La quatrième forme de Satan

le journal était déplié sur la table, comme un oiseau noir et blanc qui se serait écrasé, les ailes déployées, après avoir tournoyé dans le ciel.

Les odeurs suivent les humeurs. Plus un homme se sent mal, plus il pue. Il comprenait à présent pourquoi les parfumeries gagnaient de l’or en barres.

Les femmes ne savent généralement pas ce que font leur mari, et inversement, d’ailleurs.

Sa femme militait auprès du lobby antitabac. Il connaissait le verdict si elle le surprenait en flagrant délit : deux semaines à dormir sur le canapé et une douche quotidienne jusqu’à disparition complète de toute trace du poison.

Les psychiatres affirment qu’il faut confronter les gens à leurs phobies pour les guérir

Elle savait mettre ses atouts en valeur, bien consciente qu’un décolleté affriolant et une jupe moulante pouvaient faire des ravages. C’était une jeune femme qui vivait avec son temps.

Une scène conjugale, c’est comme un ouragan : quand une masse d’air chaud rencontre une masse d’air froid, les dégâts peuvent être terribles.

La jalousie est comme un fauve tapi dans l’ombre. Elle surgit du néant et frappe par surprise au moindre signe de faiblesse.

l’addition de satanisme, de drogue et de patients psychiatriques composait un cocktail aussi explosif qu’un tonneau de nitroglycérine sur un toboggan géant.

La passion est un moteur dont personne ne mesure la puissance