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sur 222 notes
Dès la première page, je me suis laissée emportée par ce récit dans lequel les personnages sont mémorables, à commencer par le duo formé par Arekh et Marikani. Leurs relations sont intenses.

Arekh est un voleur, parricide - bien malgré lui - mais aussi bigot . Marikani, elle, est une reine athée, généreuse et aimée de son peuple et qui ne veut surtout pas devenir un leader.
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"Les Trois Lunes de Tanjor" est un roman de science-fiction écrit par Pierre Bordage sous le pseudonyme d'Ange. Il s'agit d'une oeuvre de science-fiction qui se déroule dans un univers futuriste et qui explore des thèmes tels que la spiritualité, la technologie et la nature de l'humanité. le roman est le premier tome d'une trilogie, suivi de "Le Souffle de la Lune" et "La Guerre des Mondes."

Le tome 1 de la trilogie "Les Trois Lunes de Tanjor" d'Ange, intitulé "Le Peuple Turquoise," se déroule dans un futur lointain, sur la planète Tanjor. Tanjor est un monde où trois lunes influencent profondément la vie et la société, et pose les bases de l'univers complexe et mystérieux de Tanjor, où la nature et la magie côtoient la science.

L'histoire suit le personnage principal, Axelle, une jeune femme appartenant au peuple Turquoise, qui est en contact étroit avec la nature et les forces spirituelles de la planète. Axelle possède des dons de communication avec la faune et la flore locales.

Lorsque des forces maléfiques menacent l'équilibre de Tanjor, Axelle et son peuple se retrouvent entraînés dans une quête pour sauver leur planète. le roman explore des thèmes de spiritualité, de technologie avancée, de conflits et de survie.
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Salut les Babelionautes
J'ai lus cette trilogie pour la première fois au cours de l'année 2007 dans sa version complète chez Braguelonne et comme vous tous j'ai trouvé cette trilogie innovantes avec un style d'écriture fluide.
Je viens de replonger et c'est toujours aussi bon à lire, de l'aventure, des complots, des trahisons et des personnages qu'on aime.

Que dire de plus sinon qu'Ange nous offre d'autres récits aussi bon !!!
je ne résiste pas a l'envie de vous faire lire la description des Auteurs par Braguelonne

Ange est l'un des pseudonymes de deux auteurs prolixes et multiformes : Anne (née en 1966) et Gérard (né en 1964). Sous ce nom, ils ont signé le scénario de nombreuses BD depuis 1990 (dont La Geste des Chevaliers-Dragons et Bloodline avec Varanda, Némésis avec Janolle, Tower avec Goethals), des romans de SF adulte et jeunesse (le très remarqué L'oeil des dieux), et de très nombreuses traductions. Bref, Ange est un auteur complet. On le serait à moins, surtout quand comme lui, on a quatre bras, deux coeurs, quatre yeux et pour l'instant, une seule paire de lunettes.
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Un premier tome qui dresse l'histoire d'un peuple mystérieux, et de royaumes où jeu de pouvoir et trahisons sont au premier plan. La religion et les croyances y sont aussi très présentes (l'esclavage du peuple turquoise est en effet inscrit dans les étoiles par les dieux, le rendant légitime), et, dans ce premier tome, un début de réflexion sur ce que les croyances peuvent pousser à faire est amorcé.

Si je me suis pas mal perdue dans les descriptions à certains moments, l'environnement imaginé par le duo n'a clairement rien à envier aux mondes créés par les auteurs américains de fantasy !

La plume des auteurs permet de ressentir les émotions éprouvées par les personnages comme si on y était. Les auteurs sont aussi très doués pour nous mener sur de nombreuses pistes d'hypothèses en tout genre. Bouleversement de l'histoire, des personnages et du lecteur garanti dans les derniers chapitres !
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Ce roman m'avait été envoyé dans une Kube box et j'avoue l'avoir laissé un peu de côté car il s'agit d'une belle brique de plus de 1100 pages et je voulais avoir le temps de le lire alors j'ai profité de mes vacances pour me plonger dedans et très sincèrement, je l'ai adoré ! Je ne comprends pas pourquoi ce n'est jamais devenu une série tv !
L'intrigue est très bien ficelée, entre manigance pour le pouvoir, injustice, combat, violence, sentiments complexes et dénouement inattendu, tout est réuni pour nous faire vibrer (il y a même un soupçon de magie). Les pages se sont succédées sans se ressembler et toujours en nourrissant l'histoire encore un peu plus.
La complexité des personnages titille notre curiosité, on ne sait pas trop qui sont les bons ou les méchants, nos doutes portent sur tous et jusqu'à la fin, ce doute ne nous lâche pas et subsiste (même au-delà de la dernière page).
J'ai été passionné par ce roman et je n'avais pas envie qu'il se termine malgré le nombre de pages ! Et j'ai adoré le fait qu'il s'agisse d'un intégral car je n'aime pas devoir attendre entre chaque tome, c'est pour ça que je ne lis pas beaucoup de saga (sauf si je sais que tous les tomes sont sortis et que je me les suis procurée).
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La critique d'Adrien

J'ai beaucoup aimé “Ayesha: la légende du peuple turquoise”. L'histoire est attachante, les personnages ont chacun leur propre histoire et les thèmes abordés sont bien écrits. D'abord la religion. Dans ce monde créé par Ange, la religion a un grand poids et tout le monde doit respecter les lois religieuses. Ceci a une importance considérable dans le livre et ça rajoute une dimension différente. Un autre thème est l'esclavage. Il est très bien expliqué et ça m'a fait beaucoup réfléchir sur l'esclavage. Un autre thème est celui de la révolution et de la guerre. Malgré le fait qu'il y avait un peu trop de batailles, je trouve que les scènes sont bien écrites et c'est comme si on était au coeur de l'action.
Mais je trouve qu'il y a quelques petits défauts. Il y a trop de personnages et vers la fin du livre on commence à s'y perdre un peu. Aussi, comme je l'ai déjà expliqué, il y a trop de batailles et ça m'a un peu désintéressé du livre. le livre est un peu trop long et vers la fin on commence à se détacher de l'histoire.
Néanmoins à cause de sa taille je conseille le livre à tous les grands lecteurs et au fans de la fantasy. Avec des personnages attachants, une histoire originale et des thèmes qui ont une importance dans notre société, Ayesha est un livre que je conseillerais en un clin d'oeil.

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Abandonné à 50 pages de la fin, je n'ai pas eu le courage de finir...

Je n'ai rien aimé dans ce livre, les personnages sont niais, l'écriture assommante, l'histoire est décousue, rien n'est surprenant...
Jai détesté les noms des personnages et les noms des lieux en général. L'univers aurai pu être sympa mais ça ne passe pas, je n'ai pas aimé l'évolution du livre ni celle des personnages.

Les seuls avantages que je lui trouve, c'est qu'il se lit vite et facilement et qu'il est suffisamment ennuyeux pour que je m'endorme dessus au bout de 10 pages...
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La première partie était un peu faible du fait d'un manque de fil rouge, l'histoire semblait un peu se chercher et les personnages demandaient encore à être approfondis. La seconde partie en arrivant à Harabec a permis de donner plus de poids à la fois à l'histoire et aux personnages. La vraie force d'Ayesha est, à mon sens, le contexte assez original par rapport aux ouvrages de fantasy habituels (monde orientalisant, inversion des standards entre les peuples) ainsi que la place importante des personnages féminins aux personnalités variées. Certains classiques du genre sont repris sans surprise mais Ange parsème les indices le long du récit pour permettre au lecteur de tirer ses propres conclusions au fil de la lecture. Je ne me suis à aucun moment sentie trahie par des retournements illogiques.
Sans révolutionner complètement le genre, c'était un bon moment de lecture qui m'a changée des duels épiques, des elfes/nains/dragons ou tout simplement de l'univers médiéval qu'on retrouve très souvent.
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Une nouvelle petite trilogie estampillée Bragelonne. Cet éditeur à vraiment eu une excellente idée avec ses rééditions en un volume à prix défiant toute concurrence. Cette série m'avait avant tout attirée par le nombre de pages par rapport au prix demandé (oui, c'est une raison minable). En lisant le résumé, je me suis dit qu'il n'y avait là qu'un scénario bien classique, mais je me suis lourdement trompé. Aujourd'hui je considère cette trilogie comme un des chef-d'oeuvre que j'ai lu en fantasy, une oeuvre ambitieuse et réussie au plus haut point. J'y ai trouvé une maturité assez nouvelle pour moi dans le domaine de la fantasy. Je savais que la science-fiction se prêtait très bien aux critiques de notre société ou à la réflexion, mais je ne connaissais pas le pendant en fantasy. Et avec cet ouvrage, j'y suis arrivé.
Je précise également avant de commencer la critique que le titre change selon l'édition. Lorsque vous trouvez des volumes séparés (avec des illustrations bien inutiles), ils sont nommées Les trois lunes de Tanjor. Je vous avoue que je connais quasiment le livre par coeur à force, mais je ne comprends pas le titre. le coup des lunes, on s'en fiche un peu durant tout le roman (je crois qu'on les mentionne deux fois) et il me semble que le mot Tanjor n'apparait pas dans tout le roman. Les mystères des noms de séries sont parfois nébuleux. du coup je garderais le terme de Ayesha si vous n'y voyez pas d'inconvénients, qui sera largement plus pratique.

Cette trilogie donc, nous la devons à l'auteur Ange, qui est en fait un pseudonyme (ah, vous ne vous vous en doutiez pas du tout, avouez !) sous lequel s'abritent deux personnes, un couple plus exactement : Anne Guéro et Gérard Guéro (tout deux français). le pseudonyme vient simplement des premières lettres de leurs prénoms : Anne et Gérard. Ce duo d'auteur semble bien fonctionner, puisqu'ils publient quasiment toutes leurs oeuvres ensemble. D'ailleurs nous avons eu le droit à beaucoup d'albums de bande-dessinée, notamment La Geste des chevaliers-dragons (pas la meilleure), le collège invisible, et bien d'autre encore. En fait, ce n'est pas vraiment le meilleur qu'ils ont fait.

Non, la meilleure chose qu'ils ont écrits ensemble, c'est bel et bien cet ouvrage. Il est paru entre 2001 et 2003 pour la première édition, mais édité en intégrale dès 2005, et l'ouvrage dont vous avez l'image est l'édition 2010 de l'opération 10 ans/10 romans/10 euros (je le répète, mais sautez sur l'occasion lorsqu'il le font). Ne cherchez pas à la trouver, vous l'aurez pour plus de 20 euros, autant prendre l'intégrale classique à 26 € mais en état neuf. Eh oui, c'est cher de lire ....

Mais sans s'attarder sur les considérations matérialistes d'un livre, voyons ce que le bébé a dans le ventre. Déjà : l'histoire !
Nous sommes donc dans un royaume inconnu, n'existant que dans l'imagination des auteurs. Mais ici, c'est fait de façon géniale : Tout, absolument tout, est réaliste. Pas de dragons, de magie, d'artefacts sacrées, de retournement de situation tirée par les cheveux. Non, c'est juste normal. Comme une période de l'histoire. Dans le tome un uniquement nous aurons droit à des chiens magiques (et encore, ils sont juste un peu plus gros et ont l'odorat très développé. C'est renversant) et c'est tout ! le reste, c'est comme une oeuvre historique dans un passé inexistant. Je trouve ceci juste extraordinaire, puisqu'on ne se repose pas sur quelque chose de facile pour avancer.

Et donc, le royaume est normal. Des gens normaux y vivent, avec des coutumes, des rites, une religion et des esclaves. En fait le livre s'ouvre sur la citation d'un historien de ce monde qui explique que les esclaves sont le peuple turquoise, arrivé voila trois milles ans par les glaces. Il était blond au yeux bleus, à la peau claire, et une tache bleue était dans leur dos. Ne sachant que faire d'eux, les prêtres se tournèrent vers le ciel et distinguèrent dans la rune de la captivité (le ciel est fait d'étoiles assemblées en runes selon eux) une étoile turquoise. La conclusion fut que le peuple turquoise leur avait été donné pour être esclave. Et depuis ce jour, ils le sont de naissance, souillé depuis ce jour par un crime inconnu qui les conduit à devoir servir sans autre choix.



Je ne dévoilerais pas l'intrigue, mais sachez qu'entre le premier tome et les autres, vous irez de surprises en surprises. La moitié du premier est une course-poursuite qui s'interrompt très brutalement, puis nous avons une deuxième partie avec des intrigues et des complots de cour, une guerre en préparation et des nouveaux personnages, notamment Harrakin et Halios, frères nobles et ô combien important. D'ailleurs je trouve que Harrakin est un personnage des plus développé et des plus intéressant. Une vraie réussite. le premier tome se finit d'ailleurs sur un gros retournement de situation qui est vraiment inattendu. Enfin moi, je me suis fait avoir comme un bleu.

Pour parler de ça d'ailleurs, je dois souligner un gros caractère du livre : les personnages et leurs psychologies. Car les auteurs nous ont crées deux personnages opposés (Arekh et Marikani) qui sont très curieux : on n'aime pas Arekh, violent, cynique et brutal, mystérieux et sombre, alors que Marikani est la douceur, la sympathie, l'amour, la beauté etc ... réunis. Et pourtant, plus on avance et plus Arekh devient attachant et Marikani plus froide et distante. Au point finalement que les deux se croisent et inversent les rôles attribués au départ.
D'ailleurs cette constante restera : les rôles ne sont jamais fixes, sauf pour deux ou trois personnages. Chacun est mouvant, vivant, avec plusieurs facettes que l'on découvre au fur et à mesure. Dans ce sens, Harrakin est le plus subtil, commençant en bellâtre pédant et beau gosse, pour finir dans un portrait beaucoup plus nuancé, et sacrément attachant. J'ai un gros faible pour lui. Mais les autres personnages ne sont pas en reste.

Ensuite, le récit est superbe. Alternant donc scène de cour, de guerre, de poursuite et autres joyeusetés propres aux récits de fantasy, il va nous entrainer sans temps mort dans une aventure tourbillonnante, avec notamment des nouveautés permanentes qui donnent du corps au récit. Les nouveaux personnages, les nouvelles intrigues, etc ... Rien n'est linéaire. Et les retournements de situations sont superbes. Deux dans le premier tome, un seul (mais superbement mis en scène) dans le second, et au moins trois dans le dernier. Une façon de conclure en beauté l'oeuvre. Et la beauté dure jusqu'au bout. le dernier chapitre apportera encore son lot de surprise, et le dernier mot est aussi important que le reste. J'ai trouvé cette mise en scène superbe. Et en sus, une postface parfaite. Elle pose des bases extraordinaires, avec de quoi réfléchir pour une bonne journée.

Car la réflexion est également présente dans l'ouvrage, autour de deux grandes thématiques : l'esclavage et la religion. Et là, pas question de traitement manichéen. Surtout pas sur la religion, où le propos atteint une sacrée finesse, notamment dans la conclusion et le dernier chapitre. Mais pour ça, je vous laisse découvrir par vous même. D'autres thèmes sont très bien mis en scène, autour du pouvoir et des enjeux, mais également autour de la rédemption d'un homme. Et également autour de l'amour, sous différentes formes. Je vous laisse découvrir encore une fois.

A tout ceci, j'ajouterais que le récit est également complété par une bonne chose : pas de grand méchant. Pas de mal absolu, de vilain pas beau qui détruit tout. Et également (ô joie et comble de la félicité !) une carte totalement inutile ! Oui, vous lisez bien, la carte est complètement désuète ! Vous pouvez lire tout le roman sans la consulter une seule fois, tant le récit est bien construit. On comprend tout le cheminement sans aucun effort, et même si certains lieu ne sont pas d'une précision parfaite, on s'en fiche, ce n'est pas important. Je crois que je baiserais les pieds des auteurs pour nous avoir fait ça. Parce que le roman où vous consultez la carte toute les 4 pages pour voir où se trouvent les gens, c'est chiant ! (oui, le trône de fer est également visé la dedans ! J'assume !) D'ailleurs les descriptions de paysages permettent d'avoir la carte en tête de façon très claire. Pas de doute la dessus.

Mais alors, me direz-vous, ce roman est-il parfait ? Je dirais que presque. Car plusieurs choses sont gênantes. Déjà une utilisation quelque fois de facilités. Par exemple des gens qui arrivent à fuir devant des hommes à cheval (non, ce n'est pas possible ...), quelques ficelles un peu grosses dans la réapparition des personnages (au tome 3) et deux trois autres petites combines un peu simple. Elles sont très négligeables, mais quand on relit le tout pour la centième fois, le cerveau tique. Remarquez, si vous le lisez une seule fois, ça passe.
Ensuite, une autre critique serait au niveau des personnages : si la plupart des personnages ont du volume, il en reste deux trois qui sont très primaires dans leurs comportements (je pense notamment à Laosimba). du coup, ils font tache au milieu du reste. Mais franchement, je ne peux pas dire que c'est le pire.

Par contre, la plus grosse critique vient de la fin. C'est juste atroce. Tout comme La nuit des temps, j'aurais voulu engueuler l'auteur lorsque j'avais fini le bouquin. Mais bon, elle est tellement bien faite ... Horrible à lire, mais bien faite. le retournement final est superbe. Je me répète, mais il vaut vraiment le détour. D'ailleurs après l'avoir passé à une amie (qui m'a très gentiment prêtée la série des Trône de fer) qui l'a adoré, elle m'en a voulu pour la fin. C'est un effet que j'aime bien, il indique qu'une personne à suffisamment aimé l'histoire pour en vouloir à l'auteur d'avoir fait ça.

Ah oui, dernier point superbe : pas de nom à coucher dehors remplis de trémas, d'apostrophes ou de lettres qui n'existent qu'en finlandais. Pas trente-six milles noms de villes ou de lieux, pas de nouveaux noms toutes les trois pages. Ça fait du bien de s'y retrouver très vite, de ne pas avoir des scènes qu'on explique que trente pages plus loin. Enfin de la fantasy qu'on lit avec un plaisir immense. Je suis vraiment reconnaissant aux auteurs d'avoir fait ce choix (à mon sens très bon).

Donc en clair, que retenir ? le livre est prenant, le style d'écriture parfait. Les personnages sont profonds, l'intrigue est superbe et intéressante, le livre propose plusieurs réflexions qui sont très bien menées, et l'orchestration du tout est juste. Les auteurs se refusent au surnaturel et font ainsi une fresque d'une crédibilité quasi-parfaite. Bragelonne à également fait un excellent boulot autour de l'édition, qui est un plaisir à lire. En fait, je suis quasiment sur qu'il s'agit d'une des meilleurs trilogie de la fantasy française. Voir la meilleure, mais je ne m'avancerais tout de même pas jusqu'à là. En tout cas, elle est vraiment géniale, et la lecture n'est pas que recommandée. Si vous voulez commencez la fantasy, que vous cherchez un cadeau pour quelqu'un qui aime bien, ce livre est la solution idéale.
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Dans la famille des bonnes affaires, je demande l'intégrale de Ayesha sur Momox – quatre euros pour mille pages, on est bons Gaston ! Hélas là où on a été moins bons en revanche, c'est sur l'esthétique éditoriale de l'intégrale qui m'a induite en erreur question contenu. Couverture, résumé : on nous vend sous tous les angles la libération d'un peuple d'esclaves millénaires, mais le récit met un temps fou à se focaliser sur cette problématique qu'on n'atteint très laborieusement qu'en fin de tome deux. Moi qui me suis tout de suite sentie emballée par ce que je pensais être une réécriture Fantasy de l'Exode (je suis de la génération Prince d'Egypte, toi-même tu sais), j'ai fini par me demander ce que je faisais face à ce récit classique, ni très bon ni mauvais, mais carrément à côté de sa promesse initiale.

Alors Ayesha, si ça parle pas des Hébreux qui migrent hors d'Egypte, ça parle de quoi ? Hé bien d'une princesse en fuite en territoire ennemi, pour commencer, et ensuite des petites manigances habituelles pour le contrôle du pays de la demoiselle (entre autres manoeuvres de bon voisinage, assassins à l'heure du petit-déj', tout ça tout ça). Classique mais sympa. Mais parmi les protagonistes assez peu nuancés du récit, la masse du Peuple turquoise se fait figurante ; l'intrigue reste centrée sur la princesse Marikani à la grandeur d'âme démesurée, sur sa meilleure amie et son sexy bodyguard de fortune dont on fatigue de lire les pulsions de troussage récurrentes. A terme donc, on regrette de ne pas voir le peuple qui vaut son nom à cette trilogie prendre plus de place dans cette histoire, et surtout on boude un peu la fin précipitée et sans surprise. de même j'ai été super déçue que certains éléments ne soient pas exploités davantage : tout un Panthéon est introduit pour finalement ne jamais prendre directement part à l'intrigue, quel dommage ! Ceci dit le récit se parcoure très facilement sans avoir à s'y investir particulièrement, ce qui en fait un bon livre de chevet pour clôturer une journée lourdingue. Attention, je déconseille d'enchaîner les trois tomes de l'intégrale, il y a un effet lassant. Divisez pour mieux savourer !
Lien : https://la-choupaille-lit.bl..
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