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4,14

sur 1229 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Attention, brève introduction à la suite de ma critique sur l'homme bicentenaire pour redonner vie au chroniqueur littéraire décédé lors de ce dernier épisode. Attention, PEGI 18, scène de sexe et de violence.

C'est en se rendant à pied, comme tous les jours, à la piscine communale que RAlexsixseptWaterproof, vit une boule de feu jaillir d'une habitation et plonger directement dans l'étang familiale. C'est alors que la 3ème loi de la robotique s'imposa à lui et qu'il enjamba, sans aucune hésitation, la clôture pour se jeter à l'eau. Son brevet de secouriste aidant, il sauva Mootii, le petit robot de Wiitoo d'une mort certaine non sans avoir dû préalablement procéder à 10 minutes de massages de circuits imprimés ainsi qu'à une USB à USB tellement excitante qu'elle aurait pu provoquer une explosion sur un modèle de machine à calculer HP de l'époque médiévale si elle avait assisté à la scène.

Biiip, bip, tuc, tuc... Miitoo ouvrit les yeux, fixa langoureusement RAlexsixseptWaterproof, inclina légèrement la tête et, dans un redoutable et inattendu mouvement, gifla le sauveteur avec le saumon de 500 grammes qu'il avait agrippé au fond de l'étang lors de sa noyade. Puis Miitoo disparu aussitôt et retourna s'enfermer dans la demeure alors que le sauveteur resta la bouche ouverte et le doigt levé sans avoir eu l'opportunité de dire un mot.

RAlexsixseptWaterproof secoua la tête non sans amertume : "Ahhh, ces robots domestiques qui se prennent pour des Diva, ils ont vraiment les boulons qui enflent et aucun savoir vivre". Il reprit sa route vers son travail sans même s'être rendu compte que le squelette du saumon était resté agrippé à son crâne, lui donnant un air d'iroquois spécialisé dans l'amplification des signaux de téléphonie mobile.

Ainsi, on retrouva Miitoo, noirci de la tête aux pieds, dégoulinant sur les dalles du garage maintenant recouvertes d'algues, face à un container à ordures de couleur verte. " Ahhh biiiip, tuc, tuc Wiitoo je te cherchais." dit-il au container vert.

"J'ai lu les cavernes d'acier, le premier roman d'Isaac Asimov sur le thème des robots. Cela en fait le 3ème tome du Cycle des Robots après les deux premiers tomes consacrés à ses nouvelles.

J'avoue que je m'attendais à une aventure un peu plus dynamique. Je suis un peu déçu de cette rencontre avec nos deux enquêteurs, Elijah Baley, l'humain et R. Daneel, l'humanoïde qui sera détaché par les Spaciens pour mener l'enquête aux côté de Baley. En fait il n'y a pas vraiment d'enquête, ils ne font pas grand chose à ce sujet si ce n'est de lancer des hypothèses et parler. Au final cela m'a fait pensé aux épisodes de Colombo, l'histoire se résout assez facilement sans grandes surprises.

Mais l'intérêt de ce roman réside surtout dans la description de ce monde et de celui des Spaciens. Les explications détaillées de leur mode de vie, leur relation avec les robots. Nous avons d'un côté les terriens qui ne veulent pas de robots sur la terre de peur qu'ils ne perdent leur travail. Pourtant les conditions de vie sur Terre sont abominables. Isaac Asimov nous conte là une vrai dystopie. D'un autre côté les Spaciens, eux, vivent très bien, en parfaite harmonie avec les robots. Les naissances sont limitées afin de conserver un bon équilibre des ressources et là, Isaac Asimov présente une belle utopie de leur monde.

Ce sont ces divergences ainsi que la haine des humains envers les robots qui vont être le centre de ce roman. Au final un roman tourné sur la psychologie des personnages et des peuples, leurs différences et leurs capacités d'adaptation.

Pour autant je recommande cette lecture qui est à n'en point douter un des piliers de la SF et je dirais même un roman d'anticipation brillant sur certains aspects. Tu comprends ce que je veux dire Wiitoo ?"

C'est alors que la porte du garage s'ouvrit, laissant apparaître un rutilant camion poubelle escorté par deux gardes du corps habillés en jaune fluo à l'arrière du véhicule. L'un d'eux cria alors : "Vient m'aider Bernard, il y un container et de la vieille ferraille à récupérer." Miitoo, pétrifié par cette rencontre inattendue passa inopinément en mode veille.

Wiitoo Takatoulire
www.wiitoo.over-blog.com
Note 4/6
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Et voilà, j'ai enfin fait la connaissance du policier Elijah Bailey et de son collègue R. Daneel.
C'est dans ce troisième tome de la série crée par Asimov que l'on rencontre ces personnages récurrents. de plus, c'est le premier tome qui n'est sous le format » nouvelles « , mais qui raconte bien une histoire complète.
J'étais curieuse et ma foi, je n'ai pas été déçue.
Même si l'histoire prend un peu le pas sur l'enquête policière, j'ai aimé découvrir les conditions de vie des terriens, qui n'ont pas été sans me rappeler un peu les Monade Urbaines de Robert Silverberg.
Le Terre est surpeuplées et la plupart des habitants vivent dans les villes, les » cavernes d'acier » qui sont complètement enclavées et très peu ouvertes vers l‘extérieur.
J'ai bien apprécié les descriptions de ce cadre futuriste ainsi que l'évolution des rapports entre Elijah Bailey et R. Daneel, l'androïde. J'avoue que je suis assez curieuse de lire la suite de leurs aventures, pour voir comment leurs relations vont continuer à évoluer.
On sent aussi que le postulat que certains terriens aillent coloniser d'autres planètes va surement faire son petit bout de chemin. Enfin, c'est ce que j'en déduis, comme j'ai déjà lu plusieurs tomes du cycle de « Fondation »

Challenge Mauvais Genres 2022
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Après deux tomes sous forme de recueils de nouvelles, le cycle des Robots fait plus que poser des bases désormais avec un troisième tome composé d'un seul roman, Les Cavernes d'acier, où Isaac Asimov poursuit son chemin créatif autour des fameuses Trois Lois de la robotique et toutes leurs contradictions possibles.

Les Cavernes d'acier suivent l'aventure du détective Baley, policier de New York, chargé d'enquêter sur l'assassinat du docteur Sarton. Toutefois, ce meurtre n'a pas eu lieu sur Terre à proprement parler, mais bien à Spacetown, la ville qui domine New York et qui est un comptoir terrien pour les Spaciens, humains bénéficiant de privilèges car partis à la conquête de l'espace. La différence entre Terriens et Spaciens réside d'abord dans leur rapport aux androïdes qu'ils ont créés : les premiers s'en méfient et s'en servent comme main-d'oeuvre, les deuxièmes voient en eux bien plus que de simples exécutants et cherchent à les intégrer dans la société. Or, le détective Baley voient arriver au-devant de lui deux obstacles : d'abord Spacetown est une cité aérienne ultrasécurisée où les premiers suspects seront donc les androïdes (mais c'est censé être impossible, car ils sont programmés pour ne pas nuire), ensuite on lui assigne d'office un collègue androïde de Spacetown, R. Daneel, qui semble le surpasser en tout point.
Avec Les Cavernes d'acier, Isaac Asimov garde le principe du cycle des Robots, c'est-à-dire étudier au plus près les contradictions des lois qui régissent la construction d'androïdes, ainsi que leurs relations avec l'évolution humaine. Toutefois, il crée à cette occasion un véritable polar de très bonne facture. L'enquête de Baley est passionnante dans le sens où elle se développe au rythme qu'il faut, avec des indices qui nous conduisent à soupçonner un certain nombre de personnages chacun leur tour. Cela change clairement des nouvelles précédentes des tomes 1 et 2 où chaque élément des Trois Lois de la Robotique pouvait être étudié séparément ; ici, il s'agit de faire avec un environnement potentiellement hostile et avec un acolyte androïde dont nous ne pouvons jamais sûrs à 100% qu'il est fiable.

En conclusion, Les Cavernes d'acier ce que j'attendais enfin dans le cycle des Robots : un bon roman, policier en plus, qui use des ressorts des Trois Lois de la Robotique, sans plus seulement chercher uniquement à les tourner dans tous les sens (même si c'est toujours plaisant aussi).

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Et je poursuis l'aventure avec les robots d'Asimov !
On change de format avec le tome 3, Les Cavernes d'acier, puisque c'est un roman que nous propose monsieur Asimov cette fois-ci.

Nous sommes dans un futur pas bien déterminé (en tout cas je n'ai pas repéré de date). Les hommes vivent sur Terre dans des cités recouvertes d'acier, complètement hermétiques à l'extérieur. Les hommes y sont regroupés par millions et y vivent de manière très « collective ». Cantines immenses, logements réduits à l'essentiel, tout est déterminé en fonction du classement de chacun établi par son activité professionnelle.

Mais ce fragile équilibre est mis à mal par l'intégration progressive de robots humanoïdes plus ou moins perfectionnés. Ces derniers sont très mal vus des terriens car responsables de leur déclassement. Il faut ajouter à cela une certaine tension avec les spaciens, des humains qui vivent à Spacetown mais qui sont originaires des Mondes extérieurs, des planètes autrefois colonisées par les humains de la Terre.

C'est dans ce contexte que l'on fait la connaissance du détective Elijah Baley qui doit enquêter sur le meurtre d'un spacien. On lui associe pour cela un coéquipier spécial : R. Daneel…

L'intérêt du livre porte vraiment sur la description de ce cadre futuriste avec des robots ainsi que la rencontre et l'évolution de la relation entre nos deux détectives. La narration est centrée davantage sur le personnage de Baley, on participe à son questionnement sur cet étrange partenaire et sur l'enquête bien-entendu. Celle-ci prend de l'importance surtout à la fin du livre.

Les Cavernes d'Acier est un roman qui se lit plutôt bien. Il me donne l'impression d'être construit comme un tome d'introduction de série car j'ai vraiment eu le sentiment que l'auteur posait un cadre et des personnages en vue de nouvelles histoires. J'espère que c'est le cas car j'ai bien apprécié le duo Baley/Daneel. Affaire à suivre au tome 4.

Challenge duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
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Voila une expérience pour le moins audacieuse ....
Le fait de méler la SF et le roman policier c'est un tour de force qu'Asimov tente ici , et force est de constater que cela fonctionne trés bien .
On retrouve le style des deux premiers tomes en ce qui concerne l'approche des robots .
Bien que sur ce point , le deuxième opus soit un tantinet supérieur .
Les personnages sont trés bien rendus , on vibre avec eux , qu'ils soient humains ou robots .
L'aspect policier , roman noir , vient apporter un supplément d'ame non négligeable à un livre qui n'en manquait pas.
Cet opus peut surprendre de par cet aspect trés prononçé , sur lequel Asimov construit son histoire .
Pour faire une tentative aussi audacieuse il faut étre sur de son talent , et Asimov ne doute pas un seul instant .
Au final voila un opus de grande qualité que l'on dévore sans ennui et qui augmente encore davantage le respect pour cet incroyable auteur si érudit .
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Bien plus qu'une marche, c'est même un escalier qui est franchie, puisque l'on monte d'un niveau entre les deux premiers volumes avec « Les cavernes d'acier ». Ici, Isaac Asimov laisse les nouvelles pour se concentrer sur un roman.

Isaac Asimov n'est pas seulement un auteur de science-fiction, mais aussi un écrivain de polars. Il est moins connu dans ce domaine. Il a écrit le club des veufs noirs. Avec « Les cavernes d'acier », il signe un roman qui mêle les deux genres. Pour le côté chronologique, il n'est pas mentionné à quelle époque se situe l'intrigue, ce qui est bien dommage. Les robots ont évolué et sont pour certains de vrais androïdes, il est même difficile de les distinguer des humains. Désormais, ils ont un titre, ce qui les place presque au niveau que nous. Ainsi, les hommes, on les appelle M. (comme Monsieur), R. pour les Robots.

On pourrait très bien découper ce roman comme trois quarts pour l'univers science-fiction et le dernier quart du livre pour l'enquête policière. J'ai bien aimé voir ce policier peu qualifié se voir attribuer comme collègue un robot. J'ai aussi apprécié le fait de voir cet androïde humanisé. Je les ai trouvés attachants.
Pour ce qui est de la science-fiction, Isaac Asimov s'en donne à coeur joie. Il nous a créé un monde fascinant et riche. Il est ingénieux et, en 1953 (date de parution d'origine), il a surtout inventé les tapis roulants qui nous sont familiers dans les centres-commerciaux.
Ce roman, c'est aussi les questionnements sur l'être humain, sur son avenir. Bien qu'il ne soit pas mentionné, c'est la prémisse de l'Empire. Les terriens ont commencé à coloniser le système solaire. Ils ont fondé une ville adjacente à New-York – une sorte d'ambassade – où ils sont nommés spaciens. Dommage que cet univers ne soit pas plus développé, je l'ai bien aimé. Par ailleurs, on notera qu'il s'agit du contraire de la grosse pomme. Si cette dernière s'avère être putride et peu attirante, les spaciens ont eu un habitat propre et riche.
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Un peu long, un peu lent, mais diable ce que c'est bien écrit !

Premier Asimov que je lis et c'est toujours grâce à mon Challenge Bibliothèque.

Un meurtre à Spacetown et le commissaire a chargé Baley de s'en occuper. Et de prendre comme coéquipier un… robot ! Alors que la ville entière ne demande qu'à se révolter contre l'arrivée de ces robots et de leur menace pour le futur de la population humaine. S'ensuit des dialogues intéressants ; des idées saugrenues mais qui, dans le contexte, se marient très bien à l'atmosphère ; des explications science-fictionnesques à la limite du réaliste…

En bref, j'ai beaucoup aimé. Il est vrai que l'écriture est un peu vieillotte, ce qui fait que la lecture est un peu lente, mais ce n'est pas le plus important. Asimov est réellement un génie quand il s'agit de science-fiction. J'aime beaucoup l'idée du cerveau positronique (et j'ai hâte de tomber sur un autre roman de lui en espérant y trouver plus de détails) ainsi que des rails/trains/pistes d'accélération dont ils se servent afin de traverser la ville.

Je recommande et je m'en vais voir si j'ai d'autres petits Asimov dans ma bibliothèque !
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Parce que cela faisait longtemps !

Si vous me connaissez un petit peu, vous savez que j'adore la Science Fiction pure. Celle qui date. Et particulièrement l'auteur Isaac Asimov. Si en plus vous me dites que cela fait partie de la saga des Robots, celles qui a instauré notre règle suprême de la SF : les trois lois de la robotique. Vous saurez que de temps en temps, se lire un petit Asimov, c'est cadeau pour mes yeux énamourés de lectrices.

De plus, ce tome ci est assez important car ce n'est plus du tout un recueil de nouvelles ou de récits, mais c'est la première enquête de R. Daneel et de Lije Baley, autrement dit les enquêtes d'un homme et d'un robot. Et on voit ici le début de leur relation professionnelle et je dirai même plus, amicale.

Et si vous aimez particulièrement les films (avec Will Smith), c'est en grande partie de ce tome qu'est inspiré le film I, Robot. Largement, même, vous allez me dire mais les personnages sont là et le contexte est là aussi. Ce qui est d'autant plus formidable que vous découvrez une toute autre histoire en lisant les livres. Et ça, cela n'a pas de prix.


Baley et Daneel, un couple qui promet !

Lije Baley fait partie de ces gens que les robots exaspèrent. En effet, beaucoup d'emplois humains sont remplacés par des robots maintenant et une grosse partie de la population se sent menacée par ce remplacement, ce qui est un peu le reflet de ce qu'on a eu lors de l'aire de l'automatisation dans l'industrie par exemple. Ce sont des sentiments que l'on connaît bien, surtout à l'heure de l'écriture de ce projet. Et c'est aussi pour cela que les thèmes dits sensibles de ce roman vont avoir un superbe écho.

Mais, se prenant un peu au jeu de l'enquête et surtout quand ce couple apprend à se connaître, on voit qu'il se passe un truc. Et pendant une énorme partie du roman, vous vous demanderez si Daneel est bien un robot. Tout simplement parce qu'il y a ce petit quelque chose qui en ressort. Cela pose évidemment pleins de questions sur l'âme, la personnalité, l'humanité même. Et c'est ce que j'aime dans ce roman qui poursuit admirablement les deux premiers tomes qui nous ont posé justement ces principes et ces questionnements. A voir donc ce que cela va donner pour les prochains tomes.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Dans un New york futuriste enclavé sous une coque d'acier et farouchement opposé aux robots, Elijah Baley, un inspecteur de police terrien, est dépêché par son supérieur et ami, le commissaire Julius Enderby, pour enquêter sur un cas particulier : un meurtre à Spacetown, ville terrestre dédiée aux spaciens. Ceux-ci sont persuadés que le coupable ne peut être qu'un terrien, bien que leur ville ne leur est pas ouverte. Et dernier détail, et non des moindres, le temps de son enquête Baley doit être accompagné d'un habitant de la planète Aurore, mais pas n'importe lequel car il s'agit d'un robot humanoïde du nom de R Daneel Olivaw.

Le roman est fortement appréciable, plusieurs idées sont intéressantes et apportent de la couleur à l'ombre des cavernes : la haine des terriens envers les robots, un nouveau type de robot ressemblent quasi en tout point aux humains, l'alliance entre un terrien et un robot, l'opposition entre spacien et terrien, l'enquête dans un roman de science fiction, les potentiels graves incidents diplomatiques liés au meurtre, le communisme omniprésent sur terre, la peur des grands espaces qu'éprouvent les terriens…
D'un autre côté le livre a malheureusement mal vieilli, hormis les robots, la technologie est parfois à la ramasse et offre quelques scènes un peu fade et, je trouve, mal maîtrisée : tous les passages avec les tapis roulants (moyens de transports universellement utilisés dans les villes du futur) sont kitsh et viennent briser le rythme de l'histoire. L'auteur aurait, selon moi, gagné en crédibilité et en efficacité à ne pas décrire autant cette technologie improbable.

L'énigme proposée est plutôt intéressante : quand et comment un terrien aurait-il pu entrer dans Spacetown, cette ville ultra sécurisée ? Et qui cela peut-il bien être ? En tentant de répondre à ces questions, Baley et Daneel apprennent, malgré eux, à se connaître tout en cherchant des indices et en exposant leurs hypothèses respectives.

Comme toujours chez Asimov l'histoire et l'univers sont mis en avant, et les décors sont, par conséquent, quasi inexistants. Cependant, j'aurais aimé « voir » un peu plus les décors de cet univers (villes enclavées à la lumière artificielle, Spacetown qui doit être bien différente du reste de New york, les différents secteurs visités…).

Dans l'ensemble, le roman se laisse lire même si quelques passages sont réellement moins bons. À conseiller au fan d'Asimov, de SF, de robots et d'enquête.
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J'avais envie de me relancer dans cette série vu comme j'avais apprécié les 2 premiers tomes mais j'ai eu du mal à me mettre dedans. Les précédents étaient des nouvelles tandis qu'ici, on est vraiment dans une histoire complète. C'était aussi très compliqué de se situer dans le temps par rapport aux nouvelles. C'est une sorte de nouveau cycle. Une seule histoire et on suivra les mêmes personnages dans les prochains tomes.

Je ne me suis pas plus que ça attaché au personne de Lije mais il restait sympa à suivre. La relation qu'il a avec sa femme est assez particulière mais je pense que cela vient surtout d'elle, elle est très étrange et réagit bizarrement. On sent qu'il a bon fond, qu'il est loyal et dévoué à la société mais à même de réfléchir et avoir un esprit critique. Cela en fait un bon détective et malgré qu'il n'apprécie pas les robots, il va quand même accepter de travailler avec un.

New York ne donne pas envie d'y vivre du tout mais elle est tellement bien décrite qu'on a l'impression qu'elle existe quelque part. On découvre une ville à l'apogée de la technologie où chacun à sa place, malgré qu'ils soient 10 milliards (si je ne dis pas de bêtises). Les gens ont l'air plus ou moins heureux, du moins jusqu'à l'arrivée de robots dans la société. C'était très prenant de voir l'évolution de certains face aux robots, tant en bien qu'en mal mais aussi comment le robot s'est adapté à tout ce qu'il a vu et appris.

Finalement, je me suis laissée portée par l'histoire et j'ai bien apprécié même si j'ai pris bien plus de temps pour le lire que les 2 premiers tomes. Au moins pour la suite, je sais que ce sera d'autres aventures avec Lije et le robot Daneel. Et je me faisais la réflexion que l'auteur a écrit ses romans début 1970 et qu'actuellement, ils sont loin d'être démodé ni sur le fond ni sur la forme, ce qui est une belle preuve de talent je trouve.
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