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J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque, sans trop réfléchir, en me disant qu'il serait intéressant de (re)découvrir les fameux contes d'Andersen dont on entend si souvent parler. Je n'ai pas été déçu, et la lecture des commentaires de Marc Auchet à la fin du livre m'a fait découvrir de nombreux points qui m'avaient échappé. Il aurait été dommage de me priver de cette lecture, qui m'a donné envie de découvrir les autres écrits de cet écrivain de talent qu'est Andersen.
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Malgré que ces contes sont bien souvent tristes et finissent mal, je les ai trouvé magnifique. Je trouve qu'ils sont empreints de poésie et de mystères. On sent qu'à travers ces contes, il y a tout un monde, un imaginaire, un mystère.
On est très loin des contes d'Andersen qui ont été adaptés pour les enfants, ou encore du dessin animé de la Petite sirène de Walt Disney. Ces derniers sont très édulcorés. Mais là, on découvre les contes dans toutes leur tristesse et leur beauté. Les réflexions et les idées de l'auteur arrivent de manière authentique.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce recueil. Et je le recommande à quiconque. Bonne lecture !
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Vingt-quatre contes célèbres ou moins célèbres dans leur version originelle. Vingt-quatre récits qui nous émerveillent ou nous bouleversent et dont l'enchantement est rehaussé par les magnifiques illustrations XIXe et début XXe siècle qui parsèment les pages. Une plongée dans l'univers d'Andersen, où se côtoient petite sirène, reine des neiges, vendeuse d'allumettes et autre soldat de plomb. le tout dans un petit format pour pouvoir picorer un conte ici et là, comme une petite bouffée de magie dans la grisaille du quotidien. [Lire la critique sur le site de la Lune Mauve]
Lien : http://www.lalunemauve.fr/ec..
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Un joli recueil de contes plus ou moins connus d'un maître du genre : Hans Christian Andersen. D'origine danoise, cet écrivain a rédigé bon nombre de contes qui ont marqué mon enfance et dont j'ai gardé le souvenir comme mon préféré qui est « le vilain petit canard ».
J'ai parcouru les pages du livre avec un sentiment de nostalgie agréable comme pour « le petit soldat de plomb » ou « la jeune fille aux allumettes », de surprise pour "La petite sirène" ou "La reine des neiges" bien différents des adaptations de Walt Disney et de curiosité à la découverte de contes qui m'étaient inconnus même de nom comme « La petite fille qui marcha sur le pain » ou « Anne Lisbeth ».
De la tristesse et de la mélancolie dans les contes d'Andersen qui ne se terminent pas toujours sur une note gaie, mais apportent une morale ou une réflexion à la clé.
Un beau voyage dans mon enfance et dans le monde rempli d'imagination de Hans Christian Andersen !
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C'est un recueil qu'on m'a offert alors que j'avais une douzaine d'années et que je me considérais déjà comme "trop grande" pour ce genre de lectures. Mais je l'ai quand même lu et j'ai adoré redécouvrir ces histoires que j'avais pour la plupart découvertes sous forme d'album.
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Étant resté très enfant dans l'âme et dans le coeur, j'ai beaucoup apprécié de retrouver les histoires de mon enfance. Magnifique ouvrage réunissant une partie des plus beaux contes d'Andersen.
Une affinité particulière pour celui de "La petite sirène" bien que celui-ci soit très triste (la version de Walt Disney est beaucoup plus joyeuse avec un happy end à la fin). Toujours est-il que ce conte est magnifique et qu'il reste l'un de mes préférés. A lire...et ce, à tout âge !
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Les « Contes » d'Andersen (1835-1873), comme ceux de Grimm ou ceux de Perrault font partie du patrimoine universel de l'imaginaire, et de celui plus restreint, de la littérature enfantine. C'est bien entendu justice dans la mesure où leur notoriété ne souffre pas de contestation, ni dans le fond ni dans la forme. Mais il faut peut-être nuancer un peu le propos. Andersen (1805-1875) se différencie assez nettement de ses confrères conteurs : son inspiration est moins folklorique que personnelle : si quelques contes viennent du patrimoine traditionnel scandinave, quantité d'autres viennent de son expérience personnelle (observation de la nature, choses vues et souvenirs de voyages, éléments autobiographiques, personnes rencontrées, et également grande puissance d'imagination).
Andersen n'est donc pas seulement un « collecteur » de récits traditionnels. Il se rapproche en cela de Perrault, et écrit une véritable oeuvre littéraire qui prend la forme du conte, mais un conte réinventé : plus que « conte », le terme adéquat devrait être « histoire » : le fantastique, quand il y en a, car il n'y en a pas toujours, n'est jamais fantasmagorique ou horrifiant, il est quotidien et s'insère on ne peut plus naturellement dans l'histoire. Il n'y a pas de morale, ou plutôt la morale découle elle-même du récit. Enfin Andersen utilise une large de palettes de tons pour nous faire partager son univers : fantaisiste, dramatique, humoristique, merveilleux ou mélancolique, le poète (car il est véritablement un poète) insuffle dans ses récits un tel élan vital, une telle cure de jouvence que son oeuvre en est illuminée.
Une tradition tenace (qui s'en tient à certains contes les plus tristes) fait d'Andersen un auteur pessimiste ou du moins enclin à la morosité. Rien n'est plus faux. La richesse de son inspiration s'étend dans des domaines plus à même de susciter le sourire. La critique sous-jacente des institutions, et les innombrables clins d'oeil qu'il adresse au lecteur montrent bien que Andersen sait être spirituel autant que perspicace. Relisez « Les habits neufs de l'empereur », vous en aurez la preuve absolue.
Cette édition (préfacée, traduite et annotée par Marc Auchet) est particulièrement intéressante, parce qu'elle donne une idée plus élargie de l'oeuvre et plus éclairante de son auteur. Si les contes principaux sont présents (dans une nouvelle et remarquable traduction) (« La Princesse sur le pois », « La Petite sirène », « Les nouveaux habits de l'empereur », « le vaillant soldat de plomb », « le Rossignol et l'empereur de Chine », « le Vilain petit canard », « La Reine des neiges », « La Bergère et le ramoneur », « La Petite fille aux allumettes », etc.) beaucoup d'autres sont moins connus et relèvent plus du souvenir familial, de la relation de voyage et de l'expérience personnelle, ce qui nous donne une autre vision de l'oeuvre, plus personnelle et d'autant plus attachante.
Les « Contes Choisis » d'Andersen et « le Mystère de la Mary Céleste » de Georges Blond, tous deux dans une édition jeunesse (Bias Edition), furent quasiment mes premiers livres, reçus en prix en classe de 11ème (CP) il y a… ne cherchez pas, il y a prescription ! le début d'une très longue aventure passionnelle avec la littérature et avec les livres… et qui n'est pas près de s'arrêter !
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Une série de contes plaisants à lire, pour les enfants mais aussi pour les adultes, je dirais même surtout pour les adultes pour certaines histoires en tout cas qui sont loin de la happy end. A noter que les contes comme ''La reine des neiges'' ou ''La petite sirène'' qui sont devenus de célèbres adaptations cinématographiques n'ont que peu sinon rien à voir avec les films, ce qui n'entame pas pour autant le plaisir de la lecture. C'est court, rythmé, à lire à petites doses mais à lire quand même.
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Publié en 1858, je suis tombée sur La fille du roi de la vase par hasard en poursuivant ma lecture des contes d'Andersen en version intégrale (merci ô mécène). Presque aussi long que La Reine des Neiges, mais bien moins célèbre, La fille du roi de la vase relate les aventures d'Helga, issue de l'union improbable du roi de la vase, tronc d'aulne aux branches marécageuses, et de la princesse d'Égypte, jeune femme d'une incomparable beauté. Tragique, poétique, mystérieux, haletant, les adjectifs ne manquent pas pour qualifier ce conte qui ne ressemble à aucun autre.

Belle jeune fille assoiffée de sang le jour, triste crapaud hideux la nuit, tel est en effet l'héritage de la petite Helga, sauvée par des cigognes et adoptée par des Vikings. En proie aux aléas de sa double nature, cette héroïne fascinante traversera bien des péripéties pour rompre sa terrible malédiction. Autour d'elle gravitent des personnages plus légers, telles que les cigognes narratrices voguant entre le Danemark et le pays des pharaons, ou plus tristes, comme la mère adoptive désemparée, craignant la fille et aimant le crapaud.

On retrouve dans La fille du roi de la vase de nombreux éléments typiques des contes d'Andersen. À commencer par la puissance de l'amour chrétien, rédempteur universel et absolu, à condition qu'il soit sincère. La quête de soi et la double nature, que l'on retrouve notamment dans La Petite Sirène, sont ici traitées d'une manière très différente, plus manichéenne et pourtant plus énigmatique. Quelle morale retenir de ce conte insolite ? En dépit de sa bienveillance, l'amour divin ne triomphe que dans la mort, et la métamorphose d'Helga laisse de nombreuses questions sans réponse. Comme le laisse entendre la conclusion improbable de cet étrange récit, l'essentiel se trouve peut-être dans l'ironie du temps qui passe !

Pauline Deysson - La Bibliothèque
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Un vrai plaisir de lecture et d'émerveillement ! J'ai savouré du début à la fin ce recueil de contes du danois. Les commentaires de Régis Boyer sont très instructifs. L'imaginaire d'Andersen était vraiment inépuisable ! Ses contes nous transportent dans des contrées magiques et pleines de rêveries. A lire le soir au coin du feu ou pelotonné dans son lit. Certains, comme La petite sirène et le vilain petit canard, sont devenus célèbres ; d'autres sont plus méconnus, mais tout aussi féériques et inoubliables. Parfois, Andersen égratigne la société bien pensante, et c'est délicieux !
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