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EAN : 9781953165091
Awa Comics (01/06/2021)
3.5/5   8 notes
Résumé :
Vous avez 15 ans et des super pouvoirs ? Cool ! Sauf que ça ne dure que 10 min par jour. Il faut donc en faire usage avec parcimonie.
Oliver se retrouve à affronter diverses menaces, à garder son identité secrète, à combattre des criminels, le tout en évitant de redoubler !
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
L'entrain communicatif de la jeunesse
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Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre, et peut se suffire à lui-même en tant que première saison. Il regroupe les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2020/2021, écrits, dessinés et encrés par Kaare Andrews, avec une mise en couleurs réalisée par Brian Reber. Andrews est un auteur assez éclectique, ayant précédemment réalisé Spider-Man: Reign (2007), Iron Fist: The Living Weapon (2014), Renato Jones (2016).

Oliver Leif est un préadolescent d'une dizaine d'années et il dispose de superpouvoirs extraordinaires qui ne durent qu'une dizaine de minutes chaque jour. Il lui faut ensuite le temps de se recharger. Il lui reste 15 secondes de pouvoir pour sauver sa copine en chute libre entre les gratte-ciels. Il y a quelques semaines sa mère l'emmené avec Casper son frère ainé dans leur nouvelle école High School à Mapleton, après avoir déménagé. Comme à son habitude, Casper se fait des copains au premier coup d'oeil, avec sa carrure d'athlète, alors qu'Oliver est tout de suite la cible d'un groupe d'élève ou d'un autre. Il se fait aborder par Kristen Smith, la meneuse des filles de sa section, et perd quelques pages de son cahier de dessin. Elle en ramasse une et constate qu'il dessine des guerrières avec une épée dans une tenue très révélatrice. Il prend la poudre d'escampette tête baissé et fonce droit dans une professeure qui se révèle être Ms. Tug, sa prof de mathématiques. Dans les couloirs du bahut, Casper est tout de suite repéré et reçoit une proposition pour intégrer l'équipe de football de l'établissement. Oliver est abordé par Beej (surnom de Bijou) qui le met au parfum des différents clans. En se rendant vers la salle de classe, ils passent devant le mur avec les photographies de dix élèves s'étant retrouvé aux infos, et ils croisent Mabel, une sympathique jeune fille.

Oliver s'assoit en classe et constate qu'il a en face de lui Ms. Tug, et qu'elle commence son cours de maths par expliquer le sens social du mot oppression, qu'elle ne tolèrera aucune pensée libre, et qu'elle va commencer par un cours sur les structures du monde. Cours suivant : sciences physiques. le prof explique qu'il n'attribuera pas de notes cette année, et que seules comptent les expériences. le cours suivant est celui de littérature, et la professeure Karyn commence par une étreinte avec le nouveau, le serrent fort contre sa poitrine. Enfin arrive le cours de sciences sociales, et Marquez explique qu'il va leur apprendre à devenir de bons citoyens, c'est-à-dire des citoyens qui font preuve de compassion, de sens du partage, qui s'élèvent contre la tyrannie et qui font un front uni. Il demande à Kristen Smith quelle bonne action elle a accomplie aujourd'hui. Elle répond qu'elle n'est pas sûre d'avoir compris la question car elle ne sait comment définir ce qui est bon. Marquez la remet à sa place avec une moquerie. Oliver intervient pour dire que ce n'est pas si simple. le prof le punit : il doit rester après le cours pour rédiger ses idées.

Encore un nouveau superhéros comme l'industrie américaine des comics en produit à la pelle chaque mois, et qui ne bénéficie même pas de la richesse d'un univers partagé. D'un autre côté, l'auteur a déjà réalisé des histoires remarquables que ce soit dans le genre superhéros crépusculaire avec Peter Parker âgé, superhéros noir, intense et psychologique, ou encore un grand défouloir contre les l'élite planétaire des super-riches. le lecteur se lance dans sa lecture, et constate que Andrews s'adresse à un public jeune. Son héros a une dizaine d'années, et le milieu de la High School est très prégnant. L'auteur met donc en oeuvre les conventions de ce genre très codifié : les clans et coteries fermées avec leur rite d'accession et leurs rivalités, les cours forcément barbants avec des professeurs qui viennent soit pour toucher leur maigre paye, soit pour promouvoir leurs idées souvent très personnelles, sans oublier l'importance donnée au sport, le harcèlement des persécuteurs, et les difficultés relationnelles avec les représentants de l'autre sexe. Tout cela reste léger car la puberté n'a pas encore opéré sa mainmise le cerveau empêchant toute réflexion, et le ton reste humoristique, sans dramatisation. Heureusement parce que l'auteur a la main lourde avec Oliver & Casper : leur père est aux abonnés absents depuis plusieurs années, leur mère est chômage et elle a une petite faiblesse pour la bouteille. En outre elle a fait déménager la petite cellule familiale pour un emploi dans cette nouvelle ville, pour lequel elle a versé une avance, et elle constate l'arnaque dès le premier jour.

Impossible de ne pas ressentir un élan de sympathie pour ce garçon, vaguement sarcastique sans être cynique, gentil et plein de bonne volonté, souhaitant aider les autres avec ses superpouvoirs, et se faisant manipuler à la fois par sa camarade de classe Kristen qui ne voit en lui qu'une belle opportunité de se faire briller, par exemple en postant une vidéo de lui en action sur les réseaux sociaux. Impossible également de ne pas se laisser gagner par la bonne humeur qui émane du sourire des uns et des autres, et par l'énergie que déploient plusieurs personnages. Kristen est fraîche et pimpante, toujours dynamique, en permanence en train de réfléchir à comment tirer profit de la situation. L'artiste parvient à conserver un corps de jeune fille à peine formée, sans la sexualiser, tout en lui donnant un remarquable potentiel de séduction. Il en va de même pour Mabel, dans un style complètement différent avec sa tenue de jeune rebelle et ses piercings à l'oreille, sa mèche de couleur. le lecteur voit des presque adolescents se conduisant comme tels, tout en ayant déjà bien maîtrisé une partie des codes vestimentaires des adolescents et parfois des adultes, ainsi que des répliques copiées sur celles des adultes, la méchanceté et l'acrimonie en moins, ce qui les rend beaucoup plus agréables à fréquenter.

Du coup, indépendamment de son âge, le lecteur se retrouve à ressentir de l'empathie pour ce garçon, qu'il ait son âge et se reconnaisse dans certaines difficultés de la vie quotidienne, ou qu'il soit plus âgé et qu'il s'amuse de ce que l'auteur lui fait subir, et du comportement peu reluisant des adultes. Il y a bien sûr la maman souriante et aimante, mais éprouvant de réelles difficultés à assumer ses responsabilités, et se conduisant parfois de manière immature, elle aussi souvent souriante même dans l'adversité. Il faut la voir ramener un nouveau compagnon à la maison devant ses enfants : une scène inoubliable, en particulier quand le monsieur découvre que justement elle a des enfants. La bande de professeurs prête à sourire car l'artiste leur donne une apparence inoubliable à commencer par le professeur aux idées ouvertement communistes, prônant le collectif, mais pas en tant qu'équipe sportive. Il dispose d'une forte carrure, avec un surpoids, de très belles moustaches de vilain d'opérette, et une propension systématique à se comporter de manière théâtrale. Ms. Tug est massive avec une mine toujours renfrognée. Karyn se montre enjouée et contente en toutes circonstances, avec force étreinte, ce qui finit par générer un malaise en face d'un tel élan positif déconnecté de toute réalité.

Comme on peut l'attendre de Kaare Andrews, les scènes de superhéros crépitent d'énergie dans tous les sens, d'acrobaties magnifiques, sans s'éterniser, avec une mise en couleurs qui tire le meilleur parti des effets spéciaux à l'infographie. D'une manière générale, l'artiste s'est fortement investi dans chaque page et chaque case, que ce soit pour les mises en scène, les cadrages, la représentation des décors avec une utilisation discrète et opportune d'inserts photographiques. le lecteur ne retrouve que rarement ses caractéristiques graphiques qu'il avait développées pour ses récits plus adultes, tenant ainsi à distance une noirceur trop adulte, et une violence trop graphique. Il ne faut donc pas beaucoup de pages, pour que le lecteur de tout âge se retrouve immergé dans le récit. L'intrigue n'est pas très complexe, ni très originale, mais elle tient en haleine. L'auteur entremêle plusieurs fils : l'intégration d'Oliver dans sa nouvelle école, la façon bien à elle que Kristen a de montrer qu'il l'intéresse et les potentielles conséquences, l'origine des pouvoirs de E-Ratic (question qui reste en suspens), ce que le docteur Peters sait des pouvoirs d'Oliver, la provenance des ennemis qui manipulent une énergie identique à celle de E-Ratic, la prise de pouvoirs de Marquez au sein de l'établissement et son mystérieux pouvoir, sans oublier le retour d'Allie Turner, une élève que tout le monde croyait morte. le scénariste sait mettre en oeuvre la logique du collectivisme autrement que comme une caricature bas du front du communisme, privilégiant plutôt le principe du gommage des caractéristiques individuelles au profit de l'identité du groupe. Pour faire bonne mesure, il évoque les fantasmes sur l'énergie que Nicola Tesla aurait découverte.

A priori, le lecteur peut être attiré par la couverture colorée et énergétique, ou par l'identité de l'auteur, tout en redoutant un succédané de superhéros inutile et insipide. Il prend vite goût à la tonalité de la narration qui dédramatise les situations sans pour autant les vider de leur tension. Il s'attache très rapidement à Oliver Leif et prend plaisir à découvrir ses déconvenues, et à le voir triompher dans l'action. Il espère bien qu'il y aura un deuxième tome.
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Un premier tome assez dense qui permet une première entrée dans le monde des comics et de ses codes.

On a donc un adolescent à pouvoir - même si ce n'est que grandement limité par jour - qui s'insère dans une nouvelle école. Comme un ado cliché de son âge il a du mal avec l'école et les filles. le contraire de son frère ainé, baraqué et dans l'équipe de sport, donc très bien et vite intégré.
Dès le début les autres élèves indiquent que le coin est perdu, et qu'il n'arrive jamais rien. Un running gag très bien mesuré et rendu évidemment plus comique par l'évidente catastrophe qui arrive.
Le récit commence donc par faire visiter le lieu aux lecteurs et indiquer la direction que va prendre l'histoire. Tout cela prend un certain temps et finalement les premières perturbations n'arrivent que vers le milieu du comics.

Le récit souffre de ses personnages. La mère n'est pas crédible (la raison même de son déménagement est complètement bête), la blonde est insupportablement un stéréotype. Et même le personnage principal n'offre pas spécialement d'attrait. Il est immature et finalement il rentre totalement dans les standards attendu d'un personnage adolescent d'un comics. La méchante secondaire est banale, et sa « raison » d'être méchante n'est pas très palpitante, elle serait même ridicule. le reste des personnages semblent aussi assez perdus et même l'antagoniste principal n'est pas constant dans sa philosophie, un très bon exemple de non manichéisme.

Tout ce que je critique est en réalité assez commun dans les comics, un univers avec lequel j'ai beaucoup de mal, malgré mes efforts. E-Ratic est un bon comics, qui peut très bien se lire sans la suite (suite prometteuse d'autres talents et de vérités) puisque l'histoire est dense et très complète. Les graphismes sont super sympa et fluides (bien qu'assez rectilignes) et s'éloignent un peu des graphismes habituels des comics jeunesse. La coloration varie entre épurée (et lumineux) et le rouge effrayant.

Amateur de comics, j'attends vos avis forcément plus clément.
On a donc un adolescent à pouvoir - même si ce n'est que grandement limité par jour - qui s'insère dans une nouvelle école. Comme un ado de son âge il a du mal avec l'école et les filles. le contraire de son frère ainé, baraqué et dans l'équipe de sport, donc très bien et vite intégré.
Dès le début les personnages indiquent que le coin est perdu, et rien n'arrive jamais. Précisions rendues évidemment caduques par l'histoire future.
Le récit commence donc par faire visiter le lieu aux lecteurs et la direction que va prendre l'histoire. Tout cela prend un certain temps et finalement

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Oliver Leif est un jeune garçon d'une dizaine d'années qui dispose de superpouvoirs qui ne durent que 10 minutes par jour.
Après un déménagement, il fait sa rentrée dans sa nouvelle école. Comme à son habitude, son frère ainé Casper se fait immédiatement des amis alors qu'Oliver est tout de suite pris pour cible et subi les moqueries de nombreux élèves, tous plus populaires les uns que les autres. Lorsqu'il se fait aborder par Kristen Smith, il perd quelques pages de son cahier de dessin.
Encore un nouveau superhéros comme il en existe déjà beaucoup, mais indépendamment de son âge, le lecteur peut facilement s'attacher à Oliver.
L'intrigue n'est pas très complexe, ni très originale, mais elle a le mérite d'être intéressante et les dessins sont assez jolis et marquants.
L'ensemble reste léger et c'est très difficile de ne pas ressentir de la sympathie pour ce garçon gentil et plein de bonne volonté, ne souhaitant qu'aider les autres avec ses superpouvoirs.
je ne suis pas une super fan de BD mais j'avoue que j'ai passé un très bon moment de lecture
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Oliver Leif est un jeune garçon d'une dizaine d'années qui dispose de superpouvoirs qui ne durent que 10 minutes par jour.
Après un déménagement, il fait sa rentrée dans sa nouvelle école. Comme à son habitude, son frère ainé Casper se fait immédiatement des amis alors qu'Oliver est tout de suite pris pour cible et subi les moqueries de nombreux élèves, tous plus populaires les uns que les autres. Lorsqu'il se fait aborder par Kristen Smith, il perd quelques pages de son cahier de dessin.
Encore un nouveau superhéros comme il en existe déjà beaucoup, mais indépendamment de son âge, le lecteur peut facilement s'attacher à Oliver.
L'intrigue n'est pas très complexe, ni très originale, mais elle a le mérite d'être intéressante et les dessins sont assez jolis et marquants.
L'ensemble reste léger et c'est très difficile de ne pas ressentir de la sympathie pour ce garçon gentil et plein de bonne volonté, ne souhaitant qu'aider les autres avec ses superpouvoirs.
je ne suis pas une super fan de BD mais j'avoue que j'ai passé un très bon moment de lecture
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E-Ratic a un décor des plus classique : un lycées où les harceleurs sont légions, un petit gringalet aux supers pouvoirs se fait tabasser le jour et sauve tout le monde la nuit.
Ici, le héros a 10 minutes pour balancer des décharges électriques. On ne sait pas pourquoi il a reçu un tel don, ni pourquoi, dans la ville où sa famille essaye de s'installer, tout le monde a un comportement bizarre.
Le petit plus de la bande-dessinée qui plaira aux adultes, c'est le discours sous-jacent, critique du bien penser dans notre société, et l'équité qui pousse tout le monde à vouloir rentrer dans le même moule.
Certains passages sont hilarants, tant les dialogues sont réalistes.
La bande-dessinée manque toutefois à son devoir en oubliant des informations importantes. Certaines scènes d'action manquent de clarté dans le dessin et leur enchaînement manquent de fluidité.
On a l'impression d'avoir eu une version tronquée de l'histoire où beaucoup de passages manquent. Peut--être le tome 2 répondra-t-il à toutes nos interrogations ?
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critiques presse (5)
ActuaBD
02 octobre 2023
[L]es ingrédients concoctés ensemble laissent à penser que c’est finalement un bon premier jet qui ne demande qu’à s’améliorer au fil des tomes. Le lecteur peut facilement imaginer que d’autres "renaissants" se pointeront à la porte de notre jeune E-Ratic. Affaire à suivre…
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
07 septembre 2023
Comme son héros, la série fonctionne la majeure partie du temps en batterie faible.
Lire la critique sur le site : BoDoi
9emeArt
02 août 2023
Une très bonne porte d’entrée dans les univers super-héroïques tant par cet hommage à Spider-Man avec un univers neuf que par le personnage de Kaare Andrews qui s’inscrit dans l’univers partagé d’AWA qui ouvrira à d’autres titres dans le futur.
Lire la critique sur le site : 9emeArt
LigneClaire
31 juillet 2023
E-Ratic a acquis ses lettres de noblesse et ce premier tome en français a un goût subtil et singulier qui change des sagas avec héros traditionnels. Kaare Andrews assure le tout avec Brian Reber aux couleurs. Le dessin est haut de gamme dans le genre.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
06 août 2021
On tombe sous le charme de l'histoire, des personnages et du rythme qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre !
Lire la critique sur le site : Sceneario

Video de Kaare Andrews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kaare Andrews
Le talentueux auteur canadien KAARE KYLE ANDREWS (Spider-man: Reign, Iron Fist) vous présente sa série RENATO JONES, un comics coup de poing qu'il scénarise, dessine, colorise et POSSÈDE totalement! Découvrez Renato, le premier super-héros qui s'en prend aux 1%, aux ultra-riches et à la société capitaliste dans laquelle nous vivons? Un comics défouloir et déjanté servi par le talent narratif et le dessin ultra-dynamique de Kaare Andrews, auteur notamment d'un excellent Iron Fist (disponible en France chez Panini).
Tome 1 : disponible dès le 7 février en librairie Tome 2 : à paraître en août 2018
176 pages couleurs (avec bonus graphiques) - 17 ?
PREVIEW à découvrir sur BDgest' : https://www.bdgest.com/preview-2360-BD-renato-jones-saison-1-les-un.html
Comics collector artist edition en noir et blanc + ses bonus collector à retrouver sur la boutique en ligne de l'éditeur : http://www.akileoslaboutique.com
"Les UN % possèdent plus de la moitié de la richesse mondiale. Ils ont écrasé les économies, ont acheté des gouvernements et ont accumulé plus de pouvoir que tout autre groupe de l?histoire. Et ils n?en ont toujours pas assez. Avec ce genre de pouvoir, comment peut-on imaginer les faire payer ? Et QUI les fera payer ? Permettez-nous de vous présenter Renato Jones, un mystérieux justicier venu remettre les compteurs à zéro. Et avec son entrée en jeu, LES SUPER RICHES L?ONT SUPER PROFOND?"
@goldenagevancouver Merci à Golden Age Collectables, Vancouver, qui a tourné cette vidéo pour son aimable autorisation de reproduction / traduction.
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