Après un premier tome à l'atmosphère pesante et sombre, j'avais vraiment hâte de découvrir la suite des aventures de Mare, mi-Rouge mi-Argent, dans un monde où il ne fait pas bon appartenir à la mauvaise catégorie.
Au final, ce qui m'a beaucoup pesé dans ce deuxième tome, c'est Mare en elle-même. Mais j'y reviendrai.
Après avoir les coulisses du palais royal et les pouvoirs des Argents, Glass Sword se concentre sur la rébellion et les sang neufs. J'ai aimé me promener dans le royaume de Norta, à la rencontre de ses habitants, dans un univers très bien construit et raconté par
Victoria Aveyard.
S'il fallait déjà prendre son temps pour lire Red Queen, ce n'est rien à côté de Glass Sword. Ce roman est très dense, non pas parce qu'il fait plus de quatre cent pages, mais parce qu'il s'y passe beaucoup de choses et qu'il y a beaucoup de nouveaux personnages. Tellement que j'ai eu du mal à m'y retrouver (en plus, on ne cite souvent que leur prénom, sans qu'on sache grand-chose de leur personnalité, ce qui n'aide pas vraiment).
Pourtant, même si j'ai parfois eu l'impression de faire un peu du surplace car les évènements étaient répétitifs, je ne me suis pas ennuyée. J'ai apprécié retrouver mes personnages préférés, Cal en tête, et voir jusqu'où la perfidie du Roi Maven pouvait aller. J'en ai encore des frissons dans le dos…
J'ai éprouvé beaucoup d'émotions en lisant ce roman, de la colère surtout, parce que je n'ai pas reconnu Mare. Dans Glass Sword, elle est parfois carrément insupportable, rendant les autres personnages beaucoup plus sympathiques en comparaison !
Néanmoins, la fin, d'une intensité dramatique surprenante, permet de relancer la machine et m'a donné envie de me jeter sur le tome 3,
King's Cage, que j'avais fort heureusement pour moi déjà dans ma PAL !
Je me rends compte que mon avis peut paraître négatif mais c'est tout de même une bonne série et on parle ici d'un deuxième tome, romans qui n'ont pas toujours la vie facile dans une trilogie, et c'est surtout que le premier tome m'avait tellement embarquée que je ne peux qu'être déçue de ne pas avoir ressenti autant de fascination pour Glass Sword.
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