Si nous perdons le contact avec la nature dont nous faisons partie, alors nous perdons la relation avec l'humanité, avec les autres.
Il ne faut surtout pas minimiser l'importance et la puissance des petites résolutions qui, loin d'être anodines, contribuent à construire le monde auquel nous sommes de plus en plus nombreux à aspirer.
Le simple bon sens confirme que la coopération est bien plus efficace et salutaire que la compétition pour résoudre les problèmes. Les fourmis, les abeilles, les termites nous le démontrent en quelque sorte sur le plan élémentaire de la survie commune. Les lois de la vie, c'est à dire mutualiser et mettre en commun les énergies, les savoirs et les savoir-faire, aboutissent à la satisfaction de chacun alors que la compétitivité aboutit à l'affaiblissement du plus grand nombre par la minorité. Par la générosité et la bienveillance qu'elle implique, la coopération est la chose la plus élégante et la plus intelligente.
Ainsi, soigner la terre est pour moi une des manifestations de l'amour.
C'est dans la simplicité que l'on trouve la sérénité intérieure.
Gandhi a dit : "Soyez le changement que vous voulez voir en ce monde."
Qu'est ce que l'habituation hédonique? C'est cette capacité que nous avons à oublier de nous réjouir d'une source de bonheur si elle est là tous les jours.
Les petits pas sont indispensables à tout grand changement et permettent aussi de ne pas se décourager devant l'ampleur de la tâche. Comme le dit Confucius : " Celui qui déplace une montagne commence par enlever les petites pierres. "
Se changer soi-même pour mieux changer le monde, c'est se libérer des toxines mentales que sont la haine, l'avidité, la jalousie, l'orgueil et l'esprit de vengeance qui empoisonnent notre existence et celle des autres.
Se changer, cela commence par prendre soin de soi en aiguisant nos capacités de conscience, de sagesse et d'empathie.