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Après avoir abattu froidement le gouverneur Mc Grady et échappé à ses poursuivants, Emily arrive au Texas.
Elle n'a pas remarqué avoir été suivie par un mystérieux éclaireur indien croisé quelques jours auparavant Ba-Cluth (coyote vagabond)….
L'objet de sa vengeance est maintenant identifié : punir ceux à l'origine de la mort de sa mère il y a 13 ans.
Dans ce tome 2, c'est au tour d'un révérend, Allister Coyle, responsable d'un orphelinat et surtout très attiré par les jeunes filles.
Le mystère restant toujours à élucider… le lien de Ba-Cluth avec son passé… et un nouveau tournant dans la vie d'Emily, sa décision de garder auprès d'elle la petite Claire.
Enfin, est-ce Emily qui après chaque étape de la vengeance, écrit à un homme mystérieux : « tout se passe comme prévu? »

Le rythme est toujours là et le dessin précis, d'une grande qualité.

Le tome 3 ne va pas se faire attendre!
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Le tome 2 tourne autour d'un révérend.

On est dans une histoire malheureusement classique de pédophilie. C'est un peu rocambolesque mais le passé d'Emily est intrigant et le rythme dynamique fait défiler les pages rapidement. le journal final avec des photos d'archives est attrayant.
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L'ignorance est la mère de l'épouvante.
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Ce tome fait suite à La venin, tome 1 : Déluge de feu (2019) qu'il faut avoir lu avant car il s'agit d'une histoire complète en cinq tomes. Sa publication originale date de 2020. Il a été réalisé par Laurent Astier pour le scénario, les dessins et la couleur. Il comporte cinquante-six pages de bande dessinée. Il comprend un dossier de six pages à la fin : la reproduction des carnets d'Emily, tels que l'auteur les a découverts lors de ses recherches, relatant ses observations sur Galveston, agrémentés de photographies d'époque. le lettrage de la bande dessinée est assuré par Jean-Luc Ruault, la calligraphie des carnets par Jeanne Callyane. Une carte des États-Unis occupe la deuxième de couverture et la page en vis-à-vis : y figure le tracé des voyages d'Emily.

Non loin de Fort Sill, dans l'Oklahoma en août 1900, le colonel du fort et ses hommes escortent la carriole qui ramène Annette Ross Hume, photographe, et son mari. Il explique qu'ils ne pouvaient pas rentrer seuls, car elle a été kidnappée alors qu'elle était sous sa responsabilité. Ils l'ont récupérée si déshydratée qu'il a fallu trois jours et tous les soins de soeur Maria et de son mari pour qu'elle puisse reprendre la route. D'ailleurs ses sauveurs sont également sur le chemin du retour. le colonel s'adresse au sergent pour savoir pour quelle raison ils rentrent bredouilles. Emily avait attaché un bouquet d'épines à la queue de son cheval ce qui les a menés sur une fausse piste. Ils ont fouillé le désert sur des kilomètres et rien trouvé. Tom Horn, enquêteur de Pinkerton, ajoute qu'il a vu passer un train pendant la poursuite, elle a dû sauter dans un wagon quand ils étaient occupés à filer son maudit canasson. En sortant une affiche de sa fonte, le colonel ajoute que la fille du gouverneur a fait dessiner et lancer un avis de recherche avec mille dollars à la clef. Il en a reçu plusieurs exemplaires ce matin. Tom Horn décide de rejoindre son collègue Charlie Siringo à la poursuite du Wild Bunch. le colonel indique au sergent qu'il sera jugé par un tribunal militaire pour l'attaque du village comanche.

Emily se fraye un passage au milieu de la foule de la fête du Travail qui se déroule dans la grande rue de Galveston au Texas. Elle sort enfin de cette marée humaine, et elle crève de chaud dans ses habits de bonne soeur. Elle sonne à la porte de l'orphelinat religieux de la ville. Une soeur vient lui ouvrir. Se présentant sous le nom de Maria, Emily demande à voir le révérend Allister Coyle. Son interlocutrice lui répond qu'il va bientôt finir son cours avec les plus grandes de ces demoiselles. Il la recevra sûrement juste après. Dans les couloirs, Maria sourit à une fillette, Claire, qui fait la tête et qui est en train de subir les remontrances d'une autre soeur. le révérend fait entrer Maria dans son bureau. Elle explique qu'elle vient du Nouveau-Mexique et qu'elle va jusqu'à la Nouvelle-Orléans pour travailler dans un quartier défavorisé. Il lui demande si elle a croisé le père Curtis qu'il connaît très bien. Elle explique qu'elle ne l'a croisé que rarement. Il souhaite savoir comment il va. Elle s'embrouille.

En entamant ce deuxième tome, le lecteur a encore en tête toute la richesse du premier : l'intrigue prenante, la reconstitution historique, la narration visuelle généreuse et rigoureuse, la personnalité complexe du personnage principal. La couverture lui indique que Emily a décidé de conserver l'habit de nonne qu'elle a subtilisé à soeur Maria dans le tome précédent. La page de titre comporte une case de la largeur de la page avec un sourire des plus terrifiants. Une première séquence de deux pages pour clore une situation du tome précédent : le retour à son domicile de la photographe Annette Ross Hume (1858-1933) qu'Emily avait abandonnée ligotée en plein désert, et l'impossibilité pour le sergent d'échapper aux conséquences de ses actes (pourvu qu'Emily ne recroise plus jamais sa route). Après Silver Creek en juillet 1900, Emily séjourne à Galveston fin août, début septembre de la même année, où elle se présente en tant que nonne à l'orphelinat religieux tenu par le révérend Allister Coyle. Dès le premier entretien, celui-ci comprend que la jeune femme est en train de lui mentir, sans pouvoir savoir sur quel point. Dès cette prise de contact, l'auteur fait comprendre que le révérend est un vil individu, un prédateur de la pire espèce qui abuse des fillettes qui sont sous sa responsabilité. Cette ambiance malsaine perdure tout du long du tome, car la confrontation est inéluctable, et le lecteur sait qu'elle ne se passera pas comme Emily l'a envisagée.

L'auteur joue avec les nerfs du lecteur qui sait que les abus sexuels sur mineur ne vont pas cesser du jour au lendemain, que l'intervention de la Venin mettra probablement un terme aux agissements du révérend, mais qu'elle ne réparera pas des vies cassées, que ces fillettes souffriront de cette atteinte à leur intégrité toute leur vie. Il éprouve la sensation d'avoir la gorge nouée ne pouvant qu'attendre le déroulement des événements tout en espérant qu'Emily intervienne au plus vite pour faire cesser ces horreurs. Il devient le jouet d'une tension viscérale impossible à combattre. Sauf à disposer au préalable de connaissances historiques spécifiques à cette région, il est pris par surprise par un bouleversement survenant aux deux tiers du récit. Comme dans le tome un, l'auteur intercale des retours en arrière sur la jeunesse d'Emily encore fillette qui subit également le comportement injuste et la maltraitance des adultes. le lien se fait entre les traumatismes des fillettes de l'orphelinat et ce qu'endure Emily, la rendant plus tragique en tant que victime de trahisons successives par des adultes en qui elle plaçait une confiance acquise d'avance comme un enfant.

Dès la première case, le lecteur se trouve transporté dans l'ouest américain : les deux cavaliers, la tenue de la photographe, l'uniforme du colonel. Chaque tenue vestimentaire reflète l'époque et la zone géographique : la calotte de sudiste du sergent, l'habit de nonne d'Emily, celui du révérend, les robes de petite fille (compliquées à enfiler et sûrement dessinées par ceux qui n'en ont jamais portées, sans oublier les petits noeuds dans les cheveux), la tenue simple du jardinier (avec son haut de forme improbable), le châle et le fichu de la vieille madame Pretszinsky dans l'artère enneigée de New York, la robe noire très stricte de tante Magda, la jupe très ample et confortable d'Emily pour conduire sa cariole, etc. Il retrouve les deux inspecteurs de Pinkerton, Charlie Siringo et Tom Horn. Emily a conservé son goût pour la lecture, en particulier pour Moby Dick (1851) d'Herman Melville (1819-1891). En page vingt-sept, il voit Emily lire The prince and the pauper, (1882, le prince et le pauvre) de Mark Twain (1835-1910). du coup, il s'estime très perspicace de reconnaître les deux garçons qui jouent avec la jeune Emily en 1888 à Jackson dans le Tennessee, avant de se souvenir qu'en fait, l'auteur l'a aiguillé sur la bonne voie en évoquant Twain : il ne peut s'agir que de Tom Sawyer et Huckleberry Finn.

En auteur complet, Laurent Astier conçoit son récit également en termes visuels dans la minutie de la reconstitution historique et de cette année 1900 qui n'a pas été choisie au hasard, et également dans des moments inoubliables. le terrifiant sourire du révérend Allister Coyle, la longue perspective de la grand rue de Galveston, la façade monumentale de l'orphelinat, une rue du Bronx recouverte de neige en mars 1888, le face à face entre Emily et le révérend au cours duquel elle le confronte à sa nudité, l'arrivée à la ferme dans le Tennessee, le bouleversement à Galveston, la vue en perspective à l'intérieur du magasin général où Emily s'achète un fusil Browning Scarce FN semi-automatique, calibre 35, modèle de luxe. Emily poursuit sa route pour accomplir sa vengeance et le lecteur se retrouve surpris de voir les expressions violentes sur son visage alors qu'elle tient le révérend en joue à bout portant. Il se rappelle qu'elle a été une enfant maltraitée et qu'elle en ressent encore les conséquences et les traumatismes.

Dans le même temps, les scènes du passé viennent compléter l'histoire personnelle d'Emily, à la fois sur le plan de son caractère et de ses valeurs. le lecteur sourit en voyant que cette femme solitaire et autonome est sauvée par deux fois par un homme, le Comanche Ba-Cluth (Coyote vagabond), celui qui va et vient dans ce monde en foulant la terre sans la meurtrir. D'ailleurs sa présence et son intervention s'avèrent bien opportunes. Mais les ordres donnés aux deux inspecteurs de la Pinkerton semblent indiquer qu'Emily a attiré l'attention d'autres personnes que les chasseurs de primes motivés par la récompense promise par la fille du gouverneur Mc Grady. Les deux dernières pages se déroulent à Tombstone dans l'Arizona, et elles introduisent un nouveau personnage Michael Graf, disposant lui aussi d'informations inattendues. le lecteur comprend que l'intrigue globale présente une envergure plus importante que celle qu'il avait supposée à la lecture du premier tome.

Le premier tome est excellent, le deuxième tout autant. Une narration visuelle riche et généreuse faisant revivre cette période de l'ouest américain, le lecteur se trouvent en immersion totale. La promesse de la vengeance d'Emily est tenue : elle continue sur sa lancée avec cette fois-ci un révérend dans sa ligne de mire. La tension est à couper au couteau, car elle ne peut pas supporter un seul instant qu'il continue à faire souffrir des enfants. Un événement historique vient encore plus mettre à mal les plans bien établis d'Emily. En outre, le lecteur découvre que l'intrigue présente beaucoup plus d'épaisseur qu'il ne pensait. Vite la suite.
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Voilà une série qui peut répéter les rebondissements à souhait. Il sera sûrement sage de stopper le moment venu. Au tome 2 nous sommes encore dans le plaisir. le dessin est bon, le scénario passe partout mais bon. Go !
On en découvre un plus de l'enfance et du parcours mouvementé de la Venin. Toujours pour chassée, elle se retrouve costumée en soeur Maria à Orphan Home de Gavelston ou se trouve le bon révérend Allister Coyle. Surtout Bon avec les très jeunes petites filles.
Emily va fêter se retrouvai l'es avec lui. 12 ans qu'elle attendait de moment de le faire passer de vie à Trépas.
C'est avec la petite Claire, orpheline de l'institution religieuse qu'elle reprendre sa fuite en avant. C'est à Texas City qu'elle va tenter de se faire oublier.
Sa tête est à 2000 dollars dead ou alive!
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Dans ce seconde tome, nous en apprenons plus sur le passé d'Emily et notamment son errance de foyer en foyer, ballottée de tantes en tantes, sans jamais trouver de stabilité. Nous la suivons aussi dans une nouvelle étape de sa vengeance, qui a lieu cette fois-ci au Texas. Nous l'avons quitté déguisé en nonne, et c'est ainsi qu'elle entre dans une église, servant d'orphelinat à de jeunes femmes. le climat tendu et malsain l'interpelle dés le début, et elle décide de creuser un peu cette impression. J'ai beaucoup aimé ce tome car de nouveaux personnages font leur apparition et on en apprend beaucoup plus sur le passé de notre héroïne, qui m'a beaucoup touché. On se demande jusqu'où sa quête vengeresse va l'emmener. le dessin me plaît toujours autant.
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Les aventures de la Venin se poursuivent. Et il est question de beaucoup de choses dans ces quelques pages. On découvre un sujet assez graves qui n'est pas spécifique à notre monde connecté : la pédocriminalité. On découvre les "détail" de la vie des USA au début du siècle.
Et j'arrive encore à trouver cette histoire divertissante.
Il me tarde que le tome 3 arrive à la médiathèque
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Dans ce deuxième tome, Emily continue sa vengeance de manière moins subtile qu'un comte de Monte-Cristo, puisque elle, elle monte au créneau !

Les dessins sont toujours agréables pour les yeux, hormis dans les chevaux qui semblent plus raides que des planches à pain lorsqu'ils marchent ou galopent.

Le problème, lors de l'illustration d'un galop, vient des jarrets (membres postérieurs). Bref, ce ne sont pas les mieux réalisés…

On en apprend un peu plus sur la jeunesse d'Emily, après le décès de sa mère et sur toutes les merdes qu'elle a endurée et qui l'ont façonnée telle qu'elle est maintenant. Elle n'a pas été gâtée avec les soeurs de sa mère, que ce soit avec la dépravée ou la rigide bigote religieuse.

L'inconvénient, c'est que ces flash-back cassent un peu le rythme de la narration et donnent aussi l'impression qu'on a rajouté des couches aux emmerdes, déjà multiples, qu'Emily a endurée.

Non pas que ce ne soit pas réaliste, des vie de misère où l'on cumule les emmerdes volant en escadrille, c'est tout à fait véridique, mais en littérature (ou au cinéma), ça donne toujours l'impression qu'on a voulu rallonger le scénario et y ajouter de quoi faire pleurer dans les chaumières.

Attention, j'ai apprécié ma lecture, j'ai passé un bon moment de détente avec Emily et sa vengeance, mais le scénario manque parfois de subtilités et les deus ex machina ne sont pas camouflés.

Tel Zorro ou l'ami Ricoré, certains arrivent toujours au bon moment (sans le café et les croissants) afin de sauver notre Emily. D'accord, sans les deux sauvetages miraculeux, dont un ressemblait à une Ira Dei digne de l'Ancien Testament, la série s'arrêterait net, ce qui serait stupide, mais bon, on peut sauver ses personnages de manière plus soft.

Si les visages sont bien réalisés et que personne ne ressemble à un autre, j'ai trouvé que les salopards d'enfoirés de leur race était un peu trop repérable avec leur dents poussées en avant, comme des chiens prêts à mordre. de mon côté, je préfère avoir la surprise pour les méchants…

Malgré tout, le scénario n'est pas mal du tout, même s'il manque de subtilité à certaines moments et qu'il y a des grosses ficelles qui tombent à pic quand il faut sauver l'héroïne.

Le récit de vengeance est vieux comme le monde, mais le personnage d'Emily est attachant et puis, merde, pour une fois que c'est une femme qui mène la danse dans un western, ça fait du bien. Et elle est plus féminine que la Calamity Jane dans Lucky Luke.

Une découverte que je compte bien poursuivre puisque l'on m'a prêté aussi le tome 3.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Dans ce second tome de la Venin, on s'éloigne quelques temps de l'ambiance western pour se retrouver dans un orphelinat où Emily poursuit son expédition vengeresse. L'atmosphère devient plus sombre tandis que certains mystères entourant l'enfance de la Venin s'éclaircissent. Pour autant, le rythme ne faiblit pas et le suspens est toujours bien là.

Le graphisme reste très réussi, que ce soit le dessin ou les couleurs. J'aime également beaucoup la composition, moins figée qu'une bandes-dessinée "classique". Sans entrer dans la technique (je ne suis pas coutumière du genre de la bande-dessinée), les cases n'ont pas toutes le même format et empiètent les unes sur les autres. Des gros plans pertinents se mêlent à de superbes vues d'ensemble. C'est très esthétique.

Ce tome, encore plus que le précédent, n'est pas qu'une suite d'aventures mais a une dimension psychologique intéressante. La Venin gagne en profondeur et en sensibilité grâce aux flashback, juste bien ordonnés. Pour ne rien gâcher, un évènement historique est intégré à l'intrigue, l'ouragan de Galveston en 1900.

Une série si addictive que j'ai déjà commencé le tome suivant !
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Emily a échappé aux détectives de l'agence Pinkerton et aux soldats lancés à ses trousses. Portant toujours les habits de nonne, elle se fait admettre dans un pensionnat pour jeunes filles. Celui-ci est dirigé par un homme que l'on retrouve dans les flash-backs qui éclairent les motivations d'Emily, comme le gouverneur du Nouveau Mexique abattu dans le tome 1. Les intentions d'Emily sont claires comme de l'eau de roche. Qu'en pensera Ba-Cluth, Coyote vagabond, le pisteur indien qui n'a pas eu de mal à suivre la trace d'Emily ?

Mais ce révérend libidineux profite du silence des nonnes et de la complicité de quelques jeunes filles qui le pensent toujours saint, malgré ses regards et ses gestes sur leur corps. L'orage gronde. La tempête approche. Un ouragan va dévaster la ville de Galveston. Son objectif atteint,

Emily reprendra la route en abandonnant le voile. Mais elle n'est plus seule.
Les flash-backs montrent ses tribulations d'un membre de sa famille à un autre. de sa tante Emily, à New York, qui convoite son pactole à sa tante Magda, à Jackson Tennessee, dont la rigidité morale confine à l'abject, on a le parcours d'Emily rempli d'embûches et de désillusions (comme dans les Orphelins Baudelaire, mais en moins drôle).

A Texas City, Emily refait ses provisions et se dirige vers le nord. Un indien et les Pinkerton à ses trousses.

C'est parfois un peu chaotique, un peu stéréotypé aussi, et prévisible. Mais cela se lit avec plaisir quand même. C'est prenant, il se passe quelque chose qui donne envie d'en savoir davantage et de gratter quelques cases de plus (toujours bien mises en page) afin de suivre les péripéties d'Emily. Les Carnets d'Emily ponctuent de nouveau le tome, apportant quelques éléments historiques, comme des cartes postales et des faits de 1900 (notamment sur le passage de l'ouragan) en appoint de « fausses vieilles images ». Une chouette sérié déjà, même si ce tome est -pour moi- moins intéressant que le premier.
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Bonsoir,
Un western féminin en roman graphique La venin de Laurent Astier aux Éditions Rue de Sèvres. Pour l'instant 3 tomes constituent cette série où nous faisons connaissance avec Emily, jeune femme du début des années 1900. Elle va connaitre différentes péripéties dans cette Amérique et se battre pour différentes causes. Tout d'abord venger sa mère, puis le territoire des indiens, la pédophilie, l'esclavage…. Une héroïne passionnée et passionnante. J'ai beaucoup aimé.
Quatrième de couv T1 : Un premier tome intitulé Déluge de feu pour une série baptisée La Venin. Bienvenue dans les intrigues sans fin du Far West de 1900 ! On y découvre une jeune héroïne dont les petits et gros ennuis s'accumulent... Entre chasseurs de primes, patrons de saloon malhonnêtes et politiciens aux dents longues, mieux vaut être futée pour passer entre les mailles du filet !
T2 Emily est recherchée et sa tête est mise à prix. Poursuivant sa fuite en tenue de nonne, elle est Soeur Maria quand elle arrive à Galveston, au Texas. Elle n'est pas là par hasard, elle cherche le révérend Alister Coyle, celui-là même qui dirige l'orphelinat pour jeunes filles de la ville. Sous couvert de cette nouvelle identité, elle est hébergée quelques jours au sein de son institution. le décès d'une pensionnaire et surtout la tentative de suicide de l'une d'elles ne laissent aucun doute sur le comportement malsain et les sévices commis par le révérend. Il est temps de rendre justice ! Emily s'en chargera et Dieu en sera témoin !
T3Ohio, octobre 1900. Emily, toujours traquée par les deux Pinkerton, continue son chemin de vengeance. Accompagnée de la petite Claire et de Susan, une esclave affranchie qu'elle a sauvée des griffes du Klan, elle arrive à Oil Town, une ville-chantier où l'on fore la terre à la recherche du précieux or noir. Mais après deux meurtres qui ont défrayé la chronique, les choses risquent bien de se compliquer pour elle... Et la rage qui secoue ses entrailles ne va-t-elle pas lui faire perdre pied ?
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