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J'ai un peu tardé avant de poursuivre les aventures de nos trois compères. J'avoue qu'en sachant que plus de vingt tomes sont sortis, et que la structure du récit est semblable à chaque fois, j'avais cette appréhension de lassitude. Mais voilà, Sherlock, Lupin et moi a le don de vous faire accrocher et donc de changer d'avis sur votre potentiel abandon de la série. Donc oui, je vais poursuivre avec Sherlock, Arsène et Irène.

Je pense que certaines choses vont tout de même continuer à m'enquiquiner. le triangle amoureux, déjà. C'est quelque chose que je n'apprécie pas du tout dans les romans, et si en plus on ajoute l'âge précoce des personnages et l'époque, cela donne quelque chose qui va durer, et encore durer. de surcroît, nos trois compères sont amis, et clairement cela va compliquer encore plus les choses. Notre narratrice ensuite. J'aime beaucoup Irène, mais comme narratrice quelque fois, je la trouve condescendante et ses rappels d'événements qui vont avoir de l'importance plus tard, mais qu'on ne voit jamais arriver sont lassants. Je sais qu'elle nous raconte son enfance, mais c'est comme tendre la main pour donner un bonbon, et nous le voler juste après.

Fort heureusement, l'action prend très vite le pas sur le reste, et nous sommes embarqués dans une nouvelle aventure aux mille et une péripéties. Et chose qui change un peu des précédents tomes, nous avons un nouvel allié qui se joint à notre trio international. Une nouveauté qui est plaisante et rassurante et qui je l'espère dans l'avenir nous permettra d'en découvrir encore plus sur ce personnage. Ce côté rassurant est par contre, un "faux-semblant" en quelque sorte. Vu que les héros sont encore présents pour un bon nombre de tomes, on sait pertinemment qu'il ne leur arrivera rien de fâcheux et cela de façon définitive. du coup, même quand ici le danger est vraiment anxiogène, je n'arrive pas à me faire du soucis pour eux. Cependant, Arsène, Sherlock et Irène ne sont pas seuls, ils ont des proches à qui il peut arriver quelque chose. Théophraste Lupin nous avait déjà fait peur, mais avec ce tome, ce sentiment est encore plus présent. Si on sait nos héros en sûreté, ils ne sont pas non plus à l'abri d'un drame qui les touchera.

Irène est très clairement au centre de ce roman, bien plus que les précédents d'ailleurs. Sa relation avec ses parents (adoptifs et biologiques) est plus exploitée. Il y a des moments vraiment attendrissants, notamment la discussion que la jeune femme a avec son père. La complicité est adorable et l'on sent vraiment que M. Adler aime sa fille et que cela n'est pas feint. Irène continue aussi à se construire vis-à-vis de tous ces chamboulements. Elle mûrit et apprend à se connaître mais fait aussi beaucoup d'erreur qu'elle regrettera plus tard. Elle est encore jeune, mais j'ai cette impression qu'à trop vouloir laisser parler son côté sauvage, elle en oublie le bon sens. Quant aux deux garçons, ils restent égales à eux mêmes, nous laissant entrevoir de plus en plus ce qu'ils deviendront dans quelques années.

Ce tome six de Sherlock, Lupin et moi m'a donc redonné envie de replonger dans les aventures du jeune trio, avec une enquête qui certes est assez rapide, mais qui a des répercutions multiples au niveau du développement de certains personnages. Un gagnant-gagnant pour moi.
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Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé mais Paris libéré !

Non, nous ne sommes pas à la fin de la Seconde Guerre Mondiale mais à la fin de celle qui laissait présager que ce ne serait pas fini, niveau contentieux, entre la France et l'Allemagne et que les matchs retours seront sanglants et meurtriers.

Nous sommes en 1971 et les casques à pointes ont gagné la guerre Franco-Allemande (ou franco-prussienne), l'annexion de l'Alsace-Moselle ne sera pas au menu de cette enquête de notre jeune trio, mais on se consolera en descendant dans les bas-fonds parisiens.

Ça me change de mes traditionnels bas-fonds londoniens que j'ai arpentés en long et en large (et malgré tout, je n'ai pas tout vu) et ça me change aussi du Paris traditionnel que je visite car ce genre de quartiers, je n'y mets pas les pieds, sauf accompagnée de Sherlock, Lupin et Irene, bien entendu.

On a beau être dans de la littérature jeunesse, on ne prend pas les jeunes lecteurs pour des cruches, dans ses pages, et on ne leur épargne pas la vérité non plus : la pauvreté, la misère, les mendiants qu'on a éclopés pour qu'ils rapportent plus, c'est une réalité à laquelle le jeune lecteur va être confronté.

En ces temps-là, il y avait déjà des gens riches qui aidaient les plus démunis, mais quand bien même on irait éplucher les patates pour la soupe populaire comme nos trois amis, au soir, tel Jack London et eux, nous rentrerions dans nos maisons douillettes pour manger plus qu'à notre faim, là où d'autres dormiront à la belle étoile ou sous les ponts de Paris.

Parlons-en des dessous des ponts de Paris ! Faudra que je vérifie si le système est toujours en place sous le pont d'Austerlitz (morne plaine)…

Ce sixième tome prend son temps pour s'installer, nous berce d'une douce langueur avant de nous jeter dans la Seine ainsi que dans les ruelles tortueuses fréquentées par la pègre. Cours, Irene, cours !

Un tome bien plus sombre que les premiers, bien plus mature aussi, avec un final qui m'a laissé sur le cul tant il était inattendu dans tous les sens du terme : on est dans de la littérature jeunesse et même s'il y avait des indices dans le texte d'Irene, j'étais loin de m'imaginer pareille fin du roman. Violent.

Non, on n'épargne plus les jeunes de nos jours et c'est tant mieux…

Une série qui continue de m'enchanter, un trio qui devient plus mature, des questions qu'Irene se pose sur l'amour que lui porte ses deux amis et des aventures toujours plus palpitantes, comme on en aurait rêvé de vivre à leur âge.

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La guerre est finie ! Non, pas les guerres auxquelles l'on fait le plus souvent référence, non, une petite guerre oubliée, qui ne dura qu'un an, qui opposa la France et l'Allemagne, et qui en engendra deux autres. La guerre de 70 est finie, et le père d'Irene lui a fait une surprise : rentrer à Paris ! Ce n'est peut-être pas définitif, Léopold Adler se donne une semaine pour voir si la capitale de la France est toujours habitable ou s'il est nécessaire de retourner à Evreux. Bref, tout semble aller plutôt bien pour Irene, surtout qu'elle pense avoir l'occasion de rencontrer plus souvent Sophie, sa mère biologique, et, qui sait ? d'en savoir un peu plus sur les raisons qui l'ont poussé à abandonner sa fille.
Le sort en décide autrement, et le sort, c'est la disparition d'Arsène Lupin ! Oui, après un charmant diner passé chez les Adler, avec Sherlock et Mycroft en prime, Arsène a disparu, au point d'inquiéter son père, qui s'ouvre alors aux Adler. Appeler la police n'est pas possible, d'une part parce que les activités de Théophraste Lupin sont peu compatibles avec une visite chez les policiers, de l'autre, il ne tient pas à ce que la mère d'Arsène, qui reproche à son père la vie qu'il mène, soit au courant et veuille que son fils vienne habiter avec elle. Par conséquent, il ne reste que la possibilité d'une enquête privée, avec l'aide d'Irène, de Sherlock, et d'Horatio, le majordome qui ne jouera plus simplement les auxiliaires de l'ombre.
Ce sixième tome est vraiment très réussi. Très. Il est un roman de littérature jeunesse qui n'a pas peur de montrer des faits irréversibles, des faits qui ne sont pas accidentels. Les bas-fonds parisiens n'ont rien à envier aux bas-fonds londoniens, si ce n'est qu'en ces temps d'après-guerre, ils sont encore plus agités. Des âmes charitables et bien nées font, et bien font la charité, c'est merveilleux. le problème de la charité, c'est qu'elle ne peut suppléer à la justice, qui manque cruellement. le fossé qui sépare les indigents des riches donateurs, des riches bénévoles est plus que jamais visibles, palpables, même si l'on passe une journée à éplucher des patates, même si on leur rend visite – ou pas : on finit toujours par rentrer chez soi, s'asseoir à une bonne table, manger un bon repas, dormir dans un bon lit. L'écriture rétroactive et réussie du roman montre aussi les petits faits, extrêmement banals, qui ont eu des conséquences imprévues, imprévisibles, et marquent une rupture – pas forcément celle que le lecteur attendait depuis le début de cette série.
Un exemple parfait de roman de littérature jeunesse réussi.
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Un tome parisien vraiment très riche une fois encore, assez sombre par rapport aux précédents. Les rapports de force dépassent un peu notre trio. Horatio est beaucoup plus impliqué dans l'intrigue même si niveau dialogues il est toujours aussi discret ! On en apprend plus sur la famille d'Arsène, les gangs parisiens de la fin du 19 ème qui ne sont clairement pas des tendres. On court partout et on furète et le coeur du lecteur s'arrête à certains moments et les larmes coulent. Une série jeunesse qui vaut vraiment le détour pour les amateurs d'enquête.
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De retour à Paris suite à la fin de la guerre contre la Prusse, Irène et ses parents retrouvent leur appartement parisien. Mais ici, beaucoup de choses ont changé. Surtout quand Lupin disparaît et qu'on découvre que c'est lié à une guerre des gangs au sein même de la capitale. Une guerre intérieure est sur le point de commencer et de tout enflammer.
Ici Horatio est beaucoup plus présent dans l'enquête ce qui fait de lui un très bon atout il faut le dire.
Je suis restée choquée par la fin de ce tome. Un vrai coup de théâtre ! Je ne m'y attendais pas du tout. Cela va faire entrer la suite des aventures de nos 3 amis dans une toute nouvelle phase.
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Extrêmement déçue par ce tome beaucoup plus sombre que les précédents. Ce tome est complètement glauque ! On perd complètement la joie et la passion adolescente des livres précédents pour rentrer dans le sombre.
Ce qui n'était avant qu'un concours bon enfant à "qui impressionnera Irène et trouvera la solution de l'énigme?" est vraiment en train de tourner au triangle amoureux. Je déteste les triangles amoureux, surtout quand ils gâchent un superbe trio d'amis.
Le ton est grave, angoissant. On a l'impression que les trois amis perdent leur enfance dans ce tome.
C'était inévitable, évidemment, parce que les personnages de Conan Doyle et Maurice Leblanc sont loin d'être sans leurs tourments, mais j'aurais préféré que la saga s'arrête plutôt que de changer autant de ton...
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Irene est de retour à Paris le sixième tome de la saga jeunesse Sherlock, Lupin & moi. Elle y retrouve évidemment ses deux meilleurs amis, mais pas pour longtemps, car Arsène est très vite porté disparu. C'est le début d'une nouvelle aventure !

J'avais été un peu déçue par les deux tomes précédents, autant à cause de la redondance des enquêtes que de l'intrigue concernant les origines d'Irene qui n'a pas réussi à me séduire, mais Les ombres de la Seine sont parvenues à me donner un regain d'affection pour cette série.

Déjà, j'ai trouvé que le mystère de ce tome s'intégrait bien avec le reste de l'histoire, alors que j'avais plutôt eu le sentiment de suivre deux scénarios parallèles dans le château de glace, avec d'un côté l'enquête, et de l'autre la mère d'Irene.

J'ai aussi apprécié le fait qu'Horatio se joigne pour de bon au trio, après avoir passé tant de temps à veiller sur eux dans l'ombre. En revanche, j'aurais aimé que Mycroft ait un peu plus d'importance. Sa présence aurait pu apporter un soupçon de fraîcheur et de nouveauté, or il ne fait que de la figuration. Ses interactions avec les autres personnages sont très limitées, et son caractère peu mis en avant.

À l'inverse, je ne déplore pas le petit rôle auquel est réduite la mère biologique d'Irene, puisque, comme souligné plus haut, je n'ai pas été emballée par ce pan-là de la saga, et j'ai été soulagée de voir que l'auteur avait décidé de le laisser de côté, au moins pour ce tome. Cela permet également de ramener les Adler au centre de la vie d'Irene, et de les découvrir sous un autre angle, notamment Geneviève, qui n'avait guère paru attachante jusque-là.

Ce sixième tome offre des moments touchants et plein de complicité, familiale autant qu'amicale, mais il m'a paru dans l'ensemble revêtir un ton beaucoup plus sombre que les romans précédents, et je ne vais certainement pas m'en plaindre ! J'aime quand la littérature jeunesse ne fait pas dans la délicatesse.

L'attitude d'Irène face au Jaseur dans les derniers chapitres m'a un peu désemparée, je ne la trouve pas forcément cohérente, et je ne m'explique pas non plus le retournement de veste d'un personnage, néanmoins la fin (quelle fin !) balaye tout ! Je ne m'attendais pas du tout à ça (ou plutôt si, mais les paroles du Jaseur m'incitaient à penser à quelqu'un d'autre…). Quelle claque, en tout cas !

J'espère que la suite sera à la hauteur du second souffle insufflé par Les ombres de la Seine à la saga. Il n'est pas exempt de défauts, mais c'est probablement l'un des meilleurs (si ce n'est le meilleur) tomes parus jusqu'ici. J'ai hâte d'enchaîner avec le suivant !
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Après un tome 5 très moyen, ce tome 6 renoue avec le modèle des premiers tomes et nous plonge dans une ambiance volontairement proche des Mystères de Paris d'Eugène Sue au point de me donner envie de relire ce grand classique du feuilleton populaire! Quand je dis que cette petite série jeunesse est une porte ouverte aux classiques!
J'ai apprécié retrouver la fraîcheur et l'espièglerie des premiers tomes, un Horatio Nelson plus présent, un trio un peu bousculé.
La fin, inattendue, est juste glaçante! Celle-là, on ne s'y attendait pas! du coup j'ai envie de lire la suite mais je crois que la bibliothèque de ma ville n'a pas encore investi et comme de toute façon je suis à des kilomètres de chez moi... Il me faudra patienter.
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6e tome de la série Sherlock, lupin et moi et j'adore les personnages. Je me suis attaché à eux, et les péripéties de la petite troupe est bien ficelé, mais je ne m'attendais pas à une fin si tragique. J'en suis très triste. Quel malheur. Je vais de ce pas lire le prochain tome pour me remonter le moral.
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Encore un tome passionnant de cette série pour enfants que j'adore. Cette fois le cadre est à Paris après la guerre de Prusse. On y retrouve tous nos personnages préférées dans de folles aventures avec beaucoup d'humour et un peu de romance. le coup de théâtre de la fin m'a bien éberluée. Heureusement : j'ai le tome suivant à porter de main ! :-)
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