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Une reprise d'un thème classique par Isaac Asimov

Vous commencez à connaître mes goûrs et vous devez donc savoir que la plume d'Isaac Asimov, surtout en matière de Science Fiction, me permet de passer une bonne soirée détente. Pourquoi? Tout simplement parce que ses idées étaient géniales à l'époque et qu'ensuite, il a une plume légère. Certains oseraient dire que ses romans commencent à dater mais je considère que son style simple et ses idées universelles ne vieillissent pas. Sachez donc que vous aurez une grande partie de sa bibliographie sur le blog, car cela me reprend régulièrement de ressortir un Asimov pour me détendre.

Ce point étant établi entre vous et moi, attaquons nous aux thèmes de ce roman intitulé Cailloux dans le ciel. Imaginez un Américain lambda, moyen. Il se fait transposer par une faille temporelle dans le même monde mais quelques siècles plus tard. Comment trouvera-t-il notre futur ? Et surtout, comment percevront-ils cet ancêtre?

Sûrement pas très bien car ne parlant pas la même langue, il sera jugé complètement simplet, sûrement comme nous trouverons aujourd'hui un homme de Néanderthal. le jugeant par raport à nos normes, nous le dévaloriserions.

Comme toujours, Asimov va pointer sur nous un regard très critique.

Comme vous avez déjà pu le constater, la critique est déjà bien sévère sur comment nous jugeons les gens différents mais Asimov va beaucoup plus loin, au travers des Terriens. En effet, nous avons là une planète vraiment sur le déclin, qui paie de ses erreurs passées. En effet, avec l'utilisation de la bombe atomique, c'est une Terre totalement iradiée qui est devenue principalement agricole et qui vit en marge de l'Empire galactique. Elle en a même oublié ses origines.

Ainsi, les Terriens vivent avec les regards désaprobateurs des autres planètes, étant considérés comme des sous hommes quasiment. Mais, ne croyez pas qu'ils vont chercher à s'améliorer : ils vont développer un sentiment de xénophobie très fort, allant même jusqu'à développer des vagues de terrorisme.

Comme vous le voyez, l'auteur a développé ici des thèmes universels qui restent d'actualité car je suis sûre que si vous regardez notre situation mondiale actuelle, vous y trouverez tous les ingrédients disséminés par l'auteur.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Je n'ai pas particulièrement apprécié ce roman d'Asimov. Depuis mars, je me suis mis comme projet de lire les romans figurant dans l'univers Robots/Empire/Fondation. Après un long voyage dans le cycle des robots ainsi que dans les innombrables courtes nouvelles, je me suis lancé dans la lecture de se livre, espérant qu'il puisse faire le pont entre le cycle des robots et le cycle de fondation. Ces attentes furent rapidement misent de côté après quelques pages car ce livre n'a pas été conçu pour ce à quoi je m'attendais.

Outre cette surprise, un autre élément viens nuire à mon objectivité. J'ai fais une pause entre les deux premiers tiers du livre et le dernier. En retournant dans l'histoire, je ne suis pas vraiment parvenu à m'y retrouver et à l'apprécier comme je l'aurais dû.

J'ai donc trouver l'intrigue inintéressant, tout comme les personnages qui a mon avis, étaient un chaînon important de ce livre. Malheureusement, les habiletés d'Asimov n'ont pas été à la hauteur. Dans le cycle des robots comme dans fondation, les personnages n'ont pas besoins d'être grandement développé car les concepts exploités se suffisent, ce qui ne fut pas le cas ici.

Malgré tout, j'ai bien aimé le premier tiers où l'on suit les déboires de Joseph Schwartz. J'ai aussi été surpris par la légèreté avec laquelle Asimov aborde des sujets tels que la télépathie et le voyage temporel, mais je n'en ai pas été déçu pour autant. Je suis habitué à une recherche scientifique plus rigoureuse de sa part, mais, pour ces deux aspects, ce n'était visiblement nécessaire et l'on peut probablement expliquer cela par la précocité de ce livre par rapport au reste de son oeuvre. de toute façon, on accepte rapidement ces deux détails et le reste de l'histoire s'imbrique aisément avec eux.

Bref, je n'ai pas particulièrement apprécié ce livre. Asimov est capable de mieux, mais il a aussi fait bien pire. Bref, je ne vous recommande pas ce livre et je vous propose plutôt d'aller jeter un coup d'oeil aux cycles des robots et de fondation. Dans le cas où vous avez déjà lu ces deux cycles, je ne suis probablement pas la personne qui parviendra à vous dissuader de lire ce livre.
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Autant le fantastique et la fantasy me sont familier depuis longtemps et dont je trouve toujours un plaisir de découvrir leurs univers, autant la science-fiction ne m'intéresse pas vraiment. Bien que situé dans le domaine de l'imaginaire, ce genre et moi font deux : en plus, que je suis nulle en science... Pourtant, c'est par ce roman du grand Asimov (auteur dont même ceux qui n'ont jamais lu un livre de lui connaissent au moins les fabuleuses et visionnaires lois robotiques) que j'ai doucement commencé mon voyage vers la science-fiction.
C'est l'histoire de Joseph Schwartz est un tailleur désormais à la retraite et vivant paisiblement dans le Chicago de 1949. Et puis, un jour, il est pris dans une faille temporelle et se retrouve transporté dans le futur ! Il arrive donc quelques milliers d'années plus tard : dans ce futur, la Terre fait partie des innombrables planètes de l'Empire galactique formé par les humains (donc désolé fans d'aliens et d'extra-terrestre... il n'y en a pas, tous les protagonistes et autres personnages sont des humains qu'ils soient de la Terre... où des autres planètes qu'ils ont colonisés) sauf que contrairement à ce qu'il croit, la Terre n'est pas le centre de l'empire. Au contraire, c'est une planète ravagé par les conséquences de bombe nucléaire, régressé et mal vu par les autres planètes. Et comme si cela suffisait pas, on aura un gros complot orchestré par un Terrien, visant à répandre un dangereux virus dans l'Empire... Aidé de quelques 'amis", Joseph doit empêcher ce désastre s'accomplir...
Cailloux dans le ciel a beau ne pas faire partir du célèbre cycle des Robots, il n'en est pas moins incroyable et bon.
En effet, ce roman a beaucoup de chose à nous dire. Bien situé dans le temps et l'espace avec les vaisseaux par exemple, ce n'est pourtant pas contrairement à ce qu'on pourrait le croire, son intérêt. Non, c'est plutôt les thèmes qui méritent le détour.
Car Asimov dénonce le racisme, la xénophobie : les habitants des autres planètes n'ont que du mépris envers la Terre et ses habitants, les Terriens détestent les Étrangers, les préjugés sont aussi bien répandus qu'explosifs... et le pire, c'est que cela est encore vraie dans notre monde... Rien que cela, cela montre que Asimov n'avait rien inventé et qu'il faut lutter contre cela.
Ajoutez à cela le risque de l'atomique, dont la peur était courante dans les années 50 (période où le roman fut publié) et même si la maîtrise des forces atomiques n'est plus à craindre, on y voit encore un avertissement quand on voit notre Terre tellement radioactive...
Les personnages sont bien construits, avec chacun leurs personnalité : Bel Arvadan, archéologue un peu idéaliste voulant montrer à tous que la Terre est bien la planète originelle de l'homme (cela peut nous faire sourire vu qu'on connait cela mais dans le roman, ils ont complètement oublié leur origine !!!), Pola, jeune femme à la fois timide et audacieuse, Balkis, cruel Terrien un peu dictatorial...
En revanche, quand on aborde la science, j'y comprends rien (bon en même temps, je suis pas vraiment forte en cela), ajoutons à cela que la première partie du roman est rempli de détails inutiles et qui n'ont pas d'importance dans l'intrigue, ce qui est un peu plombant par la suite... Ah oui, le rythme s'essouffle aussi... avant de rebondir aux dernières pages.
Niveau écriture, c'est fluide et simple.
Un bon Asimov en quelque sorte. Chapeau, il a réussit à avoir une lectrice peu addictive à la science-fiction ^^
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Cailloux dans le ciel le troisième second opus du cycle Empire. le cycle Empire vient après le cycle des Robots et celui des Cavernes d'acier.

L'empire Trantor règne sur des millions de galaxies. La terre fait partie de l'empire Trantor et est administrée par un procurateur de l'empire ainsi qu'un pouvoir local. Mais la terre est aussi une planète arriérée de l'empire, méprisée par les autres planètes. Les terriens nourrissent de même un fort ressentiment vis-à-vis des autres peuples de l'empire qui les méprisent.

C'est dans ce contexte, qu'un tailleur du 20ème siècle se trouve subitement projeté sur terre à cette époque. Il subit un traitement expérimental avec l'amplificateur synaptique du professeur Shekt.
Parallèlement, le docteur Arvardan, un archéologue Sirien arrive sur terre pour essayer de dénouer une controverse : la terre est-elle le berceau de la race humaine qui a essaimé dans la galaxie ou bien est-elle une race parmi les autres.

Certains terriens sont des tenants farouche de la première hypothèse et vivent d'autant plus mal le mépris dans lequel on les tient. Pour les autres membres de l'empire, c'est une hypothèse insupportable de descendre de ces terriens arriérés.

On suit avec plaisir les tribulations des différents protagonistes qui vont interagir dans un ouvrage plutôt agréable à lire où le mépris et le racisme réciproque sont omniprésents mais aussi la question de savoir qui est le plus humain.
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Je retrouve Asimov, l'un de mes auteurs favoris, avec ce roman. Je sais qu'il s'agit d'un cycle, mais les romans peuvent se lire dans n'importe quel ordre. D'ailleurs, ce roman, le dernier tome, est le premier à paraître.

Que dire si ce n'est excellent ? Je m'identifie à Schwartz, le protagoniste (peu présent d'ailleurs). Seul contre tous, avoir l'impression que le monde est contre toi, se sentir plus intelligent que la moyenne (j'ai 22 ans et les autres personnes de mon âge me paraisse moins intelligentes, ils ne réfléchissent pas. Pas étonnant qu'entre 1999 et 2008, le QI moyen a baissé de 3.8 points.).

L'autre sujet fascinant du roman, c'est l'archéologie interdite, un archéologue de Sirius voulant démontrer que la Terre est la planète des origines des hommes. Vers la fin, les chapitres commencent à se faire long, mais l'auteur se rattrape sur les derniers chapitres.
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Et ainsi se clôture la saga de l'Empire Galactique.

Cailloux dans le Ciel est particulier, au premier abord, s'éloignant de la Science Fiction rigoureuse, toujours claire et expliquée d'Asimov. Ici, il est question de voyage dans le temps . Si cela m'a tout d'abord déstabilisée, les autres indicateurs de la patte de l'auteur sont bien présents. de l'écriture fluide à l'intrigue politique complexe.

Cet opus centré sur la recherche des origines s'inscrit aisément parmi les meilleurs livres que j'ai lu de l'auteur en terme d'atmosphère, de suspense et de narration.
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Ce livre nous raconte les aventures d'un paisible monsieur, Joseph Schwartz, qui voit sa vie bouleversée le jour où il traverse le temps pour arriver des milliers d'années plus tard sur une Terre complètement différente, où les vieux sont tués après soixante ans. Or, notre brave homme en a 62 ! Mais surtout, il doit essayer de comprendre ce qui lui arrive, et comment fonctionne cette nouvelle planète. de son côté, un archéologue sirien arrive sur la planète, pour tenter de percer un mystère : la Terre, planète au rebut de l'empire galactique, serait le berceau de l'humanité. Une théorie qui risquerait de changer bien des choses dans l'univers …

Si les idées de bases ne sont pas mauvaises, j'ai été déçu par le développement de Asimov. En clair, soyons francs : ce n'est pas mauvais. Mais en fait, ça me rappelle typiquement un développement de film moyen. Ce n'est pas bon, ce n'est pas mauvais. Il y a des clichés, certains grossiers d'ailleurs, d'autre simplement sympathique, mais dans la forme c'est du déjà-vu à plusieurs niveaux.
Ce que je regrette tout particulièrement, c'est que le développement est très manichéen, simple, et peu profond. C'est exactement l'inverse de ce que j'avais trouvé dans Les dieux eux-mêmes, qui proposait des traitements bien différents, notamment dans la résolution des problèmes. Ici, c'est franchement bateau et très facile comme idées. D'autant que le déroulement aurait pu très bien exploiter d'autres pistes, mais en se limitant (notamment en utilisant très peu le héros), il se réduit encore.
À côté de cela, nous avons une histoire qui tient la route, et qui a défaut d'être efficace est claire. Nous avons aussi le droit à quelques idées bienvenues mais en règle générales c'est beaucoup moins transcendant que dans ce qu'on lisait par ailleurs. Après il faut savoir que le roman date  de 1953, il n'est pas dans ce qu'Asimov fera ensuite, comme le cycle des robots ou Fondation. Ça sent encore un peu les premières oeuvres et la maturité manque. Mais le récit se laisse lire jusqu'au bout sans problèmes, alors ne charrions pas trop le livre. En soi, il n'est pas mauvais même s'il n'est pas bon.

Pour un nouveau Asimov j'ai été déçu, sans doute parce que le ton est nettement moins mature que ce que l'on trouvera ensuite dans d'autres livres du même auteur. Il y a quelques bonnes idées qui ressortent de l'ensemble mais le tout fait un peu trop téléphoné, il y a beaucoup de facilités et j'ai moins aimé la fin, plus joyeuse, un beau happy end, mais loin de ce qu'on trouvait en demi-teinte dans Les dieux eux-mêmes. En résumé, ce n'est pas le meilleur livre de l'auteur, mais il est déjà pas mal et se laisse lire, ce qui est un excellent point. Mais pour le reste, je ne sais pas trop ce qu'il faut en tirer. Je ne suggère pas trop l'achat, sauf pour fan inconditionnel de l'auteur.
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Asimov semble avoir créé un univers aussi riche que complexe, qu'il déploie rapidement sous les yeux de son lecteur ; tout est déjà rôdé au cordeau, le lecteur n'a semble-t-il, pas à mettre de main à la pâte. L'auteur est bien conscient que son univers est forcément l'avatar du monde qu'il connaît et qu'il comprend, les ponts qu'il a établit entre les deux s'éclairent sur des réflexions sociales : tout repose sur la compréhension et l'acceptation de l'altérité. Asimov fait de son aventure une parabole contre le racisme et la marginalisation, le maintien envers et contre tous des traditions. Mais la richesse de son univers est justement évaporée par une suite de rebondissements hollywoodiens, les péripéties, quoiqu'elles aient une ampleur galactique, se concentrent sur cinq ou six personnages un peu falots.
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