Perfect World, tome 6

Perfect World T6 – Rie Aruga (Japonaise) – 2018 – éditions Akata
J'aime beaucoup les personnages principaux mais les digressions sur les persos secondaires me perdent un peu.
On retrouve la niaiserie gentille habituelle, qui, mine de rien, est rare en Littérature ! (Sauf peut-être si vous lisez beaucoup de Shojo !).
En gros Koré-Ada c'est Jacob, et Ayukawa c'est Edward …
Cela dit Kawana parvient encore à évoluer et à se réinventer… Dans sa relation avec Ayukawa, bien plus que Koré-Ada, qui passe un peu à la trappe… Sauf quand il est déjà trop tard ! Ayukawa et Kawana s'aiment profondément comme c'est le cas d'un amour sur dix….
Je pensais pas au début mais y a beaucoup de suspens/drama !
Oh my ! Vient la confrontation tant attendue entre Koré-Ada ? Ayukawa et Kawana autour d'une table… J'ai peur que la jalousie de Koré-Ada le rende un plus flippant. Car c'était un bon personnage à la base mais Kawana l'a un peu pris pour un second couteau.
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c'est mignon... mais ça ne me fait pas rêver, ni voyager... Je lis cela rapidement ; le scénario continue de se dérouler, sans grande surprise, sans grand enthousiasme...
Je dois reconnaitre que je suis un peu sur ma faim, avec l'histoire, avec les personnages, avec les situations...
Seule la fin du tome nous laisse sur un suspens important (et en même temps, ce qui va se passer est très prévisible...). Je n'ai pas le tome suivant pour l'instant. (zut zut... mais je ne vais pas courir pour savoir la suite... ça attendra...)

Ayukawa a finalement accepté de construire une maison pour Kaede et Keigo. Tsugumi se retrouve chargée de la décoration, et ils se retrouvent donc à travailler de nouveau ensemble, et donc à se côtoyer davantage.

Ce tome 6 tourne beaucoup plus autour de la romance. Tsugumi et Ayukawa se retrouvent un peu gênés en présence l'un de l'autre, Tsugumi se pose beaucoup de question sur l'histoire qu'ils ont eu, sur son couple avec Koré-Eda. Ce dernier est toujours autant un paillasson qui se traîne à ses pieds, c'est un peu fatiguant. Idem pour l'aide-soignante qui, bien que plus discrète, continue à intriguer. N'étant pas fan de romance, j'avoue que ce tome m'a donc moins plu.

Le handicap est mis en arrière plan, par contre je trouve que le côté financier n'est vraiment que trop peu abordé. Ayukawa évoque bien vite fait que Kaede et Keigo ont des moyens limités, qu'il faudra faire attention aux meubles, mais le manga donne quand même l'impression que n'importe quel handi peut se faire construire une maison adaptée, ce qui est assez faux.

Le tome se termine sur un séisme. Je vois que certains trouvent que ça fait trop drama, mais c'est oublier un peu vite que le Japon est un pays très touché par ce genre de phénomènes, beaucoup plus que la France par exemple. de plus, ça permet d'aborder un point intéressant : quid des handicapés en cas de catastrophes (catastrophes naturelles, accidents, guerres...) ? Et bien ne nous voilons pas la face : en cas de souci, évacuer/aider un handi prend plus de temps que s'il s'agissait d'un valide, donc les handi sont souvent relégué au second plan. Là dessus, les statistiques sont d'ailleurs formelles : les handi sont beaucoup plus victimes des catastrophes que les valides (quand ils ne sont pas carrément sacrifiés, comme c'est souvent le cas en cas de guerre). Là encore, c'est quelque chose à laquelle beaucoup de valides ne pensent pas, et pourtant c'est la plus stricte des réalités, donc je trouve là encore important d'en parler.

Un tome un peu en-dessous mais qui reste intéressant donc.

Décidément, je n'arrive pas à m'enthousiasmer pour cette série qui continue à tirer un peur trop sur la corde sensible à mon goût.
Alors que les choses s'étaient un peu apaisées entre Tsugumi et Itsuki et qu'ils menaient leur vie chacun de leur côté, les deux jeunes gens sont amenés à se revoir régulièrement car ils collaborent pour la construction de la maison de Keigo et Kaede. Les réactions du couple (elle, en fauteuil roulant, ne veut pas le freiner ; lui, valide, insiste pour construire son bonheur avec elle) amènent Tsugumi et Itsuki à réfléchir sur leur relation passée, à prendre conscience de leur évolution depuis leur séparation...
Et au milieu de tout cela, Kore-éda s'accroche, faisant de son mieux pour rester présent sans avoir l'air trop jaloux. Il me fait de la peine : il semble tellement évident qu'il finira déçu et qu'il en a peut-être même conscient...
Tout semble toujours pencher vers le "côté sombre" sans laisser de place à l'optimisme, et le séisme qui vient clôturer ce tome renforce cette impression.
Enfin bref, j'ai du mal à apprécier Perfect World à sa juste valeur, mais je ne renonce pas : les couvertures des deniers tomes me laissent toujours espérer un happy-end...

Rie Aruga a remis une pièce dans la machine à larmoiement. On pensait avoir évoluer un peu depuis le dernier tome. Et bien non! On retrouve Kawana et Ayukawa qui se rapprochent ce qui remet en cause leur séparation. On a le droit à : Je crois que je t'aime encore mais je ne vais pas te le dire ou Je reste avec la personne qui m'aime car elle est gentille. C'est d'un navrant et d'un pitoyable. On remet encore ça et ça traîne sur des longueurs. La mangaka tente des rebondissements avec d'un côté le couple qui fait construire leur maison évolutive avec l'handicap de Kaede qui mourra bientôt. Et Koré-éda et Kawana doivent faire face à ce que leur moitié risque de faire. Vont-ils les quitter? Pitié, faites que cela évolue assez vite car on s'ennuie. La question devient secondaire pour se concentrer sur le mélo. La scène de fin n'annonce rien de très prometteur. Kawana va aller au secours d'Ayukawa suite à un tremblement de terre. A t'il besoin d'être assisté? Quel suspens qui n'en est pas.

J'ai bien aimé cette suite. Kawana s'engage pour aider un couple Kaede et Keigo. Kaede est une jeune femme en fauteuil en roulant. Kawana voit en eux, un couple qui peut marcher contrairement à Ayukawa et elle. Elle veut les aider à réaliser leur rêve, leur futur : une maison pour vivre ensemble. Kawana pense immédiatement à Ayukawa pour les plans de la maison. Seulement, Ayukawa refuse le projet. Kawana va essayer de le convaincre.


La suite de ma chronique :
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C'est le moment des retrouvailles : Kawana, pour aider des amis, accepte de revoir Ayukawa. Ils reprennent une relation professionnelle, sous l'oeil un peu tendu de Koré. Il est vraiment patient, gentil et généreux et on a envie que leur couple dure. Kawana semble plus sûre d'elle, résolue à tourner la page en donnant enfin une place dans sa vie à Koré. Mais le cliffhanger de la fin pourrait changer les choses ...
Un tome que j'ai une fois de plus apprécié pour son réalisme, sa tendresse et ses personnages.
Challenge BD 2022

Finalement, j'ai pu mettre la main sur la suite plus tôt que prévu ! Tant mieux, car celle-ci m'a globalement conquise. D'ailleurs, ce sixième opus m'a particulièrement émue. Les personnages sont réellement en train de mûrir et de faire évoluer leur carrière. Tsugumi va par exemple se lancer dans un projet qui lui tient un coeur : être décoratrice d'intérieur. Grâce à Keigo et Kaede, elle va pouvoir plancher sur un chantier qui lui tient à coeur. La voir s'investir fut très agréable ! La découvrir en train de renouer avec son ex l'est tout autant. Bien que les choses soient (presque) claires, le tandem va retrouver une certaine complicité ainsi qu'un beau lien. Cela dit, celui qui m'a le plus touché, c'est encore une fois Koré-Eda. Ce n'est pas possible d'être aussi adorable et compréhensif ! L'héroïne ne le mérite vraiment pas… Une petite partie est dédiée au frère de cet homme en or… Honnêtement, je ne m'attendais pas à un passé aussi poignant. Cela a renforcé mon affection pour ce protagoniste.
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Les nouveaux personnages introduits dans l'histoire amènent un nouveau point de vue qui va permettre aux deux héros de mettre en perspective leur relation et le lien qui les unit. Touchant !

Ce sixième tome est dans la continuité du tome précédent, puisque au travers du couple formé par Kaede et Keigo, Tsugumi et Ayukawa se retrouvent dans une situation où ils vont être obligés de se voir et même de collaborer ensemble sur le plan professionnel. Leur relation oscille donc entre l'amitié, les retrouvailles et la nostalgie et les regrets. En effet, chacun d'entre eux semble avoir tourné la page sur leur relation puisqu'ils partagent de nouveau leur vie avec quelqu'un d'autre. Mais est-ce une façade ou ont-ils réellement des sentiments. C'est le fait de se retrouver et de passer des moments ensemble que ces questions vont venir troubler leur quotidien et leurs retrouvailles. Il y a un sentiment constant de tristesse dans ce tome, mais il est aussi intéressant de constater que les caractères de Tsugumi et Ayukawa changent, notamment pour Tsugumi qui a beaucoup évolué et qui n'est plus une petite chose fragile à protéger
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