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Pas vraiment surprenant, pas non plus passionnant, il m'a manqué quelque chose pour être convaincue, et là de suite je ne sais pas trop quoi.

Tout m'a semblé trop simpliste, trop facile peut-être même. Je doute que dans notre réalité, ceci puisse "marcher".
Et puis je me méfie des beaux "parleurs", donc ici le personnage "Parleur" ne m'a pas vraiment parlé...
Un comble !
Bref, pas mal, sans plus.
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Le quartier de la Colline croule sous les taxes et ses habitants ne savent pas s'ils passeront l'hiver. Un homme, arrivé l'année précédente, tente de les aider. On le surnomme Parleur, parce qu'il a la parole facile et le verbe haut. Pour lui, la solidarité peut sauver la Colline, si celle-ci s'organise et s'éloigne du pouvoir de la Citadelle. Mais ni le Prince ni le Dogme ne l'entendent de cette oreille...

Chroniques d'un rêve enclavé relève-t-il du genre fantasy ? Pour ma part, j'aurais tendance à dire oui, même si la magie est ici tout à fait expliquée. En bon cartésien, Ayerdhal nous propose une magie réalisée par un prestidigitateur. Néanmoins, si on se place au niveau des gens qui la voient, ou qui la subissent, elle paraît bien réelle. En plus, même si ce roman est bien loin du manichéisme rencontré dans bon nombre de livres d'heroic fantasy, l'antagonisme entre deux clans (les oppresseurs et les oppressés, plutôt qu'entre le Mal et le Bien) est bien présent. Même s'ils ne mènent pas une quête à proprement parlé, on a bien ici un groupe de gens qui cherchent une sorte de "graal" inatteignable : la liberté ! Bref, une fantasy différente, mais de la fantasy quand même (et je sais que plein de gens ne seront pas d'accord avec moi).

Pour une chronique beaucoup plus complète, suivre ce lien :
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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L'histoire d'un quartier qui apprend à s'unir et à se défendre dans des temps difficiles où pillages et meurtres pour un quignon de pain sont monnaie courante. Nous suivons une galerie de personnages attachants, de Parleur jusqu'à Vini, la narratrice, sans oublier le "Gros" qui tient Les Enseilvains, le bar qui est le centre vital du quartier. C'est bien raconté, le message humaniste transparaît, malgré les difficultés dans ces temps de disette. Mais voilà, j'ai eu l'impression d'avoir déjà lu cette histoire, de bien des manières différentes. On connaît la fin, le message, les péripéties, bref je n'ai pas été "embarqué" faute d'originalité.
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J'ai passé la moitié du livre à me demander quelle allait être l'histoire et quel était le but de l'auteur. J'ai fini par comprendre que l'objectif poursuivi par Ayerdhal était de nous proposer une utopie politique, et d'imposer sa vision des choses. On le connait très engagé, notre ami Ayerdhal.
Néanmoins, je suis très moyennement militante, et le temps d'arriver à "l'enclave" du titre, je me suis fermement ennuyée.
Par ailleurs, les "lettres" entre chaque chapitres m'ont semblé incompréhensibles, avec des noms de personnages dont on entend à peine parler le reste du temps. Bref, je m'aperçois que l'aspect politique m'ennuie - j'ai donc mal choisi mon roman !
Outre ces aspects négatifs, j'ai tout de même apprécié les 200 dernières pages où l'on assiste à la mise en place réelle de l'utopie et l'évolution des personnages. J'ai apprécié l'histoire au final, mais pour ma part, la première partie était beaucoup trop longue. Je pense comprendre les intentions de l'auteur, je pense qu'il y a une "leçon" derrière tout ça, un appel à la "révolte" citoyenne, surtout connaissant le gaillard... Mais il faut croire que je suis imperméable aux agitateurs !
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L'hiver va être dur pour les habitants de la Colline. La famine va vite s'installer. Non pas que la récolte a été mauvaise, mais l'interminable guerre du Prince et la Ghilde appauvrit le pays.
Vini dessine les mots pour les gens du village, c'est un écrivain public. Elle pleure et souffre de l'absence de son frère Karel assassiné pour ses idées. Karel, c'était le poète de la Colline, celui qui soufflait les mots à l'oreille de ceux qui voulaient bien les entendre et les écrivait sur les murs pour ceux qui ne l'entendaient pas.
Un jour, alors qu'elle rêvasse perchée sur son arbre, arrive un étranger que l'on nommera très vite Parleur. Parleur cite les écrits de Karel et connait les pensées du poète.
Cet étranger va éveiller – réveiller – les consciences et toucher le coeur des hommes pour servir de catalyseur. Les habitants de la Colline qui vont finir par rêver d'une gestion de leur village en autarcie, d'une « démocratie anarchique ». La révolte contre l'ordre établi les mènera loin. Et nous lecteur, allons les suivre … du début à la fin de leur rêve …
Si le monde ne te convient pas, tu n'as qu'à le changer.
J'ai pris mon temps pour lire ces pages. Non pas parce que c'est long, mais parce que ces écrits le mérite. Vous me connaissez, j'aime la poésie des mots, et la mise en musique des idées. Des lectures comme la Horde du Contrevent ou Délius, une chanson d'été m'ont transportées. Ayerdhal m'a emmené de la même façon. Ses descriptions sont magiques. Se dessinent devant nos yeux ses paroles.
C'est tout simplement violent, utopique et beau. Un conte engagé qui touche au plus profond de notre être.
Lien : http://www.valunivers.fr/201..
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D'abord, c'est bien écrit. Plus au début qu'à la fin, ou plutôt : c'est plus visible dans les premières pages qu'après. Il y a, dès l'entame, une façon de cogner les mots et les idées pour rendre évidentes des images et des sonorités que je n'avais pourtant jamais lues ou entendues :
C'était l'Année des Feux de Pierre, les vignes appelaient l'eau de tous leurs raisins, l'été n'en finissait plus de rogner l'automne.
Je ne sais pas vous, mais ça me parle plus que « C'était un été chaud, sec et long». Mais bon, c'est personnel, j'aime quand ça chante et qu'il y a de la musique en plus des mots. Je ne suis pas certain que Ayerdhal apprécie qu'on s'arrête juste au côté décoratif de sa langue. D'ailleurs il glisse lui-même vers du plus descriptif, plus efficace, quand l'histoire et les idées prennent le dessus.
...
Un peu comme un programme politique qui comparerait le modèle et sa réalisation. En prenant les virages au bon moment, et trouvant aussi les bonnes personnes pour relayer le message et mettre les idées en actes, on ne se fabrique peut-être pas la société idéale mais un truc qui donne confort et sécurité à tous et laisse ses chances à chacun. Jusqu'au moment où…

Je ne vais pas vous raconter la fin, juste vous dire ce que j'en pense : même si Ayerdhal ne pouvait pas finir son livre autrement, ce qu'il décrit vaut le coup d'être tenté. Peut-être pas en s'enclavant au sommet d'une colline, mais au moins entre nous, en cherchant à élargir ce « nous » le plus possible. Moi, j'aimerais bien. D'ailleurs, on a déjà commencé, non ?
Lien : http://lorenjy.wordpress.com..
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Ecriture et narration brillantes, mais c'est beaucoup plus faible sur le fond. En gros, le roman raconte l'histoire d'une espèce de révolution autogestionnaire dans un univers médiéval ou Renaissance imaginaire . Évidemment, le petit peuple est bourré de qualités et d'humanité, le gouvernement est méchant et manipulateur, et l'idéal anarchiste est sauvé de l'oubli à la fin grâce à un écrivain. Je ne comprends pas comment on peut encore propager des clichés politiques aussi éculés et erronés. Nous avons derrière nous au moins un siècle d'histoire européenne et mondiale, deux guerres mondiales, les totalitarismes nazi et communiste, et notre formidable société spectaculaire-marchande, pour nous montrer quelles sont les véritables capacités d'émancipation des peuples, non ?
Cela dit, c'est très sympathique, l'anarchisme autogestionnaire. Mais c'est sans doute réservé à une élite d'artistes.
Du coup, impossible de croire à cette histoire... et sans "suspension volontaire d'incrédulité", un récit imaginaire ne fonctionne plus.
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La Colline, un quartier bien nommé à la périphérie d'une ville dont on ne sait rien, sinon que le gouvernement y est impitoyable.

Quartier dont la vie a été bouleversé par la mort d'un jeune homme, un poète qui criait ses vérités au monde en les écrivant sur les murs.
Quartier qui finalement a oublié cet enfant maudit. Sauf une personne, sa soeur…
Et un jour arrive un étranger, un homme, que l'on baptise Parleur, qui connaît toutes les pensées du poète, même celles qui n'ont jamais été écrites. Un étranger qui va réveiller les consciences et toucher le coeur des habitants de la Colline. Un homme dangereux car il aide les autres à penser…

Un roman que je tenais à vous faire découvrir pour plusieurs raisons :
Je l'ai adoré !
Très difficile à classer puisque relativement intemporel et indéfini. Il peut fort bien s'appliquer comme une critique de notre société…
Les paroles du poète m'ont touché au coeur.
Une vision très réaliste à mon sens de l'espèce humaine dans ce qu'elle a de pire… et de meilleur.
Lien : http://www.biblioblog.fr/pos..
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J'avais plutôt bien aimé "Demain une Oasis" d'Ayerdahl, un livre intéressant sur le terrorisme humanitaire, à la fois agréable à lire et qui en même temps oblige à se poser des questions.

Cette fois, c'est surtout le titre qui m'a attirée : "chronique d'un rêve enclavé", c'est joli et intrigant, non ?

Mais j'ai trouvé le contenu très décevant : l'histoire d'une petite communauté qui décide de vivre en autarcie pour se préserver de la famine et de la dictature ; le sujet pourrait être intéressant, mais il est traité sans grande originalité et surtout avec une naïveté qui frise souvent le ridicule.

Quant au message, que l'auteur essaye pourtant de nous faire passer en force, je n'ai pas bien compris s'il était à la gloire du communisme, de la libre pensée... ou de l'individualisme qui finit par triompher.
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L'histoire se déroule dans une cité médiévale, Macil, où les habitants sont accablés par les impôts et luttent pour survivre. C'est à l'époque où les rois, les seigneurs et le clergé font la loi. Sur la Colline, quartier de cette cité, les villageois voient arriver un vagabond qui va leur redonner de l'espoir et introduire dans leur vie des rêves de justice. La révolte gronde…


Chroniques d'un rêve enclavé est paru initialement paru aux Editions Au diable Vauvert mais la version poche est édité chez les Editions le Livre de Poche. Son prix est de 8,10 euros pour 448 pages. La couverture est bien réussie et reflète le contenu du livre. L'écriture d'Ayerdhal est agréable.

Vini est celle qui nous raconte l'histoire de la Colline. C'est une jeune femme dont le frère a été assassiné car ce qu'il disait dérangeait les puissants. Elle est courageuse et indépendante.
Parleur est le nom donné au vagabond qui arrive un jour sur la Colline et s'y installe. C'est un homme qui rêve d'un monde où tous seraient égaux. Il sait se faire écouter et les villageois vont le suivre dans ces rêves de justice.
Vini et Parleur sont nos deux personnages principaux. Ensemble, et aidés par de fidèles amis, ils vont tenter de changer la vie sur la Colline.

Ce livre traite de l'inégalité entre la vie des hommes. Il y a les puissants (rois, seigneurs, clergé…) et les autres, ceux qui travaillent pour les premiers toute leur vie et qui vivent dans la misère. L'autre point soulevé par l'auteur est le soutien dans le malheur. Quand les personnes se regroupent, la vie est plus simple pour chacun.

Ce roman est intéressant, agréable et rapide à lire et donne à réfléchir. Les personnages sont toujours en action.

A lire
Lien : http://freelfe.blogspot.fr/2..
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