On a bien le droit de pleurer et de sourire en même temps. C'est parce qu'on accepte le monde et qu'on décide de l'aimer de toutes ses forces.
Le silence est aux bruits ce que l'ombre est à la lumière, ou le sommeil à la veille : une autre face indispensable.
Il y a ainsi quatre attitudes mentales importantes dans la pleine conscience : ne pas juger, ne pas filtrer, ne pas s'agripper, et ne rien attendre.
Sans nourritures affectives, on est en danger, on ne grandit pas, on ne s'épanouit pas. Sans amour, on vit mal : on se durcit ou on sombre dans la folie ou la maladie.
La pleine conscience consiste à intensifier sa présence à l'instant, à s'immobiliser pour s'en imprégner, au lieu de s'en échapper ou de vouloir le modifier, par l'acte ou la pensée.
La pleine conscience nous aide à comprendre que nos instants de bonheur sont comme des fleurs, à respirer et à abandonner, et non des pièces d'or, à agripper et à accumuler.
Résister à la tentation de regarder ses e-mails, ses SMS, de passer un coup de fil ou d'aller faire un tour sur Internet.
Car ce qui est agréable, mieux vaut le savourer, en pleine conscience, que s'inquiéter de sa disparition future.
...la souffrance est à l'origine de la plupart des conduites problématiques ; si un humain est heureux, sil souffre moins, il fera moins souffrir les autres.
La méditation diffère de la relaxation : son but n'est pas seulement, ou prioritairement, de nous faire du bien ou de nous conduire à la détente, mais simplement d'être conscient de ce qui se passe en nous.