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sur 10012 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J' avais vu l'adaptation cinématographique il y a un moment et il me semblait que cette histoire m'avait enchantée. Et comme je suis tombée dessus dans une bouquinerie, je me suis dit "tiens, pourquoi pas".
Au final, je n' ai pas du tout été sensible à ce roman. La plume m'a paru un peu vieillotte, l' histoire caricaturale, les dialogues sans passion prononcés par des héros pourtant passionnés. Ce roman est court et m'a semblé interminable !
Un classique dont je me serais bien passé.
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La diversité humaine est décidément sans limite (ou presque). Récemment, dans une librairie de Bordeaux, une libraire anonyme a écrit à propos de Moderato cantabile de Marguerite Duras, je cite : « Un livre d'une grande beauté et d'une intensité rare, offert à demi-mots dans la langue si particulière de Duras : un chef d'oeuvre. » Si j'avais eu, moi, à écrire quelque chose à son propos, j'aurais écrit : « Purge absolue, vide intersidéral. Économisez votre temps et votre argent, passez votre chemin, choisissez-en un autre. »

Et en effet, une fois encore avec ce livre, je constate que les goûts humains peuvent être diamétralement opposés. le grand Meaulnes, fait partie des romans favoris — pour ne pas dire LE roman favori — d'un nombre incalculable de francophones. (Notons toutefois que ce titre est rarement cité — voire jamais — dans les listes étrangères dédiées aux meilleurs romans de langue française. À questionner, c'est juste un constat que je fais, je n'ai pas d'explication précise à cela.)

Eh bien en ce qui me concerne, le grand Meaulnes et moi, c'est l'histoire d'une rencontre qui ne s'est pas faite, du moins, pas bien faite. Cocasse, non, au vu de son sujet ? Laissez-moi, si vous le permettez, vous raconter dans quelles conditions cette non-rencontre s'est effectuée.

J'étais en classe de 4ème, époque où, poussée probablement par mes jeunes hormones, j'étais plus rebelles encore qu'à l'ordinaire, réfractaire comme jamais à l'autorité, fût-elle légitime. Bon, bref, ma professeure de français nous proposa, comme lecture imposée : le grand Meaulnes.

Un livre, qui, vous vous en doutez, ne fut pas lu par moi, non par manque d'intérêt pour la lecture, mais bien précisément parce que cette lecture était IMPOSÉE ! J'ai donc ouï parler de cette oeuvre en cours, entendu mes camarades d'alors s'exprimer à son sujet, mais l'ensemble restait pour moi assez nébuleux.

Puis les années passèrent, je lus de plus en plus de littérature, m'aperçus que bon nombre des lecteurs que je côtoyais appréciaient grandement cette oeuvre , finis par me dire que ce titre figurerait dans mes projets de lecture à un moment ou à un autre, et puis...

... et puis beaucoup d'années ont passé avant que je ne m'y attèle. Peut-être trop d'années, je ne sais. Toujours est-il que voilà peu, j'entamai cette lecture, convaincue qu'elle me séduirait, et j'en ressors, convaincue du contraire.

J'ai tout trouvé maladroit, factice, peu crédible et, finalement, de peu d'intérêt à mes yeux. Comment ce qui plaît tant à d'autres peut-il me plaire aussi peu ? Là, mystère. En tout cas, ce que je puis faire, au titre du partage communautaire, c'est d'égrener ce qui, pour moi, n'a pas fonctionné dans l'ouvrage.

En premier lieu, l'écriture en elle-même, notamment les dialogues que je trouve assez mauvais dans l'ensemble, et la mécanique narrative, pas beaucoup plus réussie. Vous voulez un exemple ? Voici un exemple : il s'agit d'un moment crucial du roman, celui où un fiancé effondré, Frantz de Galais, qui a tout préparé en grande pompe pour ses noces s'aperçoit que sa fiancée l'a planté et qui s'adresse à un inconnu, Meaulnes en l'occurrence :

« Eh bien, voilà : c'est fini ; la fête est finie. Vous pouvez descendre le leur dire. Je suis rentré tout seul. Ma fiancée ne viendra pas. Par scrupule, par crainte, par manque de foi... d'ailleurs, monsieur, je vais vous expliquer... »

Donc, voilà un gars passionné, raide dingue de la jeune femme qu'il comptait épouser, qui vient de le plaquer le jour même des noces, il en est comme fou, prêt à se tirer une balle, et il parle comme ça à quelqu'un qu'il n'a jamais vu, ajoutant même « je vais vous expliquer ». Non mais franchement, vous y croyez, vous ?

Je me permets encore de livrer la partie dialoguée d'un passage lui aussi crucial, qui a eu lieu juste avant, lors de la rencontre de Meaulnes avec Yvonne de Galais. Je coupe les parties narratives et ne conserve que les dialogues :

« Voulez-vous me pardonner ?
— Je vous pardonne, dit-elle gravement. Mais il faut que je rejoigne les enfants, puisqu'ils sont les maîtres aujourd'hui. Adieu. […] Je ne sais même pas qui vous êtes, dit-elle enfin. […]
— Je ne sais pas non plus votre nom, répondit Meaulnes. […]
— Voici la " maison de Frantz ", dit la jeune fille ; il faut que je vous quitte… […] Mon nom ?… Je suis mademoiselle Yvonne de Galais… […]
— le nom que je vous donnais était plus beau, dit-il.
— Comment ? Quel était ce nom ? fit-elle, toujours avec la même gravité. […]
— Mon nom à moi est Augustin Meaulnes, continua-t-il, et je suis étudiant.
— Oh ! vous étudiez ? dit-elle. […] À quoi bon ? À quoi bon ? répondait-elle doucement aux projets que faisait Meaulnes. […] Je vous attendrais, répondit-elle simplement. […] Nous sommes deux enfants ; nous avons fait une folie. Il ne faut pas que nous montions cette fois dans le même bateau. Adieu, ne me suivez pas. »

On se rend compte, à l'examen d'une telle densité, qu'effectivement, les dialogues, ça dépote dans ce roman ! Quelle nullité, franchement ! On croirait lire du Harlequin, et encore ! La mécanique de l'asticotage de début de roman, « … est à jamais, dans ma mémoire, agité, transformé par la présence de celui qui bouleversa toute notre adolescence et dont la fuite même ne nous a pas laissé de repos. » « Et c'est là que tout commença, environ huit jours avant Noël » « Et j'y ai souvent repensé depuis. » pour nous faire accroire au sensationnel, à l'exceptionnel, à l'inoubliable me semble de la même facture : maladroite et surtout, vaine.

Voilà pour la forme. Qu'en est-il du fond ? Un gars arrive en pension à la campagne, dans un bled bien paumé, au plein coeur de la France, fin XIXe. le gars, à qui l'on n'a rien demandé, se plante de chemin pour aller chercher les viocs à Noël ; il tombe par hasard sur une fête de noces, qui finalement n'a pas lieu, mais y rencontre une nana quelques minutes, à laquelle il tient le genre de discours que j'ai rapporté plus haut. Il revient à l'école — il ne s'est rien passé avec ladite nana —, mais il y repense pendant des mois et s'ingénie comme Sherlock Holmes à retrouver la route sur un atlas. L'Atlantide à côté, ça paraît facile à retrouver, manifestement.

Le frère de la nana — celui qui voulait se marier et qui s'est pris un râteau — retourne quelque temps à l'école — ça déjà c'est pas mal, mais précisément à l'école de Meaulnes —, qui, nous dit-on, n'est pas tout près. Et il y retourne comment de surcroît ? Déguisé en bohémien, justement pour rencontrer Meaulnes — qu'il ne connaissait pas et qu'il n'a vu qu'une fois, précisons. D'ailleurs, ledit Meaulnes ne le reconnaît pas (ou du moins seulement bien plus tard). Et alors, comme on se doute, avec de tels atomes crochus entre ces deux-là, se noue un lien indéfectible. Rien de moins.

Et puis, vers 18 ans, Meaulnes monte à Paris en pensant à la nana de quand il avait 15 ans — qu'il a vue une demi-heure —, la cherche nuit et jour pendant des mois, car, en trois ans, il n'en a pas vu d'autres, manifestement, et, à Paris, donc, là où il n'y a pas grand monde, comme chacun sait. Ce faisant, il tombe pile sur l'autre nana — celle du râteau — pendant que le narrateur lui non plus ne perd pas son temps, il va dans sa famille, laquelle famille connaît précisément le père de la nana, l'autre, celle d'une demi-heure. Pas mal, non ?

Alors le narrateur, resté magnétisé par Meaulnes qui l'a pourtant laissé tombé comme une vieille chaussette fumante, arrange immédiatement le coup entre Meaulnes et la demi-heure, qui, elle, de son côté, belle comme l'aurore, ne pense évidemment qu'à Meaulnes et n'a jamais eu d'autre prétendant. En cinq minutes chrono, les voilà mariés, ça tombe bien Meaulnes ne pensait qu'à elle depuis des lustres, ne rêvait qu'à cela, mais, mais, mais, à peine mariés, le soir ou le lendemain, le voilà qui se rebarre, juste pour aller retrouver la nana du râteau — qu'il a plus ou moins pelotée dans les coins quand il était à Paris —, car, soudain pris d'un sérieux cas de conscience, et d'une indéfectible fidélité pour le bohémien râtelé qu'il n'avait pas reconnu, il trouve à ce moment essentiel d'aller lui retrouver sa râteleuse…

Évidemment, après avoir couché une seule nuit, la demi-heure est enceinte jusqu'aux dents, meurt en couche, la totale, tandis que Meaulnes ne donne aucun signe de vie pendant des mois, mais, mais, mais revient tout de même au bercail pile quand la demi-heure vient de calancher…

Bon, bon, bon… sans oublier, bien sûr, que Meaulnes a eu le bon goût d'écrire dans un cahier d'écolier tout ce que le narrateur ne savait pas, afin qu'il puisse bien nous raconter l'histoire, après avoir récupéré le cahier, ce qui était LA chose à faire.

En effet, c'est très crédible tout ça, n'est-ce pas ? Ça m'a un peu rappelé Les Hauts de Hurle-vent, où tous les personnages meurent à heure fixe, pile au bon moment pour dynamiter l'histoire. On nous parle sans cesse du fameux grand Meaulnes, le narrateur s'évertue à nous le qualifier de personnage remarquable et intéressant, mais je me demande encore, moi, ce qu'il a d'effectivement remarquable et d'intéressant : je cherche, je cherche et ne trouve rien, fieffée dinde que je suis.

En somme, selon mes propres critères d'appréciation, un roman pauvre et convenu, artificiel à souhait, qui ne me laissera aucune trace bien palpable, si ce n'est celle d'un redoutable ennui. Peut-être aurais-je mieux fait de le lire plus jeune ? Sans doute, mais je me dis que si le texte avait eu à m'émouvoir, il m'aurait émue même à l'âge avancé auquel j'arrive. Donc, déception en ce qui me concerne. Mais aujourd'hui comme à chaque fois, ça n'est bien entendu que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-cheaulzes.
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Comme pour chaque livre, la seule question qui subsite une fois la lecture achevée est de savoir s'il m'a suffisamment plu, interpellé, questionné ou émerveillé pour que je souhaite me replonger un jour dedans et parcourir une nouvelle fois ses pages. La réponse est non. J'en attendais beaucoup, trop peut-être, je n'y ai pas trouvé suffisamment pour y revenir. Je m'attendais à un chef d'oeuvre et n'ai trouvé dedans que des banalités.
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Je voulais relire ce livre en tant qu'adulte mais je suis passée à côté. Pourquoi ? J'avais adoré plus jeune.

C'était comme de revoir un film dont on a un bon souvenir et finalement il a vieilli sans qu'on s'en rende compte. Mes goûts ayant probablement changé.

Bien sûr on s'attache aux personnages, à l'histoire mais l'écriture et devenue lourde et laborieuse. Quelques passages magnifiques reliés par des passages d'une grande longueur. Et c'est ce qu'il me reste finalement.
Indéniablement c'est un classique de la littérature, et moi qui les aime habituellement je suis un peu déçue de moi-même mais l'écriture d'Alain Fournier ne me convient plus.

Je crois que relire les classiques reste un exercice agréable de manière générale et je ne m'arrêterai pas là.
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S'attaquer à la lecture d'un objet littéraire mythique.
S'y ennuyer ferme, trouver ça mièvre.
Ne pas vouloir écrire une critique acide par respect pour l'auteur et pour les nombreux lecteurs qui ont apprécié l'oeuvre, et surtout par manque de talent littéraire et conscience de mes limites intellectuelles.
Puis lire Lucien Rebatet.
Maudit pour maudit, ayant échappé de peu à la guillotine à la Libération, Rebatet peut se permettre ce qui suit :
« le Grand Meaulnes d'Alain Fournier : un quart pour les trente premières pages, zéro pour le reste. Brumes, châteaux, flambeaux, travestis, demi-fantômes, autant d'accessoires que chez les mauvais clowns. Cartonnages, féerie transportable par chemins de fer départementaux. Puceau, pâlot, lymphatique. Infantilisme évident. Un petit bouquin assez gentil de débutant, à qui on a fait une carrière insensée. Péripéties tellement indigentes qu'on n'en tirerait même pas un mauvais scénario de film. Prototype du mystère à la noix. Mais on va retrouver ça partout. On le retrouve déjà. »
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L'été est parfois propice à relire des oeuvres littéraires majeures, grands classiques des siècles passés. Peu sensible au caractère onirique de sa première partie - consacrée à l'arrivée d'Augustin Meaulnes à l'école publique de Sainte-Agathe, sa disparition expliquée par sa participation à des noces mystérieuses dans un "domaine perdu" au cours desquelles le Grand Meaulnes tombe amoureux d'Yvonne de Galais – j'ai préféré le "roman d'aventures" des deux dernières parties.
En vérité, je n'ai ressenti aucune émotion à relire ce feuilleton intime d'Alain-Fournier, tant il est nostalgique, triste et douloureux. Tout est douleur : douleur du passage à l'âge adulte, douleur du serment brisé, douleur de la séparation, de la mort, sacrifice d'Yvonne de Galais, etc. Je salue néanmoins l'oeuvre unique d'un jeune homme de 27 ans, tragiquement mort au combat un an après la parution de son roman.
"Meaulnes, le Grand Meaulnes, le héros de mon livre est un homme dont l'enfance fut trop belle. Pendant toute son adolescence, il la traîne après lui. Par instants, il semble que tout ce paradis imaginaire qui fut le monde de son enfance va surgir au bout de ses aventures, ou se lever sur un de ses gestes. Ainsi, le matin d'hiver où, après trois jours d'absence, il rentre à son cours comme un jeune dieu mystérieux et insolent. – Mais il sait déjà que ce paradis ne peut plus être. Il a renoncé au bonheur. Il est dans le monde comme quelqu'un qui va s'en aller. C'est là le secret de sa cruauté. Il découvre la trame et révèle la supercherie de tous les petits paradis qui s'offrent à lui – et le jour où le bonheur indéniable, inéluctable se dresse devant lui, et appuie contre le sien son visage humain, le Grand Meaulnes s'enfuit non point par héroïsme, mais par terreur, parce qu'il sait que la véritable joie n'est pas de ce monde", extrait de correspondance entre Alain-Fournier et Jacques Rivière du 4/04/1910.
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Un mythe... ils ont la vie dure. et la sempiternelle question : "tu n'as pas lu le grand meaulnes ?". Ça finissait par devenir gênant, comme une tare physique trop visible. Je ne faisais pas partie des initiés, des investis, des détenteurs du précieux sésame donnant accès au cercle et aux réunions secrètes. Alors, j'ai lu... et j'ai été plus que déçu. J'attendais un met royal embaumé de fragrances enivrantes, un joyau... j'ai trouvé une histoire bancale plutôt mal écrite, pleine de lourdeur et de mièvrerie, un vrai faux rêve totalement plat. J'aime imaginer qu'avec le temps, le style d'Alain Fournier se serait enrichi, affirmé et aurait pris son essor pour s'envoler plus haut. le clairon et le drapeau ne le lui ont pas permis. C'est triste. Est-ce pour cela que ce livre est mythique ?
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J'avoue avoir des scrupules à présenter la critique négative d'un ouvrage considéré comme un monument de la littérature...
Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir essayé d'entrer dans ce livre dont la taille réduite m'a permis d'enchaîner deux lectures consécutives, pour tenter au second passage de comprendre ce qui avait du m'échapper au premier...
Mais malheureusement, à la fin du compte, je ne crois pas avoir laissé échapper quoi que ce soit, et ce Augustin Meaulnes ne me revient définitivement pas, lui et son emprise inexplicable sur la classe de ce brave François Seurel.
Pourquoi suscite-il tant d'admiration'? Je ne sais toujours pas...
Et surtout, ce qui m'a profondément fatigué voire copieusement agacé , c'est cette sorte d'insatisfaction permanente qui anime tout le livre ; il découvre cette fête étrange qui s'expliquera plus tard, tombe amoureux de la belle Yvonne, patiente et souffre de cet amour, parvient à l'épouser, et quand il a tout pour être heureux, il part suite à une vague promesse à Valentine, elle-même fiancée avec Franz le feufolet...
A la fin du compte, ce grand Meaulnes ne sera pas là pour la naissance de sa fille, ni pour le décès de son épouse...
A courir le monde dans des quêtes différentes, insensées et puériles, il rate tout, et revient la bouche en coeur à la fin pour sans doute repartir avec sa petite à la poursuite d'autres chimères...
J'ai rarement été aussi énervé à la sortie d'une lecture, l'écriture d'Alain Fournier est évidemment remarquable, mais alors je ne partage pas du tout, ou suis-je passé à côté, du message qu'il a voulu me faire passer...
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Fournier Alain
Le grand Meaulnes
J'ai retrouvé ce livre bien au fond de ma bibliothèque, j'avais lu cela durant mes études d'adolescente, mais diable, je ne m'en souvenais pratiquement plus.
Il semblerait, si mes souvenirs sont bons que ce roman est en grande partie autobiographique.
François Seurel, élève pensionnaire dans un petit village du Haut Berry a pour ami Augustin Meaulnes. Il a un caractère bien trempé et pour cela et sa taille on l'appelle « le grand Meaulnes »
Alors que les grands parents de François vont arriver, son père l'envoi les chercher mais pas Augustin qui pourtant y va aussi, mais ne sera pas vu. Il semblerait qu'il est parti voir sa mère, d'où disparition. Il rentre après quatre jours mais est bien décidé à repartir. Il se bagarre avec un autre élève jaloux et repart malgré les suppliques de son ami François.
Mais cette fois il se perd en chemin, ainsi que sa jument. Il voit un château où joue des enfants et entend qu'une fête va y être donnée pour les fiançailles de Melle Galais, en la voyant il en tombe follement amoureux et se promet de revenir.
François va tenter d'aider son ami à retrouver ce château, mais pas mal de choses se passent au collège, des bagarres, des vols etc… ce qui retardent les recherches.
Mais augustin doit aller faire ses études à Paris, ce qui va séparer les deux amis.
Cependant François reste en correspondance avec son ami, après de nombreuses années, François est devenu instituteur comme son père et annonce à son ami les dernières nouvelles de celle qu'il aimait. Elle va avoir une petite fille, mais elle meurt à l'accouchement. François est devenu le tuteur mais Augustin est là revenu vers ses amours et décide de repartir avec sa fille vers de nouvelles aventures

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Selon quelques sources, Alain-Fournier situe l'action de son roman en Sologne, sa région natale. Il s'est inspiré du village d'Épineuil-le-Fleuriel à l'extrémité sud-est du Cher où l'on retrouve tous les lieux du cours supérieur de « Sainte Agathe ». le « pays perdu » et le domaine des Sablonnières se trouveraient probablement entre le Vieux-Nançay et La Chapelle-d'Angillon, lieu de naissance d'Alain-Fournie où, à la sortie nord du village, un hameau porte le nom des Sablonnières. Personnellement, je n'ai pas accroché à cette histoire. J'ai lire ce roman à l'école, imposé par un prof de français. Je l'ai relu durant le Covid. Même impression d'ennui !
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Le Grand Meaulnes, d'Alain-Fournier

Quand Meaulnes arrive chez les Seurel c'est pour :

entrer en pension
prendre des cours l'après-midi
apporter des légumes

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Thème : Le grand Meaulnes de Alain-FournierCréer un quiz sur ce livre

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