Premier appel du paradis

Le monde entier est figé sur leur poste de télévision pour assister à l'Evénement.
De Coldwater, petit village sur le lac du Michigan, nous allons assister à un événement exceptionnel que nous nommerons « le Miracle de Coldwater ».
Le présentateur du journal ABC est en lien direct avec le journaliste Alan qui est sur place.
Alan revient sur cet événement et nous informe que depuis quelques semaines 7 habitants de la région reçoivent des appels du paradis. La première élue fut Katherine Yellin, mère de 2 enfants qui affirme être en contact téléphonique chaque vendredi avec sa soeur Diane décédée il y a 2 ans d'une rupture d'anévrisme.
Pour prouver sa bonne foi, Katherine sera donc enregistrée en direct lors de la prochaine communication de l'au-delà avec sa soeur bien-aimée !

En parallèle, Sully Harding qui a perdu depuis peu sa femme dans un tragique accident de la route veut prouver au monde entier que ce fameux miracle n'est que supercherie... Sully est à la recherche de preuves tangibles car Sully ne croit pas à l'au-delà !
Mais quand les gens croient, ils n'ont pas besoin de preuves à moins d'être confrontés à une vérité indéniable.

Alors canular, phantasme ou ... au-delà.
Tout dépend de ce que l'on veut croire ou ne pas croire...

Un bon moment de lecture, une écriture simple et agréable mais étant complètement athée, je n'ai pas adhéré à certains passages très religieux. Ce roman m'apparaît comme un joli conte avec un brin de suspens mais j'imagine que pour les personnes réceptives au phénomène surnaturel ou religieux, ce roman doit être un enchantement.

Je remercie Babélio et les éditions Kero .

Et bien, voilà encore un bouquin qui se lit bien mais que j'aurai oublié d'ici quelques semaines.
Premier appel du paradis est bien écrit, bien ficelé, avec un discours parfaitement encré dans le thème de la foi et de l'humanité... mais... Mais c'est à peu près tout. L'intrigue intéresse dès le début, et on se plonge très rapidement dans la lecture. Et puis ça se répète, ça devient redondant, ça ne décolle jamais vraiment (sauf au dénouement, soit 30 pages avant la fin). du coup on lit en diagonale sans avoir l'impression de manquer quoique ce soit et on arrive enfin au dénouement -ouf-.
Ok, la résolution de l'histoire tient encore la route. Mais ça aurait été bien qu'elle soit justifiée ! Si l'auteur est assez doué pour la narration autour de la religion, de la croyance, des relations humaines, dès qu'il faut être un peu plus rationnel, ça devient compliqué visiblement. Je suis peut-être exigeante, mais je ne me satisfais pas d'un "Personnage X expliqua alors à personnage Y comment il avait fait". Détails techniques, où êtes vouuus ?! Tout ça pour aboutir à un final façon générique des comédies des années 90 ? (Sully devint... Amy réussit à... Katherine finit par... etc.). Mouais.
C'est dommage, tous les parallèles entre le récit et la vie d'Alexander Graham Bell sont bien faits, l'histoire transpire l'amour et les bons sentiments en évitant la mièvrerie, mais ça manque sérieusement de corps ! Ou alors un vrai questionnement métaphysique ?
Mais bon, après tout c'est un roman sur la vie après la mort avant d'être un thriller ou un roman psychologique. Ça en fait donc une lecture douce qui initie une certaine réflexion sur la communication, et je peux que remercier les éditions Kero et Babelio pour m'avoir offert ce moment.

- Allô ?
- Oui ?
- Tu as entendu parler du dernier Mitch Albom ?
- Non ça parle de quoi ?
- Tu ferais quoi toi si c'était un proche décédé au bout du fil en ce moment même ?
- Un quoi ? Tu délires ? C'est impossible !
- C'est ce dont traite ce nouveau roman. Un effet papillon engendré par la masse et les nouvelles technologies vont bouleverser la planète quand des gens d'une petite bourgade reçoivent des appels de l'au-delà.
- Ça tourne mal ?
- On y voit toutes les réactions…poussées à l'extrême comme l'est la race humaine à chaque événement incroyable : des croyants et des athées qui se déchirent, des commerciaux et des journalistes qui cherchent pouvoir et argent. Sommes-nous vraiment prêt pour recevoir une telle affirmation ?
- Et c'est vrai tous ces appels ? Ils viennent du paradis ?
- Ça, je te laisse le découvre par toi-même !
- Tu as aimé ?
- le style est simple, mais efficace. La structure repose sur le cas de plusieurs habitants et, par conséquent, le suspens est bien mené avec ces vies qui s'entrecroisent. On y retrouve également des descriptions techniques, comme un scénario, des émissions TV ainsi que l'histoire de l'invention du téléphone, cet appareil qui a révolutionné nos vies. Tu arriverais à t'en passer toi ?
- Je crois pas…
- Et si les morts pouvaient entrer en contact avec nous via ce fil qui nous relie tous ?
Bip. Bip. Bip.

Un avis partagé pour ce livre et cet auteur que je découvre.
Un scénario de base original qui n'est peut-être pas assez exploré à mon goût. Je m'attendais à autre chose à la lecture du résumé. Peut-être un petit manque de rebondissements?
Quelques bons passages malgré tout pour une lecture qui reste fluide et agréable.
Curieuse de découvrir un second ouvrage de Mitch Albom.

Alors que je n'avais pas été enthousiasmée par le dernier livre lu de cet auteur Les cinq personnes que j'ai rencontrées là-haut, je peux dire que j'ai pris plus de plaisir avec ce texte. L'auteur semble attaché au thème que représente le paradis, une nouvelle fois le sujet est devant de la scène. Cette fois-ci les vivants vont converser avec les personnes disparues. Les "élus" vivent tous dans le même village, Coldwater dans le Michigan.

Tout au long du livre on se demande si c'est du lard ou du cochon, mais la surprise est présente jusqu'au bout. L'auteur s'amuse à faire des ponts entre l'histoire de vie du héros, Sully, qui cumule les ennuis à celle de l'inventeur du téléphone Alexander Bell.
Il vient par ce livre nous poser une nouvelle fois la question de l'existence d'un au-delà, d'une "vie" après la mort. Il est surtout question de croyance, et donc d'accepter de partir sur un chemin sans preuve. Mais l'humain a besoin de preuves, c'est là son moindre défaut, Mitch Albom en joue et nous propose une ligne directe avec les défunts.

Supercherie ou non, pour le savoir il ne vous reste qu'à découvrir ce livre, qui se lit facilement mais qui ne laisse pas de souvenir impérissable.
Lien : http://metaphorebookaddict.w..

Un peu sceptique au début quand j'ai lu le résumé, j'ai finalement passé un bon moment et ce roman a été vite dévoré. Certes, j'avais peur de tomber dans trop de religion (le paradis existerait !!!???). Mais ce n'est absolument pas le cas.
Les personnages sont bien sûr rassurés en recevant les coups de fil de leurs proches décédés fort de leur certitude que le paradis existe.
Mais voilà, un homme doute, un homme Sully Harding, dont la femme est morte après un coma. Il n'était pas là lorsque cela s'est produit car il se trouvait en prison. Il décide alors d'enquêter sur ce phénomène si bizarre d'autant que les appels ne se font que le vendredi et seules sept personnes reçoivent ces appels.. Pourquoi eux !!?? et pourquoi le vendredi uniquement !!??
Une journaliste enquête sur le phénomène notamment sur Katherine qui communique avec sa soeur Diane, la première des sept personnes a avoir avoué cet appel devant tout le monde à l'église. Bientôt une ferveur religieuse se propage dans Coldwater. Tout le monde veut vivre cette expérience.....
Merci donc à Masse critique et aux éditions Kiro pour cette belle découverte !

Merci tout d'abord aux éditions Kero et à Babelio pour la découverte de ce livre.

C'est assez difficile de faire un commentaire sur ce livre sans trop en dévoiler mais pour commencer je dirais que la couverture est très belle avec les petites étoiles qui brillent et ce dégradé de bleu.

Les personnages sont touchants et attachants, on est attendris par leur lien avec les personnes décédées. La mère qui parle à sa fille, le fils à ses parents, les soeurs, plusieurs cas qui font que l'on se sent irrémédiablement concerné, à se demander comment l'on réagirait si cela nous arrivait à nous.
En parallèle, nous suivons l'histoire de Sully Harding. Un homme qui sort de prison et retrouve son fils; un homme qui voudra connaître le fin mot de toute cette histoire. On découvre en même temps comment il a presque était mis au banc de la société et comment il cherchera désespérément à reconstruire sa vie après des évènements tragiques.

Tout au long de l'histoire l'intrigue reste entière et jusqu'à la fin on se demande où tout cela va mener. Nous sommes comme tous les pèlerins qui affluent vers Coldwater et qui ne demandent qu'à croire à tout cela.
On est embarqué et tenu en haleine jusqu'aux dernières pages, ce qui fait parfois un effet de longueur, va t-on enfin savoir le fin mot de l'histoire ? Cher futur lecteur, je vous dis oui. La fin n'est pas bâclée et laisse même cours à votre imagination (ou plutôt vos croyances devrais-je dire).

Finalement, je dirais que c'est un livre plaisant, qui se laisse lire et nous donne un peu d'espoir sur l'humanité et l'au-delà.

Il va m'être très difficile de noter ce livre, ne l'ayant pas lu dans de bonnes conditions, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et à m'abandonner (pas facile avec des enfants chahuteurs qui ne cesse de vous interrompre, vivement la rentrée !!! )
Je pense que je suis passée à côté...
Mais maintenant que je connais le fin mot de l'histoire, vais-je prendre plaisir à le lire une seconde fois ?
Dommage pour moi car le sujet me plaisait énormément.

Un roman qui je pensait allait me transporter mais qui au final a été assez parsemé de longueurs.
Un petit village qui fait l'objet d'appels téléphoniques venant de l'au delà avec pour correspondants des personnes décédés qui communiquent avec leurs famille afin de les rassurer .
Sous forme d'enquête on va suivre cette intrigue avec malgré tout de bons moments de suspens mais qui n'aura pas réussi a me faire voyager.

La petite ville de Clearwater est une ville américaine comme il en existe beaucoup outre-Atlantique : calme, paisible, et même vaguement ennuyeuse, il ne s'y passe jamais rien de notable. Les quelques milliers d'habitants se connaissent tous, car ils vivent dans cette bourgade depuis plusieurs générations. L'on s'y transmet maisons et commerces de père en fils. Jusqu'au jour où Clearwater fait les gros titres des journaux, après un miracle. Oui, vous avez bien lu, un miracle, ni plus, ni moins. L'une des habitantes fait un jour, en pleine messe, une révélation surprenante : elle a reçu un appel téléphonique de sa soeur. Or, celle-ci est décédée depuis deux ans.

D'autres voix s'élèvent alors, d'habitants qui ont tous reçu l'appel d'un proche mort. Les médias s'emparent de l'histoire. Véritable signe divin, ou supercherie cruelle ? Les avis sont partagés, entre ceux qui rêvent de croire à un paradis, et ceux qui rejettent violemment l'idée même d'une vie après la mort.

Premier appel du paradis, Mitch Albom, Kero Allo ? Ici l'au-delà…
Sully Harding, le héros de ce roman, vient de sortir de prison, où il a passé quelques mois. Ces quelques mois incarcéré ont suffit à détruire sa vie : emprisonné injustement, il vient également de perdre sa femme, et se retrouve seul pour élever son fils de sept ans, Jules. Quand Sully a vent de cet étrange phénomène, et qu'il voit son petit garçon attendre désespérément un appel de sa maman décédée, son sang ne fait qu'un tour. Si escroquerie il y a, cet ancien militaire le découvrira.

Le récit de Mitch Albom montre comment l'existence d'une petite communauté est chamboulée par un phénomène d'une ampleur qui dépasse ses habitants. Comment réagir face à l'éventualité d'un miracle, face à la possibilité de résoudre une des énigmes les plus anciennes de l'humanité, de découvrir ce qui se cache de l'autre côté du rideau de la vie ? Même le clergé local est dépassé, et contraint de s'allier pour faire face aux questions des fidèles, et aux conversions presque instantanées que suscitent ces étranges appels. Mitch Albom montre avec beaucoup de doigté les dérives de la presse, avec des journalistes prêts à tout pour obtenir une déclaration choc de la part des « élus », quitte à jouer avec une fragilité psychologique de plus en plus marquée. Si l'affaire des appels de l'au-delà n'intéresse au départ qu'une petite chaîne locale, les ténors de la profession finissent par se réunir à Clearwater, devenue en quelques semaines le lieu de pèlerinage de, semble-t-il, l'humanité toute entière.

Cette communauté est croquée avec efficacité et réalisme, d'une manière qui n'est pas sans rappeler Stephen King, dans sa façon de saisir sur le vif un petit village, ses ambitions et ses frustrations, comme il le fait notamment dans Dôme ou Salem. L'efficacité justement caractérise le style de Mitch Albom : celui-ci, sans détour, ne s'embarrasse pas de métaphores ou de phrases trop alambiquées. On va droit au but, et au diable les fioritures. On passe rapidement d'un personnage à l'autre. Cette simplicité du style peut sembler un peu trop facile, et un peu trop brute, mais au fond, sert bien l'histoire et ses rebondissements.

Si Premier appel au paradis n'égale pas le très bon Les cinq personnes que j'ai rencontré là haut, et manque peut-être un peu d'émotion par rapport à ce dernier, il demeure un très bon roman de détente, qui se lit en quelques heures avec beaucoup de plaisir
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