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Dans ce tome 2 intitulé "Lame de Fond", plus que jamais l'Emily de Laurent Astier ressemble à la Margot de Wilfrid Lupano (et c'est vraiment très très con que Wilfrid Lupano censément être le meilleur des scénaristes français d'après les prescripteurs d'opinion à la con n'ait aucunement pensé à offrir aux lecteurs un flashback expliquant le pourquoi du comment de ses agissements).


Autant prévenir tout de suite, Laurent Astier n’est pas subtil dans le traitement de son sujet. Donc les choses se décantent, et notre anti-héroïne déguisée en nonne infiltre un orphelinat de Galveston pour tuer un révérend amateur de chair très fraîche qui porte tous les vices du monde sur son visage (car elle veut se venger du réseau pédophiles des « premiers de cordée » à qui sa mère l’a vendue avant de se raviser et de se faire tuer par eux). Malgré toute sa détermination elle reste naïve, et c’est ainsi que prise au piège de la loi du silence elle se retrouve coincée entre Claire victime non consentante du pervers Allister Coyle et des trois pimbêches blonde, brune et rousse victimes consentantes du pervers Allister Coyle… Heureusement que l’Amérindien qui lui doit deux vies soit sur « les lieux du crime » avant elle par la grâce d’un deus ex machina et qu’il agisse envers elle comme un véritable deus ex machina. Je vous avais prévenu, ce n’est pas subtil malgré toute la bonne volonté manifestée. La Colère de Dieu se manifeste-elle ? (est-on dans le protestantisme ou le catholicisme : ce n’est pas évident à deviner puisqu’on mélange les deux) On aurait parfaitement pu se passer des cases avec le révérend pédophile qui s’étonne que le temps deviennent très mauvais mal alors qu’on nous montre bien que le ciel est très noir, que le vent souffle très fort, et que le houle est de plus en plus forte. On aurait aussi parfaitement pu se passer des cases avec un météorologue inconnu qui nous dit que tout va bien se passer juste avant qu’une tempête ne s’abatte sur la ville de Galveston (surtout qu’on nous montre bien que des montagnes liquides arrivent jusqu’en haut d’un cathédrale alors que le reste de la ville moins élevée semble épargnée par la brusque montée des eaux).

Emily désormais responsable de Claire poursuit sa quête de vengeance poursuivie par toutes les autorités qui préfèrent protéger les criminels riches que de protéger les innocents pauvres (refrain que trop bien connu de la majorité de la population). Le cliffhanger de fin suggère que son ancien protecteur soit désormais l’un de ses poursuivants…


Je vais être cash : la structure en flashbacks finit par être saoulante (j’ai même eu l’impression passé un moment qu’on inventait des péripéties de remplissage pour placer à intervalles réguliers le droit de quotas de flashbacks). On passe tout le temps du présent au passé, de 1900 à 1888, et cela coupe le rythme voire l’action et le suspens. Et parfois pour exposer des éléments qui n’amènent pas grand-chose au récit (vu que le premier flashback explique directement ce qui manquait au tome 1) : oui Emily est une Foutue Au Berceau, car oui sa mère Liberty a voulu la vendue à un réseau pédophile, car oui sa tante Emily lui a envoyé un sicaire pour la racketter, oui sa tante Magda grenouille de bénitier ne l’a recueillie que pour mieux la martyriser (donc pour se venger de ses deux sœurs qualifiées de gourgandines). Ah ça oui, ce n’est pas très subtil… Et c’est bien dommage tellement le propos est d’une brûlante actualité !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Second tome, l'héroïne magnifiquement illustrée par l'auteur, poursuit sa vengeance.

Sa soif de justice est implacable, son passé malheureux est petit à petit dévoilé, mais pas trop quand même car à certaines réponses succèdent de nouvelles questions.

Les scènes d'action sont très dynamiques et les flash-back réussies.

Magnifique suite de qualité.
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Mon premier coup de coeur BD de l'année 2020 !!! Je l'attendais avec impatience ce second tome et j'en espérais beaucoup !

Encore une fois, Laurent Astier réalise un sans faute pour cette épopée vengeresse… Les dessins sont très travaillés et ont beaucoup de style. Il arrive à faire transpirer des émotions à travers ses dessins, je pense notamment aux grand yeux bleus d'Emily remplis de fureur lorsqu'elle se retrouve face au révérend Coyle, elle n'a pas besoin de parler, on sent bien qu'elle a la haine et qu'elle veut en découdre ! Bref, on ne va pas épiloguer vous l'avez compris, d'un point de vue graphique c'est une véritable réussite !

Côté scénario, on est servis, l'auteur nous offre des clés de lecture supplémentaires pour comprendre pourquoi Emily est remplie de haine, on a constate qu'elle a eu une enfance difficile depuis le décès de sa mère et qu'elle n'a pas été la bienvenue chez les soeurs de cette dernière… On comprend nettement mieux la montée en puissance de la violence et cette volonté inflexible de vengeance de notre héroïne, quoi qu'il en coûte…

Vraiment un gros coup coeur pour Emily, pour ce décor inspiré du Far-West et pour ce scénario de western féminin.

Je n'ai pas lâché la BD une seconde, j'ai été en apnée jusqu'à la dernière page ! Vous l'aurez compris vivement le tome 3 !!!! Et surtout, je vous recommande La venin, sa tête est mise à prix pour 2000 dollars, la somme vient de doubler, alors vous venez à la traque ?
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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L'ignorance est la mère de l'épouvante.
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Ce tome fait suite à La venin, tome 1 : Déluge de feu (2019) qu'il faut avoir lu avant car il s'agit d'une histoire complète en cinq tomes. Sa publication originale date de 2020. Il a été réalisé par Laurent Astier pour le scénario, les dessins et la couleur. Il comporte cinquante-six pages de bande dessinée. Il comprend un dossier de six pages à la fin : la reproduction des carnets d'Emily, tels que l'auteur les a découverts lors de ses recherches, relatant ses observations sur Galveston, agrémentés de photographies d'époque. le lettrage de la bande dessinée est assuré par Jean-Luc Ruault, la calligraphie des carnets par Jeanne Callyane. Une carte des États-Unis occupe la deuxième de couverture et la page en vis-à-vis : y figure le tracé des voyages d'Emily.

Non loin de Fort Sill, dans l'Oklahoma en août 1900, le colonel du fort et ses hommes escortent la carriole qui ramène Annette Ross Hume, photographe, et son mari. Il explique qu'ils ne pouvaient pas rentrer seuls, car elle a été kidnappée alors qu'elle était sous sa responsabilité. Ils l'ont récupérée si déshydratée qu'il a fallu trois jours et tous les soins de soeur Maria et de son mari pour qu'elle puisse reprendre la route. D'ailleurs ses sauveurs sont également sur le chemin du retour. le colonel s'adresse au sergent pour savoir pour quelle raison ils rentrent bredouilles. Emily avait attaché un bouquet d'épines à la queue de son cheval ce qui les a menés sur une fausse piste. Ils ont fouillé le désert sur des kilomètres et rien trouvé. Tom Horn, enquêteur de Pinkerton, ajoute qu'il a vu passer un train pendant la poursuite, elle a dû sauter dans un wagon quand ils étaient occupés à filer son maudit canasson. En sortant une affiche de sa fonte, le colonel ajoute que la fille du gouverneur a fait dessiner et lancer un avis de recherche avec mille dollars à la clef. Il en a reçu plusieurs exemplaires ce matin. Tom Horn décide de rejoindre son collègue Charlie Siringo à la poursuite du Wild Bunch. le colonel indique au sergent qu'il sera jugé par un tribunal militaire pour l'attaque du village comanche.

Emily se fraye un passage au milieu de la foule de la fête du Travail qui se déroule dans la grande rue de Galveston au Texas. Elle sort enfin de cette marée humaine, et elle crève de chaud dans ses habits de bonne soeur. Elle sonne à la porte de l'orphelinat religieux de la ville. Une soeur vient lui ouvrir. Se présentant sous le nom de Maria, Emily demande à voir le révérend Allister Coyle. Son interlocutrice lui répond qu'il va bientôt finir son cours avec les plus grandes de ces demoiselles. Il la recevra sûrement juste après. Dans les couloirs, Maria sourit à une fillette, Claire, qui fait la tête et qui est en train de subir les remontrances d'une autre soeur. le révérend fait entrer Maria dans son bureau. Elle explique qu'elle vient du Nouveau-Mexique et qu'elle va jusqu'à la Nouvelle-Orléans pour travailler dans un quartier défavorisé. Il lui demande si elle a croisé le père Curtis qu'il connaît très bien. Elle explique qu'elle ne l'a croisé que rarement. Il souhaite savoir comment il va. Elle s'embrouille.

En entamant ce deuxième tome, le lecteur a encore en tête toute la richesse du premier : l'intrigue prenante, la reconstitution historique, la narration visuelle généreuse et rigoureuse, la personnalité complexe du personnage principal. La couverture lui indique que Emily a décidé de conserver l'habit de nonne qu'elle a subtilisé à soeur Maria dans le tome précédent. La page de titre comporte une case de la largeur de la page avec un sourire des plus terrifiants. Une première séquence de deux pages pour clore une situation du tome précédent : le retour à son domicile de la photographe Annette Ross Hume (1858-1933) qu'Emily avait abandonnée ligotée en plein désert, et l'impossibilité pour le sergent d'échapper aux conséquences de ses actes (pourvu qu'Emily ne recroise plus jamais sa route). Après Silver Creek en juillet 1900, Emily séjourne à Galveston fin août, début septembre de la même année, où elle se présente en tant que nonne à l'orphelinat religieux tenu par le révérend Allister Coyle. Dès le premier entretien, celui-ci comprend que la jeune femme est en train de lui mentir, sans pouvoir savoir sur quel point. Dès cette prise de contact, l'auteur fait comprendre que le révérend est un vil individu, un prédateur de la pire espèce qui abuse des fillettes qui sont sous sa responsabilité. Cette ambiance malsaine perdure tout du long du tome, car la confrontation est inéluctable, et le lecteur sait qu'elle ne se passera pas comme Emily l'a envisagée.

L'auteur joue avec les nerfs du lecteur qui sait que les abus sexuels sur mineur ne vont pas cesser du jour au lendemain, que l'intervention de la Venin mettra probablement un terme aux agissements du révérend, mais qu'elle ne réparera pas des vies cassées, que ces fillettes souffriront de cette atteinte à leur intégrité toute leur vie. Il éprouve la sensation d'avoir la gorge nouée ne pouvant qu'attendre le déroulement des événements tout en espérant qu'Emily intervienne au plus vite pour faire cesser ces horreurs. Il devient le jouet d'une tension viscérale impossible à combattre. Sauf à disposer au préalable de connaissances historiques spécifiques à cette région, il est pris par surprise par un bouleversement survenant aux deux tiers du récit. Comme dans le tome un, l'auteur intercale des retours en arrière sur la jeunesse d'Emily encore fillette qui subit également le comportement injuste et la maltraitance des adultes. le lien se fait entre les traumatismes des fillettes de l'orphelinat et ce qu'endure Emily, la rendant plus tragique en tant que victime de trahisons successives par des adultes en qui elle plaçait une confiance acquise d'avance comme un enfant.

Dès la première case, le lecteur se trouve transporté dans l'ouest américain : les deux cavaliers, la tenue de la photographe, l'uniforme du colonel. Chaque tenue vestimentaire reflète l'époque et la zone géographique : la calotte de sudiste du sergent, l'habit de nonne d'Emily, celui du révérend, les robes de petite fille (compliquées à enfiler et sûrement dessinées par ceux qui n'en ont jamais portées, sans oublier les petits noeuds dans les cheveux), la tenue simple du jardinier (avec son haut de forme improbable), le châle et le fichu de la vieille madame Pretszinsky dans l'artère enneigée de New York, la robe noire très stricte de tante Magda, la jupe très ample et confortable d'Emily pour conduire sa cariole, etc. Il retrouve les deux inspecteurs de Pinkerton, Charlie Siringo et Tom Horn. Emily a conservé son goût pour la lecture, en particulier pour Moby Dick (1851) d'Herman Melville (1819-1891). En page vingt-sept, il voit Emily lire The prince and the pauper, (1882, le prince et le pauvre) de Mark Twain (1835-1910). du coup, il s'estime très perspicace de reconnaître les deux garçons qui jouent avec la jeune Emily en 1888 à Jackson dans le Tennessee, avant de se souvenir qu'en fait, l'auteur l'a aiguillé sur la bonne voie en évoquant Twain : il ne peut s'agir que de Tom Sawyer et Huckleberry Finn.

En auteur complet, Laurent Astier conçoit son récit également en termes visuels dans la minutie de la reconstitution historique et de cette année 1900 qui n'a pas été choisie au hasard, et également dans des moments inoubliables. le terrifiant sourire du révérend Allister Coyle, la longue perspective de la grand rue de Galveston, la façade monumentale de l'orphelinat, une rue du Bronx recouverte de neige en mars 1888, le face à face entre Emily et le révérend au cours duquel elle le confronte à sa nudité, l'arrivée à la ferme dans le Tennessee, le bouleversement à Galveston, la vue en perspective à l'intérieur du magasin général où Emily s'achète un fusil Browning Scarce FN semi-automatique, calibre 35, modèle de luxe. Emily poursuit sa route pour accomplir sa vengeance et le lecteur se retrouve surpris de voir les expressions violentes sur son visage alors qu'elle tient le révérend en joue à bout portant. Il se rappelle qu'elle a été une enfant maltraitée et qu'elle en ressent encore les conséquences et les traumatismes.

Dans le même temps, les scènes du passé viennent compléter l'histoire personnelle d'Emily, à la fois sur le plan de son caractère et de ses valeurs. le lecteur sourit en voyant que cette femme solitaire et autonome est sauvée par deux fois par un homme, le Comanche Ba-Cluth (Coyote vagabond), celui qui va et vient dans ce monde en foulant la terre sans la meurtrir. D'ailleurs sa présence et son intervention s'avèrent bien opportunes. Mais les ordres donnés aux deux inspecteurs de la Pinkerton semblent indiquer qu'Emily a attiré l'attention d'autres personnes que les chasseurs de primes motivés par la récompense promise par la fille du gouverneur Mc Grady. Les deux dernières pages se déroulent à Tombstone dans l'Arizona, et elles introduisent un nouveau personnage Michael Graf, disposant lui aussi d'informations inattendues. le lecteur comprend que l'intrigue globale présente une envergure plus importante que celle qu'il avait supposée à la lecture du premier tome.

Le premier tome est excellent, le deuxième tout autant. Une narration visuelle riche et généreuse faisant revivre cette période de l'ouest américain, le lecteur se trouvent en immersion totale. La promesse de la vengeance d'Emily est tenue : elle continue sur sa lancée avec cette fois-ci un révérend dans sa ligne de mire. La tension est à couper au couteau, car elle ne peut pas supporter un seul instant qu'il continue à faire souffrir des enfants. Un événement historique vient encore plus mettre à mal les plans bien établis d'Emily. En outre, le lecteur découvre que l'intrigue présente beaucoup plus d'épaisseur qu'il ne pensait. Vite la suite.
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A la fin du premier tome de cette série BD, western par l'époque et le lieu, Emily fuyait l'Ouest après un crime peu expliqué pour rallier les bords du golfe du Mexique. Elle est toujours suivie comme son ombre par un Indien peu loquace et porte désormais une robe de religieuse qui lui permet d'être accueillie dans une institution religieuse éduquant des jeunes filles. le directeur semble diriger ses ouailles avec une grande sévérité, voire avec sadisme.

Ce tome se fait plus explicite sur les motivations d'Emily. La vengeance avance. Emily ne reculera pas : ni face au sinistre religieux puisant dans les filles qui lui sont confiées, ni face aux éléments qui se déchaînent sur la côte.
Pour le reste, Laurent Astier multiplie des situations prévisibles, au contexte des plus lourds. Il se permet aussi de dénuder Emily alors qu'elle menace un adversaire avec une arme. La logique ou l'utilité de la scène m'échappe…
Cette série démarrait fort. Elle se poursuit dans la tension, mais pour ma part je n'ai guère adhéré à cette vendetta familiale.
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Emilie La Venin est de retour ! Après avoir été pourchassée dans Déluge de feu, la voilà bien décidée à poursuivre sa vengeance, alors qu'une mystérieuse connaissance semble la suivre de loin.

Notre héroïne, désormais affublée en religieuse, est arrivée au Texas pour se venger des hommes qui sont à l'origine d'un certain épisode traumatisant de son passé. Si le lieu à son importance, l'action va essentiellement se dérouler dans un orphelinat dans lequel sévit en toute impunité, un prêtre particulièrement méprisable et charismatique qui nous donne ici, un méchant de tout premier plan.

L'album continue à nous offrir des passages dans le passé de notre protagoniste. le voile se lève sur ce qu'elle dû endurer après le sinistre événement qui a été relaté à la fin de l'album précédent. Une nouvelle fois, nous avons droit ici à des moments doux-amers et particulièrement difficiles. Pourtant tout cela est traité sans misérabilisme, et nous avons constamment envie d'en savoir davantage.

Les dessins sont toujours aussi plaisants à suivre. D'autant qu'ils nous donnent un certain aperçu intéressant de la jeune femme dans une séquence mémorable. L'ambiance est ici bien plus sombre que dans le volume précédent. Il a des scènes de courses-poursuites, mais essentiellement des scènes sombres, d'intérieur puis d'extérieur. Pourtant les couleurs et le style à la fois chaleureux et rond du dessin parviennent à rendre ses passages agréables.

Comme dans l'album précédent, quelques suppléments viendront récompenser le lecteur, lorsqu'il sera arrivé au terme de sa lecture. Cette attention reste agréable, mais s'il est parfois délicat de suivre la police manuscrite qui a été retenue ici.

La série La Venin, avec ce deuxième album tout aussi réussi que le premier, confirme qu'elle est devenue une série à suivre et c'est avec grand plaisir que l'on découvrira la suite, sans doute dans plusieurs mois, dans le meilleur des cas.
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Une super aventure où l'on suit une héroïne qui use du déguisement pour dézinguer des pourritures cachés dans un orphelinat pour jeunes filles.
Une histoire qui aurait pu être "simple" si les éléments ne se déchaînaient pas...
Quelques flashbacks nous permettent de découvrir des éléments de l'enfance de notre justicière.

Un western original dont on a envie de connaître la suite.
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Emily déguisée en bonne soeur à réussi à semer ses poursuivants. Cet habit va encre lui servir car la voici arrivée à Gavelston, en plein carnaval, où le révérend Allister Coyle, sa prochaine victime, dirige un pensionnat de jeunes filles.

Nous avons bien compris désormais que La Venin n'a qu'un seul but : se venger du groupe d'hommes qui avait voulu l'acheter étant enfant et qui avait tué sa mère. Deuxième tome et donc deuxième victime. Si le gouverneur dans le tome 1 avait été relativement anonyme, il n'en est pas de même avec le révérend où l'on apprend rapidement son profil pédophile et pervers particulièrement dégueulasse. D'ailleurs il a la tête de l'emploi, on lit tous les pêchers du monde dans ses rictus concupiscents. Un poil stéréotypé notre révérend et Emily va servir de justice divine.
Un nouveau tome dynamique et plaisant à lire. J'ai trouvé les flasbacks sur sa jeunesse moins intéressants même si ils ont le mérite de combler les trous du passé de notre héroïne. Certains points peuvent aussi paraitre rocambolesque : l'ange gardien amérindien qui est toujours là au bon moment par on ne sait quel miracle par exemple!
Les dessins sont toujours aussi agréables.
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Doté d'un rythme presque plus effréné que pour le premier tome, cette suite nous en met plein la vue et plein la tête avec ses dessins magnifiques, dans ce tome il y a une scène particulièrement impressionnante, celle qui fait porter le titre de cette suite "Lame de Fond".

Emily, notre héroïne mi ange mi démon va continuer sa quête de justice et mettre littéralement le feu au pays pour assouvir sa pulsion vengeresse. Ici il est question d'un orphelinat religieux et des aléas terribles qui vont parfois avec, les pratiques sexuelles entre le révérend et les fillettes. Une horreur qu'Emily a vécu et dont elle va devoir s'occuper.

Comme pour le 1, cet album est superbe, intéressant, captivant, violent, attendrissant parfois, beau et en proie à l'ambiguïté des sentiments. A lire d'urgence, même si il va falloir prendre notre mal en patience pour les 3 tomes à venir, cela va être très très long d'attendre.
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
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J'écrivais dans ma chronique du premier album que les motifs de la vengeance d'Emily apparaissaient plutôt obscurs à l'issue de ce tome initial. Les choses apparaissent désormais beaucoup plus claires après la lecture du second volet...

Emily, se faisant passer pour Soeur Maria, débarque à Galveston (Texas) en août 1900. Elle se rend dans une institution religieuse dirigée par le révérend Coyle, un homme de foi guère recommandable...

Ce second volet baigne dans une atmosphère particulièrement sombre. Si l'on est satisfait d'en apprendre un peu plus sur les dessous de l'histoire, la lecture de ce nouvel opus est en revanche hachée par de (trop) nombreux flashbacks. Dommage...
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