L'inconnu de la poste

J'ai eu la surprise d'apprendre que ce livre est tiré d'une histoire vraie après des recherches sur internet que j'effectue notamment pour mes lectures et il se trouve que cette affaire n'est toujours pas résolu donc ce livre est très intéressant il est écrit par une journaliste du Parisien si je ne dis pas de bêtises et il se trouve que plusieurs éléments permettent de dire que la situation en France est assez déplorable que ce soit au niveau de la police de la gendarmerie de la justice des tribunaux la situation est même catastrophique des personnes sont emprisonnées sans preuve sous suspicion il y en a même même des personnes qui qui meurent qui se suicident à cause du vécu dans les prisons ou de la pression que la police met absolument pour avoir des aveux qui n'existeront pas on se croirait revenir presque dans les années 60-70 ou en torturer les gens pour qu'ils avouent des choses qui n'ont jamais commises quoi je recommande ce livre pour tous ces éléments et ça se lit très rapidement et très facilement le rythme est bien fluide.

Je ne sais pas comment Florence Aubenas a fait pour écrire 230 pages sur cette affaire car elle est vide...pas d'indice ou à peine, pas de témoin, pas de mobile, rien du tout!
D'ailleurs ce n'est pas l'enquête qui est au centre du récit mais plutôt l'engrenage psychologique des gendarmes, de la famille et des habitants qui vont placer les soupçons sur Thomassin qui a le défaut de vantardise et ses acolytes eux-même dans un engrenage de drogue et d'alcool et jusqu'à la fin cela se délite : pas de coupable même la famille se décourage. Dans ce livre, il n'y a pas de justice.
La journaliste nous sème dans ce dédale de personnes et de rumeurs, triste et étrange.

Aubenas. J'adore cette femme. Oui c'est ainsi. J'ai pour elle un énorme respect où s'entremêle l'humaine et la professionnelle. Les Quais de Ouistreham m'avaient scotché.  Je m'attendais à du sérieux avec L'Inconnu de la Poste. Une fois encore, je n'ai pas été déçu.

Alors oui je suis en retard sur tous ceux qui l'ont déjà lu.

Le sérieux d'une longue enquête et l'écriture qui n'a rien de journalistique. On n'est pas dans l'épreuve de l'article où il est nécessaire d'aller au but. Et à force de saillies, de punchlines, devenir outrancier. Ce que j'aime chez cette auteure, c'est sa capacité à prendre le temps, à aller à la découverte de l'humain derrière le fait divers, l'atroce ou le transparent.

Ici, il s'agit d'errance, de peut-être, de faits. Aubenas ne juge pas. Il y a des gens pour ce faire. Si le style est parfois romanesque, Florence Aubenas, n'oublie jamais qu'entre les pages, il y a des vrais gens. Elle glane les informations, les sentiments et les faits. Elle reconstruit l'histoire et nous entraine sur les pas de celui qui fut un jeune espoir du cinéma français, un môme perdu, sensible, Thomassin que la vie et les rencontres successives ont pu rendre violent, drogué. Jusqu'à ce jour où une femme, Catherine Burgod, est morte à la poste de Montréal la cluse. L'une est une victime innocente, l'autre un coupable sans doute trop facile.

A l'issue de cette enquête, chacun est libre de se faire son opinion. La force d'Aubenas est de rester digne en tout temps. Moi, j'ai choisi de ne garder à l'esprit que les errements de cet homme et le combat de ce père. Deux êtres que la vie cabosse.

Et j'ai déjà hâte de retrouver les prochains écrits de cette femme.

Catherine Burgod a été assassinée de 28 coups de couteau dans le bureau de poste où elle travaillait. Très vite les soupçons vont se porter vers Gérald Thomassin qui habite en face. Il s'est déjà fait remarqué. Thomassin c'est un marginal mais ce n'est pas n'importe qui. C'est un acteur, il a joué dans plusieurs films. Un drôle de personnage. Il se vante beaucoup. Il est emprisonné.
Florence Aubenas va enquêter car l'affaire n'est pas claire. Thomassin sera relaché mais pas complètement innocenté. La journaliste le rencontre de temps en temps pour le connaître, pour reconstituer les faits.
La narration de l'histoire est précise. La fin, surprenante, laisse tout le monde dans l'expectative.
Personnellement, j'aurais aimé que l'enquête aille plus loin. Catherine Burgod a été oubliée.

livre passionnant du début à la fin quoique pour des raisons différentes.
Description d'un milieu et des ses habitants puis des vies brisées dans des petites villes du Jura durement touchées par la désindustrialisation .La focale se fait sur un trio de marginaux puis sur l'un d'entre eux un acteur de Doillon ....puis focus sur un procès sans fin...L'écriture est descriptive et captivante.
un livre émouvant et passionnant , très en prise avec la réalité sociale ...

Fait divers parfaitement bien disséqué sous la plume de Florence Aubenas. Se lirait presque comme une fiction si le personnage n'était pas connu pour son César du meilleur jeune espoir masculin. Si l'enquête est menée avec brio permettant ainsi un récit limpide, on a quand même du mal à s'attacher aux personnages, petites personnalités le plus souvent déviantes, mais c'est le travail de la journaliste qui est à saluer.

L'inconnu de la poste … Que s'est-il passé dans cette poste ? La préposée a été assassinée et comme l'indique le titre, le crime n'est pas élucidé. 2008- La fille d'un notable du village de Montréal-la-Cluse est tuée de 28 coups de couteaux. Un crime odieux dans la quiétude d'un petit coin de montagne … S'en suit l'enquête dans laquelle plusieurs présumés coupables sont désignés. L'un d'eux, un acteur césarisé, Gérald Thomassin est le coupable idéal. Il fera d'ailleurs plusieurs années de prison en détention provisoire puis sera libéré sous contrôle judiciaire. C'est en 1997 qu'il a obtenu sa récompense cinématographique pour le rôle phare du film de Doillon, « le petit criminel », titre prémonitoire ? Florence Aubenas a passé sept années à travailler sur cette affaire. Elle nous livre les points de vue, les angoisses, les certitudes, les doutes des différents protagonistes et surtout, sans prendre position, elle relate des avis qui font avancer l'enquête vers la vérité ou au contraire des rumeurs qui ne repose que sur des idées convenues. L'ouvrage se termine le 28 août 2019 jour de la confrontation entre les accusés… mais rien ne se passera comme prévu et aucune vérité ne sera révélée !

Avec méthode et empathie, Florence Aubenas s'attache à tous les personnages sans les juger, et leur rend leur humanité. Elle forme un mystère qui ne cesse de s'épaissir dans un village où tout inconnu est étranger, scanné de la tête aux pieds, traînent des marginaux à la dérive. Un roman-vrai d'atmosphères, à la Simenon, dans la France d'aujourd'hui. Ce livre se dévore comme un polar.

Florence Aubenas excelle, je trouve, à reconstituer les ambiances et nous faire vivre à travers un livre des expériences sociales de milieux qui ne sont pas forcément les nôtres.
Dans celui-ci, elle nous emmène dans le Jura à la découverte des habitants de Montréal-La-Cluse théâtre d'un crime. Les figures sont nombreuses, on rentre dans les pensées des uns et des autres. Mais, mon Dieu, que tout cela est triste et sordide !
C'est le deuxième livre que je lis de Florence Aubenas et j'ai ressenti pour les deux comme un dégoût d'être un humain. La petitesse, la rancune, les gens perclus, fauchés et perdus, on a l'impression que l'humanité n'est qu'un ramassis de pauvres gens qui vivotent tant bien que mal en cachant toutes leurs peines et leurs défauts.
Utile sans doute pour ne pas perdre pied avec la réalité, mais je garde l'espoir chevillé au corps : nous ne sommes pas que ça !

Comme souvent chez Florence Aubenas, tout est dans les détails et la justesse avec laquelle elle retranscrit des morceaux de vie. C'est encore une fois le cas dans "L'inconnu de la poste", un livre enquête sur une affaire qui a remué en 2008, le village de Montréal-la-Cluse dans l'Ain. Un village dans un décor magnifique, qui surplombe le lac Nantua. le petit bureau de poste de la commune voit son employé Catherine Burgod être assassinée de 28 coups de couteaux un matin, le 19 décembre 2008. L'autrice s'attelle à reconstruire le contexte et les personnes qui vont graviter autour de cette affaire pendant les années qui vont suivre. Un acteur sur le déclin, un père détruit petit à petit par ce drame ou encore les amies de la victime. Avec sa façon bien à elle de raconter et une plume pleine d'humanité, Florence Aubenas dresse les portraits de tout cet entourage. On détricote avec elle les dessous de l'enquête et tout ce que cela a entraîné. "L'inconnu de la poste" est un petit livre dont on a du mal à s'extraire et dans lequel on reconnait tout de suite la patte de la journaliste. Elle parvient à restituer la fascination qu'une société peut avoir pour un crime à travers un récit sans jugement.
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