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3,9

sur 593 notes
Nostalgique et poignant

Comment ne pas ressentir les émotions du narrateur qui revient dans cette maison familiale qui se.remplit chaque été de la présence de tous.
Nous avons chacun dans le coeur des images, des lieux socles qui nous ramènent à l essentiel. Ces lieux que nous avons fuit jeune pour mieux y revenir.
Une écriture simple qui vous emporte dans cette douce nostalgie, dans cette parenthèse hors du temps.
Le retour à la vie, à ces règles en est d'autant plus violent et c'est avec les yeux plein de larmes que l on fini la lecture.
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Tourner les premières pages, se laisser déposer sur les terres de cette belle région, le Finistère, se trouver face à la maison familiale au portail blanc ouvrant sur les hortensias bleus, et pénétrer dans les souvenirs de l'homme de trente ans qui décide de revenir, après huit années, sur les lieux de ses vacances en famille. Qu'avais-je tant attendu avant de lire ce roman ?

Le tableau peint par Pierre Adrian s'anime autour des souvenirs de famille, des traditions et les ambiances réglées sur leur poids, égrenant les souvenirs les plus chaleureux comme les plus ennuyeux. Dans ce cadre, au centre, la grand-mère presque centenaire essaie de ne pas s'égarer dans le tourbillon des années. Et puis, il y a Jean, l'enfant dans lequel se retrouve l'oncle trentenaire.

Sans similitude si ce n'est le voile de nostalgie qui plane sur ce livre, je l'ai souvent rapproché du premier roman de Perrine Tripier « Les guerres précieuses », pour la maison de famille, socle de souvenirs, les émotions, l'éphémère fragilité des moments heureux si bien traduits par une prose poétique.

Lien : https://mireille.brochotnean..
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Un livre sur les souvenirs d'enfance et d'adolescence..
C'est aussi un bel hommage à la Bretagne
Il y a les bons et les mauvais moments de la vie en famille quand toutes les générations se retrouvent.
Chacun a ses habitudes de vie à la mode citadine et c'est dur de passer en mode vacances suivant son caractère.
Grâce à l'aieule tout le monde fera fasse .
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J'étais d'bord super emballée par le ton nostalgique de l'auteur et de ses anecdotes à la fois intimes mais qui résonnent dans notre coeur : les souvenirs de l'enfance et la façon dont ils nous reviennent parfois si fort au plus profond de nous.
Du temps qui passe... Puis l'ennui est apparu, et l'intimité trop poussée exclut le lecteur de cette sphère et de cette histoire familiale.
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Ces souvenirs ne s'inventent pas, pourtant nous devons être nombreux à avoir les mêmes ! Pierre Adrian fait revivre, ces étés "à la mer", avec les cousins, les oncles et tantes, les bicyclettes qui grincent et les épuisettes pleine de sable.
L'ambiance y est : nous avons l'impression d'un cousin qui raconte nos souvenirs !
L'écriture est vraiment très agréable, très nostalgique cependant, et la fin laisse un goût un peu amer dans la bouche, comme si nous avions bu la tasse.
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Une lecture où la nostalgie et la notion au temps qui passe sont très présents. Sans donner le cafard, ce roman est plutôt lumineux et il montre en quoi il faut savoir profiter des petits moments de la vie, de ses proches et des instants vécus.

Le narrateur retourne en été dans la maison familiale de vacances en Bretagne et tous ses souvenirs lui reviennent. Ils les ressent à la fois très forts tout en posant une distance avec eux. Ils les confrontent surtout à ceux de ses neveux qui sont sur place et qui ne se rendent pas encore compte de la beauté qu'auront ces souvenirs dans leur futur. C'est un peu comme les envier de ne pas encore prendre conscience de ce qu'ils sont en train de vivre.

Un roman plein de tendresse, qui fait réfléchir même si la fin n'est pas celle attendue.
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𝐐𝐮𝐞 𝐫𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐮𝐱 𝐪𝐮𝐢 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐨𝐢𝐧 transporte le lecteur dans un voyage au coeur des souvenirs et des émotions, à la découverte de l'instant éphémère qui façonne nos vies. L'auteur, dans un style poétique et ciselé, nous plonge dans le récit touchant d'un jeune homme revenant après de longues années dans la grande demeure familiale à l'extrême pointe de la Bretagne.

Dès les premières lignes, la douceur et la délicatesse de l'écriture captivent. Les retrouvailles avec la famille, le décor de toujours, la plage battue par les vagues, les fêtes animées sur le port, tout se déroule dans une atmosphère empreinte de mélancolie. le trentenaire, guidé par un petit cousin qui lui ressemble, explore le temps qui s'est écoulé, ressentant la nostalgie latente des jours révolus.

L'auteur maîtrise avec finesse le thème du temps qui passe, fil conducteur d'une tragédie inéluctable, mettant en lumière la fragilité du bonheur éphémère. Chaque mot semble être choisi avec soin, les souvenirs d'enfance résonnent en écho. C'est un récit empreint de maturité, dévoilant la complexité des relations familiales et la manière dont le passé tisse sa toile sur le présent.

À déguster lentement pour savourer chaque nuance de cette histoire intemporelle.
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Après plusieurs années d'absence, un jeune homme revient dans la grande maison familiale bretonne où tous se retrouvent chaque année au mois d'août. Il avait déserté le lieu pour des terres exotiques, des mers plus chaudes. Il retrouve le décor, les meubles, les objets qui ne changent jamais alors que vont et viennent les enfants, oncles, tantes et amis de la famille, avec un regard et des mots chargés d'amour et de bienveillance, notamment sur le vieillissement de sa grand-mère ou sur Jean, son petit neveu de six ans. Mornes après-midis à la plage, descentes au café du port, messes du dimanche, promenades à vélo… Il ne se passe pas grand-chose et j'avoue qu'au début de ma lecture j'ai eu peur de m'ennuyer. Mais il ressort de cette histoire sans histoire une telle tendresse qu'il est impossible de résister et de ne pas succomber au charme de ce livre !
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Un livre que ma soeur m'a prêté en me disant : « Ce roman raconte parfaitement, ce qui se passe quand une famille nombreuse a la chance d'avoir une grande maison de vacances. ». Dans ma ville, je connais bien ce genre de maisons et de familles qui s'y retrouvent l'été et que je croisent tous les étés sur ma plage. le roman se passe dans les régions des abers, une Bretagne plus sauvage que la côte d'émeraude dinardaise. Mais les comportements sont les mêmes. Réunis ces familles forment des clans et se sentent intouchables. Ils ont leurs rituels, se savent observés sans que cela ne les dérange. Dans ce récit l'auteur raconte très bien le poids et le charme de la maison, on sent aussi que celle-ci devient un peu lourde financièrement pour chacun, elle ne restera peut-être pas dans la famille dans une autre génération. Il décrit aussi le bonheur des enfants, ce sont eux qui vivent le mieux ce genre de vacances. La plage et les jeux d'enfants dans le grand jardin ont marqué l'écrivain et il pense qu'il en sera de même pour les enfants de la nouvelle génération. Un enfant le touche particulièrement, un petit Jean qui lui fait penser à lui, enfant ? C'est grâce à lui qu'il comprendra que c'est à son tour maintenant de passer du côté des adultes et de transmettre aux enfants les savoirs importants : faire du vélo, la pêche aux crabes … pour les jeux, les enfants n'ont besoin de personne.
Le hasard de mes lectures, font que je rapproche l'histoire de deux maisons de famille, qui se ressemblent dans ce qu'elles disent des joies et des souvenirs d'enfance heureuse. Mais ce roman est plus léger, sauf bien sûr la tragédie qui touchera le petit Jean. J'en ai aimé la lecture, et l'évocation d'une Bretagne que je connais bien. La volonté de l'auteur de ne pas nous faire connaître davantage la vie du narrateur rend le récit un peu vide. On ne sait pas pourquoi il a détesté cette famille ni pourquoi il est revenu. Il veut que ce mois d'août soit celui de son retour vers une maison et des rituels familiaux dont un m'a semblé bien cruel : chaque enfant, l'été de ses six ans, doit jeter son doudou dans la mer … Quand on sait ce qui arrive au petit Jean quinze jours plus tard, on peut imaginer que sa mère aura trouvé cette violence bien inutile !

En réalité on ne connaît très bien personne de cette famille, on reste à la surface des gens, nous avons le décor et un film qui nous permet de voir ces gens de loin sans qu'ils ne nous deviennent familiers. Comme le dit l'auteur, cette famille sait appartenir à une forme d'aristocratie qui reste sur son quant à soi. Les personnages du peuple ont eux plus de consistance , comme l'ostréiculteur qui vend ses huîtres en Italie, mais ils n'appartiennent pas au clan .

Un roman qui décrit bien les vacances d'été pour les enfants, dans un cadre dont l'auteur sait nous décrire tout le charme. Mais un roman qui m'a aussi agacée par son côté « grande famille comme il faut » qui regarde un peu de haut le brave peuple dont je fais partie.


Lien : http://luocine.fr/?p=16570
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L'armure de l'enfance cède un jour face à l'intuition du temps qui passe. Un matin arrive où l'adulte contemple impuissant son royaume de jeunesse investi par les générations qui poussent. Brutalement atteint par la conscience que rien n'est éternel, il veut soudain se dépêcher d'aimer.
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