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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Alors je me suis jeté sur ce roman après avoir découvert la plume de Margaret Atwood grâce à La servante écarlate que j'ai adoré.Et quand j'aime un auteur, je peux devenir totalement fanatique au point de vouloir tout lire de cet auteur (même si je fais des pauses entre les romans afin de ne pas me lasser et, aussi, pour qu'il puisse toujours m'en rester un à lire).

C'est la raison pour laquelle j'ai lu ce premier roman de l'auteur alors que d'autres ( dont Captive, le tueur aveugle et La voleuse d'hommes) attendent d'ores et déjà dans ma PAL

Que dire de ce roman, écrit dans les années 60? Certes, sur bien des aspects, il est très différent de la Servante écarlate mais on y retrouve quand même le thème du féminisme.
Marian est une jeune femme d'une vingtaine d'années qui travaille dans un institut de sondages, qui a une colocataire un peu farfelue, des amies beaucoup plus conventionnelles et un petit ami bien comme il faut à défaut d'être bouleversant. Et Marian commence, sans le savoir, à se sentir étouffée dans cette vie toute tracée qui l'attend, au point qu'elle arrive progressivement à ne plus savoir quoi manger pour ne pas être malade tout en se sentant, métaphoriquement parlant, mangée, grignotée, bouffée elle-même.

J'ai été assez surprise - même si je le savais - du conformisme nord-américain de cette époque (l'histoire se déroule au Canada) et des difficultés à en sortir. Ce roman m'a fait penser à bien des égards au slogan d'une série télévisée, qui disait en substance "l'époque où les hommes étaient des hommes et où les femmes portaient des jupes".

Margaret Atwood avait déjà une sacrée avance sur son temps.

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Après avoir apprécié « La servante écarlate » j'ai eu envie de relire Margaret Atwood et le sort a désigné son premier roman.
Paru en 1969 au Canada, j'ai trouvé ce roman encore très d'actualité.
Une jeune femme Marian travaille dans une société d'enquête. Elle rédige des questionnaires pour les services marketing de différents clients (la bière élan pour les hommes, les vrais…, des protections féminines…. )
Dans la première partie c'est Marian la narratrice et on suit pas à pas toutes ses interrogations : ses relations avec sa colocataire (qui veut avoir un bébé toute seule), sa logeuse (parangon ou dragon de vertu ?), son amie Clara, mère de 2 petits et enceinte du troisième, ses collègues de travail (qui cherchent un mari : nous sommes à la fin des années 60), son fiancé Peter, brillant avocat… et Duncan (qui m'a fait penser au personnage principal de John Irving dans l'épopée du buveur d'eau…)

Tout cela sur un ton caustique et sans concession (et drôle).

Le passage à la deuxième partie m'a un peu désarçonnée : on passe à un narrateur externe tout en restant focalisé sur Marian et son futur mariage avec Peter. Marian devient très stressée par rapport à ce mariage et en perd l'appétit et aussi son bon sens ….

Ce passage à la troisième personne permet à l'auteure de nous faire prendre du recul ..

La troisième partie, très courte, reprend Marian comm narratrice ….la boucle est bouclée : Marian redevient elle-même….

En conclusion : un livre féministe qui analyse finement les hésitations d'une jeune femme qui se cherche : le mariage et la maternité font ils perdre son identité ?
Après 18 ans de mariage et presque autant de maternité je dirai oui ….mais je referai exactement la même chose 🙂
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La fin du livre m'a beaucoup plu on comprend mieux le malaise qui habite Marian
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J'ai découvert Margaret Atwood avec la série « la servante écarlate » (excellente série au passage). Puis, j'ai voulu découvrir ses écrits et j'ai très vite accroché à sa plume.
La femme comestible est son premier roman qui date de 1969 et j'ai retrouvé le thème du féminisme qu'elle aime aborder dans ses écrits. D'ailleurs, elle était déjà en avance sur son temps… l'histoire dépeint la vie de Marian, simple employée de bureau dans une société de marketing, qui va bientôt se marier. Elle vit en colocation avec Ainsley qui a une toute autre vision de la vie.
A partir de là, j'ai parcouru son histoire vallonnée par les figures de style et l'imagination débordante de l'auteur ponctuée par beaucoup d'humour.
D'ailleurs, cette histoire pourrait devenir une adaptation au théâtre car je l'ai lu comme si c'était un vaudeville. Je vous avoue que je n'ai pas toujours compris ce qu'elle voulait nous relater avec certaines de ses métaphores mais, j'ai quand même passé un agréable moment de lecture (521 pages lues en 3 jours).
Margaret Atwood reste et restera une valeur sûre pour moi.
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Après avoir lu et beaucoup aimé La Servante écarlate, j'avais de grandes attentes pour cet autre livre de Margaret Atwood sur lequel je suis tombée par hasard. Si l'on peut dire une chose c'est que son style ne vieillit pas, le livre a 50 ans mais on pourrait croire qu'il a été écrit hier. Il brosse un portrait subtil de la condition féminine de la fin des années 1960 sur le fond de la scène intellectuelle qui s'interroge en sciences humaines sur le rôle féminin. Les personnages sont intéressants, mais selon moi il y manque une trame nette et j'ai eu à de nombreuses reprises du mal à comprendre où l'auteure voulait en venir. Je recommande toutefois.
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