Hervé Arnal/5
1 notes
Résumé :
Rendez-vous dans dix ans place du Capitole
Viol, accusation de pédophilie, sauvage agression, kidnapping d'enfant, tentative de meurtre, meurtre, escroquerie, tromperie, de banals faits divers sortis tout droites pages du quotidien qui emploie le journaliste raté Julien Millau, plus doué pour chasser les femmes mariées que les scoops ? Non, plutôt toute une panoplie de malheurs qui se déversent sur lui et ses anciens camarades d'étude. Pourtant dix an... >Voir plus
Viol, accusation de pédophilie, sauvage agression, kidnapping d'enfant, tentative de meurtre, meurtre, escroquerie, tromperie, de banals faits divers sortis tout droites pages du quotidien qui emploie le journaliste raté Julien Millau, plus doué pour chasser les femmes mariées que les scoops ? Non, plutôt toute une panoplie de malheurs qui se déversent sur lui et ses anciens camarades d'étude. Pourtant dix an... >Voir plus
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Que lire après Rendez-vous dans dix ans place du CapitoleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1)
Ajouter une critique
Une nouvelle incartade pour moi chez les Presses Littéraires. Il n'arrive régulièrement d'y découvrir de nouveau auteur. Ce n'est pas tout à fait vrai cette fois car j'avais lu il y a une dizaine d'année ce qui ne semblait être le premier polar de Hervé Arnal. Un roman policier publié à compte d'auteur qui avait pour titre « ‘v' majuscule » si ma mémoire est bonne.
Mais alors que raconte ce « Rendez-vous dans dix ans place du Capitole »
Journaliste raté à Toulouse, Julien Millau n'a plus de nouvelles de ses amis d'études depuis dix ans lorsqu'une panoplie de malheurs s'abat sur eux, un à un. Aussi on va suivre Julien qui enquête, durant 550 pages, sur ce qui semble être une malédiction.
On suit aussi cette bande de vieux copains, ou plus exactement d'ancien camarade qui avait partagé à Toulouse des années de fac. Quatre filles pour sept garçons qui entre cours et soirées bien arrosées, entre flirts et amitiés parfois viriles, auront bien profité de leur belle années estudiantines pour brûler la vie par les deux bouts. Il faut bien que jeunesse se passe !
Passé ces belles années, il se sont perdus de vue. Oh, il y a bien eu quelques lettres échangées au gré du temps et puis à force des années plus rien.
Pourtant ils s'étaient même dit, comme ça, pour rire, rendez-vous dans 10 ans place du Capitole.
Et ils ont oublié, chacun faisant sa vie. Mais voilà le jour des retrouvailles est arrivé. Dix ans déjà. Mais il semble bien que quelqu'un est décidé de saboter la fête.
Découpé en chapitres courts et nerveux, le livre va entraîner le lecteur dans une chasse aux fantômes. Car au fil de l'histoire on voit les anciens copains se faire trucider, violer, accuser de pédophilie ou échapper à des attentats.
Décidément ces potes-là ont bien des secrets les uns pour les autres.
Voilà ce que nous réserve ce titre au nom évocateur, mais contrairement à la chanson de Bruel, ce rendez-vous dans 10 ans va prendre un tout autre tour. Pour autant ça reste une bien belle découverte comme souvent chez ce petit éditeur du sud-ouest.
Lien : https://collectifpolar.com/
Mais alors que raconte ce « Rendez-vous dans dix ans place du Capitole »
Journaliste raté à Toulouse, Julien Millau n'a plus de nouvelles de ses amis d'études depuis dix ans lorsqu'une panoplie de malheurs s'abat sur eux, un à un. Aussi on va suivre Julien qui enquête, durant 550 pages, sur ce qui semble être une malédiction.
On suit aussi cette bande de vieux copains, ou plus exactement d'ancien camarade qui avait partagé à Toulouse des années de fac. Quatre filles pour sept garçons qui entre cours et soirées bien arrosées, entre flirts et amitiés parfois viriles, auront bien profité de leur belle années estudiantines pour brûler la vie par les deux bouts. Il faut bien que jeunesse se passe !
Passé ces belles années, il se sont perdus de vue. Oh, il y a bien eu quelques lettres échangées au gré du temps et puis à force des années plus rien.
Pourtant ils s'étaient même dit, comme ça, pour rire, rendez-vous dans 10 ans place du Capitole.
Et ils ont oublié, chacun faisant sa vie. Mais voilà le jour des retrouvailles est arrivé. Dix ans déjà. Mais il semble bien que quelqu'un est décidé de saboter la fête.
Découpé en chapitres courts et nerveux, le livre va entraîner le lecteur dans une chasse aux fantômes. Car au fil de l'histoire on voit les anciens copains se faire trucider, violer, accuser de pédophilie ou échapper à des attentats.
Décidément ces potes-là ont bien des secrets les uns pour les autres.
Voilà ce que nous réserve ce titre au nom évocateur, mais contrairement à la chanson de Bruel, ce rendez-vous dans 10 ans va prendre un tout autre tour. Pour autant ça reste une bien belle découverte comme souvent chez ce petit éditeur du sud-ouest.
Lien : https://collectifpolar.com/
Citations et extraits (22)
Voir plus
Ajouter une citation
– Je peux revoir vos cartes ?
Emmanuel examina plus attentivement la carte que venait de lui tendre le chauve et celle de son collègue. Elles semblaient authentiques même s’il aurait été parfaitement incapable de reconnaitre une copie. Mais il ne voulait pas laisser sa fille à un inconnu sans vérifier.
– Vous avez vos cartes d’identité ? demanda-t-il. Je ne vais pas vous laisser ma fille comme ça.
Les deux hommes, très agacés et ils ne s’en cachaient pas, s’exécutèrent. Emmanuel compara les noms des cartes d’identité par rapport à ceux sur les cartes de police. Les mêmes noms. Il comprit qu’il n’avait pas d’autres choix que d’obéir. Il ne connaissait pas suffisamment son Droit pour savoir si les policiers pouvaient l’embarquer dans de telles conditions. Mais s’il refusait, il faisait coupable. Coupable de quoi ? Il n’en savait strictement rien. Puis s’ils agissaient de la sorte, c’était probablement qu’ils le pouvaient. Suivi par les deux policiers, il retourna dans la cuisine.
Emmanuel examina plus attentivement la carte que venait de lui tendre le chauve et celle de son collègue. Elles semblaient authentiques même s’il aurait été parfaitement incapable de reconnaitre une copie. Mais il ne voulait pas laisser sa fille à un inconnu sans vérifier.
– Vous avez vos cartes d’identité ? demanda-t-il. Je ne vais pas vous laisser ma fille comme ça.
Les deux hommes, très agacés et ils ne s’en cachaient pas, s’exécutèrent. Emmanuel compara les noms des cartes d’identité par rapport à ceux sur les cartes de police. Les mêmes noms. Il comprit qu’il n’avait pas d’autres choix que d’obéir. Il ne connaissait pas suffisamment son Droit pour savoir si les policiers pouvaient l’embarquer dans de telles conditions. Mais s’il refusait, il faisait coupable. Coupable de quoi ? Il n’en savait strictement rien. Puis s’ils agissaient de la sorte, c’était probablement qu’ils le pouvaient. Suivi par les deux policiers, il retourna dans la cuisine.
Justement, dix ans déjà, pas les études en elles-mêmes, des profs barbants, comme tous les profs, ok, pas tous, elle aimait bien celui qui leur enseignait le marketing, un, il n’était pas mal et surtout, intéressant, il trouvait toujours les bons documents, les bons films ou reportages qui pimentaient sa matière, la chanson la ramenait surtout à ses camarades. Pas camarades ! Quel vieux mot ! Connotation trop communiste, surtout pour des étudiants en commerce, mais plutôt ses potes de promo, de véritables potes en plus. Pas tous, bien sûr. Mais ils avaient réussi à constituer une bande de 11, sur 23 de la classe, souvent ensemble, pendant et en dehors des cours, surtout en dehors, soirées étudiantes, sages ou beaucoup moins.
Elle se cherchait un compagnon sans trop y croire. Depuis trois mois, elle fréquentait un de ses clients. Pas bien ! Elle ne le savait que trop bien, mais ils restaient discrets. Au départ, juste un coup, comme ça, pas prémédité. Elle l’avait invité au restaurant un midi, comme elle le faisait souvent. Ils avaient parlé très peu boulot, il venait de divorcer aussi, un point commun parmi d’autres, deux enfants qu’il voyait souvent, pour un divorce plutôt à l’amiable, tant qu’il versait l’exorbitante pension en tant que Chef d’entreprise avec des revenus confortables. Normal qu’il partage avec la femme qu’il avait trouvée au lit avec un autre ? La justice…
Marie était retournée vivre sa vie d’adulte à Albi. Elle avait trouvé un emploi. Coup de bol ? Tu parles ! Commerciale dans la société de vente de matériaux de son futur beau-père. Elle avait démissionné en démissionnant de son mariage, tenant à retrouver sa liberté, toute sa liberté. Partie à la concurrence, meilleur salaire et plus son beau-père et ses mains baladeuses sur le dos. Heureusement, le destin avait pris la bonne initiative de lui éviter une grossesse. Ils avaient bien essayé, deux fausses couches, deux déchirements qu’elle ne regrettait plus. Pas prête. Pas le moment. Surtout, pas le bon père. Le trouverait-elle un jour ?
En fait, il aimait bien, justement, aiguiller ces élèves égarés, leur donner goût à ce métier qui pouvait se montrer passionnant. Il y parvenait parfois. Quel bonheur ! Beaucoup plus jouissif que d’obtenir un nouveau contrat ou une énorme vente. Là, il s’agissait de vie humaine. Rien à voir. Puis, il était doué, sans fausse modestie, il réussissait à intéresser ses élèves par de nombreux exemples, des cas réels, bien racontés, limites contés, de bons documents, qui animaient ses cours et retenaient l’intérêt des élèves. Son humour parfois corrosif et son sens de la répartie, clouaient le bec des plus récalcitrants.
autres livres classés : accusations de pédophilieVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller
Voir plus
Les Dernières Actualités
Voir plus
Autres livres de Hervé Arnal (1)
Voir plus
Quiz
Voir plus
Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )
Roger-Jon Ellory : " **** le silence"
seul
profond
terrible
intense
20 questions
2869 lecteurs ont répondu
Thèmes :
littérature
, thriller
, romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre2869 lecteurs ont répondu