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Cailloux Dans le Ciel vient clôturer le cycle de l'Empire, écrit dans les années 50, composé de trois livres indépendants se situant entre les Robots et Fondation.
Sur Terre, de nos jours, une expérience scientifique dérape et transporte bien malgré lui Joseph Schwartz, un tranquille grand-père de Chicago, plusieurs milliers d'années plus tard, à l'ère de l'Empire galactique. Il se retrouve, par la force des choses, au centre d'une situation explosive pour l'humanité entière, embrigadant dans ses tribulations quelques singuliers personnages.

Asimov nous gratifie d'une intrigue assez mal embarquée, mais qui pourtant prend en qualité au fil de la lecture, laissant de moins en moins de répit au lecteur. de premiers abords, un assemblage assez aléatoire de complots, de hard science, de coïncidences facheuses, vont se révéler au final composer une histoire assez solide.
Un peu déçu cependant, par les personnages, assez stéréotypés, et n'apportant pas autant au récit qu'ils pourraient.
Le style reste quant à lui fidèle à ce que nous propose généralement l'auteur, et se lit globalement avec avidité, malgré quelques écueils.

Bien qu'ayant apprécié ces trois lectures, je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir parcouru un quelconque cycle. Aucun personnage, aucune histoire ne permet de faire le liant, c'est assez dommage, mais pas vraiment préjudiciable à la qualité des différentes oeuvres.
Il ne me reste plus qu'à m'attaquer enfin à ce cycle des Robots que j'ai mystérieusement évité depuis tout ce temps...
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Ce roman est paru avant les deux autres romans du cycle de l'Empire dans l'ordre chronologique, en 1950. Que s'est-il bien passé dans la tête d'Isaac Asimov pour les écrire dans le désordre ?

« Pour le reste de la galaxie, pour autant qu'elle se soucie de nous, la Terre n'est rien de plus qu'un caillou dans le ciel. » Voilà qui pourrait résumer l'atmosphère qu'il règne sur Terre. La Terre est sous le joug des impériaux. Les terriens vivent dans des territoires, un peu comme les réserves des Indiens d'Amérique. Il ne s'en cache pas, Isaac Asimov reprend même une célèbre citation de Charles Kessler, tout comme le terme (reprit deux fois) de “Squaw”

Ce dernier tome de l'Empire est un savoureux mélange de dystopie, de pouvoir psionique et de voyage temporel. Ici, Isaac Asimov a mis la barre très haut. En plus du racisme, il apporte d'autres thèmes tel que la génétique, du nucléaire. Dommage que Docteur Asimov ne développe pas davantage la Biologie, matière dont je suis friand.

L'histoire se concentre sur Terre et démarre… en 1949. Je me suis même posé la question cet ouvrage était bien un volume du cycle de l'Empire. Très vite, on est embarqué en 827 EG (Empire Galactique). Il y a un côté Simak dans ce récit. Bien évidemment, il sera question de complot et d'intrigue géopolitique. J'ai trouvé un peu de longueur sur la fin et c'est dommage.
Les personnages sont intéressants, mais l'histoire d'amour un peu convenu et mal exploité à mon sens. Je regrette qu'il n'ait pas plus développé Schwartz.

J'ai savouré ce dernier tome. Je l'ai trouvé bien plus complet que « Tyrann » et « Les courants de l'Espace ». Je reste un peu sur ma faim concernant « Cailloux dans le ciel ». J'aurais tellement aimé qu'il développe cette Terre. Mon voyage continue vers le légendaire cycle de Fondation. J'ai un sentiment d'excitation.

Challenge Duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay - auteurs non anglo-francophones
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Rarement déçue par Asimov, mais là ça été le cas. Il est génial en science-fiction, extraordinaire en policier, mais visiblement les histoires d'amour c'est pas son truc (et pas non plus le mien d'ailleurs)! L'histoire d'amour était mielleuse, con-con et assez ridicule, le personnage féminin complètement inintéressant... par contre l'histoire SF-suspense était pas mal.
La thématique de fond autour des relations humaines et de la dominance sociale intéressante, même si pas assez approfondie à mon sens.

"Pas mal" pour un SF, "mauvais" pour un Asimov.
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Après « Tyrann » et « Les courants de l'espace », je termine la trilogie de l'empire, avec ce dernier roman qui était pour moi le meilleur. Asimov nous étonne en démarrant l'histoire à notre époque mais rapidement, on comprend qu'ici, le but, n'est pas de s'y éterniser !

Cette histoire se passe donc à l'époque de l'empire galactique. Cet empire, pour faire court, rejette la Terre, cette pauvre planète radioactive et son peuple barbare. Depuis le cycle des robots, on sait que la Terre a toujours été réticente au voyage galactique et s'est donc refermée sur elle-même. Ici, on a donc un roman très actuel concernant la xénophobie et le rejet de l'autre.

Le livre est ainsi très politique et le système est bien décrit par Asimov. C'est d'ailleurs le seul roman de la trilogie qui se déroule uniquement sur Terre et il faut dire qu'on prend plaisir à découvrir ce qui a pu être teasé dans les précédents tomes (notamment sur la radioactivité et son origine). le système politique de la Terre nous offre un autre thème très contemporain concernant la gestion de la surpopulation mondiale.

Les personnages, Joseph, Shekt et Pola nous offre aussi le thème de la manipulation neuronale et des limites de notre cerveau. Ce pan de l'histoire apporte véritablement un fil qui nous mènera dans des scènes toutes formidables et riches en rebondissements.

Arvardan, archéologue, découvre la Terre en même temps que nous et le fait très bien. C'est surement mon personnage favori. Il casse les codes de la galaxie, n'hésite pas à braver les interdits tout en restant parfois en retrait vis-à-vis de ses décisions. Un personnage très réfléchi donc qui nous mène à un autre thème contemporain : l'origine de l'humanité.

Vous l'aurez compris, écrit dans les années 50, ce roman est un roman du XXIème sicèle. Il aborde des thèmes variés et les lient par une histoire formidable, diversifiée, bourrée d'action. C'est bien simple, on n'a de cesse de tourner les pages ! C'est toujours un plaisir avec Asimov mais celui-ci, vraiment, c'est un très bon cru !
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Tout d'abord, Cailloux dans le Ciel est mon tout premier Asimov, je ne connais pas du tout l’œuvre de l'auteur mis à part ce qu'on en dit dans la culture populaire. C'est avec curiosité que je m'y suis attelée.
Je dois dire que c'est toujours assez amusant de se plonger dans des romans de ce genre écris déjà depuis longtemps et de voir le décalage de la technologie telle qu'on l'imaginait et celle que nous avons aujourd'hui. Mais on retrouve déjà ce qui en fait les prémices. Un peu comme les gadgets de James Bond. ^__^
Pour commencer, j'ai été un peu désarçonnée de ne pas réellement suivre Schwartz en tant que personnage principal mis en déroute. Enfin, si, il l'est, vu que projeté à des années lumières dans le futur. Mais ce n'est pas traité comme je l'imaginais. On ne suit pas quelqu'un tentant de rentrer chez lui dans le passé par tous les moyens. On n'est pas si confronté à ses péripéties que ça et au choc des cultures, vu qu'il va subir une "amélioration" du cerveau et va donc apprendre très vite. Nous suivons surtout l'histoire de l'archéologue Arvardan qui sonne, lui, plus comme le héro standard au grand cœur et tombe amoureux de la jeune et douce Pola (qui, elle, hélas ne sert pas à grand chose).
Le livre par-contre, et c'est là sa force, pointe du doigt le racisme : pas entre les races extraterrestres et les humains, que nenni, mais entre les humains eux-même. C'est pour dire si nous avons évolué tiens donc... Donc amateurs de vaisseaux spatiaux et d'aliens, d'action en tout genre, de complots politiques à la Star Wars, détournez-vous si c'est ce que vous cherchez.. Ici il est question de racisme entre les différentes peuplades humaines à travers la galaxie.
En effet, l'Homme a conquis l'espace depuis des milliers d'années et s'est installé un peu partout, au point d'en oublier d'où il venait, c'est à dire notre chère planète bleue, La Terre qui est devenue radioactive et où les terriens sont considérés comme une sous race, porteuse de maladie. Les Terriens vivent en autarcie parce qu'ils sont mis à l'écart et détestés mais aussi parce qu'ils sont tout autant méprisant envers l'Empire. Il n'y a presque pas de commerce entre eux par exemple. (Arvardan s'en étonne en goûtant une espèce d'orange. Selon lui, ce serait un bon système de commerce, pourquoi ne pas exporter ? On lui explique ceci, pas d'échange. Mais les Terriens sont aussi heureux de pouvoir garder cette ressource pour eux seuls.)
On aurait pu pensé que le "côté Terre" serait traité façon post-apocalyptique mais ce n'est pas le cas et il est intéressant de voir qu'au final les terriens vivent tout à fait normalement, ou presque. En effet, arrivés à la soixantaine ils se font tout bonnement euthanasier. Et attention à qui dérogera à cette règle. L'Empire donc, le reste des humains, méprise les Terriens et réfute le concept que la Terre soit le berceau de notre race. Arvardan se retrouve donc sur Terre pour y faire des fouilles et prouver que l'être humain est apparu sur Terre.
Le roman se construit donc sur les concepts de racisme, de problèmes environnementaux, du nucléaire. Et en cela il le fait très bien.
J'ai juste été un peu déçue que les personnages ne soient pas plus travaillés. Et je me demande si le personnage de Schwartz n'aurait pas pu être amené d'une autre façon. Le fait est qu'il a remonté le temps un peu au petit bonheur la chance et que cela ne sert qu'à l'utilisation du fameux appareil synaptique pour améliorer l'intelligence et les capacités neurologiques qui servira plus tard au scénario. Et encore, je suis sûre qu'en faire un voyageur temporel n'était pas si nécessaire.
Maintenant je vais aller m'attaquer au cycle des robots ^__^
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La plupart du temps, Asimov a une écriture plutôt accessible, fluide, ce qui rend la lecture plaisante par l'effort réduit qu'elle nécessite (bien qu'on puisse aussi trouver son plaisir dans la difficulté). Dans cet opus, c'est un peu particulier, car on a l'impression d'un livre rédigé en deux phases d'écritures bien distinctes.

Cailloux Dans le Ciel sort, par les ficelles qu'il utilise, un peu de ce à quoi Asimov a habitué ses lecteurs avec les cycles des Robots et de Fondation. Sans rien dévoiler de l'intrigue – ce que j'éviterai tout au long de cette note – l'utilisation du voyage dans le temps, même s'il ne représente qu'une infime part du récit, est plutôt particulière pour un auteur si attaché à la Science et sa rigueur. Je vais tout de même m'y attarder un peu, car ça me chiffonne toujours ces gens qui voyagent uniquement dans le temps, sans contrainte d'espace visiblement.

Dans le cas présent, c'est Joseph SCHWARTZ qui, en un battement de cil, voyage de Chicago, 1949, a une époque très lointaine dans le futur, où comme le dit le dicton très « empirique » de cette époque avancée, tous les chemins mènent à Trantor. Mon problème avec ça (comme avec la saga autour de Dr. Brown et Marty McFLY), c'est qu'un voyage dans le temps, si on veut être un minimum rigoureux malgré des postulats de départ ambitieux, devrait fondamentalement être un voyage dans l'espace-temps. Je m'explique.
La terre tourne autour du soleil, le soleil autour du centre galactique et ce centre galactique est lui-même animé d'un mouvement dans l'univers... Donc, si on se déplace uniquement dans le temps, à fortiori, la Terre elle, a continué de se déplacer dans l'espace(-temps ! ). Imaginons que j'ai les moyens de sauter six mois dans le futur (ou dans le passé peu importe), honnêtement je ne le tenterai pas, car indubitablement, le seul endroit où je pourrai me retrouver, serait dans le vide de l'espace, mais certainement pas sur la Terre, qui sera à ce moment-là à l'opposé de son orbite. Et même si je choisissais un voyage d'un an exactement (toujours uniquement dans le temps), et que la Terre se retrouvait exactement à la même position par rapport au soleil, ledit soleil lui, se sera déplacé sur son orbite galactique (et la Terre avec lui) d'environ 42 U.A. (Unité Astronomique : distance Terre-Soleil, soit 150 Millions de kilomètres) donc, là encore, je me retrouverai sans doute dans le vide spatial.
Bref ! Vous l'aurez compris, les voyages temporels ne sont pas ma tasse de thé en matière de S.F., à contrario des voyages spatio-temporels. Mais bon, il faut faire des concessions : on est quand même en train de lire une histoire se déroulant à un stade où l'humanité maîtrise à ce point la conquête spatiale que la voie-lactée entière est colonisée et qu'un empire galactique la régie de manière "représentative" ; cela nécessite un peu d'indulgence et de bon vouloir... J'arrête là sur ce sujet.

Je parlais de fluidité en introduction - et du coup j'espère ne pas vous avoir barbé avec ce pinaillage spatio-temporels.
Je dois dire que je me suis posé la question d'aller ou non au bout de ce livre. le premier tiers (environ), est vraiment lent, long et globalement flou. Les personnages et éléments de l'intrigue sont présentés d'une manière qui ne m'évoque que le tâtonnement, l'incertitude quant à la manière de faire. C'est peut-être – ou sûrement ? – volontaire de la part d'Asimov, mais je ne comprends pas la manoeuvre car c'est assez démotivant.
Déjà le contexte de départ – le fameux saut temporel d'un tailleur à la retraite – m'avait quelques peu perturbé, mais les premiers développements m'ont vraiment laissé un goût amer de labyrinthe artificiel. On a du mal à saisir ce qui se passe, qui sont les personnages et les enjeux : on passe du coq-à-l'âne entre chaque chapitre mais on sent bien que toutes les informations sont utiles et qu'il faut les retenir pour la suite, sans lien clairement apparents.

J'ai persisté car je n'en suis pas à mon premier Asimov, j'aime globalement ce qu'on peut considérer être un « univers étendu », ayant lu ses deux cycles majeurs et les deux précédents opus du cycle de l'Empire. Aussi quelques commentaires sur Babelio m'auront incité dans l'effort, merci au passage.

Grand bien m'en a pris ! Quand tout se décante, que l'aventure prend son essor, là on retrouve notre cher Isaac ! Les péripéties et les rebondissements abondent, c'est vivant et l'environnement est décrit suffisamment mais sans excès pour une immersion réussie pour ma part. A suivre les personnages, on les découvre dans leur complexité ; elle n'est pas faramineuse mais amplement suffisante pour ne pas laisser indifférent. C'est léger, agréable à lire, digeste comme du Asimov classique.
La tension va croissante de même que le rythme qui l'accompagne et le dénouement satisfaisant de l'intrigue se dévoile en se dévorant. Si j'ai mis plus d'une semaine a péniblement atteindre la page 75, il m'aura fallut moins d'une journée pour terminer les 175 restantes.

Ce troisième et dernier « tome » du cycle de l'Empire vient étoffer un peu plus l'univers d'Asimov, c'est une complexion supplémentaire dans la fresque historique dressée par cet auteur incontournable de la Science-Fiction. Livre indispensable ou non, pour moi la question n'est ici pas pertinente : il n'est ni le meilleur, ni le moins bon d'Asimov, c'est une pierre de plus qui se laisse un peu désirer au premier abord.
Je ne le relirai pas forcément, mais j'ai finalement passé un bon moment. Je pense aussi que la lecture m'aurait été plus agréable encore si, dès le début, j'avais su qu'il fallait donner un peu de soi pour rentrer dans l'histoire avant que celle-ci ne s'envole.

Globalement, concernant le cycle de l'Empire, je ne regrette pas ma lecture. Place maintenant au prélude et à l'aube de Fondation.
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Suite à une expérience scientifique ayant mal tournée, Joseph Schwartz, un tailleur à la retraite, se retrouve des milliers d'années dans le futur, à une époque où l'humanité s'est répandue dans l'espace et a fini par oublier ses origines.

Incluant son roman au sein de l'univers de Fondation (dont je suis loin d'être le plus grand fan, autant l'avouer), Asimov traite ici du poids écrasant de la culture et des origines au sein des relations entre les hommes, Joseph Schwartz se retrouvant sur un monde méprisé par le reste de l'Empire, tout en étant lui-même totalement perdu du fait de ses origines.
Assez naïf dans son déroulement, Cailloux dans le ciel n'en reste pas moins plutôt divertissant et nous projette dans un monde haut en couleur dans lequel évoluent des personnages assez fouillés et se retrouvant embarqués dans une conspiration les dépassant totalement.
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Que dire sur ce livre... j'aime bien la plume d'Asimov même s'il est difficile de dire ça quand on ne l'a "lu" qu'en audio et que le narrateur a été super agréable.
C'est classique, un peu vieillot mais les sujets font écho à ce qu'il se passait dans les années 50, date de l'écriture du livre, et malheureusement encore maintenant. Il est beaucoup question de racisme dans ce tome, les terriens étant les rebus de la société intergalactique.

Les trois tomes peuvent se lire indépendamment et je mettrai même celui ci avant les autres d'un point de vu chronologique de l'histoire mais je me trompe peut être, je ne suis pas une experte. Cela dit, ce cycle est super intéressant et nous donne un très bel aperçu de l'univers de l'auteur. Je suis contente d'avoir commencer par celui-ci.

Bref, j'ai hâte de commencer le cycle des robots.
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Typiquement le genre de livre qui prouve qu’il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Mon édition n’a même pas pris la peine de mettre une majuscule au titre, une illustration floue et des bords de page rose pourtant il y a de l’or dedans.
C’est le genre de roman SF qui me plaît, pas trop de néologisme, un minimum de cohérence et surtout ne pas me sortir cinquante règles et personnages par chapitre. Je veux de la clarté, de la lucidité de la part de l’auteur pour fournir une critique sociétale une minimum construite (sans forcément partir sur une sociologie profonde, même un truc basique ça me va). Ici j’ai tout ça et j’ai plus, j’ai une bonne intrigue et de l’originalité même encore aujourd’hui, je n’ai rien lu ou vu de tel.

Pas courant comme voyage dans le temps, à peine posé le pied que ce pauvre Joseph se retrouve perdu en forêt. Mine de rien cela parle de colonisation (de l’espace), de l’exploitation des ressources naturelles, de racisme et de l’acceptation des étrangers d’où qu’ils viennent. Le livre entre parfaitement dans l’actualité. L’intemporalité des livres d’Asimov est prodigieuse, j’espère qu’il continuera son voyage dans les siècles à venir.
Je suis partagé entre le garder ou le laisser dans une boîte à livres près d’une MJC.
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Ce roman se situe entre le cycle des Robots et de celui de la Fondation. L'Empire est déjà établi sur Trantor et la Terre n'est pas encore désertée.

Pour moi, le véritable intérêt de ce roman c'est de nous raconter l'épopée de l'Empire entre ces deux grands cycle d'Asimov.

J'ai aimé l'histoire et les personnages, les retournements de situation à la fin. J'ai bien aimé qu'Asimov pose la question du racisme et de ses conséquences. Mais ce n'est pas une oeuvre majeure de l'auteur. Donc une lecture indispensable pour les fans de l'auteur (comme moi), mais pas un chef d'oeuvre.
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