AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,14

sur 1230 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Après les deux derniers tomes qui sont des nouvelles, ce troisième tome est un roman. J'ai vraiment apprécié cette histoire, le monde dans lequel l'inspecteur Baley évolue (les fameuses cavernes d'acier) est fascinant ! On arrive assez bien à l'imaginer et il ne donne pas envie ! Je suis plutôt d'accord avec les médiévalistes ;) Ce tome est une enquête entre un inspecteur humain et un robot de forme humanoïde très bluffant pour trouver l'assassin d'un spacien sur terre. L'enquête est intéressante, toujours tournée sur la psychologie des personnages, les détails et les relations entre les personnages. J'aime beaucoup le duo d'inspecteur, ils se complètent bien ! Je vais les retrouver avec plaisir dans le prochain tome.
Challenge Mauvais genres 2021
Challenge séries 2021
Commenter  J’apprécie          250
Le troisième tome du Cycle des Robots d'Asimov marque le retour du récit sous la forme de roman après que les deux précédents livres ait été composé de nouvelles. Les Cavernes d'acier relate le déroulement d'une enquête policière dans l'univers futuriste peuplé de robots qu'a créé Asimov.

L'enquêteur Terrien Elijah Baley doit faire équipe avec le robot Spacien R. Daneel Olivaw pour trouver le meurtrier du Dr Sarton, un imminent chercheur Spacien. Les mauvaises relations entre Terriens et Spaciens semblent compliquer la tâche des deux enquêteurs, d'autant plus que le mouvement terrien des Médiévalistes voue une haine inconsidérée aux robots.

Le récit apporte des informations et des éléments de compréhensions primordiaux au Cycle des Robots et de façon plus vaste encore, à l'univers d'Asimov, et c'est surtout en cela que réside l'intérêt du livre plus que sur l'enquête elle-même.

On découvre que des siècles après la création des premiers robots, beaucoup d'humains craignent et haïssent parfois encore les robots qui ont du mal à être intégrer à la vie quotidienne malgré l'avancée technologique qu'il représente dans un monde formaté et décadent, organisé en classes sociales et qui à courte échéance risque de s'effondrer face à la croissance de la population.

Le personnage d'Elijah Baley fait lui figure d'anti-héros, Asimov démystifie l'image de l'enquêteur surdoué et ne tombe pas dans les clichés présentant l'enquêteur comme un surhomme. Il créé un personnage authentique, porté par la peur du déclassement social, devant affronter sa vie de famille et son dégout des Spaciens. Il ne maîtrise parfois pas son enquête et se laisse aller à des accès de colère, à des moments de faiblesse.
Mais aussi à des éclairs de génie lorsqu'il résoud de façon si brillante et spectaculaire l'enquête, ne manquant pas de détermination et de courage lorsqu'il affronte les difficultés, mais surtout de justesse lorsqu'il va balayer ses anciens préjugés, remettant sa propre opinion en doute, pour avoir une vision à long terme de ce que pourrait apporter une collaboration entre Terriens et Spaciens.

C'est notamment à travers ce personnage qui souhaite voir la génération de son fils et les suivantes s'en aller vers d'autres planètes qu'Asimov anticipe et prédit la colonisation de l'univers à venir dans la suite du Cycle des Robots et qui est déjà présente durant le Cycle de la Fondation. de façon presque anodine, Asimov commence déjà à créer les liens qui unissent ses différents cycles et même ses différents livres, se déroulant finalement tous dans le même univers. Il pose les jalons et les bases de l'histoire qui précède celle décrite dans ses livres se déroulant dans le futur.

Même s'il est aisé de continuer à détailler point par point toutes les force du livre, c'est d'abord un tout, le tout, qui donne sa cohérence au livre et qui fait sa réussite.

Cela devient répétitif mais une fois encore Asimov ne déçoit pas et livre encore un roman à la hauteur des espérance et des éloges qui lui sont adressées et se maintient toujours à un haut niveau d'écriture même après de nombreux lignes écrites.
Très bon livre.
Commenter  J’apprécie          162
J'avais énormément apprécié Fondation, mais j'ai fini par m'essouffler dans la lecture des nombreux tomes. C'est pourquoi j'ai cherché un nouvel élan en commençant (presque) par le début. Je pense qu'Asimov est victime de son succès. Les règles de la robotique qu'il pose, et par extension tout son monde futuriste, sont devenues des standards de la science-fiction. Si bien que l'on a sans cesse l'impression d'un déjà vu. Un lecteur contemporain doit donc garder à l'esprit le côté innovant pour 1954. D'ailleurs, certaines de ses trouvailles sont encore tout à fait inexploitées, notamment sur sa vision des déplacements urbains. (On ne voit plus les tapis roulant de la même manière après cela !). Malgré tout, j'ai trouvé ce roman un peu simpliste, en particulier dans le dénouement de l'intrigue policière…. Fondation me semble plus complexe et raffiné, je suis donc un peu resté sur ma faim… mais sans doute l'ai-je lu trop tard (vieux!).
(Chronique complète sur Instagram)
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          140
3 ème roman sur le cycle des robots, autant les 2 premiers étaient décousus et sans peu compréhensible, Asimov nous entraîne dans une intrigue policière mélangeant robot et humain. D'ailleurs l'intrigue tourne autour d'un meurtre d'un spacien, humains qui viennent des anciennes colonies terriennes et qui se sont tournés vers les robots, tandis que les terriens se l'interdisent. Donc à new York existe une colonie de terriens des anciennes colonies ( space town) où les New Yorkais ont interdiction de s'y rendre. Et c'est la bas que le crime fut commis. Un inspecteur de New York est donc mis sur l'affaire avec pour aide un spacien, Daneel qui est un.... robot humanoïde.
Je sais maintenant d'où vient l'inspiration des films de SF, les lieux, les atmosphères.... d'Asimov
Commenter  J’apprécie          130
Dans plusieurs siècles, la population de la Terre se concentrera dans des villes gigantesques, enterrées, des cavernes d'acier. Toute la surface de la planète servira à produire nourriture et matière premières. Mais ce n'est pas une dystopie. Pas de dictature totalitaire, de manipulations de la réalité, etc. Isaac Asimov est un optimiste. Il raconte juste un futur possible qui n'est ni un paradis, ni un cauchemar. La société a du s'adapter et vit dans une sorte de mélange entre capitalisme et socialisme.
La Terre n'est pas la seule planète habitée. Il y a plusieurs siècles, des colons sont partis sur d'autres mondes et, avec l'aide de robots, ont construit une autre civilisation, celle des Spatiens. Forte de cinquante planètes, cette civilisation est devenue très puissante et impose sa volonté à la Terre, lui interdisant, notamment, de coloniser d'autres planètes. Les Terriens ne le souhaitent pas d'ailleurs car, enfermés dans leurs cavernes d'acier, ils ont une peur viscérale de l'extérieur. La civilisation spatienne est fondée sur l'utilisation très importante des robots. Robots qui obéissent aux trois lois de la robotique (donc pas de Matrix ou de Terminator en puissance, des robots au service des être humains, je le répète, Asimov n'est pas un pessimiste !)
Il y a plusieurs années, la civilisation spatienne a imposé de force à la Terre, une ambassade à New York (cet épisode est raconté dans une nouvelle d'une cinquantaine de pages, « la mère des mondes », Denoël, Présence du Futur 199).
Dans ce contexte de protectorat, un crime est commis à l'ambassade spatienne. Un éminent spatien a été assassiné. le roman est construit comme un roman policier se déroulant dans le futur. Un détective terrien (Elijah Baley) doit faire équipe avec un robot spatien humaniforme (R. Daneel Olivaw, R comme Robot) pour découvrir l'identité du coupable, alors que ce crime semble impossible.
Asimov écrit en 1953 et pourtant ce roman et son écriture sont toujours modernes. Mais nous parlons là, d'un des auteurs majeurs (peut-être le numéro 1) de la littérature de Science-Fiction du XXe siècle (seuls Arthur C. Clarke, Philip K Dick peuvent, à mon avis, lui disputer cette place).
L'intrigue policière tient la route et prend de plus en plus le pas, au fil du roman sur la présentation de la société terrienne, qui par ailleurs est toujours liée à l'action et évite donc des descriptions ennuyeuses. le roman est donc assez court (370 pages). Et puis, chez Asimov, les personnages sont intelligents, tous les personnages ! Les noeuds de l'intrigue se dénouent par la réflexion et les dialogues. Et s'il y a des scènes d'action, elles servent toujours l'intrigue.
Ce roman est l'entrée en matière idéale pour se lancer dans la lecture de l'histoire du futur d'Asimov (qui se poursuivra jusqu'à la série Fondation), voire pour se lancer dans la Sf. le roman est simple à comprendre. Il n'y a pas du toute besoin de lire les nouvelles sur les robots avant. Mais il est un jalon indispensable pour la suite.
J'avais lu ce roman adolescent, je l'avais relu jeun homme et maintenant, la cinquantaine bien passée, je l'ai relu avec autant de plaisir.
De la SF classique, mais toujours très lisible, facile d'accès et intelligente !
Commenter  J’apprécie          120
Imaginez-vous vivre dans une caverne d'acier sans jamais voir le ciel. Imaginez-vous que des anciens terriens reviennent sur Terre sous le nom de spaciens car ils n'ont plus grand-chose à voir avec vous. Imaginez-vous qu'ils veuillent vous sortir de votre caverne … C'est Platon revisité avec des robots qui entrent dans la danse. Et pourtant, tout commence par le meurtre d'un spacien. Les spaciens soupçonnent un médiévaliste et envoie un robot humanoïde aider la police terrienne dans son enquête.
Honnêtement, rien que la trame est géniale et l'écriture fluide. J'ai aodré.

+ challenge vidage de PAL série
+ challenge Multi Défis 2017 : 11. Un roman de science fiction (dystopie, steampunk, uchronie, cyberpunk, post-apocalyptique )
Commenter  J’apprécie          120
^j'ai pris beaucoup de plaisir à relire ce livre, découvert à l'adolescence, fan de SF à l'époque. Il a fallu que je me remémore certaines choses, car si j'ai lu Fondation du même auteur, cela remonte un peu, on peut toutefois lire cette série du cycle des robots sans avoir lu, au préalable Fondation. j'ai découvert dans ce livre un nouveau personnage, Elie, un détective et son associé R. Daneel, un robot ; leur mission est de résoudre un meurtre, mais celui ci semble impossible. J'ai redécouvert aussi les rapports plutôt tendus entre les terriens et les robots, ainsi qu'entre les Spaciens ( terriens qui ont par le passé coloniser d'autres planètes) et les terriens. C'est un SF, facile à lire, et très compréhensible, que, même ceux qui ne sont pas attirés par la SF, peuvent lire.
Commenter  J’apprécie          50
Un thriller à la sauce SF. Asimov considérait que la SF pouvait se mélanger avec n'importe quel autre genre littéraire. Et le prouve dans ce roman.

Synopsis : le Dr. Sarton a été assassiné, et l'on soupçonne les Médiévalistes (des humains anti-robots voulant retourner vivre à une époque où les robots n'existaient pas) d'en être responsable. On charge Elijah Baley et un robot humanoïde, R. Daneel de mener l'enquête. R. voulant dire Robot.


J'ai dévoré ce roman. Excellent !
Commenter  J’apprécie          50
S'il est encore utile de le présenter il s'agit d'un « Polar-SF », une enquête à la suite du meurtre d'un Spacien.
Elijah Baley, personnage sans véritable relief, tourmenté par la peur du déclassement, devra faire équipe avec R Daneel, un androïde super-perfectionné. Alors que les humains sont révoltés par l'arrivée de ces robots sur lesquels ils ont reportés leur haine des Spaciens !
Elijah devra se débarrasser de ses préjugés. On retrouve bien sûr les trois lois de la robotique, une enquête passionnante mais aussi une réflexion sur l'automatisation et la cohabitation.
À lire, relire (ou re-relire) en tenant compte de la date à laquelle il a été écrit. le côté futuriste qui enchantait l'imagination à l'époque peut paraître bien daté maintenant, il ne faut pas espérer de l'action trépidante, ici c'est la réflexion qui prime.
C'est une relecture toujours plaisante pour moi, que je déguste tous les 4 ou 5 ans. C'est celui que je préfère du Cycle des Robots ! Et pas seulement parce que je n'aime pas les nouvelles.
Commenter  J’apprécie          50
Je poursuis ma grande lecture de l'oeuvre d'Asimov. Après « Nous les robots », j'enchaine avec « Les cavernes d'Acier » qui met en scène le detective Baley, déjà rencontré dans une nouvelle du recueil !

L'action se déroule dans un New York… très très futuriste : Quelques centaines d'années plus tard (?). Les robots sont démocratisés… dans les colonies ! Oui, car l'homme a colonisé d'autres planètes, et les hommes des autres planètes ont pris leur indépendance vis-à-vis de la Terre. Oui il s'est passé beaucoup de chose. Enfin par sur Terre, puisque les terriens sont toujours anti-robots et s'oppose aux spaciens. Jusqu'au meurtre… Oui un spacien a été assassiné et quoi de mieux que l'association de Baley, antirobot, et d'un robot spacien à l'apparence humaine ?

Et nous voilà plongé dans un monde parfaitement déciné dans les moindres détails. L'histoire est l'occasion, pour Asimov, de nous peindre sa vision futuriste de la Terre, ravagée par l'Homme. Il nous balade dans les appartements, les douches, sur l'express, l'autoroute abandonnée, la prefecture, les centrales atomiques et autres usine de production de levure. Bref on ne fait que découvrir ce qui donne envie de découvrir : une lecture magique.

Cela se suffirait mais non, Asimov nous balance son idée autour de la robotique. Thème récurrent dans le cycle des…robots, toujours aussi bien mené ! On ne s'en lasse pas ! Aspect technique et sociologique, tout y passe ! Il y ajoute ainsi une note de politique en fond d'enquête.

Oui parce que n'oublions pas que c'est aussi un polar (mais il s'arrête quand ?) et Asimov arrive, également, à nous mener par le bout du nez. Grande chute à la fin, je n'avais pas du tout imaginé ce scénario. Digne d'un Conan Doyle, pfou, quel génie !

Non vraiment ce roman est une merveille et je n'ai qu'une envie, enchainer avec le suivant !
Commenter  J’apprécie          41




Lecteurs (4409) Voir plus



Quiz Voir plus

Fondation d'Isaac Asimov

De combien de parties est composé ce premier livre ?

Trois parties
Quatre parties
Cinq parties
Six parties

10 questions
127 lecteurs ont répondu
Thème : Le Cycle de Fondation, tome 1 : Fondation de Isaac AsimovCréer un quiz sur ce livre

{* *}