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Maria Luisa, Andrea, Sarita, trois jeunes femmes assassinées dans la province argentine, dans les années 80. Des crimes non élucidés, sans mobile apparent.
Selva Almada, trente ans plus tard essaie de porter justice à ces femmes innocentes,
dénonçant un féminicide qui prend racine dans une société macho où la femme est tout simplement considérée comme un simple objet sexuel que l'homme peut usufruitier comme bon lui semble, quitte à la tuer si l'envie ou la nécessité l'exige. Un sujet terrible.
Almada en se lançant dans une enquête sur terrain, faisant des kilomètres en bus à travers l'Argentine pour rencontrer des proches des victimes, consultant une voyante, relisant des documents, observant et décrivant divers faits qui attirent son attention, remet ces meurtres dans le contexte d'un pays où la violence sur la femme est monnaie courante. Juste pour citer, le simple exemple du terrible jeu populaire de « faire le veau », parmi les garçons de San José, où ils choisissent une victime, la soumettent au viol collectif, la fin étant laissée à leur bon plaisir......
Voyageant dans des bus déglingués, suivant un carnaval et ses cortèges, buvant du maté froid .....elle nous emmène dans l'ambiance d'une Argentine insouciante, où les filles tombent enceintes déjà à quatorze ans, des vieux lorgnent sur des fillettes de douze ans, des maris font prostituer leurs femmes trop jolies pour faire le ménage,........le pays “des animaux en chaleur “.
J'espère que ce livre même si faiblement, sera un pas pour faire changer les mentalités. Un livre douloureux mais indispensable à lire, car le sujet de la violence sur les femmes n'est pas confiné à l'Argentine.

Encore une fois, merci Bison.



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Andrea a 19 ans. Elle fut retrouvée poignardée dans son lit. L'orage en gronde encore.
Maria Luisa n'a à peine 15 ans lorsqu'on la retrouve dans un terrain vague. Son corps ou des bouts seulement, décharge sauvage entre les herbes folles et les serpents.
Sarita a disparue à 20 ans. Pas de corps, pas de trace. Présumée morte, faut-il garder un espoir de la retrouver.

Selva Almada s'intéresse à ces trois jeunes filles. Trois destins anonymes au milieu de milliers d'autres semblables dans cette Argentine des années 80. Elles sont nombreuses, jeunes filles ou femmes, à disparaître, à se faire tuer. Et pour combien trouve-t-on un coupable ?

Faites entrer l'accusé. Sauf qu'ici, il n'y a pas d'accusé. Quelques suspicions, sans fondement. Des témoignages. La police a enquêté, bien évidemment. Mais rien n'a été trouvé. Seuls un corps décharné et une mère en pleurs restent. L'auteure ne cherche pas la vérité, elle n'est pas là pour confondre les hypothèses. Elle est juste là, la voix contre l'oubli de ces femmes. Elle se rend au fin fonds des provinces, loin de Buenos Aires, proche de l'oubli. Elle respire les lieux, imagine les derniers instants se met en quête de faire revivre de l'intérêt pour des histoires qui contrairement aux jeunes filles ne sont pas encore mortes. La tension par moment est palpable, les gens ont encore peur de parler ou du moins se méfient de faire ressortir de terre le corps de ces malheureuses… D'autant plus que l'on ne sait pas, si ces meurtres sont l'oeuvre d'inconnus ou de proches. Des suspicions, toujours, mais pas d'identité.

C'est un roman, sans l'être. Femmes disparues, « chicas muertas », mais pourtant ce n'est pas un roman noir. Bien qu'il soit sombre. C'est l'Argentine qui veut ça. Peut-être à cause de son ciel étoilé, où chaque étoile renvoie l'âme d'une de ces jeunes filles. Ce n'est pas aussi austère qu'un livre d'histoire, pourtant ces trois histoires ont de quoi être austères. C'est entre les deux, à la fois roman, à la fois document, un livre contre l'oubli, une voix qui s'épanche de colère et de pleurs ces oubliées de l'Argentine. Même si les années défilant, il faut savoir allumer un cierge, et laisser l'âme des morts s'en aller, ne plus naviguer entre le monde des vivants et celui des morts, laisser l'âme dans le regard de l'autre ou dans la clarté de la lune…
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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Ni una menos. Pas une de moins.

En 1986, au moment où l'auteure, alors âgée de 13 ans, a commencé à prendre conscience des violences faites aux femmes, ce mouvement (cette revendication, ce cri de colère) n'avait pas encore vu le jour. Et pourtant, les assassinats de femmes parce qu'elles sont femmes, en Argentine et dans le reste de l'Amérique latine, ne datent pas de 2015, ni même de 1986.

Ceci n'est pas une fiction, c'est la réalité et c'est bien pire. Focus sur trois jeunes mortes, dans les années '80 : María Luisa, 15 ans, Andrea, 19 ans, et Sarita, 20 ans. Elles ont en commun d'être jolies et pauvres, et d'avoir été massacrées, sans mobile établi, par des coupables non identifiés à ce jour. Ce livre n'est pas une contre-enquête d'où surgirait enfin la vérité. Selva Almada a relu les dossiers d'instruction, s'est entretenue (tant bien que mal, 30 ans après) avec les proches des victimes, se déplaçant au fin fond de l'Argentine provinciale, a relié ces trois meurtres à une foule d'autres « faits divers » similaires, y a mêlé ses souvenirs personnels de fillette, d'adolescente et de femme. Elle a même consulté une voyante. Elle s'attarde peu à développer les portraits de ces trois jeunes femmes, ne s'appesantit pas en analyses psycho-sociologiques, passe d'un assassinat à l'autre au point qu'on en vient à confondre les mortes. C'est cela qui rend ce livre (et ce qu'il raconte) terrible : elles se fondent en une masse de victimes anonymes, comme si elles étaient indifférenciées, n'ayant pas d'autre caractéristique notable que leur genre, leur sexe. Avec la conclusion inexorable : dans cette société argentine machiste, les femmes ne sont que des objets consommables et jetables, qui feraient bien de se méfier davantage des hommes de leur entourage que des inconnus. Oui, la violence de genre est souvent domestique, même si, ici, il n'y a jamais eu de preuves.
Sans grands effets de plume, sans jeter de hauts cris de pasionaria féministe (et d'ailleurs, pourquoi diable faudrait-il être féministe pour se révolter contre les féminicides?), l'auteure dénonce avec un mélange de distance et d'empathie les violences faites aux femmes. Un texte désespérant et nécessaire, qui rend hommage à ces jeunes mortes et à toutes leurs compagnes en infortune, pour qu'elles reposent en paix. Et pour réveiller nos consciences, et peut-être, tourmenter celles de leurs assassins.
« Maintenant j'ai quarante ans et, contrairement à elle [morte en 1986] et aux milliers de femmes assassinées dans notre pays depuis lors, je suis toujours vivante. Ce n'est qu'une question de chance. »

http://niunamenos.com.ar/
Lien : https://voyagesaufildespages..
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L'Argentine est un pays qui a été particulièrement touché par la dictature. L'association des mères de la place de Mai s'est rendue célèbre pour son combat pour retrouver les enfants disparus de 1976 à 1983. Les mères viennent demander des comptes y compris au régime actuel pour savoir ce que l'état a pu faire de leurs fils et leurs filles.
Selva Almada a pu vivre une bonne partie de sa jeunesse hors de cette dictature puisqu'elle avait 10 ans en 1983. Mais c'est à 13 ans qu'elle va être confrontée à des événements qui continuent à endeuiller les familles même une fois la dictature finie : les féminicides et disparitions de jeunes filles.

L'auteure enquête principalement sur trois meurtres dont elle a eu connaissance à un âge où elle aurait pu elle-même être concernée. Elle y mêle ses histoires de famille, des anecdotes glanées au fil des rencontres, d'autres faits divers pour illustrer certains de ses propos. Elle dresse le portrait d'une Argentine encore très machiste, où beaucoup d'hommes ont encore du mal à admettre qu'ils doivent contrôler leurs pulsions. Certains espoirs émergent au fil des pages avec des portraits de jeunes femmes refusant de se laisser faire, surtout à l'époque plus récente.

Les passages où la narratrice enquête et rencontrent les familles sont plutôt immersifs, même si l'absence de certitude jusqu'au bout reste frustrante. C'est plutôt dans l'accumulation des références courtes à d'autres faits divers que le récit perd peut-être de sa force même si on comprend la volonté de montrer la multitude des histoires qui se cachent derrière lez 3 victimes mises en avant. On sent l'auteur hésiter entre un récit romancé où elle excelle et une volonté d'exigence de vérité journalistique où elle se perd parfois.

Reste l'hommage rendu à ses guerrières tombées sur le front du combat des femmes pour exister et se libérer de la peur que leur impose une société encore trop compréhensive face aux pulsions masculines.
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Les jeunes mortes est un récit qui fait froid dans le dos. L'auteur revient sur trois crimes, trois jeunes filles sauvagement assassinées dans les années 80 : Andrea, 19 ans, retrouvée poignardée dans son lit par une nuit d'orage ; María Luisa, 15 ans, dont le corps est découvert sur un terrain vague ; Sarita, 20 ans, disparue du jour au lendemain.

Elle part à la rencontre des familles et essaie de reconstituer un brin d'enquête. Mais c'est chose difficile après vingts ans. Avec l'épilogue final, on comprend que la situation n'a pas vraiment évolué. Les femmes sont toujours autant soumise a la violence et c'est un récit coup de poing. le texte est bref mais vraiment intense. Il y a des scènes dures, l'auteur ne cache rien et dénonce beaucoup le système de son pays notamment la corruption. On y découvre la détresse des familles qui reste sans réponse.

Si son précédent récit, Après l'orage, m'avait que moyennement conquise, ici j'ai été happé.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Selva Almada propose avec Les jeunes mortes, un récit-enquête sur des meurtres de jeunes femmes, restés impunis en Argentine. Elle s'intéresse plus particulièrement à trois jeunes femmes Andrea, une jeune fille de dix-neuf ans qui habitait son quartier, Maria-Luisa et Sarita, quinze et vingt ans. En se livrant à ces investigations, elle retrace les circonstances, les démarches des familles signalant les disparitions, rarement écoutées et prises en considérations par la police ou la justice, les difficultés d'établir les chronologies et les alibis, quand les corps sont découverts plusieurs dizaines de jours après la disparition des victimes, le tout dans une indifférence assourdissante et insupportable pour les familles de victimes.

Avec un sujet aussi fort et important, les féminicides dans les villes reculées d'Argentine, Selva Almada dénonce les manquements et les compromissions des institutions dans ces disparitions, puis ces féminicides, mais son récit reste brouillon, elle va et vient entre les trois enquêtes concernant les trois jeunes femmes, leur histoire, les circonstances de leurs morts et les résultats de ses enquêtes, et elle multiplie les anecdotes de façon assez confuse. J'avais un peu de mal à suivre véritablement l'histoire de chacune des victimes et j'ai trouvé que Selva Almada ne re-contextualisait pas assez son enquête, se référant rarement à des statistiques ou témoignages plus universels. le manque de structure du récit dessert l'intensité et la gravité du sujet.

Malheureusement, Les jeunes mortes, malgré un sujet éminemment intéressant m'a laissée sur ma faim, principalement à cause de la structure confuse du récit.
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En 1986, alors qu'elle n'a que 13 ans, Selva Almada entend à la radio qu'une jeune fille, Andrea Danne, a été poignardée dans son lit ; son meurtre restera impuni. Trente ans plus tard, alors que les meurtres de femmes sont légion en Argentine, et partant de cette première expérience violente de la condition féminine à l'adolescence, l'autrice choisit de mener sa propre enquête, non seulement pour en savoir plus sur Andrea, mais aussi sur deux autres jeunes femmes qui ont connu le même sort dans les années 1980, Maria Luisa Quevedo, en 1983, et Sarita Mundin, en 1988. Elle veut notamment comprendre pourquoi et comment ces meurtres ont pu rester impunis, et pourquoi ils sont malheureusement si nombreux dans ce cas en Argentine.

A travers son enquête, qui la mène à se rendre sur les lieux de découverte des corps lorsqu'elle le peut, mais aussi à interroger les familles, du moins ce qu'il en reste, lorsqu'elles le souhaitent, ou encore à rendre visite à une Dame conseillée par des amis écrivains, maniant le jeu de tarot, elle remonte le temps, imagine la dernière journée de chacune de ces jeunes filles, fait le lien avec d'autres affaires criminelles assez proches, relate sa propre expérience, ou celle des femmes de sa famille, face à la violence masculine, pour mieux dresser un panorama des féminicides ayant lieu dans son pays depuis sa naissance. Façon pour elle non seulement de rendre hommage à ces jeunes mortes, de donner à leur histoire de la valeur, mais aussi de dénoncer toutes les violences subies, quasiment en toute impunité, sur les jeunes filles, les épouses, les mères… en raison même de leur genre.

Enquête passionnante et touchante en somme, bien que brève, qui me donne envie de découvrir les oeuvres plus romanesques de Selva Almada.
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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Une excellente lecture avec ce petit roman. Selva Almada est une auteure Argentine qui me plaît par l'engagement de ses sujets. Ici c'est de la femme que l'on va parler, sa place dans notre société, sa position face à des hommes qui n'ont pas toujours évolué pour le mieux. Vous l'aurez compris ce roman à forte tendance féminisme est également pour l'auteure un moyen de libérer ses démons et son passé.

Lorsque l'auteure était encore une enfant, elle a entendu trois meurtres à la radio qui l'ont interpellée. Elle ne connaissait ni les victimes, ni le déroulement de l'histoire, mais en tant que jeune femme, elle a ressenti comme un besoin de raconter ces histoires, ces vies. L'auteure va être bouleversée par l'annonce de ces décès, et cela va la conditionner en tant qu'auteure (en devenir), mais surtout en tant que femme.

Dans ce texte c'est tout un appel au féminisme et à chaque femme qu'elle lance. A travers les différentes morts de ces jeunes femmes, Selva Almada va tenter de retracer leurs vies. Dans chacune de ses histoires, elle nous parle des avenirs qui sont éteints, mais également de tous les problèmes que cela rencontre. Car pour ces jeunes femmes, on n'a pas pris le temps de chercher un coupable. On les a laissées pour morte, en espérant que personne ne demanderait justice.

Avec ce livre, c'est comme un dernier hommage qu'elle souhaite faire part. Un hommage à toutes les familles de victimes similaires qui sont mortes juste parce qu'elles étaient des femmes et qu'elles ont le malheur de croiser le chemin d'un homme. Violée, battue, étranglée et j'en passe, les schémas sont similaires et dressent un tableau encore bien trop terrifiant de notre société. Elle a vu et connu la peur d'être une femme seule, encore aujourd'hui, à certains moments et en certains lieux.

A travers ces décès, l'auteure nous parle surtout d'elle. de son besoin de montrer qu'une femme ne devrait plus subir tout cela. Des éléments qui semblent si évident et qui pourtant sont encore que trop peu présent. On va parler de tout ce qui peut se dérouler lorsque l'on est une femme. Au sein même de sa famille, les histoires de non dits qui y règnent. On apprend, on découvre et on frissonne d'être une femme. On pense être mieux qu'avant, c'est indéniable, mais il ne faut pas oublier que ce n‘est pas encore toujours le cas. A travers son pays et son parcours, c'est le parcours de toutes les femmes qui nous est permis de suivre grâce au récit de Selva Almada.
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Récit en forme de coup de poing sur les féminicides commis en Argentine. Le style de l'auteure est très percutant et la brièveté de l'ouvrage ajoute à l'efficacité du propos.

L'auteure part de trois crimes non élucidés commis dans la fin des années 80 pour conclure que rien n'a changé dans la manière dont sont traités dans son pays non seulement les crimes, mais les outrages et les viols souvent collectifs de femmes. Parce qu'elles sont pauvres, parce que les auteurs sont riches, achètent les enquêtes, font déplacer les policiers trop regardants.

Omerta sur les violences faites aux femmes dénoncées également récemment chez les Amérindiens dans l'ouvrage "Soeurs volées", dont le style beaucoup moins littéraire m'a fait interrompre la lecture, que certainement je reprendrai un jour.
Mais est-ce si différents chez nous où la pression sociale ou familiale est encore là pour qu'on ne dénonce pas un viol : 'es-tu bien sûre ?' 'ne l'avait-elle pas provoqué ?' 't'as vu aussi comment elle s'habille', quand ce n'est pas un horrible 'elle l'a bien cherché', et tant d'autres absurdités, qui autorisent certains hommes à ne pas se contrôler, parfois en toute impunité.
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Selva Almada se souvient de ce matin du 16 novembre 1986, lorsqu'à la radio on annonce qu'une adolescente a été assassinée dans son lit, alors qu'elle dormait. Elle écrit : « J'avais treize ans et, ce matin-là, la nouvelle de la jeune morte a été pour moi comme une révélation. Ma maison, la maison de n'importe quel adolescent, n'était pas l'endroit le plus sûr au monde. Chez toi, on pouvait te tuer. L'horreur pouvait vivre sous ton toit. » S'arrêtant en particulier sur les meurtres non résolus de trois jeunes femmes dont elle fait le portrait et qu'elle humanise - Andrea Danne, 19 ans, celle à qui elle fait référence; Sarita Mundin, 20 ans, assassinée selon toute vraisemblance, en 1988; Maria Luisa Quevedo, 15 ans, retrouvée morte en 1983 – c'est en quelque sorte un « livre noir de la condition des femmes » en Argentine qu'elle livre dans ce qui s'apparente davantage à une enquête littéraire. Il ne s'agit pas de dénicher de nouvelles pistes et de relancer des enquêtes, mais bien de sensibiliser au féminicide et aux agressions sexuelles, ce qu'elle réussit très bien. Une voix que je vais continuer à suivre.
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