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Un roman fort agréable dans sa singularité et ses audaces, malgré une petite dissonance interne due, je pense, à un manque d'esprit de décision clair de la part de son auteur.
Mais si la formule n'est pas encore complètement au point, la base demeure très bonne, et j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de ce privé étrange dans un Paris fantasque et fantastique.
J'en reprends quand vous voulez.
Lien : https://syndromequickson.com..
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Le tamanoir de Jean Luc A.d'Asciano, un couverture qui m'a attirée, un auteur qui m'est inconnu, une belle découverte en perspective.
Et bien non, ni belle ni moche ma découverte. Un style littéraire bien à lui, une histoire de meutres, des chats, un sans domicile fixe, un détective privé qui se mêle de tout ça et voilà que l'aventure commence.
Des personnages bruts, une enquête à mener, un petit suspense, de quoi faire plaisir aux lecteurs du genre.
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Merci à Babelio et aux editions Les forges de Vulcain pour leur envoi.
Quand le polar rencontre le fantastique. Père Lachaise au petit matin, 3 hommes sont abattus mais un se relève et s'enfuit avec son chat sous le bras. Tamanoir va prendre l'enquête en main en y appliquant sa méthode : le chaos.
Un mélange de polar mafieux et de roman fantastique sous forme de page turner, bref ça se dévore.
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Tamanoir est un livre qui sort des sentiers battus. L'auteur passe d'un vocabulaire familier à plus soutenu, d'un récit qui manque d'ordre à quelque chose de plus organisé. du coup, je me demande quel type d'écrivain est Jean-Luc d'Asciano. Ce polar n'est pas une lecture ordinaire, mais, en voulant faire quelque chose de différent, l'empathie pour les personnages est faible. C'est dommage, car les sans domicile fixe ne sont pas si souvent mis en valeur. Enfin, ne cherchez pas de description de la ville de Paris, il y en a pas.
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J'ai commencé ce roman sans trop savoir ce que j'allais lire, et le moins que l'on puisse dire, c'est que la question continue de se poser tout au long du roman ! Lorsqu'un SDF assez creepy et son chat (tout aussi malsain) se fait buter par deux assassins professionnels, puis se relève tranquillou en embarquant son matou, on comprend déjà qu'il y a un os. le Tamanoir (un privé qui semble avoir le physique de son surnom) enquête sur cette affaire, et va se révéler, tout autant que nous humbles lecteurs, complètement dépassé par les événements : l'affaire est déjà bizarre au départ, mais va prendre encore une autre tournure lorsqu'il parviendra à mettre la main sur le fameux SDF, Ishmaël.
A partir de là, tout va partir en quenouille, dans une intrigue de plus en plus WTF, où le pauvre Tamanoir assiste à de nombreuses choses qui dépassent l'entendement. Il y a énormément de violence dans ce roman, mais une violence tellement excessive, tellement extrême, qu'elle en est absurde et drôle.
D'ailleurs l'ensemble du roman ressemble à une farce, tant tout est à crever de rire : les situations, le Tamanoir et ses descriptions, Ishmaël et ses réactions décalés, l'ampleur infernale du récit, … Et je ne parle même pas de la question récurrente « Mais au fait, il sait qui est son père ? », qui jalonne le récit et qui ajoute encore un peu plus de confusion à tout cela.
C'est un tout petit roman d'environ 150 pages, complètement jouissif et diaboliquement bien mené. Rien à retirer dans Tamanoir ! Quand on sait que l'auteur l'a écrit en pleine période de "page blanche" sur son précédent roman, ça donne envie de le voir souffrir de ce syndrome plus souvent, car il en a fait quelque chose de génial !
Bref, hâte de retrouver le Tamanoir !
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Si l'on en croit la postface, « Tamanoir » est né de la volonté de l'auteur d'écrire un « Poulpe » mâtiné de fantastique. de ce simple point de vue le pari est plutôt réussi.
Exception faite du titre en forme de jeu de mot, Jean-Luc A. d'Asciano a parfaitement respecté le cadre narratif et les règles institués par Jean-Bernard Pouy, il y a près de trente ans. Son héros est une copie sinon physique du moins intellectuelle, du célèbre détective libertaire et ses comparses rappellent les personnages qui gravitent autour de ce dernier. le récit commence également par les mêmes figures imposées avec la scène du troquet, la lecture du journal et la découverte du fait divers qui va mettre notre privé sur la piste d'une affaire criminelle que la police ne semble pas pressée de résoudre.
Ici, il s'agit du meurtre de deux bénévoles d'une association d'aide aux sans-abris abattus froidement dans le cimetière du Père-Lachaise. Une enquête qui va fort logiquement nous immerger dans le milieu interlope des laissés pour compte de la société, celui des clochards, des roms et des punks à chiens. de soupes populaires en terrains vagues, notre Tamanoir se démène pour retrouver la trace d'Ishmaël, témoin du double crime et, peut-être, véritable cible des tueurs.
Et c'est précisément lorsqu'il met la main sur le bonhomme que le fantastique fait son irruption dans le récit. Il le fait franchement, trop peut-être, au point de prendre l'ascendant sur le côté polar. Pour ma part, j'aurais préféré qu'il soit cantonné à la révélation finale ou qu'il n'apparaisse que par petites touches et non de façon aussi frontale. de plus, je ne trouve pas qu'il apporte une grosse valeur ajoutée à une intrigue qui se suffisait à elle-même. Une intrigue très bien ficelée qui, sur fonds d'arnaque au RSA, nous montre que ce sont encore et toujours les plus faibles qui font les frais du capitalisme sauvage. On appréciera d'ailleurs à ce sujet, le monologue glaçant du grand méchant de l'histoire dont les idées sont sans doute partagées par bien des PDG de multinationales.
L'enquête est menée tambour battant et sans le moindre temps mort. J'aurais aimé que l'auteur ménage quelques pauses dans son récit afin de permettre au lecteur de mieux s'imprégner de l'ambiance générale et faire davantage connaissance avec les lieux et les personnages. D'autant qu'il est également bien chargé par ailleurs. JLAD a de la culture. Les références littéraires (Lovecraft, Herman Melville) et cinématographiques (Autant-Lara…) sont nombreuses. Il écrit bien aussi. D'une écriture enlevée, vive, spirituelle… presque trop. Ca frise parfois l'exercice de style et là encore, le rythme trépidant et l'absence de pause empêchent d'apprécier toutes ses trouvailles à leur juste valeur.
Je termine donc ce livre en ayant le sentiment d'avoir passé un agréable moment mais avec aussi une impression paradoxale de trop plein (de bons mots, de personnages, d'action) et de survol (les caractères, le cheminement de l'intrigue). Ceci étant, si Jean-Luc A. d'Asciano remet le couvert, je suis partant !

Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
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Il y a du style dans cette ouvrage...

En à peine 200 pages Jean-Luc d'Asciano réunit plus de style que certains grands noms de la littérature contemporaine. Sa plume fuse dans tous les sens, sa narration est riche en trouvaille stylistique, ses dialogues sont remplis d'humour absurdes, ses phrases courtes sont des uppercuts que le lecteur reçoit en pleine figure. le champ lexical flirte avec celui utilisé par Frédéric Dard dont l'esprit irrévérencieux a servi de moule pour la création de ce personnage atypique de Tamanoir.

Mais avec cette touche de fantastique introduit progressivement dans le récit, le roman se rapproche également de la culture pop très en vogue ces dernières années. Son duo improbable constitué du détective Tamanoir et du vagabond Ishmaël rappellera un autre duo romanesque célèbre, celui d'Ombre et le voyageur que l'on peut voir à l'oeuvre dans le roman American Gods de Neil Gaiman.

Dans un esprit anarchiste et armé d'un humour féroce, l'auteur tisse une mythologie sanglante et impitoyable. Les exclus de la société et leur vulnérabilité sont le sujet principal de ce livre foisonnant mais jamais foullis. Chaque paragraphe recèle sa petite formule, sa figure de style, sa métaphore, son petit trait d'humour. C'est d'ailleurs pas plus mal que l'ouvrage ne soit pas plus épais tant cela bouillonne d'idées. Plus de page auraient pu noyer le récit dans un océan stylistique imbuvable.

Une lecture réjouissante. J'espère bien retrouvé bientôt ce grand échalas de Tamanoir dans une nouvelle enquête (pour autant que l'on puisse dire que ce personnage enquête).
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Le synopsis de ce roman m'a tout de suite botté. Avouons qu'il est assez cocasse. Si j'ai globalement bien aimé, je trouve que le récit n'est pas très équilibré. le début est un peu lent et parfois un peu poussif, le 2e tiers est super et la fin un peu trop « spirituelle ». Dans le sens où cette grande digression « dans l'autre montre » est longue et arrive trop comme un cheveu sur la soupe. On se doute qu'un aspect fantastique traîne dans l'intrigue, mais là j'ai trouvé cela trop mystique. de plus « l'indien » pour parler d'un amérindien me dérange un peu. Cela est d'autan plus gênant que le roman est plutôt gauchiste, point que j'ai apprécié. Pour rester dans les petits points négatifs, je trouve que ça manque de personnage féminin, et que le principal personnage féminin n'est pas très convaincant. Dommage. Sinon j'ai beaucoup aimé les références cinématographiques plus ou moins subtiles dans le livre. Je suis sûr que j'en ai raté d'ailleurs ! Et j'adore les équipes de branle-pagnots dans le genre des cloches et du tamanoir, c'est toujours drôle.
Mais globalement, je me suis bien amusé à lire cette enquête, même si finalement, il n'a pas tant foutu le boxon que ça le tamanoir !
Je lirai ses prochaines enquêtes s'il y en a avec plaisir.
Lien : http://anaiscience.eklablog...
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TAMANOIR, sous-titré "Farce policière", est de l'aveu même de l'auteur une récréation littéraire, un roman écrit entre deux périodes de rédaction d'une oeuvre plus ambitieuse : "Souviens-toi des monstres".

Jean-Luc A. D'asciano a voulu écrire un roman de la série le Poulpe avec un côté fantastique.
Comme cette série n'existe plus, il a créé un personnage comparable : le tamanoir.

Je n'ai lu aucun des romans de la série le Poulpe, je ne peux donc faire de comparaison.

En revanche, j'ai parfois trouvé des similitudes entre ce roman et les San Antonio de Frédéric Dard, et lecture ancienne dont je garde un vague souvenir :" Luj Inferman et la Cloducque" de Pierre Siniac, cela à cause de la présence de clochards dans les deux romans.

A l'arrivée, une lecture loin d'être inoubliable, mais distrayante.

Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique, merci aux éditions "Aux forges de Vulcain" et à Babelio.
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Ce qui m'a plu d'entrée c'est le côté borderline du personnage du Tamanoir. Par sa singularité il est interpellé par la proximité avec certaines frange de la population, les SDF, les sans noms (sujet à creuser). On ne lui a rien demandé mais il faut qu'il agisse. J'aime retrouver le Paris des quartiers populaires que je ne connais que par la littérature et le cinéma.

Le personnage m'a fait penser au Poulpe de Jean-Bernard Pouy (je fan de ce personnage). J'étais toute contente de ma trouvaille et quand je suis arrivée à la fin du volume et que j'ai vu les remerciements de l'auteur j'ai eu la confirmation de mon intuition mais du coup ce n'est pas un scoop.

J'ai beaucoup aimé le bestiaire de Jean-Luc A. d'Ascanio et toutes les thématiques qui en découlent. On va retrouver dans les noms, les traits de caractère des personnages, dans les attitudes et les actions, ainsi que dans les références littéraires et cinématographiques. En parlant de référence, depuis que je lis les romans de cette maison d'Edition je ne peux m'empêcher de chercher des clins d'oeil à d'autres romans édités Aux Forges de Vulcain. Je ne les note pas tous car parfois je me dis que c'est un effet de mon imagination ici dans la thématique bestiaire on a « Cthulhu » et « Vampire ».

Ce roman aurait pu s'arrêter à un certain moment (je ne vais pas vous dire lequel) mais l'auteur à préféré basculer dans une autre dimension littéraire et jouer encore plus avec les codes des genres littéraires. En même temps la dernière partie permet d'approfondir certains sujets et répondre à certaines interrogations (pas toutes !). Et la boucle sera bouclée mais il faudra attendre le dernier chapitre où on se rendra compte que c'était prévu, construit, cohérent alors qu'on a l'impression de basculer dans un délire, qu'il est très abouti. Après réflexion je me demande si ce n'est pas la « Forges Touch » ! Il y a aussi le côté réflexions sociales et sociétales. L'art de faire croire que la littérature c'est facile alors que tout est dans le travail et le détail, la subtilité. Et justement «Le diable se cache dans les détails» disait Nietzsche...

Dans ce roman il y a un autre aspect qui m'a beaucoup plu, c'est le côté obscure du voyage initiatique du Tamanoir, car finalement ce n'est pas n'est pas un roman policier avec une enquête à résoudre. Si vous me suivez vous savez comme je suis attaché aux thématiques qui sont liées aux éléments. Ici on est dans la thématique de la terre, des souterrains, avec tout ce qui entoure les secrets, la mort et la renaissance. Il y a un véritable fond dans cette histoire qui passe du policier au fantastique.

J'ai failli oublier aussi de vous parler du côté humoristique, là aussi on a différents types d'humours. de l'humour noir à l'humour scabreux, des scènes surréalistes aux scènes abracadambresques. du comique de situation au comique potache… Et en même temps il y a un côté sombre et des réflexions sur la perte d'humanité de notre société. Ces contrastes qui font que la vie n'est pas faite d'un seul bloc… il y a beaucoup de failles !

J'espère avoir titillé votre curiosité sans rien vous révéler de l'intrigue ni vous avoir parlé des réflexions lubriques...
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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