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Aurélia Aurita est sans doute ma préférée dans ce que je peux qualifier de BD chick-lit à la Margaux Motin. Je n'oublierais jamais « Fraise et chocolat » en 2006. Comment peut-on d'ailleurs oublier ?! Elle est sans nul doute la précurseure du genre avant de se faire voler un peu la vedette sur cet effet de mode.

Par ailleurs, elle s'était associée à Benoît Peeters « comme un chef » pour cette plongée dans la grande gastronomie. Elle continue cette fois-ci toute seule dans la même veine. J'apprécie la manière dont elle met en scène sa vie pour nous raconter plus que des anecdotes, des moments de vérité entre humour et parfois épreuve de la vie.

La vie gourmande va encore plus loin que sa précédente oeuvre culinaire en mêlant des épisodes de la vie privée de l'auteure comme une autobiographie dont elle est coutume. D'ailleurs, l'introduction avec la mort de la grand-mère est tout à fait remarquable en terme d'effet. Cela donne le ton pour la suite. Oui, cela sera beaucoup plus triste dans une dimension que je ne lui connaissais pas. On a un peu passé la légèreté et l'insouciance de ses débuts. C'est encore plus profond.

On va au-delà d'un cours de gastronomie, au-delà des recettes de cuisine, pour s'intéresser à une autre forme d'équilibre dans les sensations avec toujours un côté très raffiné et parfois charnel.

Il y a également ce côté douloureux comme la lutte contre le cancer du sein. Cela m'a touché d'apprendre cela par ce biais surtout lorsqu'on suit son travail depuis toujours. Evidemment, on ne peut qu'être touchée surtout quand on sait que d'autres personnes succomberont à la maladie. C'est surtout le regard des autres sur la maladie qui sera évoqué.

J'avoue que j'ai toujours bien aimer la rondeur de son trait ainsi que les têtes de ses personnages dont on arrive à percevoir toutes les expressions. Il y a de l'humour, de la tolérance et de la légèreté. Tout ce que j'aime ! Mais comme dit, cela va encore plus loin dans l'émotion.

C'est un très bel album dont la lecture est assez prenante et agréable à la fois. Sans doute l'un de mes préférés de l'auteure. Bref, on va déguster sans modération cette vie gourmande. En un seul mot : savoureux ! Evidemment, 5 étoiles Michelin !
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Club N°50 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique
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Cette BD se dévore !

Un beau pot-pourri de la vie de l'autrice : son cancer, ses relations romantiques et amicales, ses projets professionnels,… avec une pointe d'érotisme.

Morgane N.
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Plongée touchante et instructive dans les coulisses de la restauration gastronomique.

Morgane R.
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Ce roman graphique, émouvant, se lit avec beaucoup de plaisir.

C'est un vibrant hommage à la vie, au désir, et à la nourriture qui procure tant de sensations.

Wild57
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Aurélia Aurita, je ne la connaissais pas... (oui, honte sur moi) et maintenant que j'ai commencé à la connaître, j'ai envie de devenir son ami... et pas seulement pour ce qu'elle fait avec des légumes... Elle rayonne, elle est solaire, elle a du punch, elle croque la vie, elle EST la vie... Bref, voilà le genre de personne qui vous donne foi dans la vie. le genre de personne qui affronte les pires aléas de l'existence en allant de l'avant. Si vous la croisez, pour sûr, vous n'aurez pas envie qu'elle s'en aille.

Sur pas loin de 370 planches, elle commence par Pierre Gagnaire et termine par Alexandre Gauthier... c'est dire si elle aime manger, déguster et se laisser dériver ailleurs. Mais entre les deux expériences culinaro-sensorielles, il y a le cancer du sein, plein de rencontres à la fois tristes et pleines d'espoir et une inébranlable confiance dans l'autre.

Le tout est croqué avec délicatesse et inventivité. de la couleur, juste ce qu'il faut pour illuminer une page et rendre grâce aux merveilles des chefs étoilés. de la tendresse. de la tristesse quand il faut. C'est la vie ! Mais magnifiée par les pinceaux d'Aurélia Aurita.

Si vous n'avez pas compris, c'est un réel coup de coeur. Et tout en rédigeant ce billet, je regarde pour réserver à La Grenouillère, le restaurant d'Alexandre Gauthier... mais il est temporairement fermé. Fichtre...
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Une lecture agréable et gourmande !

Aurélia Aurita nous offre une autobiographie où chaque épisode présent ou passé a un rapport avec un plat, un dessert, un fruit... J'ai tout aimé : les dessins, le texte mais surtout sa vision de la vie, une invitation au voyage de la gourmandise.

J'ai, bien sûr, été émue par sa "traversée" face au cancer car "c'est un monde, Curie, et ce qu'on vit là, ce qu'on apprend là ne se vit, ni ne s'apprend ailleurs". Pour être suivie dans cet hôpital, je me suis totalement retrouvée dans ses dessins mais ėgalement par sa réflexion à la fin de ses soins : "Ça y est, je retourne à la vie. Mais la vie ne s'était pas arrêtée. Elle avait juste pris une autre densité".
Quelle merveilleuse idée de célébrer ce retour à la vie que de s'offrir une escapade avec une amie et un diner gastronomique dans un restaurant renommé.

On referme l'album avec un profond sentiment d'amour de la vie et... une envie folle de manger !
Mention spéciale pour la double page de remerciements ♥️
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"Bonjour les Babélionautes! Aujourd'hui on va parler d'une BD d'Aurélia Aurita, La vie gourmande.

Or donc Aurélia-Chenda perd sa grand-mère.

Malgré le choc, l'artiste se rend plus tard dans les cuisines de Pierre Gagnaire, afin de poursuivre un projet.

Encore un peu plus tard, un sein gonfle et devient douloureux...

-Je vois pas le rapport entre tous ces éléments rangés en bordel, Gentille.

-Bah... si je devais trouver un dénominateur commun, c'est le plaisir. La vie gourmande passe toutes ses pages ou presque à célébrer le plaisir des sens en général, celui du goût en particuler. Que dit sa présence? ou son absence? ou le changement de ce plaisir? L'autrice explore les différents aspects du goût et j'ai adoré son regard, gentil et coquin!

-Coquin? parce que manger au restau, c'est coquin, maintenant? "Oulàlààà, je déploie le menu, je suis déjà émoustillée."

-Maaais non, Méchante! Tendre parce qu'elle porte un regard doux sur les personnes qu'elle croque, et coquin parce que son dessin rappelle que les gens sont beaux.

Tiens, regarde. Les portraits d'Annie Ernaux, de Mona Chollet, de Pierre Gagnaire. Ce ne sont pas des beautés au sens conventionnel du terme, mais tu vois que le trait de la dessinatrice les rend jolis et attachants.

Quant aux hommes, ils sont traités avec un soin tout particulier, qui me met l'eau à la bouche: le beau geste maîtrisé et soigné ou la courbure d'une nuque rappelle qu'eux aussi sont appétissants. J'avoue que je comprends les échauffements de joues provoqués par un sourire inattendu.

J'aime beaucoup d'ailleurs le contraste qu'elle joue entre elle-même et les autres personnes-personnages: les portraits restent gentiment réalistes quand la dessinatrice est presque schématisée. Cela rend ses expressions plus piquantes!

-Donc, si je résume, tu as aimé cette BD parce que tu y trouves les mecs alléchants et les meufs jolies et sympas. Bravo! Quelle magnifique démonstration intellectuelle!

-Ce n'est pas du tout ce que j'ai dit!

-Ah si.

-Mais non! En fait, ce que j'ai trouvé admirable, c'est... comment dire? ce que disait José Mauro de Vasconcelos: "une chose toute petite et très bonne: la tendresse." le regard de l'autrice est plein de cette tendresse, et cette douceur me met du baume au coeur.

-Berk, de la niaiserie, oui!

-Encore une fois, non! Quand il faut mettre des coups de latte, elle y va! Quand il faut remettre en question ce qui ne va pas, le boulot est fait! Quand il faut évoquer les difficultés personnelles ou systémiques, c'est parti, on y réfléchit!

Et en dernier lieu, une majeure partie de la BD traite d'un sujet pas plaisant du tout: le cancer!

Sans éviter le drame, sans se mettre d'oeillères, Aurélia Aurita l'affronte et le met en scène avec humour et poésie. J'adore les cases où elle teste de nouveaux styles vestimentaires. Et cette double page qui m'a noué la gorge...

Et je ne parle même pas de l'originalité de l'angle! Une autobiographie qui passe par la nourriture pour raconter la vie ainsi que le rapport à ladite nourriture: quelle idée brillante!

Je relirai avec plaisir La vie gourmande. Elle navigue entre tristesse, joie, mélancolie et humour avec trop d'habileté pour ne pas me séduire.

-Ouais, et vu la morfale obsédée par la bouffe que t'es aussi, c'est pas dur non plus de t'avoir par là!

-C'est vrai.

Et vous, quels sont les plats de votre vie?"
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Aurélia Aurita a de la gourmandise pour la vie, sous tous ses aspects : aussi bien culinaire qu'émotionnel.
Quand elle perd sa grand-mère, elle regrette de n'avoir conservé que deux de ses recettes d'origine khmère.
Quand elle est embauchée pour réaliser des croquis dans les cuisines d'un chef étoilé, elle s'intéresse autant au contenu des assiettes qu'au charme des cuisiniers.
Et lorsque la maladie fait irruption, elle la combat à pleines dents.
Aurélia Aurita est gourmande, sensuelle, combative et courageuse.
Et elle dessine merveilleusement bien : les gens en noir et blanc, la cuisine en couleurs.
En revanche, on se lasse rapidement du récit de ses amitiés avec des célébrités, et de ses repas dans des établissements hors de prix.
J'aurais été plus touchée, je pense, si elle avait partagé des expériences plus universelles.
Challenge Bande dessinée 2023
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En ce mois d'octobre rose, j'ai décidé de mettre en avant l'autobiographie dessinée d'Aurelia Aurita parue chez @casterman_bd. Elle choisit de faire débuter son récit au décès de sa grand-mère en octobre 2018. Cette dernière, d'origine cambodgienne était arrivée en France pour fuir les khmers rouges. Cuisinière émérite, elle a à jamais doté l'enfance d'Aurélia de parfums et saveurs singuliers voués à disparaître avec elle faute d'avoir été consignés.

C'est pourquoi, à la même époque, l'autrice débute un travail documentaire chez le chef Pierre Gagnaire. Elle veut capter l'éphémère et se retrouve dans les coulisses, le crayon à la main. Rien ne lui échappe, elle croque attentivement cette ruche bourdonnante et admire la dextérité quasi sensuelle des cuisiniers tels Désiré tournant des mottes de beurre comme "s'il caressait les seins d'une femme".

Mais en décembre 2018, on lui diagnostique un cancer du sein triple négatif (le plus virulent) … Aurélia Aurita raconte alors la chimio épuisante avec, entre autres effets secondaires, le dérèglement du goût, les aversions soudaines pour les mets qu'on affectionnait, le goût de métal dans la bouche, les séjours à l'hôpital. Elle parle sans détour des réactions de ses proches , des lâchetés, des abandons aussi et des soutiens sans faille …
Le fil conducteur de "La vie gourmande" c'est la transmission et la nourriture : à la fois terrestre et spirituelle. C'est un livre à la fois transparent et sans concessions sur la maladie mais également une ode à la vie qu'on a envie de dévorer, à sa suite, à pleine dents. le «carpe diem » de l'autrice est contagieux sans être lacrymal et servi par un dessin en noir et blanc qui ne prend des couleurs que lorsqu'il est question des mets (d'aimer ?) puis de renaissance. Un livre touchant dans tous les sens du terme ...
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"La vie gourmande" est l'autobiographie bien particulière d'Aurélia Aurita. A travers ses planches colorées, elle nous fait passer des cuisines de Pierre Gagnaire aux salles de soins de l'institut Curie, en passant par les bons petits plats de sa grand-mère et les montagnes russes de sa vie amoureuse. Cela peut paraitre destructuré dit comme ça, mais ainsi va la vie, et on ne choisit jamais vraiment ce qui nous tombe dessus.
C'est ce que j'ai aimé dans ce roman graphique, la sincérité avec laquelle Aurélia nous parle d'elle, et des multiples choses qui la font vibrer : l'amour, la gastronomie, l'amitié, la poésie... Après cette lecture on a juste envie de profiter de toutes les bonnes choses que la vie nous offre !
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C'est une autobiographie culinaire qu'Aurélia nous raconte avec délicatesse, bourrée d'anecdotes savoureuses, parfois coquines. Sans complexes elle évoque ses amants qui partagent ses goûts. D'où la formule magique : « s'aimer, c'est manger ensemble dans la même direction ». Les plaisirs, même dissociés, se rejoignent, car l'autrice est un être entier qui croque la vie à pleines dents. Elle dérange parfois ? Elle s'en amuse. C'est pourquoi son style graphique parfois simpliste n'est jamais vulgaire. Et les couleurs discrètes viennent juste pour grossir le trait.
Au fil de l'histoire de sa vie, elle revient deux fois sur son cancer du sein et ce, de manière brute sans être glaçante. Etaler sa maladie en public ferait penser à l'auteur Pozla et sa BD « carnet de santé foireux ». C'est un exutoire, avec l'idée : « exhiber rend plus fort », et on s'aperçoit que les vrais amis sont ceux qui restent après le combat. Dernier clin d'oeil : les études de pharmacie donnent des armes à Aurélie pour délirer sur les goûts autant que détailler les recettes de sa grand-mère entre autres , sans oublier les surprises des plantes parfois toxiques. Si elle a reçu le Prix Wolinski en 2022, ça se comprend. Un livre à déguster sans modération !

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Une couverture colorée et pleine de bonnes petites choses à manger. Un titre alléchant. Voilà de quoi attirer mon regard et me donner envie.
Mais attention aux premières impressions trompeuses ! Si on imagine une jeune femme en train de rêver à des repas tout en profitant du soleil, on déchante lorsqu'on ouvre ce livre, de manière à embrasser toute la couverture du regard. le personnage au centre, c'est l'auteure elle-même et elle rêve sûrement à la cuisine qu'elle va nous décrire et nous vanter. Malheureusement pour elle, pas de matelas au bord d'une piscine. Elle va passer un scanner, car elle est atteinte d'un cancer très rare et très méchant. Sans doute se perd-elle dans un idéal coloré pour éloigner l'appréhension.
Inutile de reposer le volume avec horreur. Malgré la gravité de la situation, Aurélia Aurita réussit à garder l'optimisme et le sourire.
C'est vrai, le récit commence par un épisode douloureux : un matin, on découvre le corps de sa grand-mère. Elle est morte pendant la nuit, dans son sommeil. Elle avait quatre-vingts ans. Ce qui n'enlève rien au chagrin. Les souvenirs affluent. Aurélia les évoque. « Mak Yeah » (grand-mère en cambodgien) avait connu les camps sous Pol Pot, perdu son époux et avait dû faire preuve de courage et d'ingéniosité pour dénicher de quoi nourrir les enfants. Après la guerre, elle était venue s'installer en France. Elle s'était beaucoup occupée de sa petite-fille et lui avait appris les bases de la cuisine, elle qui était un cordon-bleu.
Quel regret pour Aurélia de n'avoir pas été plus attentive à cette époque : « J'avais commencé à noter quelques unes de ses recettes. Mais d'autres sont perdues à jamais. »
Tout au long des trois cent soixante pages de ce pavé, Aurélia Aurita mêle les dessins en noir et banc à ceux qui pétillent de couleurs vives. Celles-ci évoquent les bons moments ou les bons plats qui enchantent ses papilles gustatives et le regard de son lecteur.
L'histoire qu'elle raconte, c'est celle de son travail, émaillée de mille plaisirs culinaires. Quatre jours à peine après le décès de Mak Yeah, Aurélia a rendez-vous au restaurant de Pierre Gagnaire. Elle doit réaliser pour celui-ci une série de cartes de voeux. Tandis qu'elle esquisse ses croquis, nous verrons défiler les portraits des cuisiniers, les postes de travail dans les coulisses, la préparation des plats de A à Z. Certains sont très surprenants (et ne me tentent pas vraiment), mais d'autres font venir l'eau à la bouche.
L'auteure entrecoupe son récit de souvenirs que lui évoquent des goûts ou des arômes. Soudain, nous voici nez à nez avec des visages connus : ce sont des personnalités rencontrées ici ou là et devenues ses amies, comme Jeanne Balibar, Mona Chollet ou Annie Ernaux.
Aurélia Aurita ménage une grande distance entre ses moments de solitude où elle se laisse envahir par la panique en pensant à sa maladie, et le reste du temps, où elle donne le change, rit et s'amuse en famille, alors que peur et douleur la rongent secrètement.
Elle évoque les changements qu'opèrent en elle les traitements subis, par exemple, les aliments dont elle doit se priver ou ceux qui lui sont bénéfiques.
Un passage est affreux pour moi qui suis sensible. C'est le moment où elle évoque la « cuisine cruelle » du Japon : poisson découpé « vivant et présenté sur son arête avec la bouche et la queue qui remuaient encore », « tentacules de poulpe qui "dansent" sur la langue », ou les viandes de cheval, tortue, baleine, auxquelles je ne toucherais pour rien au monde.
Impossible d'évoquer toutes les surprises que renferme ce bel album. Il faut garder un peu de mystère pour ceux qui voudront le lire, ce que je leur conseille vivement.
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