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Clairement, plus je lis des romans d'Isaac Asimov, plus j'apprécie cet auteur.
Bon, dans l‘absolu, je n'en ai pas encore lu énormément au vu de la taille de sa bibliographie, mais vraiment, j'aime beaucoup ! J'avais entamé le cycle de Fondation, pour me tourner à un moment vers celui des Robots suite aux conseils avisés et éclairés de certains collègues babelionnautes.
Me voici donc sur Solaria, une planète faisant partie des Mondes Extérieurs que semblent tellement craindre les Terriens.
Dans cette histoire, les Terriens vont être représentés par une seule personne, que nous avons déjà croisé pendant le tome précédent : Elijah Bailey, policier de son état.
Au vu de ses compétences d'enquêteur, (je vous renvoie au tome précédent) ce dernier va être dépêché sur Solaria car une première vient de survenir : un meurtre a eu lieu.
Solaria, planète singulière, seulement occupée par vingt-mille humains offre un contraste terrible avec la Terre qui est quant à elle carrément surpeuplée. Les habitants de cette planète sont secondés dans toutes leurs taches par des robots qui sont bien plus nombreux. Les solariens craignent la proximité d'autres humains et envisager que cela a été le cas pour accomplir un meurtre leur semble inconcevable. Les robots ne sont pas suspects pour ce meurtre car rappelez-vous la première Loi de la robotique : « Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger. »
Elijah Bailey sera secondé par R. Daneel Olivaw, pour mon plus grand plaisir. J'ai été ravie de retrouver ce duo, d'autant plus que R.Daneel aura fort à faire pour aider Bailey à s'adapter aux grands espaces de Solaria.


Challenge Mauvais Genres 2022
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Mais qu'es-ce qu'on s'ennuie sur Solaria ! La planète au cent millions de robots qui servent vingt mille êtres humains. La couverture pourrait laisser penser le contraire mais ce n'est pas le cas. D'ailleurs, les contacts entre humains sont inexistants et les gens se parlent uniquement par stéréovision.

Nous retrouvons donc notre cher enquêteur, Elijay Baley, qui se voit confier une enquête pour meurtre chez les spaciens. C'est la première fois qu'un terrien quitte sa planète pour se rendre sur un autre monde et il ne sera pas le bienvenu sur ces terres aseptisées, où la population craint d'être contaminée par les germes du terrien.

Il aura dès son arrivée la bonne surprise d'être accueilli par R. Daneel, le robot humanoïde avec lequel il avait partagé sa dernière enquête sur Terre. A partir de là, on va retrouver le même schéma que dans le tome précédent, Les cavernes d'acier. Trois, quatre personnages en tout et une histoire un peu trop basique. On se croirait dans un épisode de Columbo avec une aventure sans action, sans grands rebondissements et sans grande saveur, bref, l'histoire est peu passionnante jusqu'au vingt dernières pages ou Baley se livre à une implacable démonstration orale devant l'ensemble des personnages pour confondre le coupable. C'est finalement l'environnement, les descriptions et le contexte de vie sur Solaria qui rend cette lecture intéressante bien que quelque peu désuète de nos jours.

C'est quand même dommage que ce roman soit si plat et si peu captivant du point de vue de l'intrigue alors qu'Isaac Asimov à su, par ailleurs, faire preuve d'une incroyable imagination pour inventer les robots dans les années cinquante. Vingt ans avant l'invention des premier microprocesseurs. Isaac Asimov imaginait le terme de la robotique et commençait à écrire ses premières nouvelles. Il développait des idées visionnaires sur la vie quotidienne des humains utilisant les services des robots. Solaria en est probablement l'exemple le plus extrême. La démonstration d'un excès où l'homme ne fait plus rien de lui-même et est totalement assisté. L'imagination débordante d'Isaac Asimov lui a permis d'inventer des mondes étonnants et de nous mettre en avant les conséquences sociologie néfastes d'un mode de vie moderne et assisté vers lequel nous nous dirigeons inexorablement. Mais malheureusement quand il s'agit de trouver une histoire à raconter, un fil rouge, une intrigue, là très honnêtement c'est quand même un peu "léger".

Certified "Inspecteur Colombo dans l'espace" by Wiitoo Takatoulire.
www.wiitoo.over-blog.com
Note 4/6
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Après le troisième tome du Cycle des Robots qui laisse de côté l'intrigue au profit de l'univers dans lequel il nous plonge, Asimov revient à son meilleur niveau dans « Face aux feux du soleil » pour nous livrer un récit grandiose dont il a le secret.

Car en effet il ne manque de rien dans ce quatrième volet du cycle: du suspens, une véritable intrigue, une fin spectaculaire, une enquête qui n'est pas bâclée mais surtout un apport considérable à l'univers du Cycle des Robots qui semble déceler de plus en plus les liens avec le Cycle de Fondation et les autres oeuvres de science-fiction d'Asimov.

On retrouve l'enquêteur terrien Elijah Baley, toujours en compagnie du robot humanoïde R. Daneel Olivaw, qui sont cette fois-ci chargés d'enquêter sur le meurtre du docteur Delmarre, survenu sur la planète Solaria faisant partie des Mondes extérieurs. C'est un fait exceptionnel car aucun terrien avant Baley n'a eut l'occasion de se rendre sur une des planète des Mondes extérieurs. Les moeurs y sont totalement étrangers à ceux de la Terre: les robots sont omniprésents, toutes les maladies ont été éradiquées, l'espérance de vie est beaucoup plus élevée et la population y est très faible.

Ces différences sont d'autant plus grandes que Solaria est la plus excentrique des planètes des Mondes extérieurs: la population s'élève à seulement 20 000 individus pour 200 millions de robots. Les habitants ont tous cessé de se voir physiquement et restent reclus chacun avec leurs robots dans d'immenses domaines. Ils se rencontrent désormais uniquement de façon virtuelle par « stéréovision ».

Malgré l'aide du robot Daneel Olivaw, pour mener à bien l'enquête, Baley doit faire face à ces étranges coutumes mais surtout à ses propres peurs: les Terriens qui vivent désormais dans des villes souterraines totalement isolées de la surface, Baley ne supporte pas de sortir à l'air libre.

L'enquête semble elle, être insoluble: les Solariens ne peuvent supporter la présence d'autrui à moins d'une dizaine de mètres et aucun robot ne peut commettre de crime: comment le meurtre du Dr Delmarre est-il survenu ?

L'enquête est beaucoup moins bâclée que dans le tome précédent et sa résolution beaucoup plus crédible et réaliste, mais surtout plus détonante, la chute du livre renoue avec le talent d'Asimov.

Asimov nous réserve dans ce livre une intrigue de grande classe et nous mène jusqu'à sa solution dans un récit très rythmé avec une écriture toujours aussi agréable à lire et efficace. L'histoire est absorbante dépasse cette fois-ci le cadre de la Terre pour mettre en scène des horizons inconnus.

En outre Baley semble de plus en plus s'accrocher à l'idée qu'il est nécessaire pour les Terriens de coloniser l'espace pour se libérer de la domination des Mondes extérieurs. Cela amorce l'idée d'une conquête spatiale à venir et qui sera à l'origine de l'Empire galactique présent dans le Cycle de l'Empire et de Fondation.

Toute la subtilité du récit vient du fait que l'enquête elle-même est entièrement corrélée à cette volonté de colonisation. Tout ce réseau complexe de liens que tissent peu à peu Asimov dans chacun de ses livres n'est pas anodin et dénote de la vue d'ensemble qu'il porte sur son oeuvre. Il réussit même à le faire sur le fond d'une formidable enquête policière.

On ne louera jamais assez la qualité d'écriture d'Asimov et le plaisir qu'il peut procurer à nous faire découvrir le monde du futur. le livre se hisse parmi les meilleurs d'Asimov tant sur le fond que sur la forme.
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« Face aux feux du soleil » est le tome 4 du cycle des Robots d'Isaac Asimov.

J'y ai retrouvé avec plaisir le duo vedette Elijah Baley et R. Daneel Olivaw du tome 3, Les cavernes d'Acier. Leur association est à nouveau requise pour enquêter sur un meurtre. Mais cette fois-ci, ce ne sera pas sur Terre mais sur Solaria, une planète lointaine des Mondes Extérieurs…

Gros changement donc pour notre ami Baley qui va devoir quitter sa « caverne » pour le grand vide de l'espace. Une adaptation, on verra, difficile mais nécessaire pour mener à bien son enquête.

Solaria est une planète par sa nature semblable à la Terre, mais étrange par le mode de vie de ses habitants, à l'exact opposé des Terriens en fait. Si l'humanité grouille dans des villes recouvertes de dômes d'acier sur Terre, il n'y a que 20 000 solariens qui vivent dans un extrême confort, seuls dans leurs domaines immenses, assistés chacun par plusieurs centaines de robots pour s'acquitter de toutes les tâches quotidiennes.

Nos enquêteurs vont devoirs se familiariser avec les habitudes peu communes des solariens pour résoudre leur enquête.

L'intérêt du roman porte encore une fois sur les limites de l'utilisation des robots, avec l'application des 3 lois de la robotique et son détournement possible. Mais Asimov va développer aussi divers thèmes tels que l'eugénisme et le contrôle des naissances, proposant ainsi sur Solaria une évolution de l'humanité mettant à l'épreuve l'instinct de vie sociale.

Un opus qui se lit bien, même si j'ai regretté un peu l'effacement du personnage Daneel. L'histoire est vraiment centrée sur Baley et ses interactions avec les solariens, limitant fortement la complicité entre les deux enquêteurs que j'avais apprécié dans le tome 3.

Challenge duo d'auteurs SFFF 2021 : Isaac Asimov - Guy Gavriel Kay
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Pour le moment c'est mon tome préféré ! Notre cher inspecteur Baley est envoyé sur Solaria pour enquêter sur un meurtre. Il y retrouve heureusement R Daneel Olovaw, car il se retrouve assez déboussolé sur cette planète inconnue. L'enquête est sympa mais le plus intéressant dans ce tome c'est de découvrir Solaria. Quelle planète aux moeurs étranges ! On ressent bien les émotions de Baley face à aux Solariens, son décalage et ses peurs. La terre est pratiquement le contraire de Solaria qui ne connait pas la promiscuité, l'enfermement et la peur des robots. C'est fascinant et Asimov est un véritable visionnaire !! J'ai hâte de lire le prochain tome, il se passe sur Aurora je crois, ce qui me permettra de découvrir cette planète, sous cette plume très immersive.
Challenge Mauvais genres 2021
Challenge séries 2021
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« Jehoshaphat ! » ...qui pourrait se traduire par une formule du genre ''Saperlipopette !'' Quel régal. Mon premier Asimov et il y a tout ce qui me plaît, même plus car je n'imaginais pas mener une enquête digne d'un Poirot, logique et humain, avec en prime une bonne dose de sociologie, de politique et d'ambivalence dans l'opposition de deux mondes, la Terre et Solaria.
Les premiers ne peuvent vivre que comme des insectes, tassés les uns sur les autres et dans le plus clos des espaces, toujours sous terre et craignant plus que tout l'Espace, le soleil, la lumière. Les seconds ont préféré les grands Espaces, la solitude, la limitation des naissances pour maintenir la population de la planète à moins de 20 000 âmes, poussant à l'extrême la peur des maladies, des contacts physiques, vivant seul dans une demeure espacée de milliers de kilomètres de son voisin et allant jusqu'à organiser les naissances comme une horreur. Dans ce contexte, comment a pu être tué ce brave solarien, si vétilleux ? Qui a pu lui fracasser le crâne ? Ces descendants de terriens décident de demander de l'aider à la Terre et à Aurore, chacune des planètes fournissant son meilleur enquêteur. Ce drôle d'équipage va devoir s'entendre pour démêler cette sombre affaire. Un robot aurait-il pu tuer un humain au mépris de la Première Loi ?
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Si Les cavernes d'acier nous avait cantonné sur notre bonne vieille Terre cette suite va envoyer notre enquêteur Elijah Bailey exercer ses talents sur la lointaine planète Solaria. Dans cette société robotisée à l'extrême où les contacts humains sont réduits au strict minimum il va découvrir que son rôle va bien au-delà de sa fonction d'enquêteur.

Si Asimov avait joué comme à son habitude avec ses lois de la robotique dans le premier tome, dans cette suite il pousse les raisonnements à l'extrême. Ça nous donne une histoire plus complexe et étonnante dans laquelle l'enquête n'est qu'accessoire par rapport à l'étude sociologique et psychologique de cette société particulière. Un vrai bon moment de SF qui donne bien évidemment envie d'enchaîner sur sa suite, Les robots de l'aube.
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Un bon policier science-fiction que nous propose Asimov. À mon goût ce n'est pas le meilleur de lui au niveau du style d'écriture (redondant, parfois manquant de clarté, notamment avec les "néanmoins", à moins que ça ne soit dû à la traduction), par contre le suspense est maintenu jusqu'à la fin.
Toujours très bien construit au niveau de la psychologie des personnages, de l'intrigue et de la logique des mondes et sociétés évoqués.
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Deuxième lecture d'Asimov. Après les cavernes d'acier, nouvelle enquête pour Elijah Baley et R. Daneel Olivaw. le premier roman était une introduction idéale pour lire Asimov et de la SF en général, le deuxième tome pousse un peu plus loin.
Il s'agit encore d'une enquête policière. Mais cette fois-ci, elle ne se déroule pas sur la Terre où les hommes se sont enterrés dans des villes gigantesques, les cavernes d'acier, mais sur l'un des cinquante mondes Spatiens. Et pas n'importe lequel, Solaria, le dernier monde spatien colonisé et celui qui a poussé la robotisation de la société à son paroxysme. Cent millions de robots s'occupent de vingt mille solariens. Dans ce monde chaque être humain vit seul dans son domaine. Ils ne se rencontrent jamais physiquement et ne se voit que par écrans interposés.
Or dans ce monde, l'impossible arrive toute de même, un meurtre. Comment assassiner quelqu'un quand le contact physique vous fait horreur et que les robots sont soumis aux trois lois de la robotique qui leur interdit de faire du mal à un humain ?
La lecture se fait à deux niveaux. Il y a d'abord l'intrigue policière mâtinée de science-fiction qui tient la route. Elle est encore mieux ficelée que dans le premier roman. Sorte de mystère de la chambre close renouvelé. Comment un crime impossible a-t-il pu se produire ? Asimov utilise un procédé classique dont il est un adepte (dans ses romans de SF mais aussi dans ses romans policier), celle d'Agatha Christie. L'enquêteur rencontre une galerie de personnages, des témoins, des connaissances et les pièces du puzzle sont assemblées par le détective à la fin du roman pour l'explication. Cette enquête permet de comprendre et de découvrir la société solarienne, de la conception des enfants, à leur éducation et à leurs codes sociaux.
Ensuite, il y a le cycle plus vaste de l'histoire du futur qu'Asimov met en place progressivement. Elijah Baley se rend compte ici que l'avenir de la Terre est dans les étoiles. Que les Terriens doivent se forcer à sortir de leurs cavernes d'acier pour pouvoir coloniser d'autres mondes ! Face aux feux du soleil est donc un jalon important pour qui s'intéresse au cycle dans son entier jusqu'aux Fondation qu'il ne faut pas lire avant le cycle des robots (en dehors de la trilogie initiale !)
Encore une fois, lire Asimov est un plaisir. Son style est toujours aussi fluide. Les dialogues et les réflexions des personnages priment sur des descriptions minimes qui permettent juste de suivre l'histoire. Chez Asimov, la description pour elle-même n'existe pas. S'il décrit quelque chose, cela sert l'intrigue. le roman est donc rapide à lire (300 pages en format poche) et se dévore presque d'une traite. Il s'agit là de l'un de ses meilleurs romans, à mon sens. Cela fait trois fois que je le relis et je suis de plus en plus stupéfait de sa clairvoyance. Certains disent que le roman a vieilli. Que nenni ! Des humains qui se contactent que par visionnage et qui ne peuvent pas vivre sans une présence technologique autour d'eux en ne supportant plus de se côtoyer ! et ceci écrit en 1957 ! Incroyable !
Alors certes, pas de courses poursuites, pas d'action, pas de violence. Mais il n'y en a jamais chez Asimov et pourtant ses livres sont passionnants.
Les personnages principaux sont les mêmes, sauf que l'humain est cette fois-ci, plus important que le robot. Daneel est plus effacé mais cela est en lien avec l'histoire. Et puis, il y a l'introduction du personnage de Gladia, que l'on retrouvera dans les deux tomes suivants. Personnage complexe et captivant s'il en est.
Pour ceux qui ont aimé les cavernes d'acier ! pour ceux qui aiment Asimov, pour ceux qui veulent découvrir de la SF accessible et intelligente, n'hésitez pas !
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Asimov continue ici ces essais de fusion entre la SF et le polar .
Force est de reconnaitre que cela fonctionne trés bien .
Il compléte ici avec une étude captivante sur les comportemenrs humains , étude qui encore une fois apparait comme visionnaire tellement elle est en phase avec la société contemporaine .
Avec le tome 2 voila à mon humble avis le meilleur tome de la saga des robots .
Tout ici fonctionne incroyablement bien .
L'intrigue est remarquablement menée , le suspense trés bien tenu .
Les personnages on toujours cette épaisseur qui les caractérise depuis le premier tome .
Et ce style , ce souffle romanesque , quel bonheur !
Voici un nouveau chef d'oeuvre d'Asimov , dans le cadre d'une saga incroyable.
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