"Ne pas chercher à ne pas souffrir ni à moins souffrir, mais à ne pas être altéré par la souffrance."Simone Weil
"Ne pas chercher à ne pas souffrir ni à moins souffrir mais à ne pas être altéré par la souffrance."
Simone Weil
L'acceptation, c'est le degré supérieur du lâcher prise.Car elle est, plus qu'un comportement, une décision existentielle et une philosophie de vie, une attitude durable et réfléchie devant le monde et le cours de nos jours.Dans le lâcher prise, il y a la notion de renoncement : on arrête de se débattre.Dans l'acceptation, il y a une intention de rester présent dans l'action, mais différemment ; dans la lucidité et le calme.
Comment peux-tu oublier ça si souvent ? Oublier que vivre est une chance, oublier que chaque instant de vie est un miracle.Gagné sur la nuit, sur la mort, sur le néant.Comment peux-tu oublier ça ? N'oublie plus jamais de vivre.
Il est deux processus que les êtres humains ne sauraient arrêter aussi longtemps qu'ils vivent : respirer et penser. En vérité nous sommes capables de retenir notre respiration plus longtemps que nous ne pouvons nous abstenir de penser. A la réflexion, cette incapacité à arrêter la pensée, à cesser de penser, est une terrifiante contrainte. Georges Steiner
P 65
Nous avons tous l'espoir fou que ce à quoi nous sommes attachés -proches que l'on aime et biens que l'on possède- demeure éternellement à nos côtés.
Vivre c'est vivre l'instant présent. On ne peut pas vivre dans le passé ni le futur : on ne peut qu'y réfléchir, y spéculer, y ressasser ses regrets, ses espoirs, ses craintes. Pendant ce temps, on n'existe pas. Se rendre régulièrement présent à la richesses de nos instants de vie, c'est vivre davantage. ...
Rien ne remplace l'expérience de l'instant présent.
La pleine conscience donne corps à nos bonnes intentions. Nos élans d'affection, pour nos proches et moins proches, gagnent à être exprimés par des gestes et des paroles. Mais ils peuvent s'accomplir dans le secret de notre intériorité. Prendre régulièrement le temps de ressentir l'amour, la sympathie, la gratitude et toutes les émotions d'affection que la vie, normalement, nous permet d'éprouver. Pas d'intentions vagues (« il faudrait que je lui dise »), pas de pensées pressées et expéditives (« J'ai de la chance, on m'aime »), mais des méditations prolongées, répétées et enracinées dans notre corps. Cela va tout changer.
Celui qui a atteint son but a manqué tout le reste.
Adage zen
Car la vérité est la suivante : il y a dans nos vies des problèmes insolubles et nous devons les accepter. Les accepter, puis ne pas nous crisper sur eux. Continuer à vivre et d'avancer, avec cet insoluble dans la besace.