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Je remercie vivement les Éditions Seuil et les équipes de Babelio pour m'avoir permis de découvrir ce roman jeunesse. J'aime souvent me lancer dans ces romans pour le côté très imaginatif des auteurs jeunesse. L'imagination se confronte souvent aux barreaux de la raison et du réalisme lorsqu'on écrit pour un public adulte. Pourtant, de jeunes enfants continuent à habiter en chacun d'entre nous. Et, il faut parfois les nourrir afin de ne pas laisser nos imaginations dépérir. En ouvrant ce roman, je m'attendais à une dose d'imagination hors du commun … Mais, je fus quelque peu déçue !
Pourquoi cette déception ? Avant même d'ouvrir le roman, je me suis attardé sur sa couverture. Elle est très belle, certes, mais j'ai rencontré un problème : le personnage central, Byx, ne me semblait pas suffisamment mis en valeur. Je m'explique ! Il est au centre de la couverture, mais pourtant, il ne dégage rien. Rien, parce que pour une oeuvre pleine de fantaisies, Byx ne représente qu'un chien. Être un chien n'empêche pas d'être un héros, je suis d'accord ! Mais pas dans un roman vantant des créatures extraordinaires. Byx, de prime abord, n'a rien de d'extraordinaire contrairement à Tobble, qui, lui, a une frimousse toute mignonne et une particularité : trois queues. D'autre part, le physionomie de Byx est très mal réfléchie : pour qu'il puisse tenir assez longtemps sur ses pattes et marcher comme un Homme, elles devraient être bien plus grandes. Petit problème de cohérence dans l'illustration, donc. Mais bon, rien de bien grave à ce niveau. Malheureusement, ma déception a continué de s'agrandir en apprenant la particularité de Byx. Cet animal qui ressemble fortement à un chien, si ce n'est ses doigts, a le don de déceler le vrai du faux des paroles des autres. Super, ça c'est du pouvoir et de l'imagination ! Et si le problème s'arrêtait là … Byx a autant de charisme qu'une batavia sur l'étal d'un hypermarché. Je me demande encore pourquoi l'auteur l'a choisi comme personnage principal alors que tous les autres qui fourmillent autour de lui sont largement mieux que lui. En réalité, je n'ai rien éprouvé pour Byx. Mes seules inquiétudes allaient à Tobble et à Gambler. Impossible de m'attacher à Byx. En ce qui concerne Khara, comment dire ? Pourquoi une enfant de quatorze ans a autant de jugeote qu'une adulte d'une trentaine d'années ? Pourquoi jamais ne ressemble-t-elle à une enfant alors que Renzo, qui a son âge, ressemble vraiment à un enfant ? Ça donne un léger goût d'incrédibilité à l'histoire et c'est dommage.
J'ai aussi eu affaire à quelques (peu) incohérences. Au tout début, Byx décrit Tobble comme un animal brun alors que dans le reste de l'oeuvre, Tobble a une fourrure blanche, presque bleu-argentée. Ce pauvre animal semble avoir été l'oublié de la relecture … Tobble, animal qui se nourrit que d'insectes et de végétaux, se verra une ou deux fois manger de la viande, comme les autres.
Point positif, malgré tout, parce qu'il en faut : le postulat de base me plaît beaucoup ! Ce roman est une façon d'éduquer les jeunes sur l'importance de la vie de toutes les espèces sur Terre et de les sensibiliser à leur protection. C'est d'ailleurs l'une des raisons qui a fait que j'ai voulu lire ce roman, et c'est toujours pour cette raison que je lierais la suite.
Enfant, je pense que j'aurais apprécié lire cette oeuvre bien qu'elle ne m'aurait pas marqué comme le fameux Harry Potter a pu me marquer. Cela-dit, ça reste un roman intéressant et assez attractif pour un jeune public.
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Pas une franche réussite...

Nedarra, univers de fantasy foisonnant d'espèces animales exotiques et dominé par le Murdano, dirigeant despotique et génocidaire. Il suffit de quelques minutes de promenade à l'écart de sa meute pour que Byx, jeune dairne (comprenez chien volant doué de parole), découvre les cadavres de tous ses proches tués par les troupes du Murdano. le hic ? La famille de Byx constituait la présumée intégralité des derniers dairnes vivants de Nedarra. de Byx dépend donc la survie de l'espèce dairne...

J'ai mis un peu de temps à écrire ma critique, car je me suis vraiment ennuyé à lire ce premier tome des chroniques de Nedarra. A chaque fois que je prenais le livre pour en lire la suite, c'était à contre-coeur, ce qui est toujours mauvais signe. Je n'accroche définitivement pas à ce genre de fantasy, la saga Survivants de Erin Hunter m'ayant fait le même effet quelques années plus tôt (bien que j'ai adoré l'épopée des Royaumes de Feu, écrite par l'une des coautrices de Survivants).

En revanche, l'objet livre est très réussi. La couverture est splendide avec son illustration accrocheuse et ses motifs dorés. Malheureusement, cela ne suffira pas à me faire acheter le deuxième tome, en tout cas je le pense.

Même si cette lecture fut une déception, je tiens tout de même à remercier Babelio pour leur Masse Critique Privilégiée toujours aussi géniale, et les éditions Seuil pour leur envoi gratuit de ce livre et leur sympathie !

Bonnes lectures ! :-)
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C'est une belle surprise que ce roman jeunesse. J'ai accompagné Byx et ses acolytes dans leurs aventures, nous avons voyagé ensemble dans le royaume de Nedarra en quête de la vérité. J'ai tremblé avec eux et j'ai affronté les méchants à leurs côtés. J'ai partagé leur joie, leur détresse, les trahisons et la beauté de leur amitié.

Dairne, wobbyk, raptidon, stibilaire, eumonie… Oui oui, je parle français, pas d'inquiétude :-) . le correcteur orthographique a souligné ces mots, ils sont inconnus au bataillon du dico. Et pour cause ! Nous sommes dans un roman fantastique, alors des termes, des coutumes et des créatures inconnus se mêlent à un univers qui nous est plus familier, celui des humains, des chevaux, d'un roi, de pouvoir et de conquête. C'est la définition même du récit fantastique. N'étant pas porté sur ce genre, je craignais de me perdre dans tout ce vocabulaire inventé, mais non, ouf ! L'explication de ces "mots nouveaux" est, à chaque fois, habilement amenée. L'écriture est simple et fluide. D'ailleurs la langue originale, c'est de l'anglais, chapeau à la traductrice qui a dû inventer certains de ces mots, je me dis qu'elle a dû « s'amuser » ! Je serais curieuse de savoir, par exemple, comment est traduit en anglais le terme « stibilaire » – une coutume des wobbyks (je suis sûre que je vous ai perdus, là ;-) ). Bref, la lecture n'a pas été compliquée. Et pour nous faire comprendre les différents lieux qui composent le royaume de Nedarra, une belle carte style « carte au trésor » se trouve au début du livre, c'est un détail que j'ai bien apprécié. Puisqu'elle était là, alors je m'y suis référée tout au long de ma lecture.

Je me suis beaucoup attachée aux personnages – les gentils, bien sûr ; parce que les méchants, non, je les ai détestés !
Byx, c'est le personnage principal, une jeune dairne. Bon, pour faire simple, un dairne est un chien avec une intelligence d'homme, qui parle et marche sur deux pattes, comme un homme. Byx, c'est elle qui raconte. C'est la benjamine de sa famille, et au commencement du roman, elle subit une terrible épreuve, l'extermination des siens (famille + autres dairnes), quasiment sous ses yeux. C'est la seule rescapée. C'est peut-être d'ailleurs la dernière dairne de tout le royaume, « l'ultimon » puisque c'est ainsi que l'on appelle le dernier membre existant d'une espèce (en langage nedarrien, bien sûr). Alors sa quête va être de savoir s'il y a d'autres dairnes dans le royaume. Et aussi d'essayer de comprendre pourquoi les humains veulent l'extinction de son espèce. Elle va se lier d'amitié avec Tobble, un gentil petit wobbyk. Alors comment expliquer ce qu'est un wobbyk ? Hum… je dirais que c'est un lapin qui sait marcher sur deux pattes, avec de grandes oreilles et des « yeux globuleux ». En fait, le plus simple c'est de regarder la couverture du livre, que je trouve, au passage, très attrayante : il y a Byx la dairne (donc le chien en position « debout ») et Tobble le wobbyk (le petit « lapin » à côté). Une très jolie amitié va se créer entre eux. Va s'y ajouter Khara, la jeune aventurière humaine (aahhh, enfin une espèce connue ;-) ). Elle a beau n'avoir que 14 ans, avec son vécu elle a développé un fort caractère ; une vraie battante, une guerrière courageuse. Dans leur quête du bien et de la vérité, ils vont être confrontés à des ennemis vils, égoïstes et cruels, assoiffés de pouvoir. le royaume de Nedarra est gouverné par le Murdano, un maître guerrier avide de puissance et de domination. le récit ne manque pas d'actions, à aucun moment je ne me suis ennuyée, et même, je me suis demandé où le récit allait me mener. Alors heureusement, le tome 1 ne se termine pas d'une façon où on pense faire une crise cardiaque si on n'a pas le tome 2 sous le coude, à commencer là tout de suite. Néanmoins, on a envie d'en savoir plus sur les aventures de Byx et ses amis, si sa quête va à aboutir et surtout, comment elle va aboutir, par quelles péripéties ils vont devoir passer.

Ce roman fait la part belle à des valeurs telles que l'amitié et la vérité, par opposition au mensonge et à l'avidité, surtout celle du pouvoir qui a une malheureuse action corruptrice sur certains humains.

Dans le récit, les créatures fantastiques ont des capacités extraordinaires, de type sens ultra-développés. Les dairnes par exemple, sont capables de savoir, en fonction de l'intonation de la voix, si une personne ment. Ils possèdent aussi des « glissaires », une sorte d'ailes, qui leur permettent de glisser sur l'air sur de courtes distances (ils ne peuvent pas voler, juste glisser). le petit bémol pour moi, c'est qu'il est un peu question de magie ; ce n'est pas très présent, juste un tout petit peu. Mais perso, je ne suis pas fan quand la magie intervient, car avec la magie tout est possible et réalisable au-delà de l'explication « rationnelle » (bon d'accord, un chien qui parle, c'est pas non plus tellement « rationnel », mais ça peut quand même « rationnellement » s'expliquer ;-) ), et ça, ça me plaît moyen.

Bref, j'ai été agréablement happée par ce roman. Je remercie beaucoup Babelio pour m'avoir proposé ce livre à l'occasion d'une masse critique spéciale, j'ai voulu le tester pour savoir si j'allais le proposer dans mon CDI, eh bien oui, il y sera. Idéal pour les 9-16 ans. Je remercie les éditions du Seuil pour l'envoi du roman.
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Avant tout, je remercie chaleureusement les Editions Seuil et Babelio pour m'avoir envoyé ce roman.

J'avoue en être sortie fortement mitigée, à mon plus grand regret.
J'aime m'évader dans des histoires fantastiques, me permettant de retrouver mon âme d'enfant. J'attendais un grand voyage donc, avec cette histoire et ses personnages sorties d'un conte. Pourtant, ma lecture à été saccadée, laborieuse et pénible à plusieurs moments.

J'attire l'attention sur la couverture que je trouve vraiment très belle et bien détaillée. Je fais partie de ceux qui sont attirés par un livre grâce (en premier lieu) à sa couverture. Et oui ! Mais un beau livre n'en fait pas forcément un bon...

J'ai pu observer plusieurs incohérences qui m'ont quelque peu gêné. Il y a certainement eu des problèmes dans la relecture, ce qui m'a aussi cassé le rythme, car évidemment, cela me laissais perplexe.
Mais ce qui a le plus rendu ma lecture laborieuse, ce fût l'écriture. Les phrases ne semblent pas complètes, comme si elles étaient coupées. Cela m'a été pénible. le fait d'avoir de si petites phrases me donnais la sale impression que l'histoire était écourtée...

J'ai eu aussi beaucoup de mal à m'attacher aux personnages. Je leur ai trouvé peu de "charisme", j'ai eu peu d'empathie pour eux. Pourtant, il y avait du potentiel, mais beaucoup de détails manquaient, il m'a semblé que l'auteur ne désirait aucunement s'attarder sur ses propres personnages, sur les événements majeurs...

Tout cela manque malheureusement de profondeur au final, et je le regrette ! C'est vraiment dommage car ce roman a un bon fond, un beau message, qui peut intéresser de jeunes lecteurs.

* Petit plus que j'ai trouvé vraiment sympathique : une carte du monde de Nedarra apparaît dans les premières pages, ce qui apporte une touche d'immersion qui n'est pas négligeable.

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Je n'avais encore jamais lu de livres de Katherine Applegate, bien que son nom me soit familier. C'est donc sans crainte ni attente particulières que j'ai découvert le premier tome de sa nouvelle série intitulée "Le monde de Nedarra".

Pour être franche, ce début de série ne m'a pas convaincue et même déçue. Quand je lis un roman fantastique, il faut que je me sente transportée dans un Ailleurs, que je visualise les paysages et créatures qui le composent. Ici, je ne suis pas parvenue à m'immerger dans Nedarra, à voir les contrées traversées par les personnages. Quant à ces derniers, je ne les ai pas trouvé suffisamment aboutis. Une chienne qui parle et est capable de marcher comme un humain, une espèce de lapin à 6 queues, un chevalier avec une lance de feu, une jeune fille avec une épée magique... Bien qu'ils appartiennent à un univers fantastique, ils m'ont paru beaucoup trop communs à mon goût.

Je ne doute pas un seul instant que cette série saura trouver son public parmi les 10-14 ans. Si je n'ai pas aimé ce roman, c'est tout simplement parce qu'il est trop "jeunesse" pour moi. Néanmoins, j'adresse tous mes remerciements à Babelio et aux éditions du Seuil pour l'envoi de ce livre. C'est toujours un plaisir que d'avoir la chance de découvrir un nouveau livre.
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Byx est une Dairne. Et les Dairnes sont en voie d'extinction : chassés pour leur fourrure, mais aussi parce que cette espèce est une des six dominantes de Nedarra avec les Humains, les Felivets, ressemblant aux chats comme les Dairnes ressemblent aux chiens (mais ne le leur dites pas, cela les vexerait beaucoup !), les Terramants, à l'allure d'insectes souterrains, les Natices, créatures aquatiques et les Raptidons, ailés, qui gouvernent les cieux.

Les Dairnes, outre leur fourrure, ont aussi un pouce opposable et sont doués de parole. Ils possèdent aussi la capacité de détecter le mensonge.

Au début de cette aventure, Byx, la petite Dairne, vit avec sa meute, désormais composée de bien peu de familles. Ils pensent être la dernière meute, même si des légendes affirment que d'autres Dairnes existent toujours au Nord. Alors que Byx est partie contempler la mer, elle aperçoit sur l'eau une drôle de créature, un Wobbyck, sur le point de faire naufrage, et, dans le même temps, se voit confrontée à une troupe de braconniers. Parvenant grâce à un vol plané aussi réussi que désespéré à sauver l'un tout en échappant aux autres, son répit sera de courte durée : elle ne rentre à son nid que pour le trouver détruit, et sa famille massacrée. Byx est sauvée in extremis par le curieux guide de cette bande de braconniers : il a décidé de la mettre en lieu sûr, étant donné qu'elle est vraisemblablement la dernière de son espèce, l'ultimon, et de la confier à un érudit en qui il a toute confiance. Ils se mettent donc en route, escortés par Tobble, le petit Wobbyck, que son code d'honneur enjoint à suivre Byx jusqu'à ce qu'il l'ait sauvée trois fois, puisqu'elle lui a sauvé la vie.

Ce cadre est posé dès les toutes premières pages du livre. Au fil du temps, nos trois protagonistes vont apprendre à se connaître, et faire des rencontres surprenantes, de très bonnes, et de moins bonnes. Ils devront affronter sorcellerie, assassins, traîtres et complots politiques.

L'univers est très intéressant et bien pensé. Les rebondissements sont bien dosés. Un très bon premier tome pour cette trilogie.

Merci à l'opération Masse Critique de Babelio pour cette belle découverte, j'ai hâte de connaître la suite des aventures de Byx, Tobble, Khara, Gambler, Luca et des autres !
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Encore une belle découverte, merci Babelio!
Voici une oeuvre jeunesse bien réflechie, avec un monde original et une mythologie dont il nous reste tant à découvrir. C'est très interessant même pour les adultes. Ca pèche un peu au niveau du rythme. Je ne saurais trop comment expliquer mais malgré toutes les péripéties de nos héros, j'ai l'impression que le rythme est... plat.

En revanche, j'adore l'idée des espèces d'animaux parlants avec chacune ses particularités.

J'aime aussi beaucoup l'héroïne et son courage. Elle est adorable, forcément un peu perdue face à toutes les épreuves qu'elle traverse, mais reste forte et gentille. Elle est une bonne héroïne jeunesse, pour ses qualités: elle ne sait pas tout faire, elle ne devient pas un stéréotype de héros déjà tout prêt, elle apprend à évoluer. Un bon exemple.

Tout ses compagnons sont aussi très interéssants à suivre et à rencontrer. Eux aussi représentent des valeurs de courage et d'amitié.

Et il faut bien cette équipe pour affronter tout les ennemis qui se présentent à eux: entre braconnier, état militaire et peur de l'autre, pas facile de naviguer dans ce monde.

J'ai hâte d'avoir la suite.
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Petit topo sur l'histoire : Byx fait partie d'une tribu de dairnes, une espèce animale ressemblant à s'y méprendre à des chiens mais qui a quasiment toutes les capacités physiques (voire plus) des hommes. Alors qu'elle part en balade, Byx fait la rencontre d'une étrange et dangereuse espèce : Les Matadors, des hommes sans foi ni loi qui n'ont pour seul objectif que de décimer les autres espèces qui les entourent. Fort heureusement, notre dairne fait la rencontre salvatrice d'un woobyx et d'une jeune humaine, Khadra, qui vont l'entraîner dans une aventure aussi tragique que palpitante.

A la lecture des premières pages de ce roman jeunesse, je craignais que l'univers ne soit un peu trop enfantin à mon goût. Cependant, au fil des pages (et assez rapidement) je me suis laissée emporter dans l'univers de Katherine Applegate qui a créé un environnement riche et recherché. Les personnages et les espèces sont dans un sens "déjà vu" mais ils ont tous un petit plus qui marque leur différence comme le woobyx à  queues multiples que l'on s'imagine aisément et qui prend des apparences d'une Dobby à la Harry Potter. 

L'écriture de l'autrice est très fluide, on lit facilement les plus de 350 pages qui composent le récit. le vocabulaire qu'elle utilise est adapté à un jeune public (le roman est destiné au 9-12 ans) et elle prend toujours soin de mêler descriptions et dialogues ce qui permet aux lecteurs de s'identifier aux interrogations des personnages et partager leurs connaissances. le récit est dynamique et permet aux plus jeunes de ne pas s'endormir (généralement les 8-12 ans s'ennuient rapidement et ont besoin de dialogues et d'action). Ce roman tient le pari et tient plutôt bien la distance.

La morale est tout aussi efficace et savamment mêlée à l'histoire. Au travers de ce premier opus d'une saga prometteuse, l'autrice met en avant le fait que l'homme (moderne) n'est souvent  régis que par sa soif de pouvoir et que ce même pouvoir a des incidences sur les espèces animales environnantes. Un roman qui appelle à la protection de la planète, à la recherche des choses simples de la vie et à l'ouverture d'esprit. Il véhicule des valeurs essentielles telles que l'amitié, le courage, la patience et le respect.

En conclusion, un premier roman très efficace, au scénario dynamique et aux personnages unis et courageux qui inculquent des valeurs recherchées dans un monde dominés par l'égoïsme et la violence. Je le recommande vivement pour tous ceux et celles qui apprécient les environnements proches de la nature mêlant fantastique et pourquoi pas dystopie ;)
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Avant, plusieurs espèces civilisées se partageaient le royaume de Nedarra.
Aujourd'hui, les dairnes manquent à l'appel.

Qu'est-ce qu'un dairne ? Un dairne est une espèce ressemblant à un chien, capable de parler et surtout de détecter les mensonges. On se demande alors pourquoi sont-ils en voix d'extinction ?

On va suivre Byx, une jeune dairne qui est la seule rescapée de sa meute. Mais est-elle vraiment l'unique survivante des dairnes de tout le royaume ? Son pouvoir est-il vraiment un don ou bien une malédiction ?

Tout d'abord, je trouve la première de couverture sublime. de plus, j'ai été totalement fasciné par la carte, représentant le royaume de Nedarra, qu'on trouve au tout début du livre.

Je me suis rapidement plongée dans le monde créé par Katherine APPLEGATE. le mystère est bien présent et de ce fait, l'histoire est très prenante. En lisant ce livre, on est dans notre petit bulle imaginaire. On trouve même un langage spécial et c'est très plaisant.

Vous l'aurez sans doute compris, j'aime beaucoup le style inventif de l'auteure. C'est très bien écrit et c'est très visuel.

Concernant les personnages, j'ai adoré Byx, Tobble et Gamber. Ils sont extrêmement attachants. Je me suis un peu moins attachée à Khara, Renzo et Lucas, les humains.

Ce roman fait passer un très beau message sur l'importance de la protection de toutes les espèces.

Des sujets importants sont abordés ici, comme les inégalités hommes / femmes mais aussi la quête du pouvoir toujours plus grande chez les hommes. Ainsi, on embarque dans un univers relevant de la fantasy mais faisant écho à notre monde réel. C'est tellement bien pensé !

Malgré quelques longueurs, j'ai hâte de découvrir la suite des péripéties de notre petit groupe d'amis devenu une véritable famille.

Je le conseille à tous et notamment à un public jeunesse qui va pouvoir, je pense, s'évader à travers le royaume de Nedarra.

J'ai eu la chance de recevoir ce livre lors de la masse critique privilégiée de mai. Je remercie Babelio ainsi que les éditions Seuil pour cette jolie découverte.
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Dans le royaume de Nedarra toutes les espèces ne se valent pas. Aux côtés des humains, les dairnes, les felivets, les raptidons, les terramants, et les natices occupent le sommet de la pyramide. Six espèces donc. Et déjà cinq de trop pour les humains qui comptent bien accaparer la place de dominants.


Byx est une dairne (sorte de gros chien anthropomorphe pour caricaturer et faire simple), l'une des dernières de son espèce, et possède le pouvoir de distinguer vérités et mensonges. Une capacité qui a notamment conduit son peuple au bord de l'extinction.
Lorsque sa meute est attaquée et décimée, elle est capturée par une humaine qui veut profiter de sa rareté pour en tirer quelques bénéfices. Mais quand les desseins véritables des humains sont mis à jour, l'existence de Byx devient une menace.


Le roman est composé d'une succession de chapitres très courts de 3 à 5 pages qui rendent la lecture certes très rapide mais qui hachent un peu le déroulement de l'histoire. On a l'impression que l'intrigue avance sur les chapeaux de roue alors qu'honnêtement il se passe vraiment très peu de choses. Pendant au moins 80% de l'histoire j'ai eu l'impression que les personnages étaient sur la route, à se rendre d'un point à un autre ou bien à fuir. C'était très redondant dans l'ensemble.

Byx est par ailleurs une héroïne assez insipide et beaucoup trop passive. C'est simple, tous ses compagnons sont non seulement plus intéressants en terme de caractère, mais ils jouent aussi un rôle plus important dans l'intrigue.

En fait au-delà de l'intrigue principale peu palpitante et un peu facile, j'ai trouvé L Histoire dans l'histoire beaucoup plus intéressante : le fonctionnement du monde de Nedarra, les différentes espèces et les rivalités entre elles, les guerres entre humains, la mythologie, ...

Au final c'est un roman à destination des plus jeunes qui aborde les thématiques de l'écologie, des relations entre les espèces et de l'extinction de certaines d'entre elles. Un récit dans l'ère du temps.



Masse critique jeunesse Mai 2019
Merci à Babelio et aux éditions Seuil Jeunesse
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