La remplaçante

Une BD qui traite du post-partum et montre que ce n'est ni une fatalité ni un signe que l'on est une mauvaise mère. Elle désacralise également le rôle supposé de la "bonne maman" et montre l'humain et la femme derrière la mère.
Cette lecture est très touchante et pleine de justesse. A mettre entre toutes les mains car avoir besoin d'aide après la naissance d'un enfant n'est pas une honte.

Une excellente BD qui évoque le post partum. Marketa tombe amoureuse et la vie à 2 se transforme rapidement en vie à 3. Sauf que rien ne se passe comme prévu... Une fin de grossesse difficile, un allaitement sans plaisir, une impression d'être de trop et de mal faire ...
J'ai beaucoup aimé cette BD qui me semble très vraie. On s'identifie carrément au personnage car parfois ce qu'elle ressent, c'est aussi ce qu'on a ressenti nous.
Ca dénonce aussi cette solitude maternelle et toute la flopée de conseils reçue par des personnes plus ou moins bien intentionnées.
N'y a t il pas moyen que la jeune maman soit accompagnée correctement ? Sans jugement ?

En s'inspirant de son propre vécu, Sophie Adriansen, et l'illustratrice Mathou, publient une bande dessinée qui évoque pour la première fois un sujet tabou dans notre société : la dépression post-partum. Cette BD pleine d'humour, de justesse, sensible, parle ouvertement de la maternité ou comment une femme peut se mettre une pression incroyable en voulant absolument être parfaite, avec l'image que la société véhicule en autre. Elle met à jour ce grand bouleversement qu'est devenir mère, qui commence avec l'accouchement et ce corps martyrisé. Une histoire attachante et universelle qui trouve écho chez de nombreuses femmes et jeunes couples : une libération de la parole, pour plus d'équilibre et moins d'injonctions.

Aujourd'hui, je viens vous parler de la bande dessinée La remplaçante de Sophie Adriansen et Mathou.

Résumé :
Marketa et Clovis, amoureux fous, attendent un bébé. Mais l'accouchement signe la fin du conte de fées. La naissance de Zoé ne s'est pas passée comme Marketa l'imaginait, et l'instinct maternel tarde à se manifester. Tandis qu'elle ne reconnaît plus son corps, Marketa se sent perdre pied face à ce bébé si vulnérable dont elle a désormais la responsabilité. Réussira-t-elle à se sentir mère ? à aimer son bébé ? à cesser de penser qu'une remplaçante ferait mieux qu'elle ?

Cela faisait un moment que je souhaitais lire cet ouvrage, surtout après avoir lu Hystériques de Sophie Adriansen.
Toutes les mamans se reconnaîtront dans plusieurs situations que ça soit l'attente parfois un peu longue de bébé à la fin de la grossesse, l'accouchement parfois difficile, les difficultés qu'on peut ressentir au début, la fatigue aussi bien physique que mentale, ce corps qu'on ne supporte plus... Sophie Adriansen et Mathou arrivent à parler de tous ces sujets parfois délicats sans tabous. Un livre déculpabilisant qu'il est intéressant de lire que l'on soit maman ou pas.

Vous l'avez lu ? Il vous tente?
Quelle est LA bande dessinée à lire selon vous ?

Un roman graphique drôle et décomplexé. Marketa est une héroïne attachante, qui multiplie les peurs : peur de ne pas bien faire, peur de ne pas assez aimer son bébé, peur d'être une mauvaise mère, peur du regard des autres… Entre les projections de la jeune maman et la réalité, l'écart peut s'avérer violent, et on aimerait pouvoir lui dire que tout ira bien. Qu'elle n'a pas besoin d'une remplaçante qui serait une mère idéale, puisqu'elle est déjà une mère parfaite.
Mathou et Sophie Adriansen ont concocté une petite perle sur un sujet tabou. Il met l'accent sur un vrai sujet : les jeunes mères sont-elles assez préparées à l'arrivée d'un nouveau-né ? Comment les rassurer, les déculpabiliser ?
Ce livre est très agréable à lire, à la fois doux et intense. le trait de Mathou est parfait, simple et coloré, très expressif.
Un roman graphique à offrir sans hésiter à ses amies futures mamans.

... Ce roman graphique se veut avant tout bienveillant, un allié précieux pour ces moments de doutes qui nous submergent alors qu'ils sont normaux, brisons le tabou autour de la maternité et de l'accouchement, ne faisons pas comme si cela était une simple routine facile à gérer. Il s'agit d'un acte traumatisant pour le corps, pour la femme et sa nouvelle vie de maman. Personne n'a de mode d'emploi alors aidons-nous dans cette galère que chacun vit de manière différente, plus ou moins facilement. Marketa pourrait être votre meilleure amie, votre soeur, votre collègue, votre voisine, voire vous. Ecoutez-la, aidez-la et inspirez-vous de cette femme au grand coeur qui mérite tous les applaudissements du monde. Books & Boom approuve Marketa comme mère !
Lien : https://booksetboom.blogspot..

Lorsque j'ai terminé cette bande-dessinée, j'avais les larmes aux yeux. Elle aborde avec énormément de justesse et de délicatesse la maternité et le postpartum. Mon expérience personnelle reste différente de celle de Marketa mais, étant moi-même maman, je me suis reconnue par bien des aspects.

L'histoire est émouvante. A travers son scénario et ses illustrations, elle se veut réaliste et déculpabilisante. J'aurais aimé l'avoir lu avant la naissance de mon premier enfant.
Le sujet n'est pas évident à traiter mais je trouve que Sophie Adriansen et Mathou ont relevé le défi haut la main.

C'est un ouvrage à mettre entre toutes les mains !
Lien : https://psycheedelik-unehist..

Ah les tabous autour de la grossesse, de l'accouchement et du post partum... "tu seras heureuse quoiqu'il en soit !" Voilà ce que la société et les moeurs semblent imposer.
Cependant, beaucoup de femmes culpabilisent de ne pas se sentir mère à la naissance de leur enfant, de ne pas l'aimer d'un amour fou tout de suite. Cela renforce leur culpabilité et leur tristesse, ce qui ne fait qu'accentuer leur mal-être.
Ce n'est pourtant très souvent qu'une passade, qui nécessite beaucoup d'amour et de bienveillance, afin de se sentir entourée et comprise.
Bravo à l'autrice pour avoir eu l'honnêteté de partager cette histoire, un livre qui aide beaucoup de femmes, que je conseille à mes patientes et qui leur apporte un soutien.
L'oeuvre se lit rapidement, les dessins ne sont pas forcément à mon goût mais ils sont bien réalisés avec l'histoire.
On en finit avec les préjugés et on apporte notre soutien et notre bienveillance envers ces femmes et envers nous mêmes.

Il y a un proverbe Ivorien qui dit « On voit mieux certaines choses avec des yeux qui ont pleuré ». Ces yeux embués de larmes, ce sont ceux de Marketa, qui accueille son premier enfant avec Clovis, son compagnon.

Cet ouvrage m'a laissé sans voix, il est poignant. Triste reflet d'une société qui ne prend plus le temps d'écouter les gens, leur détresse, de les accompagner. Chaque étape de la vie est un chemin que l'on parcourt tous à notre rythme et avec les moyens mis à notre disposition.

Cette jeune maman ne ressent rien pour son bébé, et est face à ce qu'on appelle aujourd'hui, une dépression post-partum. Elle est persuadée qu'elle ne sera pas à la hauteur de ce que l'on attend d'elle, passe son temps à se dénigrer et à se complaire dans une certaine négativité. Face à cette lecture, on se sent, nous lecteur, complétement démuni.

On partage avec Marketa son stress, les complications liées à son accouchement qui s'est déroulé dans une douleur infini, et l'envie irrésistible de la prendre dans nos bras et de lui dire : « ça va aller, ça va bien se passer, tu es une femme forte, tu vas te relever de cette épreuve et tu vas y arriver »
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Cette bande dessinée met en lumière la réalité du post partum : tout n'est pas aussi idyllique et rose que ce qui nous est vendu par la société. Sophie et Mathou pointent une vision du post partum, pas nécessairement celle de tout le monde, mais toutes personnes ayant accouché s'y retrouvera à un moment ou un autre.
La légèreté, sur un sujet grave et peu pris en compte, apporte une bouffée d'oxygène.
J'ai passé un bon moment avec Clovis et Marketa