Whisky San

Whisky San nous fait voyager entre Japon et Ecosse, sur les pas de celui qui a "inventé" le whisky japonais dans la première moitié du XXème siècle.
Entre rivalités, contretemps techniques et aléas de l'Histoire, le parcours de Masataka est semé d'embûches et il lui faudra des décennies pour atteindre le but qu'il s'était fixé dès l'enfance.

Outre la vie de Masataka, les auteurs nous offrent un aperçu de la société japonaise qui s'ouvre avec plus ou moins de regrets à l'Occident alors que les relations entre Japonais et Européens restent souvent compliquées au Japon comme en Ecosse.

C'est un récit très intéressant sur un homme à l'existence peu commune, et la lecture est d'autant plus captivante que les dessins sont très agréables, avec beaucoup de détails et des couleurs qui restituent aussi bien la beauté des paysages japonais qu'écossais...

Un bon moment de lecture...

Je me souviens de l'émoi ressenti lors de ma première gorgée…de Yamazaki 12 ans.
Par la suite, j'ai découvert les bouteilles à 24 facettes (Hibiki 12, 17 et 21 ans).

J'avais lu sommairement l'histoire de la création du premier whisky japonais, aussi quand Masse Critique proposa cette bande dessinée, j'y vis l'occasion de me le remettre en bouche.

Ce récit est inspiré de faits réels et de la concurrence entre Masataka Taketsuri qui créa la maison Nikka et Shinjiro Torii pour la maison Suntory.
Ces whiskies trustent encore aujourd'hui la production nippone.
Le Hibiki 30 ans, auquel j'ai renoncé au vu de son prix (10 000 € aujourd'hui), a obtenu le World Whisky Award. Je ne déflore pas le début de cette bande dessinée car c'est de notoriété publique qu'en 2007, et pour la première fois, le titre de meilleur whisky du monde ne fut pas attribué à un écossais.

L'incroyable création du premier whisky japonais constitue le fil conducteur de cette histoire passionnante.
J'ai retrouvé l'éloge du raffinement et du discernement du goût japonais que j'avais découvert pour le vin dans les mangas “Les gouttes de Dieu”.
On voyage dans la culture japonaise, celle du “Kintsugi”, une poterie réparée avec de la laque saupoudrée d'or. “Plutôt que de cacher les réparations, on les met ainsi en évidence. Cela symbolise qu'un accident de la vie peut finalement nous amener à quelque chose de plus beau”.

On voyage aussi en Ecosse pour participer à des Highland games.
On assiste à la fabrication de cet alcool, comme vous pourriez la voir en visitant une distillerie (recommandation d'Edradour la plus petite distillerie d'Ecosse).

Les dessins sont fins, flirtant un peu avec le manga lorsqu'on est au Japon.
Les liaisons entre dessins sont parfois cinématographiques comme lorsqu'on passe du versement du breuvage écossais dans un verre aux vagues de l'océan qui nous emmènent au Japon.
De magnifiques pleines pages font montre de prouesses graphiques.
La sensibilité de la dessinatrice termine le récit en apothéose, bouclant le livre par une page lyrique.

Vous emmenant en voyage avec des personnages attachants au travers de l'histoire du vingtième siècle japonais, cette B.D. au scénario captivant vous ravira que vous soyez amateur de whisky ou non.

Quand le soleil levant et l'Ecosse se parlent d'amour autour d'un verre à l'effluve délicate…

Je suis de ceux qui s'abreuvent de littérature mais de très peu d'alcool et j'ai pourtant été enivrée par ce voyage inattendu à la découverte de l'histoire d'un des premiers whisky japonais. Derrière ce rêve fou au pays du Saké, un homme obstiné et travailleur, Masataka Taketsu qui a choisi une toute autre destinée que la brasserie familiale du breuvage sacré. Son histoire se construira et maturera avec le temps tel un bon whisky. Elle se nourrira de voyages, de belles rencontres, de partage et d'amour mais aussi de déceptions et de profondes tristesses au souvenir de sa ville natale Hiroshima. Plus qu'une expérience inédite, son whisky sera l'assemblage des saveurs de sa vie et des traditions.
Suivant le fil de la grande histoire, nous découvrons un couple amoureux et uni déterminé à réussir sa vie et à concrétiser ses rêves en faisant de chaque épreuve une force.

Un joli récit de vie plein d'espoir et de poésie admirablement animé par un graphisme et un scénario mettant à l'honneur les paysages et les traditions du Japon et de l'Ecosse.
Un grand merci pour cette belle découverte dans le cadre d'une masse Critique.

Du whisky japonais ? Quelle drôle d'idée ! C'est assurément ce que diraient un irlandais et un écossais à une cérémonie de célébration des meilleurs whiskies du monde en 2007. Mais d'où vient cette idée folle de faire un whisky japonais ? Et qui l'a fait naître ?
Fabien Rodhain et Didier Alcante démarrent aux origines de l'idée. Puis ils tracent avec nous le long parcours, semé d'embûches, qui a mené Masataka Taketsuru, avec une abnégation impressionnante à atteindre son but, de son voyage en Ecosse en pleine Grande Guerre, à l'ouverture de sa propre distillerie en 1934, il lui en a fallu de la persévérance pour sortir la première bouteille de whisky local.
J'avais beaucoup aimé le dessin d'Alicia Grande pour ses débuts dans le diptyque "Retour de flammes" (avec Laurent Galandon chez Glénat). Son style semi réaliste convient très bien à cette histoire humaine et historique. Si je suis moins convaincu par les couleurs, le tout n'en reste pas moins fort agréable.
Cette histoire complète est très intéressante à lire, j'ai pris plaisir à découvrir l'histoire du whisky japonais, et pas besoin d'être un amateur du liquide ambré pour y trouver de l'intérêt. Une découverte sympathique !

À Hiroshima, au tournant du XXe siècle, Masataka Taketsuru est un jeune japonais, issu d'une famille de brasseurs de saké. Pendant son enfance, il découvre le whisky au côté de son grand-père. Dès lors, son ambition est claire : créer le tout premier whisky japonais. Commence alors l'histoire de la passion de toute une vie.

Cet album nous fait découvrir l'un des grands noms du Whisky japonais, pionnier de cette industrie, fasciné et rêvant de produire un breuvage de qualité exceptionnelle. À travers cette histoire, nous découvrons les multiples défis qu'il a dû traverser pour arriver à réaliser son rêve : son voyage en Écosse pour maîtriser les secrets de la distillation, ses conflits familiaux, ses amitiés, sa rencontre avec une Irlandaise devenue son épouse, son ambition sans bornes, le poids des traditions, ses rivalités avec son concurrent direct Shinjiro Torii , ainsi que ses échecs et son inflexible détermination.

Une oeuvre à l'histoire captivante, véritable hymne à la passion, au travail acharné, à la ténacité et à la dévotion. C'est aussi un récit fascinant sur l'histoire du whisky japonais, l'évolution d'un pays et l'histoire d'une famille.
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Dernièrement, nous avons lu, avec un plaisir non dissimulé, cette jolie BD.

Les planches sont d'une beauté sans nom. Les touches japanisantes, colorées, fleuries offrent un voyage littéraire absolument parfait.
Quel régal pour les yeux!

Entre Ecosse et Japon, nous suivons les traces de Masataka Taketsuru qui choisit un pari surprenant : créer un whisky japonais.
Nous vous arrêtons tout de suite si vous imaginez ne pas être intéressé par le whisky, sa création ou son histoire.
Déjà, parce que c'est si bien amené qu'on ne peut qu'être fasciné. Ensuite? Parce que ce sujet n'est qu'un prétexte à l'histoire.

"Whisky San", c'est le courage de faire ce qu'on aime, c'est croire en ses rêves, c'est aller au-delà de l'héritage familial, de ce que l'on attend de quelqu'un. Masataka va tout tenter : voyager, collaborer, échouer...
Un parcours semé d'embûches, mais un parcours qui se révèle être captivant, et surtout inspirant.

S'il ne fallait découvrir qu'une BD en ce moment, nous vous conseillerions celle-ci sans hésiter!
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Je ne suis pas spécialement amatrice de whisky mais j'ai pour tradition d'en offrir une bouteille à mon père pour chaque Noël. Cherchant à innover chaque année, mes pas m'ont logiquement déjà mené vers des whiskies écossais, irlandais mais également japonais, notamment ceux de la maison Nikka.

Cela explique sûrement pourquoi cette bande dessinée m'a tout de suite intéressée. Et puis, un voyage à la découverte des origines du premier whisky japonais ça ne peut être qu'une belle aventure, je n'ai donc pas essayé de résister !

Le scénario proposé par Fabien Rodhain et Didier Alcante, associé aux dessins d'Alicia Grande et aux couleurs de Tanja Wenish, nous entraine dans un merveilleux voyage dans l'univers du whisky. Au travers de l'histoire de Masataka Taketsuru, fondateur de la maison Nikka, nous découvrons le Japon et l'Ecosse ainsi que leurs traditions respectives. Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'aboutissement d'un rêve est loin d'être un long fleuve tranquille !

En tout cas j'ai passé un excellent moment avec cette lecture. Les dessins sont superbes, les personnages très expressifs et les paysages très immersifs avec des couleurs les mettant parfaitement en valeur.

Je recommande vivement la lecture de cette BD, l'histoire d'un rêve... c'est très inspirant ! Au point de donner envie de participer à une dégustation de whisky à l'occasion, même si n'est pas nez qui veut !

Ravie d'avoir pu découvrir cette très bonne Bd grâce à une opération masse critique.
Dans Whisky San, on suit le rêve poursuivi par Masataka depuis l'enfance : inventer le premier whisky japonais. Derrière la fiction se cache la véritable histoire de la naissance du whisky japonais.
Le personnage de Masataka est attachant : passionné, sensible, patient, pugnace, à la fois respectueux et déterminé, il surmontera avec créativité et philosophie tous les revers pour atteindre son rêve, aidé en cela par le soutien indéfectible de la femme de sa vie.
J'ai beaucoup aimé l'atmosphère qui se dégage de cet album, y découvrir le monde de la confection du whisky, me plonger dans le Japon et l'Ecosse du début du XXe siècle et suivre l'évolution de Masataka dans l'aventure de sa vie.
Malgré les coups durs et le contexte historique en toile de fond, le message de cette histoire est très positif.
Habituellement amatrice de graphismes un peu moins classiques, j'ai malgré tout apprécié le trait très agréable d'Alicia Grande qui sert joliment la narration.
Un cocktail très réussit et une vraiment très bonne surprise qui donne envie de goûter de bons whiskies avec le nez des protagonistes pour en explorer toutes les saveurs.

Dans l'univers enivrant du whisky, le Japon émerge comme une force inattendue. "Whisky San" plonge dans les racines de cette révolution, suivant l'audacieux Masataka Taketsuru dans sa quête pour créer le premier whisky japonais. Malgré les traditions et les défis, Masataka persiste, trouvant inspiration et amour en chemin. Les auteurs, Fabien Rodhain et Didier Alcante, tissent habilement cette saga épique, mêlant fiction et réalité avec brio.

Alicia Grande nous éblouit avec son talent artistique, donnant vie à l'histoire avec des illustrations détaillées et expressives. Son style, qui oscille entre le manga et le franco-belge, apporte une touche d'authenticité et de modernité à l'ensemble. Chaque planche est un véritable tableau, capturant l'atmosphère du Japon du début du XXe siècle avec finesse et sensibilité. Les couleurs contribuent à créer une ambiance envoûtante qui transporte le lecteur dans un autre temps.

"Whisky San" est bien plus qu'une simple chronique sur l'essor du whisky japonais ; c'est une immersion dans le courage, la passion et la détermination d'un homme. Une découverte à la fois érudite et palpitante, qui laisse un arrière-goût de satisfaction et d'émerveillement. À déguster avec un verre de whisky japonais à portée de main !
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