le reconnais, hyper efficace pour faire accélérer mon petit coeur bien malmené dans ce thriller...
Efficace !