sujet passionnant sur l'identité juive et l'horreur de la shoa pour un fils , témoin éloigné et impuissant.
Mais grosse déception :c'est un long récit énumératif ,répétitif ,plat et inconsistant.
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Un vrai coup de coeur ! un livre poignant, émouvant, magnifique, d'une justesse incroyable !!
J'ai retenu mes larmes tout au long du livre, je l'ai dévoré !
Je trouve tout réussi dans ce livre, la narration, le style, les mots choisis, j'ai du mal à en parler, ne passez pas à côté.
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Vincente a 28 ans lorsqu'il quitte Varsovie pour faire fortune en Argentine, laissant sa mère, sa soeur et son frère en Pologne. S'il s'acclimate bien dans ce nouveau pays, on sent un certain malaise à évoquer sa vie polonaise son amour de l'Allemagne. Pour autant, il s'intègre en Argnetine, touve un travail dans un magasin de meubles, et fonde une famille avec Rosita. Les événements d'Europe lui arrive par bribes, sa maman lui envoie sporadiquement des nouvelles, de moins en moins fréquemment, et si Vincente a pu lui demander de revenir au début de sa correspondance, il n'en est plus question au fur et à mesure des échanges épistolaires, sa mère étant prisonnière juive du ghetto de Varsovie. S'ensuit pour Vincente une crise morale et un mal être absolu, entre crise existentielle et remords infini. Il ne peut pas dire l'indicible, alors il finira par se taire et se plus du tout parler.
Quel chef d'oeuvre ! Pas trop long, d'une plume efficace, acérée et d'une sensibilité rare.
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Il s'agit dont ce je ne voulais pas me rendre compte, l'empreinte extrême des survivants de la Shoah, ce Vicente, dans un silence mortifère, seule façon pour lui d'être un tout petit peu solidaire de sa mère; et combien d'autres , qui se sont échappé, vivants sans vivre , dans la culpabilité, qui devrait être la mienne; ce ghetto intérieur est si destructeur, que puis je adoucir, accompagner, réparer?
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Un roman beaucoup trop déprimant pour moi. Cet enfermement, cette descente aux enfers m'a mis très mal à l'aise et je suis passé en mode le ture rapide, puis super rapide afin de finir. Globalement je n'ai pas aimé. Trop flippant. xxxxxxxxxxxxxxxx
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Très beau livre qui se lit facilement.
Lu “par hasard” mais qui ne serait être plus d'actualité et plus pertinent que maintenant. J'ai apprécié le côté historique et donc éducatif de l'histoire. On apprend un point de vue différent de la dure réalité des juifs à cette époque: imaginer l'horreur que sa propre famille endure, de très, de trop loin. Quelques références à des endroits précis de Buenos Aires font du bien quand on connaît la ville.
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Un livre bouleversant qui, dans les premiers chapitres, paraît sans grand intérêt mais qui gagne ensuite en puissance pour se terminer dans une vive émotion.
Comment réagir face à l'absence de nouvelles d'un être cher dont on se doute bien qu'il est mort ou sur le point de le devenir ? Pendant la Seconde Guerre mondiale, les nouvelles d'Europe n'arrivent qu'au compte-gouttes en Argentine. Vicente y habite avec sa femme et ses trois enfants, après avoir quitté la Pologne douze ans plus tôt. Il est resté en contact étroit avec deux très bons amis qu'il revoit souvent mais il ne reçoit plus de lettres de sa mère prisonnière du ghetto de Varsovie. Il se mure dans un silence qu'il s'inflige à lui-même d'abord mais aussi à tous ses proches. Face à l'impensable, il se réfugie dans le mutisme qui, avec le poker et d'autres jeux, lui sert de fuite devant une réalité qui se fait de plus en plus implacable. Ce livre décrit en détail l'histoire de ce silence et de l'enfermement de Vicente dans son monde intérieur, son ghetto intérieur. Tout ce récit est en même temps un questionnement sur l'identité juive.
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Vicente Rosenberg est un polonais, parti vivre en Argentine une dizaine d'années avant a 2nde guerre mondiale. Sa vie là-bas heureuse: il y trouve l amour, fonde une famille, est entouré de ses amis et il est propriétaire d'un magasin de meubles à Buenos Aires.
Sa famille, juive, est restée en Europe. Il apprend, de loin, que les juifs de Varsovie sont enfermés dans un ghetto à l'intérieur de la ville où les nazis les laissent tomber malade et mourrir de faim: c'est la que commence à monter sa culpabilité d'avoir laissé sa mère en Europe, et plus le temps passe, plus les nouvelles sont mauvaises, plus il décline..
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Beaucoup de finesse dans ce livre. Très touchant également.
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