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sur 10037 notes
en le relisant à 48 ans j'ai trouvé la même magie et la même beauté que quand je l'avais lu adolescente.
L'idéal amoureux, la valeur d'une promesse faite, l'amitié guident la trame romanesque tout au long du roman.
j'ai versé ma larmette en refermant le livre
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J'ai eu l'impression que le temps s'arrêtait à chaque fois que je lisais des pages de ce livre. Je me suis sentie happée dans un autre monde, un autre temps. L'histoire du grand Meaulnes m'a semblé être magique, merveilleuse, comme ci ce n'était pas possible qu'elle existe. L'écriture était pleine de poésie.

C'est un roman d'amitiés, d'amour, de découvertes, du temps qui passe, de pertes. Même si le vocabulaire a évolué depuis la publication de ce livre et que le récit se passe dans une autre époque, je n'ai ressenti aucunes difficultés à me plonger dedans. Je pense que c'est une oeuvre, une grande oeuvre qui mérite d'être lue par tout le monde, que ce soit par les adolescents ou les adultes.
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Magnifique récit onirique, fascinant à souhait, qui par son charme indéniable et ses superbes descriptions des envoûtants paysages de Sologne, qui séduit son lecteur tout en lui laissant quelque part le goût doux-amer des joies et des rêves de son enfance perdue. Quel regret amer de savoir que ce grand écrivain se soit fait tuer au combat, à l'âge de 27 ans, à Verdun, en 1914.
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L'été est parfois propice à relire des oeuvres littéraires majeures, grands classiques des siècles passés. Peu sensible au caractère onirique de sa première partie - consacrée à l'arrivée d'Augustin Meaulnes à l'école publique de Sainte-Agathe, sa disparition expliquée par sa participation à des noces mystérieuses dans un "domaine perdu" au cours desquelles le Grand Meaulnes tombe amoureux d'Yvonne de Galais – j'ai préféré le "roman d'aventures" des deux dernières parties.
En vérité, je n'ai ressenti aucune émotion à relire ce feuilleton intime d'Alain-Fournier, tant il est nostalgique, triste et douloureux. Tout est douleur : douleur du passage à l'âge adulte, douleur du serment brisé, douleur de la séparation, de la mort, sacrifice d'Yvonne de Galais, etc. Je salue néanmoins l'oeuvre unique d'un jeune homme de 27 ans, tragiquement mort au combat un an après la parution de son roman.
"Meaulnes, le Grand Meaulnes, le héros de mon livre est un homme dont l'enfance fut trop belle. Pendant toute son adolescence, il la traîne après lui. Par instants, il semble que tout ce paradis imaginaire qui fut le monde de son enfance va surgir au bout de ses aventures, ou se lever sur un de ses gestes. Ainsi, le matin d'hiver où, après trois jours d'absence, il rentre à son cours comme un jeune dieu mystérieux et insolent. – Mais il sait déjà que ce paradis ne peut plus être. Il a renoncé au bonheur. Il est dans le monde comme quelqu'un qui va s'en aller. C'est là le secret de sa cruauté. Il découvre la trame et révèle la supercherie de tous les petits paradis qui s'offrent à lui – et le jour où le bonheur indéniable, inéluctable se dresse devant lui, et appuie contre le sien son visage humain, le Grand Meaulnes s'enfuit non point par héroïsme, mais par terreur, parce qu'il sait que la véritable joie n'est pas de ce monde", extrait de correspondance entre Alain-Fournier et Jacques Rivière du 4/04/1910.
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Le Grand Meaulnes

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d'Alain-Fournier


Édition établie par Philippe Berthier, La Pléiade, 640 p., 42 € jusqu'au 31 août, 48 € ensuite

« Il arriva chez nous un dimanche de novembre 189… » Cet incipit, première phrase d'un roman, est entré dans la grande histoire de la littérature. Ses lecteurs le découvrent en novembre 1913 sous la couverture des Éditions Émile-Paul Frères. Son jeune auteur, qui se fait appeler Alain-Fournier, n'a que 27 ans. le 3 décembre, le Grand Meaulnes rate de peu le prix Goncourt.

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Neuf mois plus tard, le 22 septembre 1914, le lieutenant Henri Alban Fournier est tué dans la région des éparges, non loin de Verdun. Deux semaines après son ami Charles Péguy. Est-ce à cause de ce destin tragique, propre à cette « génération perdue », que le Grand Meaulnes, unique roman d'un auteur mort à la guerre, devint le livre fétiche du romantisme de l'absolu ? le genre d'ouvrage que l'on découvre dans les greniers ou les armoires de famille, entre les pages duquel jaunissent lettres d'amour oubliées, serments défaits, reliques de passions éteintes.

Il fut longtemps le vade-mecum des adolescences rêveuses et tourmentées nimbées du parfum évanescent d'un idéal féminin insaisissable, donc obsédant. Et quand, enfin, Augustin Meaulnes, cette âme perdue, touche son bonheur introuvable, il s'acharne à le détruire en poursuivant de nouvelles chimères, au nom d'une promesse lâchée une nuit de feu.

Le Grand Meaulnes, histoire d'un malentendu
Portrait de l'écrivain français Alain-Fournier dans les années 1900-1914. / KEYSTONE-FRANCE

Que sa destinée soit scellée pendant une fête onirique et hivernale, enchantée par l'apparition de l'inaccessible Yvonne de Galais, rendue désastreuse par la démence de Franz de Galais, fiancé privé de sa promise, le jour de ses noces où errent des figurants costumés, renforce l'aura de ce roman tragique, puissant mélodrame qui fit chavirer les coeurs et tirer les mouchoirs. Mais, en dépit ou à cause de son succès (quatre millions d'exemplaires, l'un des livres les plus lus dans le monde), il finit rangé parmi les vieilleries d'une France disparue, lointaine et enjolivée, des préaux et des hussards noirs de la République. Son entrée dans La Pléiade, bardé d'un appareil critique, ouvre la voie à une relecture que conduit avec énergie Philippe Berthier, soucieux de lui restituer sa modernité et sa complexité.
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J'ai aimé l'histoire, son dénouement et les personnages sont attachants. Malgré cela, j'ai touvé qu'il y avait beaucoup de coïncidences, comme si le monde était très petit : les personnages se recroisant tout le temps et en tous lieux. Cette histoire est à la fois captivante et mystérieuse, même s'il m'a semblé qu'il y avait peu d'action et trop de descriptions.
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Je pense que ce livre est bien écrit et l'histoire est très intéressante, mais il est aussi très long (275 pages) et des chapitres entiers pourraient être enlevés sans changer l'histoire.
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Désolée mais je n'ai pas ressenti grand chose en lisant le Grand Meaulne.
Une fois refermé ce livre, je suis restée dubitative. Rien. Je n'ai rien ressenti.
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bof, un peu ennuyeux
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Il s'agit d'un livre qui me faisait vraiment envie depuis pas mal de temps.

C'est donc pleine de bonnes volontés que j'ai débuté ma lecture de ce livre. Malheureusement, le charme n'a pas opéré avec moi. En effet, pour un roman classé dans la jeunesse, je l'ai trouvé ennuyant. En effet, il ne se passe quasiment rien au coeur de ce livre et c'est dommage car un livre a besoin de vivre.
De plus, on ne comprend pas vraiment tout ce qui se passe en une fois et j'ai dû m'y reprendre pour avoir la possibilité de tout comprendre ce roman.

Je ne me suis pas vraiment attachée aux personnages et pour tout avouer, j'avais vraiment hâte de le voir se terminer
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