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Citations sur Captive (162)

Mais penser à quelque chose, ce n'est pas le faire. Si on était tous jugés pour nos pensées, on serait tous pendus.
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Je ne blâmerai jamais un être humain parce qu'il se sent seul.
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Il déteste les cravates, les souhaiterait au diable ; il ne supporte pas davantage son pantalon ni, en général, tout ce qui s'apparente à des vêtements empesés et convenables. Pourquoi l'homme civilisé juge-t-il bon de torturer son corps en l'engonçant dans la camisole de force d'une tenue de gentilhomme ?
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J'ai débuté la lecture de ce roman après avoir vu son adaptation en série (bouuuh).
Captive m'a énormément plu à l'écran et reste très fidèle au récit. Margaret Atwood a d'ailleurs participé à la production. Le roman n'en est pas moins plus dense mais les passages qui n'ont pas été gardés à l'écran ne m'ont finalement pas semblés indispensables. Le récit est basé sur une histoire vraie : le destin de la jeune Grâce, emprisonnée à l'âge de 16 ans pour un double meurtre. Elle ne sortira de prison que près de 30 ans après... L'Autrice s'attache à perdre le lecteur dans la recherche de la vérité face à la personnalité très ambiguë de Grâce. À l'époque où l'hypnose faisait son entrée dans les salons bourgeois et les foires, où les femmes étaient bridées et enfermées pour le moindre tempérament et où elles mourraient d'avoir tenté de cacher une interruption de grossesse, Margaret Atwood retrace une fois encore une épopée féministe passionnante.
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Parfois, la nuit, son visage m’apparaît dans la pénombre, comme un mirage ravissant et énigmatique…
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En des moments pareils, j’envie ceux qui ont trouvé un refuge sûr où accrocher leur coeur ; ou peut-être est-ce que je leur envie d’avoir un coeur à accrocher. J’ai souvent le sentiment de ne pas en avoir et de ne posséder à la place qu’une pierre en forme de coeur ; et d’être donc condamné à « errer en solitaire comme un nuage », comme l’a écrit Wordsworth.
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Mary déclara que j'étais peut-être jeune et que je ne savais ni grec ni latin, mais que j'étais vive comme un sou neuf et que la différence entre stupide et ignorante c'était qu'un ignorant pouvait apprendre.
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La folie est dans le sang et cette tare ne peut s'effacer avec un gant et un peu de savon noir ou vert.

Chapitre 9
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Elle n'a pas refusé de parler - loin s'en faut. Elle lui a raconté des tas de choses, mais elle ne lui a raconté que ce qu'elle a choisi de lui raconter. Ce qu'il veut, c'est ce qu'elle refuse de raconter ; ce qu'elle choisit peut-être de ne même pas savoir. Consciente de la culpabilité, ou sinon de son innocence : l'un comme l'autre pourrait être cachée. Mais il réussira quand même à la lui extraire. Il lui a fait avaler l'hameçon, mais va-t-il pouvoir l'extirper de là ? Afin qu'elle remonte, qu'elle sorte de l'abîme, qu'elle émerge à la lumière. Qu'elle quitte l'océan bleu profond.
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Au moins n'est-il pas une femme et, donc, pas contraint de porter un corset et de se déformer à force de laçages serrés. Il n'éprouve que mépris pour l'opinion communément admise selon laquelle les femmes ont, par nature, une faiblesse de la colonne vertébrale, qu'elles sont pareilles à de la gelée et qu'elles se répandraient par terre comme du fromage fondu si elles n'étaient pas bridées.
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