AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,03

sur 935 notes
5
16 avis
4
27 avis
3
12 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le hasard joue souvent pour moi des airs entrainants, et je me laisse guider au gré du vent et de la vie.
Paul Auster se trouve régulièrement sur mon chemin, et sa musique, si elle m'est toujours agréable, ne m'a pas entièrement convaincue ici.

Nashe, son héros, est jeune encore, et se retrouve seul suite aux aléas de l'amour, quoiqu'il laisse une petite fille de 2 ans à la garde de sa soeur. Il quitte son métier et roule, roule, roule. Son esprit s'évade au rythme des kilomètres, d'autant plus qu'un héritage opportun lui permet de ne pas être stoppé par des contingences matérielles. Un jour, il rencontre un tout jeune gars, Pozzi, joueur de poker professionnel, et un enchainement de circonstances où le hasard n'a plus trop sa place le fera assister à une partie mémorable entre Pozzi et 2 hommes très bizarres et surtout très riches. Cette partie va porter à conséquence, ô combien!

La musique du hasard est lancée. Rythme assez lent, musique atonale : je ne vois pas toujours où Auster veut en venir. Quelques airs sont lancés, d'autres avortent. Bizarre, tout ça. Je suis assez déconcertée, quoique j'apprécie quand même la réflexion qui sous-tend l'ensemble, sur le sens de la vie.

Que faisons-nous dans cette existence ? Sommes-nous les jouets du destin ou pouvons-nous en tenir les rênes ? Sommes-nous responsables ?
Paul Auster est le compositeur d'une oeuvre multiple mais toujours guidée par le désir de nous faire réfléchir.
Sa musique, ici, a été un peu déconcertante, mais comme toujours attirante.

3,5/5

Commenter  J’apprécie          716
Première incursion chez Paul Auster (eh oui, j'ai des lacunes classiques…) et grand plaisir de lecture avec La musique du hasard, traduit par Christine le Boeuf.

Qui n'a pas rêvé de se réveiller riche un matin, sous le coup du hasard ? C'est réellement arrivé à John Nashe, jeune écorché de l'amour et de la vie, à la suite d'un héritage. À Stone et à Flower, les frangins lourdauds, sous le coup d'un billet de loterie gagnant. Et même à Jack Pozzi, joueur professionnel de poker, certains soirs par le passé où les cartes rigolaient.

Tous ceux-là vont se croiser et écouter différemment la petite musique du hasard. Nashe décide de laisser filer sa vie et de confier à sa voiture, à la route et aux opportunités le soin de le guider jusqu'à épuisement de ses ressources. Pozzi a vu sa chance tourner et compte sur le gros coup pour se refaire. Stone et Flower manipulent ce qui leur passe à proximité, allant jusqu'à construire la maquette de leur vie et de ce qu'il s'y passe.

Le hasard sourit, le hasard passe, le hasard te retourne et t'explose… Dans les pas de Nashe, Paul Auster nous embarque dans une lente balade métaphorique aux rebondissements distillés, qui vire peu à peu au bad-trip de haut vol, celui qu'on ne voit pas venir mais qui te saisit et te tient en haleine jusqu'à la dernière page.

Si le livre peut parfois sembler partir dans tous les sens, il n'en est rien, tellement Auster maîtrise son vagabondage, dans une langue simple et fluide, où il multiplie les pistes de réflexions, qu'il laisse ouvertes à notre imagination. Première incursion réussie donc – merci Bono – qui en appelle une autre rapidement.
Commenter  J’apprécie          356
Dans le roman que j'ai lu juste après celui-là, il est dit en substance à un moment que la vie est un entonnoir dans lequel les champs de possibles s'amenuisent à mesure que l'on descend vers le goulot, et qu'autant certains souffrent de ce resserrement des libertés autant d'autres se satisfont pleinement des options limitées qui leur sont imposées une fois enfermés dans le goulot.

Il pourrait s'agir de cela pour Jim, le héros de ce roman. Ou pas? Après tout nous sommes chez Auster, le maître des questions ouvertes.
Une séparation douloureuse et un héritage inattendu ont jeté Jim sur les routes américaines, parcourant au hasard pendant des mois tout le continent jusqu'à sa rencontre avec le jeune Jack. Hasard encore, ils se lancent dans une de ces parties de cartes hallucinées propres à sceller un destin et là, les options se referment..

Voilà un Auster épatant, au récit cadencé et hors normes dans lequel j'ai trouvé des accents de Donald Westlake, assez vertigineux également, où l'on oscille constamment entre euphorie du hasard et confort des contingences.
Commenter  J’apprécie          230

Dans mon nouveau voyage en Austerie, je dois dire que j'ai été un peu moins enthousiasmé par ce roman que par Moon Palace que j'ai lu juste avant.

La musique du hasard, c'est celle qui mène le héros, Jim Nashe, tout au long de ce roman.
Jim, c'est un pompier abandonné par sa femme et qui, du fait de son métier, ne peut s'occuper de sa fille et la confie à sa soeur. Après avoir hérité une somme confortable d'un père qu'il n'avait presque pas connu, il démissionne de son emploi de pompier et fonce à tombeau ouvert dans une sorte de processus de perdition, une aventure sans limites qui le mène à parcourir, en voiture et sans but précis, la totalité des Etats-Unis. Et ainsi, Jim dilapide une grande partie de son héritage.
La rencontre avec un jeune et brillant joueur de poker Jack Pozzi, va l'amener à lui demander de jouer le reste de son argent, (et même plus, sa voiture) dans une confrontation avec deux étranges et richissimes personnages.
La partie sera perdue et les deux compères devront édifier un mur pour payer leur dette de jeu.
Je ne dévoile pas la fin, mais, comme dans une tragédie grecque, confronté à la cruauté de situations inexplicables, le héros embrassera son destin implacable et aveugle.

Comme toujours chez Auster, l'écriture est fluide, et le rythme parfait.
Et aussi, le héros est plus complexe que ce que j'ai resumé.
Mais, au total, cela manque un peu de consistance et de subtilité.
En particulier j'ai eu un peu de mal à adhérer à l'histoire de ces deux richissimes gagnants du loto, leur maison, leur projet d'édifier un mur.

Néanmoins, ce roman reste riche de beaucoup de thèmes chers à l'auteur: la quête d'identité et la question du père, la richesse comme source de comportements absurdes, le sens de la vie ou plutôt l'absence de sens qui pousse au désespoir et à l'auto-destruction, et aussi l'art, ici la musique, qui peut apporter réconfort et sens à la vie.
Commenter  J’apprécie          214
Nashe mène une petite vie tranquille comme pompier à Boston. Rien de particulièrement excitant, mais pouvoir se lever chaque matin avec la conviction de faire quelque chose d'utile, ça n'a pas de prix. Aussi, l'héritage colossal que lui laisse un père qu'il n'a pratiquement pas connu détruit son équilibre : s'il lui est impossible de continuer à vivre comme si rien ne s'était passé, il n'a pas le moindre objectif en vue.

Nashe part alors sur les routes, et sillonne l'Amérique en se disant qu'un but dans la vie va bien finir par lui tomber dessus. Mais les kilomètres s'enchaînent, l'argent fond, et notre ex-pompier se sent toujours aussi désorienté. Jusqu'à tomber un jour sur Pozzi, joueur de poker de génie mais complètement fauché. Nashe décide de lui confier l'intégralité de son argent pour l'aider à participer à une partie de poker organisée par deux milliardaires.

La structure du roman reflète très bien l'esprit des personnages, qui prennent la plupart de leurs décisions sur un coup de tête, sans pouvoir les expliquer après. de même, on a des ruptures assez brutales dans le récit, des changements de direction abruptes qui surprennent beaucoup. J'ai parfois eu l'impression de lire une série de nouvelles collées les unes aux autres, mais malgré tout l'ensemble tient bien la route, et à la fin du roman la progression du héros principal fait sens.

Les romans d'Auster me laissent toujours la même impression : un mélange de fascination pour les personnages, mêlée à un léger malaise et une certaine angoisse.
Commenter  J’apprécie          170
Le hasard joue sa partition dès lors que l'on se fuit.

Jim Nashe, qui vient d'hériter de deux cent mille dollars d'un père méconnu, quitte son travail, achète une voiture et dépose sa fille chez sa soeur. Désormais sans attache, il s'en va sillonner les routes de l'Amérique, errant sans destination au gré des circonstances et des choix que le hasard lui impose.

« Nashe n'avait aucun projet particulier. Tout au plus envisageait-il de se laisser flotter pendant un certain temps, de voyager d'un endroit à l'autre et de voir ce qu'il arriverait. Il pensait qu'au bout de quelques mois il en aurait assez et qu'il s'appliquerait alors à décider ce qu'il devait faire. Mais deux mois s'écoulèrent, et il n'était toujours pas disposé à s'arrêter. Il s'était épris peu à peu de cette nouvelle vie de liberté et d'irresponsabilité, et, dès lors, il n'y avait plus de raisons d'en changer. »

L'argent presque entièrement dilapidé, le destin le met sur la route de Jack Pozzi, un jeune as du poker avec qui il décide de miser le restant de sa fortune dans une partie gagnée d'avance selon le jeune homme. Mais ce all-in ne se déroule pas comme prévu et la vie de Jim Nashe bascule : sa fuite sans but vers des horizons sans fins prend le chemin d'un mur immense. Pour autant, Nashe ne change en rien son attitude : sur les routes américaines, sa liberté illusoire le laisse à la merci des événements du hasard auquel il se soumet volontiers ; de même, isolé du reste du monde après la partie de poker, il s'acquitte docilement et passivement d'un travail ingrat et dénué de sens. A aucun moment Nashe ne s'implique dans sa propre vie. Ses seules responsabilités, il les prend pour les autres, notamment le jeune Pozzi qu'il place sous sa protection.

« du moment qu'un homme commence à se reconnaître dans un autre, il ne peut plus considérer cet autre comme un étranger. Qu'il le veuille ou non, un lien existe. »

Dans cette histoire narrée à la perfection, Paul Auster explore la manière dont son personnage principal – solitude livrée au hasard – poursuit malgré lui une quête existentielle qui va le mener au plus profond de lui-même.

Être libre mais n'en rien faire ou échanger sa liberté contre un projet dépourvu de sens ? Dans les deux cas, l'auteur américain souligne l'absurdité et l'impasse d'une existence en proie à la fatalité.
Commenter  J’apprécie          142
Étrange histoire que celle de Jim qui parcourt les routes à la recherche d'une place dans la société, une fuite éperdue qui s'arrête à la rencontre d'un joueur de poker. Ils vont miser le tout pour le tout, gagner ou perdre, il faudra accepter les conséquences.

Un livre d'une tension haletante, j'ai été surprise par le style tranchant et incisif de ce livre. Paul Auster a l'art et la manière que nous tenir en haleine. Jusqu'où peut-on aller pour de l'argent ? La question des rêves d'une vie, des espoirs, de la liberté et de la soumission à l'autorité est au premier plan de ce roman. L'aliénation est tapie à chaque coin de page, comme une suite logique des extrêmes que représente le trop ou le manque de liberté.

Un livre fascinant et oppressant.
Lien : http://metaphorebookaddict.w..
Commenter  J’apprécie          100
La Feuille Volante n° 1109
LA MUSIQUE DU HASARD - Paul Auster – Actes sud
Traduit de l'américain par Christine le Boeuf.

Après avoir hérité une coquette somme d'un père perdu de vue depuis longtemps, Nash, ex-pompier divorcé, entreprend un long voyage sur le territoire des États-Unis, en voiture, seulement guidé par le hasard. Il est libre puisqu'il vient de confier sa fille Juliette dont il a été longtemps séparé, à sa soeur. Après avoir donné un grand coup de balai dans sa vie, son but est de voyager jusqu'à son dernier dollar. Ce qu'il souhaite surtout c'est emprunter les routes peu fréquentées, comme s'il voulait complètement fuir ce monde et confier au seul hasard son itinéraire et ses rencontres. Il y a la musique de Mozart et de Verdi, les femmes et il croise par hasard Jack Pozzi qui est un champion de poker nomade momentanément ruiné mais qui propose à Nash d'investir le reste de son argent dans une partie de poker contre deux milliardaires farfelus que bien entendu il plumera. Parce que les choses ne tournent pas exactement comme prévu, nos deux compères sont sommés de construire un mur pour leurs créanciers. Ces travaux étant presque réalisés Jack s'enfuit, est retrouvé à moitié mort et Nash, en proie à une sorte de folie, finit par se tuer en voiture. Tel est le synopsis de ce roman.
Au départ, j'avoue que je m'attendais à autre chose, avec le titre et la quatrième de couverture, je me serais bien laissé entraîner dans un autre univers créatif. le hasard tient, si on veut le voir ainsi, une place dans le déroulé de cette tranche de vie de Nash mais ici j'ai pourtant vu beaucoup plus de libre-arbitre que de fatalité véritable. Nash jouit de beaucoup de liberté, symbolisé dans la première partie du roman par la route, à moins que cela ne soit qu'une illusion mais dans la deuxième partie c'est plutôt l'absence de cette liberté qui prévaut (addiction au jeu, obligation de construire le mur puis de rembourser la nourriture) sans que le hasard puisse être vraiment invoqué. Il faut cependant prendre en compte que nous sommes dans une fiction où l'auteur tient la plume et le destin de ses personnages [On pourrait ici parler également de le liberté des personnages de roman mais c'est un autre sujet]. C'est vrai aussi que nous avons là tout l'univers d'Auster où le réalisme le dispute à l'imaginaire et que c'est un terrain sur lequel je suis, à titre personnel, tout prêt à le suivre. de plus, j'accorde une grande place au hasard et contrairement à nombre de mes contemporains, je crois beaucoup à l'impact qu'il peut avoir sur chacune de nos vies. Les deux milliardaires enrichis ont chacun une obsession : Pour l'un c'est un château acheté en Irlande qu'il veut faire rebâtir pierre par pierre chez lui en Amérique, pour l'autre c'est une « cité du monde » une maquette qu'il construit et reconstruit en permanence. Deux folies, deux obsessions où le hasard ne me paraît pas avoir une grande place...Face à cela, il y a cette partie de poker que Nash et Pozzi sont sûrs de gagner mais, est-ce le hasard qui pèse sur les événements et en modifie le cours ou simplement la suffisance et l'assurance un peu trop grande de Pozzi et de Nash? Ce qui m'a frappé aussi c'est la solitude des personnages, Nash et Pozzi et leur rencontre, certes hasardeuse, ne fait pas d'eux des complices. Ils restent seuls jusqu'à la fin, c'est à dire face à la mort. Est-elle l'émanation de notre liberté, du hasard ou du destin, cette question reste posée.
Le contexte de ce roman est très américain. Il y est question d'argent, de poker, de liberté, de grandes réalisations, mais ce roman m'a semblé laisser beaucoup de questions en suspens sur le destin et la liberté individuelle qui sont des sujets philosophiques qui n'ont pas fini de nous interroger. J'ai retrouvé avec plaisir l'art du conteur de Paul Auster ce qui fait de lui, à mes yeux, un romancier majeur. La fin brutale de cette histoire m'a cependant un peu déçu je le trouve un peu convenue, presque prévisible, un véritable suicide d'où le hasard me paraît bien absent.

© Hervé GAUTIER – Février 2017. [http://hervegautier.e-monsite.com ]
Commenter  J’apprécie          81
Jim Nash s'adonne à une longue suite d'errances derrière son volant, n'ayant comme unique but semble-t-il que de venir à bout de la somme d'argent qu'il a reçu en héritage. Cette plongée dans la solitude se voit interrompue par la vision d'un jeune homme qui marche avec difficulté sur le bord de la route. Ce dernier s'adonne au démon des cartes, Jim Nash voit en cette rencontre l'occasion de jouer un va-tout insensé avec son existence.

La musique du hasard est une oeuvre profondément pessimiste. Les deux personnages principaux se voient réduits à accomplir une tâche absurde, grotesque de futilité. L'oeuvre interpelle, déroute. Sans pour autant pouvoir dire que le livre est mauvais, on se demande pourquoi l'auteur nous a acculé à ce qui ressemble à une impasse.
Commenter  J’apprécie          60
A la mort de son père, Nashe, que sa femme vient de quitter, hérite de 200 000 dollars. Il confie sa petite fille, Juliette, à sa soeur, libère son appartement, démissionne de son poste de pompier. Au volant de sa Saab rutilante, il sillonne le pays sans but. La route devient une véritable addiction à laquelle même l'amour ne résistera pas. Et puis, au hasard de ses voyages, il rencontre Pozzi, un jeune joueur de poker qui veut se refaire d'une partie qui a mal tourné.

Je découvre Paul Auster avec cette "Musique du hasard". Dès que le lecteur s'installe aux côtés de Nashe dans sa superbe Saab, tout semble pour le mieux. Il y a la route, symbole de liberté. Tant d'endroits où aller. Tant de chemins à emprunter, tant de carrefours laissant le choix de la destination au conducteur. L'Infini en quelque sorte...Il y a la solitude, comme bouffée d'oxygène. Et puis, il y a l'Argent, clé de voûte de cette nouvelle liberté qui s'offre à lui alors qu'il ne s'y attend pas.
Pourtant, Paul Auster impose, dans une écriture fluide, dès les premières pages, une ambiance oppressante. Comme si, à partir du moment où le héros s'est glissé derrière le volant, il avait scellé son destin, un destin funeste.
Car l'auteur nous balade avec son titre sonnant le hasard. Car du hasard, il n'y en a pas dans le destin de Nashe. le protagoniste fait des choix, et ces choix le priveront un peu plus chaque jour de sa liberté. L'Argent ne libère pas. Il enchaine les Hommes à leur condition (ici, l'emprisonnement pour Pozzi et Nashe), altère le jugement, favorise la démesure, retire tout sens d'humanité (pour Stone et Flower, les milliardaires joueurs de poker). Mégalomanie, orgueil, irrespect, tricherie, cruauté, manipulations, l'Argent permet tout à celui qui ne l'a pas gagné à la sueur de son front, qui n'en mesure donc pas la valeur, à celui qui le possède en très grande quantité et emprisonne ceux qui en ont rêvé, en jouant au poker par exemple...
On glisse petit à petit vers le drame. C'est là le grand talent de Paul Auster qui instille tout doucement la perte de sens chez son héros. Loin de ses atouts familiaux, loin de celle qui aurait pu donner un sens à sa nouvelle vie, dans la douleur de la séparation, sa fille, Nashe se cherche et se perd, se découvre une paternité (avec Pozzi) qu'il a finalement fui avec Juliette.
Les jours passés dans la Saab, dans une apparente sérénité, devant des paysages apaisants, se révèlent n'être qu'un terrible dérapage, qu'une grande fuite en avant que, rien, même l'Argent, ne pouvait écarter... et surtout pas le Hasard.


Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (2330) Voir plus



Quiz Voir plus

Paul Auster

Sous quel pseudonyme a-t-il publié un roman ? (indice : ce pseudonyme est également le nom de certains de ses personnages)

Paul Dupin
Paul Retsua
Paul Benjamin
Paul Palace

10 questions
285 lecteurs ont répondu
Thème : Paul AusterCréer un quiz sur ce livre

{* *}