En juin, dans le cadre de ses rencontres BD, la Bpi déroge à la règle de ses “Jeudis” pour recevoir un lundi trois autrices de talent : Chloé Wary, Lucie Albrecht et Alix Garin ! Donner la parole aux jeunes talents, c'est ce qui anime les rencontres BD de la Bpi depuis leur origine. À l'occasion d'une soirée exceptionnelle, ce n'est pas une, mais trois jeunes BDistes que vous pourrez rencontrer et voir dessiner. Qu'elles aient déjà été invitées de nos Jeudis de la BD comme Chloé Wary (Saison des roses, FLBLB, 2019) ou qu'elles viennent pour la première fois comme Lucie Albrecht (Sylvain, Même pas mal, 2021) ou Alix Garin (Ne m'oublie pas, Le Lombard, 2021), elles ont pour point commun d'avoir toutes trois fait des débuts remarqués dans le monde de la BD.
Retrouvez sur notre webmagazine Balises, les articles en lien avec la rencontre :
https://balises.bpi.fr/dans-la-bulle-de-chloe-wary/
https://balises.bpi.fr/dans-la-bulle-dalix-garin/
https://balises.bpi.fr/dans-la-bulle-de-lucie-albrecht/
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Lucie Albrecht/5
31 notes
Résumé :
Le second roman graphique de Lucie Albrecht raconte le quotidien de la jeune YouTubeuse Charlotte et de sa grande sœur Romane, amenées à traverser les enthousiasmes et les épreuves de l’adolescence sans leur mère, prématurément emportée par un cancer du sein.
Chamboulante ode à la vie et à la transmission, Sylvain aborde avec subtilité les thèmes de la perte d’un parent, de l’adolescence et de la sororité.
Chamboulante ode à la vie et à la transmission, Sylvain aborde avec subtilité les thèmes de la perte d’un parent, de l’adolescence et de la sororité.
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Critiques, Analyses et Avis (6)
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Sylvain, c'est le cancer de la maman de Charlotte et Romane. Enfin, c'était. Parce que malheureusement, Sylvain a emporté cette maman tant aimé...
Roman graphique sur le deuil, "Sylvain" est vraiment très bien construit. Nous suivons cette famille qui vogue entre la vie quotidienne qui continue et l'absence qui change tout. C'est une histoire de deuil mais aussi d'adolescence. Lucie Albrecht aborde le fait de grandir sans maman, de vivre des étapes importantes sans cet appui primordial. C'est touchant, les personnages sont attachants et je trouve que l'auteure a su aborder le sujet avec beaucoup de justesse.
Roman graphique sur le deuil, "Sylvain" est vraiment très bien construit. Nous suivons cette famille qui vogue entre la vie quotidienne qui continue et l'absence qui change tout. C'est une histoire de deuil mais aussi d'adolescence. Lucie Albrecht aborde le fait de grandir sans maman, de vivre des étapes importantes sans cet appui primordial. C'est touchant, les personnages sont attachants et je trouve que l'auteure a su aborder le sujet avec beaucoup de justesse.
J'ai pris ce livre a la bibliothèque parce que le sujet et l'illustration m'ont plu. J'ai été un peu déçu par la narration : le sujet reste intéressant, et le point de vue pour le raconter aussi ( que ce soit la famille qui reste qui parle du cancer de la mère), mais j'ai trouvé que rien n'était approfondi. Les relations entre les membres de la famille, ainsi que leur vie a chacun.e restent très en surface, et on n'a pas le temps de s'attacher aux personnages... Dommage.
J'ai beaucoup aimé que l'illustration de Romane soit dans le livre - j'ai adoré l'illustration réaliste de la Mer.
J'ai beaucoup aimé que l'illustration de Romane soit dans le livre - j'ai adoré l'illustration réaliste de la Mer.
Avec une délicatesse remarquable, cet album explore le processus de deuil vécu par Charlotte et sa famille après la perte de sa mère.
“Sylvain”, le cancer de sa maman, ayant longtemps occupé une place prépondérante dans leur quotidien, a semé un chaos considérable.
Même après le décès de sa mère, il persiste dans leur vie. Pour Charlotte, c'est une présence envahissante qui suscite des interrogations sur son futur. Cette représentation du cancer vient la prendre par surprise ou surgit d'un coup. Il témoigne de la violence de son choc, de sa détresse. Sylvain s'impose et est très intrusif avant petit à petit de disparaître.
J'ai trouvé que cette bande dessinée traitait avec une grande finesse les thèmes du deuil et des défis de l'adolescence auxquels font face Charlotte et sa soeur Romane en l'absence de leur mère.
Les illustrations sombres laissent amplement place aux émotions. Je n'ai pas pu décrocher, captivé par la fluidité de la plume ou du pinceau de Lucie Albrecht, sans artifices inutiles.
“Sylvain”, le cancer de sa maman, ayant longtemps occupé une place prépondérante dans leur quotidien, a semé un chaos considérable.
Même après le décès de sa mère, il persiste dans leur vie. Pour Charlotte, c'est une présence envahissante qui suscite des interrogations sur son futur. Cette représentation du cancer vient la prendre par surprise ou surgit d'un coup. Il témoigne de la violence de son choc, de sa détresse. Sylvain s'impose et est très intrusif avant petit à petit de disparaître.
J'ai trouvé que cette bande dessinée traitait avec une grande finesse les thèmes du deuil et des défis de l'adolescence auxquels font face Charlotte et sa soeur Romane en l'absence de leur mère.
Les illustrations sombres laissent amplement place aux émotions. Je n'ai pas pu décrocher, captivé par la fluidité de la plume ou du pinceau de Lucie Albrecht, sans artifices inutiles.
Sylvain, un nom "naze" pour une maladie terrible, le cancer. C'est ainsi que Charlotte a nommé le cancer de sa mère qui a fini par l'emporter.
Sylvain est un magnifique roman graphique sur le deuil. Nous suivons Charlotte, qui vient d'entrer au collège, sa grande-soeur Romane et leur père. Chacun.e à son rythme se reconstruit.
De plus, Sylvain n'est pas seulement un livre sur le chagrin et la douleur, il s'agit d'un roman sur l'adolescence et le fait de grandir. Ainsi, Romane se pose des questions sur sa relation avec son petit ami et sa future vie d'étudiante. Charlotte, elle, apprend à vivre avec un corps qui est bouleversé par la puberté. La jeune fille raconte l'évolution du cancer de sa maman avec beaucoup de simplicité et de douceur. C'est bouleversant.
Enfin, le personnage du père est également très touchant. Notamment quand il visite d'autres maisons et que tous les agents immobiliers lui disent qu'il s'y sentira bien avec sa femme.
Sylvain est un magnifique roman graphique sur le deuil. Nous suivons Charlotte, qui vient d'entrer au collège, sa grande-soeur Romane et leur père. Chacun.e à son rythme se reconstruit.
De plus, Sylvain n'est pas seulement un livre sur le chagrin et la douleur, il s'agit d'un roman sur l'adolescence et le fait de grandir. Ainsi, Romane se pose des questions sur sa relation avec son petit ami et sa future vie d'étudiante. Charlotte, elle, apprend à vivre avec un corps qui est bouleversé par la puberté. La jeune fille raconte l'évolution du cancer de sa maman avec beaucoup de simplicité et de douceur. C'est bouleversant.
Enfin, le personnage du père est également très touchant. Notamment quand il visite d'autres maisons et que tous les agents immobiliers lui disent qu'il s'y sentira bien avec sa femme.
Une Bd poignante qui m'a particulièrement touchée. Tout en noir et blanc, elle nous introduit dans l'univers d'une famille qui va, qui vient de perdre leur mère, leur épouse, d'un cancer du sein. La narration se focalise successivement sur chacun des membres de la famille : la petite fille qui vient de faire son entrée en 6e, la grande soeur au lycée, le papa qui tente de tenir debout. Chacun tente d'apprivoiser non sans courage la maladie puis l'absence cruelle, et de continuer d'avancer, puisqu'il faut bien vivre. Et ils y arrivent malgré tout. Un regard sensible et digne sur la perte d'un parent, par la jeune Lucie Albrecht. Sans pathos, l'épreuve de réalité se suffit à elle-même. Coup de coeur 2021 pour les ados.
critiques presse (2)
En quelques cases, chaque planche parvient à capter l’attention et à dire l’essentiel, sans fioritures ni complaisance. […] Album marquant, Sylvain raconte le deuil, l’amitié et l’importance des liens familiaux avec beaucoup de sensibilité et d’empathie. À lire.
Lire la critique sur le site : BDGest
Réaliste et très sensible, cet album touche par sa sobriété et son absence d’emphase, grâce à ses petites trouvailles narratives et graphiques, qui emportent le lecteur sans jamais l’ennuyer. Un bel album, humble et sincère, accessible dès le collège.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (3)
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On parlait souvent de Sylvain, Fernando, Igor et des autres crabes. Il y avait même une dame qui l'appelait son cancer-volant.
On se disait que la chimio, c'était comme un grand tsunami qui emmène tout sur son passage.
Le tsunami n'a pas réussi à tout emporter chez maman.
On se disait que la chimio, c'était comme un grand tsunami qui emmène tout sur son passage.
Le tsunami n'a pas réussi à tout emporter chez maman.
L'odeur, la voix et les souvenirs, combien de temps ça peut rester ?
Si l'un de nous craque..
tout le monde craque..
tout le monde craque..
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Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.
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