Silas Corey, Le réseau Aquila, tome 1

Cette sympathique série met en scène Silas Corey, mi escroc – mi agent secret, porté sur l'argent et habile manieur de bâton épée, en pleine guerre 14-18. Assisté d'un très efficace annamite Nam, il va devoir retrouver un texte secret caché au dos d'un timbre. Les allemands, le deuxième bureau français, Mme Zarkoff, veuve du marchand d'armes, et même l'intransigeant Clémenceau, tous veulent se procurer ce texte. Alors Corey joue avec les uns ou les autres un double, voire triple, jeu dangereux.
Dans ce premier épisode, Silas Corey reste marqué par son passage au front et par la mort d'un de ses amis. Dont la veuve, très (trop ?) appréciée de Silas, se retrouve elle aussi mêlée à cette quête philatélique.
Pierre Alary offre un dessin subtil, qui convient bien à cette ambiance, mélange d'action, d'ironie et de deuxième degré. Une BD d'espionnage distrayante fort bien faite.

Je ne vais pas faire de nouveau un résumé de l'histoire, il y en a déjà plusieurs de disponibles.
Un premier tome intéressant par certains côtés, mais sans plus. Comme d'autres lecteurs, j'ai trouvé l'histoire assez confuse. Le fait qu'elle se déroule en 2 tomes aurait pu permettre de mettre les choses un petit peu plus à plat dans ce premier tome.
Pour le moment, le personnage de Silas Corey ne me paraît pas plus attachant que cela. Ok il est sans scrupule, mais était-il nécessaire de lui fournir 3 employeurs pour le montrer ?
Je n'ai pas trop l'habitude de lire des romans ou BD sur la première guerre mondiale, c'est plus souvent la deuxième. Cela change un peu ce qui est agréable.

Silas Corey est une sorte d'aventurier. Journaliste, détective, espion, héros de guerre, dandy...
Mata Hari masculin, il est embauché par Clemenceau en personne afin de sauver la France d'un terrible ennemi : Aquila. Nous sommes à Paris en 1917 et la guerre dure.
L'intrigue part tambour battant. En 62 pages, nous apprenons à apprécier le héros éponyme et son aide Nam. le duo fonctionne plutôt bien. Ce premier tome est très bon et augure une excellente série.
Le dessin est de bonne qualité. Les scènes d'action nombreuses sont fluides et rythmées.
À découvrir, à lire et à relire.

J'apprécie les BD et en lis assez régulièrement. Parfois ce sont de belles surprises, parfois moins… Quoi qu'il en soit, j'ai toujours un peu de mal lorsqu'une bande dessinée est un peu trop historique. C'est idiot... Car la saga de Silas Corey est très prometteuse. J'ai emprunté ce premier tome sans savoir de quoi cela parlait (bien que la couverture propose quelques pistes : des soldats qui sautent par-dessus une tranchée, une femme aux traits chagrinés, une silhouette mystérieuse, un bâtiment étrange et un homme élégamment vêtu au premier plan). J'ai surtout été attirée par le style de dessin. le coup de crayon de Pierre Alary est d'une grande finesse, surtout au niveau des décors qui sont bien détaillés et superbement colorés par Bruno Garcia.
L'intrigue m'a satisfaite. Même si « le Réseau Aquila » est lu rapidement, les auteurs prennent le temps de planter le décor, de réaliser les scènes d'action et les discutions entre les personnages avec brio. le rythme est bien présent (enquête, espionnage, combat, révélation, etc.), ce qui permet au lecteur de ne jamais s'ennuyer. Finalement, le contexte historique n'est pas si gênant. J'ai même opté pour laisser sa chance au second tome… Espérons que la « sauce » prendra ici aussi. D'autant plus que Silas est un anti-héros plutôt intéressant qui mérite d'être approfondi. E. C.

bd intelligente, complexe, élégante et tonique. le découpage est réfléchi, au service d'un scénario très malin. Même s'il reste quelques poncifs, Fabien Nury m'épate une nouvelle fois car il donne en 65 pages une véritable épaisseur, une véritable densité à ce récit.

Premier tome de l'histoire de Silas Corey, ce détective un peu particulier va être embauché par Georges Clémenceau afin de retrouver un de ses employés en fuite, suite à une découverte! Nous sommes au printemps 1917 et la première guerre fait rage!!!! C'est dans ce contexte que Silas va se retrouver dans des positions bien dangereuses!!!!
Une histoire palpitante nous est livrée par Fabien Nury et Pierre Alary!!!!
Vite!!! Il faut que j'aille lire le second tome!!!!

1917. Silas Corey est engagé par Clémenceau, à la tête du journal "l'homme enchaîné", pour retrouver un de ses reporters, Hector Casella, disparu alors qu'il venait de mettre la main sur un élément tendant à prouver des liens entre le chef du gouvernement, Caillaux, et les allemands, via une certaine Mme Zarkoff, qui dirige une entreprise d'armement.
Ce Silas Corey n'a guère d'états d'âmes : il n'hésite pas à jouer double jeu, voire triple jeu. Il est à la fois détective, mais aussi espion, et même tueur. Bref, une vie pleine de dangers, surtout en cette période trouble.
Un premier tome intéressant, mais sans plus. J'ai trouvé l'histoire un peu confuse, avec un air de déjà vu. Je n'ai pas trop accroché non plus sur le personnage de Corey, dandy un peu arrogant et dénué de tout scrupule.

Silas Corey n'est pas un homme ordinaire. Il possède un charme envoutant mais aussi une logique de déduction surprenante. Alors quoi de plus normal que de devenir détective.

La bande dessinée débute avec un magnifique plan en contre-plongée dans une tranchée lors du printemps 1917. Les marchands d'armes font de fabuleux bénéfices alors qu'en face de nombreuses mutineries seront réprimées dans le sang. En France, Georges Clemenceau affronte l'opposition sous le nom de Joseph Caillaux, alors président du conseil, qu'il souhaite renverser. Mais vu son grand âge, cela semble peu probable. C'est au milieu de ce conflit qu'est plongé Silas Corey, ancien agent des services de renseignements reconverti en détective privée.

Casella, au service du Tigre a trouvé la preuve nécessaire pour faire tomber son ennemi en lien avec une industrielle sans scrupule, Mme Zarkoff. Au moment où l'homme exige une raison contre cette preuve, des ennemis allemands attaque l'appartement. Qu'est devenu ce journaliste et cette preuve? Pour cela, il va falloir le meilleur. Il va mener alors l'enquête pour Clemenceau, pour le gouvernement et Mme Zarkoff. Pourquoi se refuser trois salaires? Il va retrouver une certaine Marthe Richier, femme de caractère, ancienne prostituée et aviatrice hors pair. Un lien particulier les unit.

L'enquête avance et bien entendu les ennemis vont montrer le bout de leur nez. Agile et malin, Silas Corey, arrive à s'en sortir aider de son fidèle et ingénieux assistant, Nam. Les pages de la bande dessinée se tournent avec une grande curiosité tout en appréciant les dessins, les douces couleurs et le texte. Une harmonie entre ces trois éléments extrêmement appréciable sur fond d'intrigue avec une touche d'humour. J'adore. Un raffinement dans les dessins et les choix d'ambiance colorées attirent l'oeil en cherchant les détails, appréciant chaque case. le tout accompagné d'un texte juste sans jamais de trop plein ni de facilité.

L'insaisissable espion allemand, Aquila, existe t'il vraiment? Silas Corey va essayer de le prouver mais pour cela, il faudra lire la suite. L'addiction de la lecture du tome 1 va me pousser forcément vers la lecture de la suite. Un régal de bande dessinée qui me dit qu'elle aura toute sa place dans ma bibliothèque.

Cett BD est le premier tome d'une série de 2 . C'est l'histoire d'un détective qui a été engagé par différentes personnes, suivant sa situation . Il doit retrouver une personne qui a dérobé quelque chose de très important !
J'attends de lire le 2eme tome car cette BD s'arrête en plein suspense .
Je trouve les illustrations très belles même si elles ne sont pas vraiment réalistes .
J'ai beaucoup aimé ce livre, je vous le conseille !

Paris, 1917. Alors que la guerre fait rage, deux hommes, Clémenceau et Caillaux, se livrent une lutte sans merci pour avoir le pouvoir. Georges Clémenceau, surnommé "Le Tigre", alors patron du journal "L'homme enchaîné" veut renverser le pouvoir en place mais ses chances semblent maigres. Mais, Casella, travaillant pour ce journal, détient un timbre de grande valeur. En effet, au dos de celui-ci, un message secret permettrait à Clémenceau de faire tomber son ennemi. Celui-ci, ami avec Célestine Zarkoff qui se trouve être à la tête des entreprises de feu son mari et qui vend des armes et des secrets d'état aux Allemands, est soupçonné de trahison et de collaboration. Clémenceau voit alors un bon moyen de révéler au public la nature de son ennemi. Malheureusement, Casella se voit pourchasser par les Allemands, à la quête de ce fameux timbre et disparaît. Pour retrouver Casella, Clémenceau fait appel à Silas Corey, ancien reporter à « L'humanité » et détective à ses heures perdues. Celui-ci accepte de travailler pour lui contre un bon salaire et tous frais payés. Aussitôt, ce gentleman remarque que les téléphones sont sur écoute et que c'est le 2ème Bureau qui est à l'origine de tout ça. Gardant cette information pour lui, il se fait alors embaucher par eux, moyennant salaire encore une fois...

Silas Corey, un certain flegme à l'anglaise... Ne perdant jamais une occasion de gagner un peu d'argent, il n'hésite pas à pactiser avec quiconque réclamant son aide. A la fois détective et espion, il enfile toutes les casquettes sans que cela semble lui poser aucun état d'âme. Ce premier volet met en place chacun des protagonistes et met en lumière des personnalités complexes, sans scrupule mais néammoins attachantes, notamment Silas ou Nam, son "homme à tout faire". Distingué avant tout, brillant, facétieux, téméraire et plutôt culotté, cet anti-héros ne mâche pas ses mots, jouant de son humour parfois noir et de son charme, aimant jouer sur différents tableaux et sachant tirer profit de toute situation. Fabien Nury nous livre un scénario accrocheur, dense, cadencé et original et aux dialogues pertinents. le dessin est des plus charmants, laissant planer une certaine atmosphère désuète.

Silas Corey... détective?